La campagne pour les élections au Bundestag fut calme, terne, souvent ennuyeuse même. Les controverses pour la plupart assez vives, polarisant les électeurs sur des problèmes importants ou des leaders politiques et qui ont marqué les campagnes dans le passé, ont cette fois disparu. La crise de l’euro aurait pu en fournir le prétexte, mais le SPD (Parti social-démocrate) et les Verts, tout en contestant certains aspects de la politique de la chancelière, l’ont toujours soutenue au Bundestag. Les voix divergentes de Die Linke (La Gauche) et du parti eurosceptique AfD (Alternative für Deutschland) n’étaient guère audibles. Sur d’autres sujets, Angela Merkel a fait siennes, du moins partiellement, les positions de l’opposition. De ce fait, les différences se sont sensiblement affaiblies. Seules les propositions des partis de gauche d’augmenter les impôts ont été discutées avec un peu de passion.