Das französische Strafgesetzbuch

Le nouveau code pénal 

loi du 22 juillet 1992 ( J.O. 1992, p. 9864 )
en vigueur depuis le 1er mars 1994

Traduction à jour:  1er juin 1999

Gesetz vom 22. Juli 1992
in Kraft getreten am 1. März 1994

Stand des übersetzten Textes: 1. Juni 1999

Édition synoptique bilingue / Zweisprachige synoptische Ausgabe

Übersetzt von: / Traduit par: Gesine Bauknecht und Lieselotte Lüdicke
Einführung von: / Introduction par: Heike Jung
Erhältlich bei édition iuscrim in der „Sammlung ausländischer Strafgesetzbücher in deutscher Übersetzung“, herausgegeben vom Max-Planck-Institut für ausländisches und internationales Strafrecht – Freiburg.

 

Livre Ier Dispositions générales Buch I Allgemeine Bestimmungen
Titre I De la loi pénale Titel I Das Strafgesetz
Chapitre Ier Des principes généraux Kapitel I Allgemeine Grundsätze
Art. 111-1 Art. 111-1
Les infractions pénales sont classées, suivant leur gravité, en crimes, délits et contraventions. Die Straftaten werden nach ihrer Schwere in Verbrechen, Vergehen und Übertretungen eingeteilt.
Art. 111-2 Art. 111-2
La loi détermine les crimes et délits et fixe les peines applicables à leurs auteurs. Le règlement détermine les contraventions et fixe, dans les limites et selon les distinctions établies par la loi, les peines applicables aux contrevenants. Das Gesetz bestimmt die Verbrechen und Vergehen und legt die auf die Täter anzuwendenden Strafen fest. Die Verordnung bestimmt die Übertretungen und legt, in den gesetzlichen Grenzen und nach den im Gesetz getroffenen Unterscheidungen, die auf die Zuwiderhandelnden anzuwendenden Strafen fest.
Art. 111-3 Art. 111-3
Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi, ou pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le règlement. Nul ne peut être puni d’une peine qui n’est pas prévue par la loi, si l’infraction est un crime ou un délit, ou par le règlement, si l’infraction est une contravention. Niemand kann wegen eines Verbrechens oder wegen eines Vergehens bestraft werden, dessen Merkmale nicht durch das Gesetz bestimmt sind. Ebensowenig kann jemand wegen einer Übertretung bestraft werden, deren Merkmale nicht durch die Verordnung bestimmt sind. Niemandem kann eine Strafe auferlegt werden, die im Fall eines Verbrechens oder Vergehens im Gesetz oder im Fall einer Übertretung in der Verordnung nicht vorgesehen ist.
Art. 111-4 Art. 111-4
La loi pénale est d’interprétation stricte. Das Strafgesetz wird eng ausgelegt.
Art. 111-5 Art. 111-5
Les juridictions pénales sont compétentes pour interpréter les actes administratifs, réglementaires ou individuels et pour en apprécier la légalité lorsque, de cet examen, dépend la solution du procès pénal qui leur est soumis. Die Strafgerichte sind befugt, Verwaltungsakte, seien sie verordnungsrechtlich oder einzelfallbezogen, auszulegen und über ihre Rechtmäßigkeit zu entscheiden, wenn von dieser Überprüfung der Ausgang der Strafsache abhängt, die ihnen zur Entscheidung vorliegt.
Art. 112-1. Art. 112-1
Sont seuls punissables les faits constitutifs d’une infraction à la date à laquelle ils ont été commis. Peuvent seules être prononcées les peines légalement applicables à la même date. Toutefois, les dispositions nouvelles s’appliquent aux infractions commises avant leur entrée en vigueur et n’ayant pas donné lieu à une condamnation passée en force de chose jugée lorsqu’elles sont moins sévères que les dispositions anciennes. Eine Tat ist nur dann strafbar, wenn die Strafbarkeit der sie konstituierenden Merkmale zum Zeitpunkt der Tat bestimmt war. Es können nur die Strafen verhängt werden, die nach dem Gesetz zum Zeitpunkt der Tat anwendbar waren. Die neuen Bestimmungen sind jedoch auf Straftaten anwendbar, die vor ihrem Inkrafttreten begangen worden sind und nicht zu einer rechtskräftigen Verurteilung geführt haben, wenn sie milder als die früheren Vorschriften sind.
Art. 112-2 Art. 112-2
Sont applicables immédiatement à la répression des infractions commises avant leur entrée en vigueur :

