La jurisprudence allemande en matière de droit d’auteur- Quelques réflexions statistiques

Données bibliographiques / Bibliografische DatenPrinter
Auteurs / Autoren:DREIER, THOMAS
Source / Fundstelle:Propriétés Intellectuelles (PI), 2014, n°50, p.110-119.
Revue / Zeitschrift:Propriétés Intellectuelles (PI)
Année / Jahr:2014
Catégorie / Kategorie:
Mots clef / Schlagworte:Rechtsprechung, URHEBERRECHT, bilan statistique, DROIT D'AUTEUR, jurisprudence allemande

En général, toute rubrique « Lettre d’Allemagne» est l’occasion de rapporter les développements législatifs et jurisprudentiels récents qui concernent le droit matériel. Aussi, les articles portent-ils généralement sur l’interprétation ou l’application du droit. En revanche, rares sont les articles qui dressent un bilan statistique de la jurisprudence. Selon toute probabilité ce phénomène résulte de la méthode généralement employée par les juristes, qui –dans la grande majorité des Etats de tradition de droit romain – est plus déductive et dogmatique que sociologique et statistique. Dans une certaine mesure, la méthode est différente dans les pays de tradition de common law (notamment les Etats-Unis et l’Australie mais aussi la Grande-Bretagne), où règne un pluralisme de méthodes qui a non seulement été dominé, pendant les dernières décennies, par des méthodes telles que l’analyse économique du droit (« economic analysis of law ») et les études de genre (« gender studies ») mais qui suite à une tradition de jurimetrics  a dernièrement vu l’éclosion d’études, encore relativement rares, ayant adopté en matière de droit une approche statistique. Une telle démarche pourrait bien apporter de nouveaux éléments de connaissance. Ainsi, le présent article tente d’appliquer cette méthode à la jurisprudence allemande en matière de droit d’auteur au cours des dernières années (2008-2012). Le but est double : tester le bénéfice potentiel d’une telle méthode statistique et donner une idée plus précise du nombre des litiges en matière de droit d’auteur qui ont été tranchés par des tribunaux allemands et publiés, au cours de ces dernières années. L’occasion de mettre cette méthode en oeuvre a été donnée lors de l’actualisation de l’ouvrage rédigé par nos soins et celui de Schulze sur le droit d’auteur de 2008, qui a mené à la parution de la 4e édition de cet ouvrage en 2013  et, au cours de laquelle un inventaire des décisions allemandes en matière de droit d’auteur avait été dressé. Dans une première partie, la présente étude précisera la méthode statistique employée, avant que soit entreprise, dans une seconde partie, une évaluation des chiffres donnés. En conclusion, quelques remarques vont tenter de dresser un bilan provisoire des résultats obtenus.

I. Questions de méthodologie

II. Les statistiques

III. Questions particulières

Conclusion

Propriété intellectuelle et droit de propriété- Droit comparé anglais, allemand et français

Données bibliographiques / Bibliografische DatenPrinter
Auteurs / Autoren:BOUCHET-LE MAPPIAN, EMILIE ;
Source / Fundstelle:IN: Presses Universitaires de Rennes - P.U.R., coll.:L'univers des normes, 2013.
Année / Jahr:2013
Type / Typ:
Catégorie / Kategorie:Droit civil, Geistiges Eigentum, Propriété intellectuelle, Zivilrecht
Mots clef / Schlagworte:PATENT, PATENTRECHT, URHEBERRECHT, BREVET, Droits intellectuels

ISBN : 978-2-7535-2669-3

Texte de la quatrième de couverture:

La propriété intellectuelle mérite-t-elle son nom ? Relève-t-elle, en droits anglais, allemand et français, du concept de propriété, ou ne peut-elle l'approcher que par analogie ? Une étude historique de la question promène d'abord le lecteur du XVIIIe siècle débutant à l'époque actuelle. On en conclut que le droit intellectuel s'est construit sur le modèle de la propriété ; il s'est inscrit dans son sillage politique et dogmatique, mais aussi technique. L'analyse du droit actuel confirme ensuite que la structure fondamentale du droit de propriété et du droit intellectuel est commune : immédiateté du droit sur le bien, exclusivité générale, opposabilité absolue. Un constant va-et-vient entre droits anglais, allemand et français dynamise la démonstration. On espère rendre aussi familières que possible au lecteur l'histoire, la théorie et la technique juridiques de nos voisins anglais et allemands.