  1. Les lois de compétence et d’organisation judiciaire, tant qu’un jugement au fond n’a pas été rendu en première instance ;
  2. Les lois fixant les modalités des poursuites et les formes de la procédure ;
  3. Les lois relatives au régime d’exécution et d’application des peines ; toutefois, ces lois, lorsqu’elles auraient pour résultat de rendre plus sévères les peines prononcées par la décision de condamnation, ne sont applicables qu’aux condamnations prononcées pour des faits commis postérieurement à leur entrée en vigueur ;
  4. Lorsque les prescriptions ne sont pas acquises, les lois relatives à la prescription de l’action publique et à la prescription des peines, sauf quand elles auraient pour résultat d’aggraver la situation de l’intéressé ;
Folgende Bestimmungen sind rückwirkend auf die Verfolgung von Straftaten anwendbar, die vor ihrem Inkrafttreten begangen worden sind:

  1. Gesetze über Zuständigkeiten und Organisation der Gerichtsbarkeit, soweit noch kein Sachurteil in erster Instanz ergangen ist;
  2. Gesetze, die die Modalitäten der Strafverfolgung und die Formerfordernisse des Verfahrens regeln;
  3. Gesetze, die die Vollstreckung und die Anwendung der Strafen betreffen; diese Gesetze sind jedoch, wenn sie im Ergebnis die durch Urteil verhängten Strafen verschärfen würden, nur auf Verurteilungen wegen nach ihrem Inkrafttreten begangenen Taten anwendbar;
  4. wenn die Verjährung noch nicht eingetreten ist: Gesetze, die die Verjährung der öffentlichen Klage und die Verjährung der Strafen regeln, außer wenn sie eine Verschlechterung der Situation des Betroffenen zur Folge hätten.
Art. 112-3 Art. 112-3
Les lois relatives à la nature et aux cas d’ouverture des voies de recours ainsi qu’aux délais dans lesquels elles doivent être exercées et à la qualité des personnes admises à se pourvoir sont applicables aux recours formés contre les décisions prononcées après leur entrée en vigueur. Les recours sont soumis aux règles de forme en vigueur au jour où ils sont exercés. Gesetze, die die Arten der Rechtsbehelfe und die Fälle der Fehlerhaftigkeit, die zu ihrer Einlegung berechtigen, die Fristen, innerhalb derer sie eingelegt werden müssen, und die Anfechtungsberechtigung betreffen, sind auf diejenigen Rechtsbehelfe anwendbar, die gegen nach Inkrafttreten dieser Gesetze verkündete Entscheidungen eingelegt worden sind. Die Rechtsbehelfsverfahren sind den Formvorschriften unterworfen, die am Tag der Einlegung des Rechtsbehelfs in Kraft sind.
Art. 112-4 Art. 112-4
L’application immédiate de la loi nouvelle est sans effet sur la validité des actes accomplis conformément à la loi ancienne. Toutefois, la peine cesse de recevoir exécution quand elle a été prononcée pour un fait qui, en vertu d’une loi postérieure au jugement, n’a plus le caractère d’une infraction pénale. Die rückwirkende Anwendung des neuen Gesetzes wirkt sich nicht auf die Gültigkeit von Rechtshandlungen aus, die dem früheren Gesetz entsprechend vorgenommen worden sind. Die Vollstreckung einer Strafe wird jedoch beendet, wenn diese wegen einer Tat verhängt wurde, deren Strafcharakter kraft eines nach dem Urteil erlassenen Gesetzes aufgehoben worden ist.
Chapitre II De l’application de la loi pénale dans le temps Kapitel II Zeitliche Geltung des Strafgesetzes
Art. 113-1 Art. 113-1
Pour l’application du présent chapitre, le territoire de la République inclut les espaces maritime et aérien qui lui sont liés. Für die Anwendung dieses Kapitels schließt das französische Staatsgebiet den dazugehörigen Meeres- und Luftraum ein.
Section 1 Des infractions commises ou réputées commises sur le territoire de la République 1. Abschnitt Straftaten, die auf französischem Staatsgebiet begangen

 

Art. 113-2 Art. 113-2
La loi pénale française est applicable aux infractions commises sur le territoire de la République. L’infraction est réputée commise sur le territoire de la République dès lors qu’un de ses faits constitutifs a eu lieu sur ce territoire. Das französische Strafgesetz gilt für Taten, die auf französischem Staatsgebiet begangen werden. Eine Tat gilt als auf französischem Staatsgebiet begangen, sobald ein Teil der tatbestandlichen Handlung dort vorgenommen wird.
Art. 113-3 Art. 113-3
La loi pénale française est applicable aux infractions commises à bord des navires battant un pavillon français, ou à l’encontre de tels navires, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Elle est seule applicable aux infractions commises à bord des navires de la marine nationale, ou à l’encontre de tels navires, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Das französische Strafgesetz gilt für Taten, die an Bord eines Schiffes mit französischer Flagge oder gegen solche Schiffe begangen werden, unabhängig davon, wo sie sich befinden. Es gilt nur das französische Strafgesetz für Taten, die an Bord von Schiffen der Nationalmarine oder gegen solche Schiffe begangen werden, unabhängig davon, wo sie sich befinden.
Art. 113-4 Art. 113-4
La loi pénale française est applicable aux infractions commises à bord des aéronefs immatriculés en France, ou à l’encontre de tels aéronefs, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Elle est seule applicable aux infractions commises à bord des aéronefs militaires français, ou à l’encontre de tels aéronefs, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Das französische Strafgesetz gilt für Taten, die an Bord von in Frankreich eingetragenen Luftfahrzeugen oder gegen solche Luftfahrzeuge begangen werden, unabhängig davon, wo sie sich befinden. Es gilt nur das französische Strafgesetz für Taten, die an Bord von französischen Militärflugzeugen oder gegen solche Flugzeuge begangen werden, unabhängig davon, wo sie sich befinden.
Art. 113-5 Art. 113-5
La loi pénale française est applicable à quiconque s’est rendu coupable sur le territoire de la République, comme complice, d’un crime ou d’un délit commis à l’étranger si le crime ou le délit est puni à la fois par la loi française et par la loi étrangère et s’il a été constaté par une décision définitive de la juridiction étrangère. Das französische Strafgesetz gilt für jeden, der sich auf französischem Staatsgebiet als Teilnehmer an einem im Ausland begangenen Verbrechen oder Vergehen schuldig gemacht hat, wenn sowohl das französische als auch das ausländische Strafrecht das Verbrechen oder Vergehen mit Strafe bedrohen und die ausländische Gerichtsbarkeit rechtskräftig über die Tat entschieden hat.
Section 2 Des infractions commises hors du territoire de la République 2.Abschnitt Straftaten, die außerhalb des französischen Staatsgebiets begangen werden
Art. 113-6 Art. 113-6
La loi pénale française est applicable à tout crime commis par un Français hors du territoire de la République. Elle est applicable aux délits commis par des Français hors du territoire de la République si les faits sont punis par la législation du pays où ils ont été commis. Il est fait application du présent article lors même que le prévenu aurait acquis la nationalité française postérieurement au fait qui lui est imputé. Das französische Strafgesetz gilt für jedes von einem Franzosen außerhalb des französischen Staatsgebiets begangene Verbrechen. Es gilt für Vergehen, die von Franzosen außerhalb des französischen Staatsgebiets begangen werden, wenn die Tat am Tatort mit Strafe bedroht ist. Dieser Artikel findet selbst dann Anwendung, wenn der Beschuldigte nach der ihm angelasteten Tat die französische Staatsangehörigkeit angenommen hat.
Art. 113-7 Art. 113-7
La loi pénale française est applicable à tout crime, ainsi qu’à tout délit puni d’emprisonnement, commis par un Français ou par un étranger hors du territoire de la République lorsque la victime est de nationalité française au moment de l’infraction. Das französische Strafgesetz gilt für jedes Verbrechen sowie für jedes mit Gefängnisstrafe bedrohte Vergehen, das von einem Franzosen oder einem Ausländer außerhalb des französischen Staatsgebiets begangen wird, wenn das Opfer zur Zeit der Tat die französische Staatsangehörigkeit besitzt.
Art. 113-8 Art. 113-8
Dans les cas prévus aux articles 113-6 et 113-7, la poursuite des délits ne peut être exercée qu’à la requête du ministère public. Elle doit être précédée d’une plainte de la victime ou de ses ayants droit ou d’une dénonciation officielle par l’autorité du pays où le fait a été commis. In den Fällen der Art. 113-6 und 113-7 können die Vergehen nur auf Antrag der Staatsanwaltschaft verfolgt werden. Dem Antrag muß eine Strafanzeige des Verletzten oder seiner Rechtsnachfolger oder eine amtliche Anzeige der Behörden des Staates vorausgehen, in dem die Tat begangen wurde.
Art. 113-9 Art. 113-9
Dans les cas prévus aux articles 113-6 et 113-7, aucune poursuite ne peut être exercée contre une personne justifiant qu’elle a été jugée définitivement à l’étranger pour les mêmes faits et, en cas de condamnation, que la peine a été subie ou prescrite. In den Fällen der Art. 113-6 und 113-7 kann keine Strafverfolgung eingeleitet werden, wenn nachweislich im Ausland über dieselben Taten rechtskräftig entschieden wurde, und, im Fall einer Verurteilung, die Strafe verbüßt wurde oder verjährt ist.
Art. 113-10 Art. 113-10
La loi pénale française s’applique aux crimes et délits qualifiés d’atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation et réprimés par le titre Ier du livre IV, à la falsification et à la contrefaçon du sceau de l’État, de pièces de monnaie, de billets de banque ou d’effets publics réprimées par les articles 442-1, 443-1 et 444-1 et à tout crime ou délit contre les agents ou les locaux diplomatiques ou consulaires français, commis hors du territoire de la République. Das französische Strafgesetz gilt für folgende Taten, wenn sie außerhalb des französischen Staatsgebiets begangen wurden: Verbrechen und Vergehen, die eine Beeinträchtigung grundlegender nationaler Interessen darstellen und in Titel I Buch IV mit Strafe bedroht sind; die Fälschung und das Nachmachen des Staatssiegels, von Geldmünzen, Banknoten oder öffentlichen Wertpapieren, mit Strafe bedroht in Art. 442-1, 443-1 und 444-1, und jedes Verbrechen oder Vergehen, das gegen französische diplomatische oder konsularische Vertreter oder Gebäude begangen wird.
Art. 113-11 Art. 113-11
Sous réserve des dispositions de l’article 113-9, la loi pénale française est applicable aux crimes et délits commis à bord ou à l’encontre des aéronefs non immatriculés en France :