La gestion collective des droits des auteurs en France et en Allemagne : quelle légitimité ?

Données bibliographiques / Bibliografische DatenPrinter
Auteurs / Autoren:NÉRISSON, SYLVIE
Source / Fundstelle:IN: IRJS Editions, coll.: Bibliothèque de l'Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne - André Tunc, 2013.
Année / Jahr:2013
Type / Typ:
Catégorie / Kategorie:Droit civil, Geistiges Eigentum, Propriété intellectuelle, Zivilrecht
Mots clef / Schlagworte:URHEBERRECHT, Droits des auteurs
ISBN : 978-2-919211-25-8

Résumé:

À l'heure où la discussion de la proposition de directive sur la gestion collective des droits d'auteur COM(2012) 372 est imminente au Parlement européen, et alors que le législateur recourt de plus en plus à la gestion collective, une connaissance approfondie des systèmes existants est cruciale.Les auteurs ont développé la gestion collective des droits d'auteur comme un instrument contractuel, en répondant d'une part aux besoins des créateurs et de leurs ayants droit (mutualisation) et d'autre part aux attentes des utilisateurs (accès à un répertoire exhaustif et mondial). Au cours du vingtième siècle le législateur (allemand, français, puis européen) a d'abord encadré la gestion collective, puis l'a intégrée au dispositif légal de nombreux droits à rémunération et de certains droits exclusifs. Cette instrumentalisation de la gestion collective a certes renforcé la position des sociétés qui l'exercent, mais aussi réduit la liberté contractuelle des auteurs et sapé la légitimité contractuelle des sociétés de gestion collective.À ces interventions du législateur s'ajoute le fait que la Commission européenne a favorisé une concurrence entre sociétés de gestion collective par les prix, puis pour les répertoires. Elle a alors bouleversé les équilibres essentiels à la gestion collective dans le domaine musical. Conséquemment, aujourd'hui, pour les exploitations en ligne, non seulement les créateurs sont privés de leur droit de décider des modes d'exploitation de leurs oeuvres et souvent de leur droit à une juste rémunération, mais aussi les exploitants sont insatisfaits, puisqu'ils ne peuvent plus obtenir de licence sur le répertoire mondial auprès d'un guichet unique. La récente annulation de la décision CISAC de 2008 ne fait qu'ajouter aux incertitudes, et la directive actuellement discutée ne semble pas à même de rétablir la sécurité juridique qui était la plus-value de la gestion collective.
 

La gestion collective des droits des auteurs en France et en Allemagne : quelle légitimité ?

Données bibliographiques / Bibliografische DatenPrinter
Auteurs / Autoren:NÉRISSON, SYLVIE
Source / Fundstelle:IN: Bibliothèque de l'Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne - André Tunc, IRJS Editions, 2013.
Année / Jahr:2013
Type / Typ:
Catégorie / Kategorie:Droit comparé, Geistiges Eigentum, Propriété intellectuelle, Rechtsvergleichung
Mots clef / Schlagworte:URHEBERRECHT, Wahrnehmungsgesetz, Code de propriété intellectue, Droits des auteurs

ISBN : 978-2-919211-25-8

À l'heure où la discussion de la proposition de directive sur la gestion collective des droits d'auteur COM(2012) 372 est imminente au Parlement européen, et alors que le législateur recourt de plus en plus à la gestion collective, une connaissance approfondie des systèmes existants est cruciale.

Les auteurs ont développé la gestion collective des droits d'auteur comme un instrument contractuel, en répondant d'une part aux besoins des créateurs et de leurs ayants droit (mutualisation) et d'autre part aux attentes des utilisateurs (accès à un répertoire exhaustif et mondial). Au cours du vingtième siècle le législateur (allemand, français, puis européen) a d'abord encadré la gestion collective, puis l'a intégrée au dispositif légal de nombreux droits à rémunération et de certains droits exclusifs. Cette instrumentalisation de la gestion collective a certes renforcé la position des sociétés qui l'exercent, mais aussi réduit la liberté contractuelle des auteurs et sapé la légitimité contractuelle des sociétés de gestion collective.