  1. Lorsque l’auteur ou la victime est de nationalité française ;
  2. Lorsque l’appareil atterrit en France après le crime ou le délit ;
  3. Lorsque l’aéronef a été donné en location sans équipage à une personne qui a son siège principal de son exploitation ou, à défaut, sa résidence permanente sur le territoire de la République.

Dans le cas prévu au 1 , la nationalité de l’auteur ou de la victime de l’infraction est appréciée conformément aux articles 113-6, dernier alinéa, et 113-7.

Vorbehaltlich der Bestimmungen des Art. 113-9 gilt das französische Strafgesetz für Verbrechen und Vergehen, die an Bord von nicht in Frankreich eingetragenen Luftfahrzeugen oder gegen solche Luftfahrzeuge begangen werden, wenn

  1. der Täter oder das Opfer die französische Staatsangehörigkeit besitzt;
  2. die Maschine nach dem Verbrechen oder Vergehen in Frankreich landet;
  3. das Luftfahrzeug ohne Besatzung an eine Person vermietet wurde, die entweder den Hauptsitz ihres Unternehmens oder ihren ständigen Aufenthalt auf französischem Staatsgebiet hat.

Im Fall der Nr. 1 richtet sich die Staatsangehörigkeit des Täters oder des Opfers nach Art. 113-6 letzter Absatz und Art. 113-7.

Art. 113-12 Art. 113-12
La loi pénale française est applicable aux infractions commises au-delà de la mer territoriale, dès lors que les conventions internationales et la loi le prévoient. Wenn die internationalen Abkommen und das Gesetz es vorsehen, gilt das französische Strafgesetz für Straftaten, die außerhalb der Hoheitsgewässer begangen werden.
Titre II De la responsabilité pénale Titel II Strafrechtliche Verantwortlichkeit
Chapitre Ier Dispositions générales Kapitel I Allgemeine Bestimmungen
Art. 121-1 Art. 121-1
Nul n’est responsable pénalement que de son propre fait. Jeder ist nur für seine eigene Handlung strafrechtlich verantwortlich.
Art. 121-2 Art. 121-2
Les personnes morales, à l’exclusion de l’État, sont responsables pénalement, selon les distinctions des articles 121-4 à 121-7 et dans les cas prévus par la loi ou le règlement, des infractions commises, pour leur compte, par leurs organes ou représentants. Toutefois, les collectivités territoriales et leurs groupements ne sont responsables pénalement que des infractions commises dans l’exercice d’activités susceptibles de faire l’objet de conventions de délégation de service public. La responsabilité pénale des personnes morales n’exclut pas celle des personnes physiques auteurs ou complices des mêmes faits. Juristische Personen mit Ausnahme des Staates sind nach den in Art. 121-4 bis 121-7 getroffenen Unterscheidungen und in den im Gesetz und in der Verordnung bezeichneten Fällen für die für ihre Rechnung von ihren Organen oder Vertretern begangenen Taten strafrechtlich verantwortlich. Die Gebietskörperschaften und ihre Zusammenschlüsse sind jedoch nur für diejenigen Taten strafrechtlich verantwortlich, die in Ausübung von Tätigkeiten begangen werden, welche Gegenstand einer Vereinbarung über die Übertragung von öffentlichen Aufgaben sein können. Die strafrechtliche Verantwortlichkeit der juristischen Personen schließt diejenige der natürlichen Personen als Täter oder Teilnehmer derselben Taten nicht aus.
Art. 121-3 Art. 121-3
Il n’y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre. Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d’autrui. Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas d’imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou les règlements sauf si l’auteur des faits a accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait. Il n’y a point de contravention en cas de force majeure. Verbrechen und Vergehen sind nur strafbar, wenn sie vorsätzlich begangen werden. Wenn das Gesetz es vorsieht, liegt jedoch in den Fällen der bewußten Gefährdung eines anderen ein Vergehen vor. Wenn das Gesetz es vorsieht, liegt außerdem in den Fällen von Unvorsichtigkeit, Nachlässigkeit oder Verletzung einer im Gesetz oder in anderen Vorschriften vorgesehenen Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht ein Vergehen vor, außer wenn der Täter die übliche Sorgfalt beachtet hat; dabei sind gegebenenfalls die Art seiner Aufgaben oder seines Amtes, seine Zuständigkeiten sowie seine Handlungsbefugnisse und die Möglichkeiten, über die er verfügt hat, zu berücksichtigen. Die Strafbarkeit wegen einer Übertretung ist im Fall höherer Gewalt ausgeschlossen.
Art. 121-4 Art. 121-4
Est auteur de l’infraction la personne qui :

  1. Commet les faits incriminés ;
  2. Tente de commettre un crime ou, dans les cas prévus par la loi, un délit.
Täter einer Straftat ist, wer