À ces interventions du législateur s'ajoute le fait que la Commission européenne a favorisé une concurrence entre sociétés de gestion collective par les prix, puis pour les répertoires. Elle a alors bouleversé les équilibres essentiels à la gestion collective dans le domaine musical. Conséquemment, aujourd'hui, pour les exploitations en ligne, non seulement les créateurs sont privés de leur droit de décider des modes d'exploitation de leurs oeuvres et souvent de leur droit à une juste rémunération, mais aussi les exploitants sont insatisfaits, puisqu'ils ne peuvent plus obtenir de licence sur le répertoire mondial auprès d'un guichet unique. La récente annulation de la décision CISAC de 2008 ne fait qu'ajouter aux incertitudes, et la directive actuellement discutée ne semble pas à même de rétablir la sécurité juridique qui était la plus-value de la gestion collective.

DROIT MORAL ET DROITS DE LA PERSONNALITÉ : ÉTUDE DE DROIT COMPARÉ FRANÇAIS ET ALLEMAND

Données bibliographiques / Bibliografische DatenPrinter
Auteurs / Autoren:LUCAS-SCHLOETTER, AGNÊS;
Source / Fundstelle:"853 P. ; 30 CM ; S.L.: 2000 ; NUM. NATIONAL DE THÊSE : 2000PA010332"
Revue / Zeitschrift:MÉMOIRE OU THÊSE
Année / Jahr:2000
Type / Typ:
Catégorie / Kategorie:
Mots clef / Schlagworte:ERB, HÖCHSTPERSÖNLICH, PERSONENRECHT, PERSÖNLICH, POSTMORTAL, SUBJEKTIVES RECHT, URHEBER, URHEBERRECHT, ARTISE, ARTISTE-INTERPRÊTE, AUTEUR, Droit civil, DROIT DE L'AUTEUR, DROIT DE LA PERSONNALITÉ, DROIT EXTRAPATRIMONIAL, DROIT MORAL, DROIT MORAL DE L'AUTEUR, DROIT PERSONNEL, DROIT SUBJECTIF, INTERPRÊTE, MORT, VIF
LES RELATIONS QU'ENTRETIENT LE DROIT MORAL DE L' AUTEUR ET DE L' ARTISTE-INTERPRÊTE AVEC LA CATÉGORIE DES DROITS DE LA PERSONNALITÉ SONT PLACÉES SOUS LE SIGNE DE LA SPÉCIFICITÉ. L 'HISTOIRE DE CES DEUX NOTIONS MONTRE EN EFFET QUE, SI ELLES ONT DES ORIGINES COMMUNES, LA PREMIÊRE A DÉSORMAIS ACQUIS UNE VÉRITABLE AUTONOMIE PAR RAPPORT À LA SECONDE. L'ÉTUDE DE LEUR NATURE EN DROIT POSITIF TÉMOIGNE DE LA DIFFICULTÉ DE FAIRE ENTRER LE DROIT MORAL DANS LA CATÉGORIE DES DROITS DE LA PERSONNALITÉ TANT LES CARACTÊRES DE DROIT SUBJECTIF, DE DROIT PERSONNEL ET DE DROIT EXTRAPATRIMONIAL SONT APPRÉCIÉS DE FAÇON DIFFÉRENTE POUR LES DEUX ORDRES DE PRÉROGATIVES. CE RÉSULTAT EST CONFIRMÉ PAR L'ANALYSE DE LEUR RÉGIME, EN CE QUI CONCERNE NOTAMMENT LA QUESTION DE LA RENONCIATION, DE LA TRANSMISSION ENTRE VIFS ET DE LA TRANSMISSION À CAUSE DE MORT. DE MÈME, LES PROBLÊMES SOULEVÉS PAR LEUR MISE EN OEUVRE JUDICIAIRE, NOTAMMENT LA DÉTERMINATION DE LA LOI APPLICABLE, L'APPRÉCIATION DE L'ATTEINTE ALLÉGUÉE PAR LE TITULAIRE OU LES MESURES SUSCEPTIBLES D'ÈTRE PRONONCÉES PAR LE JUGE, FONT APPARAÎTRE À QUEL POINT LE RAPPROCHEMENT DE CES DEUX NOTIONS EST INOPPORTUN.