  1. die Merkmale der Straftat verwirklicht;
  2. versucht, ein Verbrechen, oder, in den gesetzlich vorgesehenen Fällen, ein Vergehen zu begehen.
Art. 121-5 Art. 121-5
La tentative est constituée dès lors que, manifestée par un commencement d’exécution, elle n’a été suspendue ou n’a manqué son effet qu’en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur. Ein Versuch liegt vor, sobald er, kundgetan durch den Beginn der Ausführung, nur aufgrund von Umständen aufgegeben wird oder erfolglos ist, die vom Willen des Täters unabhängig sind.
Art. 121-6 Art. 121-6
Sera puni comme auteur le complice de l’infraction, au sens de l’article 121-7. Der Teilnehmer im Sinne des Art. 121-7 wird als Täter bestraft.
Art. 121-7 Art. 121-7
Est complice d’un crime ou d’un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation. Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d’autorité ou de pouvoir aura provoqué à une infraction ou donné des instructions pour la commettre. Teilnehmer an einem Verbrechen oder Vergehen ist, wer dessen Vorbereitung oder Vollendung durch Unterstützung oder Beistand wissentlich gefördert hat. Ebenso ist Teilnehmer, wer durch Zuwendungen, Versprechungen, Drohungen, Befehle, Mißbrauch seiner Autorität oder seiner Befugnisse zu einer Straftat angestiftet oder Anweisungen zu ihrer Begehung gegeben hat.
Chapitre II Des causes d’irresponsabilité ou d’atténuation de la responsabilité Kapitel II Gründe für die fehlende oder verminderte Verantwortlichkeit
Art. 122-1 Art. 122-1
N’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. La personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant altéré son discernement ou entravé le contrôle de ses actes demeure punissable ; toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le régime. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer zum Tatzeitpunkt unter einer psychischen oder neuropsychischen Störung litt, die seine Einsichtsfähigkeit oder die Kontrolle über seine Handlungen aufhob. Wer zum Tatzeitpunkt unter einer psychischen oder neuropsychischen Störung litt, die seine Einsichtsfähigkeit oder die Kontrolle über seine Handlungen beeinträchtigte, bleibt strafbar; das Gericht berücksichtigt diesen Umstand jedoch bei der Festsetzung der Strafe und ihrer Vollzugsmodalitäten.
Art. 122-2 Art. 122-2
N’est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l’empire d’une force ou d’une contrainte à laquelle elle n’a pu résister. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer unter Gewalteinfluß oder unwiderstehlichem Zwang gehandelt hat.
Art. 122-3 Art. 122-3
N’est pas pénalement responsable la personne qui justifie avoir cru, par une erreur sur le droit qu’elle n’était pas en mesure d’éviter, pouvoir légitimement accomplir l’acte. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer nachweislich aufgrund eines unvermeidbaren Rechtsirrtums geglaubt hat, die Handlung rechtmäßig vornehmen zu können.
Art. 122-4 Art. 122-4
N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires. N’est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l’autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer eine Handlung vornimmt, deren Vornahme aufgrund von gesetzlichen oder verordnungsrechtlichen Bestimmungen vorgeschrieben oder zulässig ist. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer eine Handlung vornimmt, deren Vornahme von der rechtmäßigen öffentlichen Gewalt angeordnet wurde, außer wenn diese Handlung offensichtlich rechtswidrig ist.
Art. 122-5 Art. 122-5
N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. N’est pas pénalement responsable la personne qui, pour interrompre l’exécution d’un crime ou d’un délit contre un bien, accomplit un acte de défense, autre qu’un homicide volontaire, lorsque cet acte est strictement nécessaire au but poursuivi dès lors que les moyens employés sont proportionnés à la gravité de l’infraction. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer angesichts eines rechtswidrigen Angriffs gegen sich selbst oder einen anderen zum selben Zeitpunkt eine Handlung vornimmt, die durch Notwehr oder Nothilfe geboten ist, außer wenn ein Mißverhältnis zwischen den eingesetzten Verteidigungsmitteln und der Schwere des Angriffs besteht. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer, um die (weitere) Ausführung eines Verbrechens oder Vergehens gegen eine Sache abzuwenden, eine Verteidigungshandlung vornimmt, die keine vorsätzliche Tötung ist, soweit diese Handlung für die Erreichung des verfolgten Zwecks unbedingt notwendig ist und die eingesetzten Mittel zur Schwere der Straftat verhältnismäßig sind.
Art. 122-6 Art. 122-6
Est présumé avoir agi en état de légitime défense celui qui accomplit l’acte :

  1. Pour repousser, de nuit, l’entrée par effraction, violence ou ruse dans un lieu habité ;
  2. Pour se défendre contre les auteurs de vols ou de pillages exécutés avec violence.
Es wird vermutet, daß derjenige in Notwehr handelt, der die Tathandlung vornimmt, um

  1. bei Nacht einen durch Einbruch, Gewalt oder List erwirkten Zugang zu einem bewohnten Ort abzuwehren;
  2. sich gegen die Täter von gewaltsam durchgeführten Diebstählen oder Plünderungen zu verteidigen.
Art. 122-7 Art. 122-7
N’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s’il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace. Strafrechtlich nicht verantwortlich ist, wer angesichts einer gegenwärtigen oder unmittelbaren Gefahr für sich selbst, einen anderen oder eine Sache eine Handlung vornimmt, die zum Schutz der Person oder der Sache notwendig ist, außer wenn ein Mißverhältnis zwischen den eingesetzten Mitteln und der Schwere der Bedrohung besteht.
Art. 122-8 Art. 122-8
Les mineurs reconnus coupables d’infractions pénales font l’objet de mesures de protection, d’assistance, de surveillance et d’éducation dans les conditions fixées par une loi particulière. Cette loi détermine également les conditions dans lesquelles des peines peuvent être prononcées à l’encontre des mineurs âgés de plus de treize ans. Die einer Straftat für schuldig befundenen Minderjährigen unterliegen Schutz-, Hilfs-, Aufsichts- und Erziehungsmaßnahmen unter den durch ein besonderes Gesetz festgelegten Bedingungen. Dieses Gesetz bestimmt gleichfalls die Bedingungen, unter denen Strafen gegen Minderjährige, die über 13 Jahre alt sind, verhängt werden können.
Titre III Des peines Titel III Strafen
Chapitre Ier De la nature des peines Kapitel I Arten der Strafen
Section 1 Des peines applicables aux personnes physiques 1. Abschnitt Strafen für natürliche Personen
Sous-Section 1 Des peines criminelles 1. Unterabschnitt Verbrechensstrafen
Art. 131-1 Art. 131-1
Les peines criminelles encourues par les personnes physiques sont :

  1. La réclusion criminelle ou la détention criminelle à perpétuité ;
  2. La réclusion criminelle ou la détention criminelle de trente ans au plus ;
  3. La réclusion criminelle ou la détention criminelle de vingt ans au plus ;
  4. La réclusion criminelle ou la détention criminelle de quinze ans au plus.

La durée de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps est de dix ans au moins.

Die Verbrechensstrafen für natürliche Personen sind:

  1. Lebenslanges Zuchthaus oder lebenslange Festungshaft;
  2. Zuchthaus oder Festungshaft bis zu 30 Jahren;
  3. Zuchthaus oder Festungshaft bis zu 20 Jahren;
  4. Zuchthaus oder Festungshaft bis zu 15 Jahren.

Die Dauer der zeitigen Zuchthausstrafe oder der zeitigen Festungshaft beträgt mindestens zehn Jahre.

Art. 131-2 Art. 131-2
Les peines de réclusion criminelle ou de détention criminelle ne sont pas exclusives d’une peine d’amende et d’une ou de plusieurs des peines complémentaires prévues à l’article 131-10. Die Zuchthausstrafe oder die Festungshaft schließt die Anwendung einer Geldstrafe und einer oder mehrerer der in Art. 131-10 vorgesehenen Zusatzstrafen nicht aus.
Sous-Section 2 Des peines correctionnelles 2. Unterabschnitt Vergehensstrafen
Art. 131-3 Art. 131-3
Les peines correctionnelles encourues par les personnes physiques sont :

  1. L’emprisonnement ;
  2. L’amende ;
  3. Le jour-amende ;
  4. Le travail d’intérêt général ;
  5. Les peines privatives ou restrictives de droits prévues à l’article 131-6 ;
  6. Les peines complémentaires prévues à l’article 131-10.
Die Vergehensstrafen für natürliche Personen sind:

  1. Gefängnis;
  2. Geldstrafe;
  3. Geldstrafe in Tagessätzen;
  4. gemeinnützige Arbeit;
  5. die in Art. 131-6 vorgesehenen rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen;
  6. die in Art. 131-10 vorgesehenen Zusatzstrafen.
Art. 131-4 Art. 131-4
L’échelle des peines d’emprisonnement est la suivante :

  1. Dix ans au plus ;
  2. Sept ans au plus ;
  3. Cinq ans au plus ;
  4. Trois ans au plus ;
  5. Deux ans au plus ;
  6. Un an au plus ;
  7. Six mois au plus.
Die Abstufung der Gefängnisstrafen ist folgende:

  1. bis zu zehn Jahren;
  2. bis zu sieben Jahren;
  3. bis zu fünf Jahren;
  4. bis zu drei Jahren;
  5. bis zu zwei Jahren;
  6. bis zu einem Jahr;

7.       bis zu sechs Monaten

Art. 131-5 Art. 131-5
Lorsqu’un délit est puni d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut prononcer une peine de jours-amende consistant pour le condamné à verser au Trésor une somme dont le montant global résulte de la fixation par le juge d’une contribution quotidienne pendant un certain nombre de jours. Le montant de chaque jour-amende est déterminé en tenant compte des ressources et des charges du prévenu ; il ne peut excéder 2000 F. Le nombre de jours-amende est déterminé en tenant compte des circonstances de l’infraction ; il ne peut excéder trois cent soixante. Ist ein Vergehen mit einer Gefängnisstrafe bedroht, kann das Gericht eine Geldstrafe in Tagessätzen verhängen, die darin besteht, daß der Verurteilte eine Summe an die Staatskasse zahlt, deren Gesamthöhe vom Richter auf der Grundlage eines pro Tag bemessenen Anteils für eine bestimmte Anzahl von Tagen festgelegt wird. Die Höhe jedes Tagessatzes wird unter Berücksichtigung der Einkünfte und Verpflichtungen des Beschuldigten bestimmt; sie darf 2.000 FF nicht übersteigen. Die Anzahl der Tagessätze wird unter Berücksichtigung der Umstände der Straftat bestimmt; sie darf 360 Tagessätze nicht übersteigen.
Art. 131-6 Art. 131-6
Lorsqu’un délit est puni d’une peine d’emprisonnement, une ou plusieurs des peines privatives ou restrictives de droits suivantes peuvent être prononcées :

  1. La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée, selon des modalités déterminées par décret en Conseil d’État, à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
  2. L’interdiction de conduire certains véhicules pendant une durée de cinq ans au plus ;
  3. L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus ;
  4. La confiscation d’un ou de plusieurs véhicules appartenant au condamné ;
  5. L’immobilisation, pour une durée d’un an au plus, d’un ou de plusieurs véhicules appartenant au condamné, selon des modalités déterminées par décret en Conseil d’État ;
  6. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
  7. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  8. Le retrait du permis de chasser avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus ;
  9. L’interdiction pour une durée de cinq ans au plus d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés et d’utiliser des cartes de paiement ;
  10. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Toutefois, cette confiscation ne peut pas être prononcée en matière de délit de presse ;
  11. L’interdiction pour une durée de cinq ans au plus d’exercer une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l’infraction. Cette interdiction n’est toutefois pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Elle n’est pas non plus applicable en matière de délit de presse.
Ist ein Vergehen mit einer Gefängnisstrafe bedroht, können eine oder mehrere der folgenden rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen verhängt werden:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu fünf Jahren; diese Aussetzung kann, gemäß den durch Dekret nach Anhörung des Staatsrats festgelegten Modalitäten, auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Fahrzeuge einer bestimmten Art zu führen;
  3. die Entziehung der Fahrerlaubnis mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung einer neuen Fahrerlaubnis zu beantragen;
  4. die Einziehung eines oder mehrerer Fahrzeuge des Verurteilten;
  5. die Stillegung eines oder mehrerer Fahrzeuge des Verurteilten für die Dauer bis zu einem Jahr, gemäß den durch Dekret nach Anhörung des Staatsrats festgelegten Modalitäten;
  6. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine genehmigungspflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  7. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  8. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  9. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind, sowie das Verbot, während dieser Zeit Zahlungskarten zu benutzen;
  10. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist. Diese Einziehung kann jedoch nicht bei Pressestraftaten angeordnet werden;
  11. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, soweit die mit dieser Tätigkeit verbundenen günstigen Möglichkeiten zur Vorbereitung oder Begehung der Straftat wissentlich benutzt wurden. Dieses Verbot ist jedoch nicht auf die Ausübung eines Wahlmandats oder gewerkschaftlicher Verpflichtungen anwendbar. Es ist auch nicht bei Pressestraftaten anwendbar.
Art. 131-7 Art. 131-7
Les peines privatives ou restrictives de droits énumérées à l’article 131-6 peuvent également être prononcées pour les délits qui sont punis seulement d’une peine d’amende. Die in Art. 131-6 genannten rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen können auch für die Vergehen verhängt werden, die lediglich mit Geldstrafe bedroht sind.
Art. 131-8 Art. 131-8
Lorsqu’un délit est puni d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut prescrire que le condamné accomplira, pour une durée de quarante à deux cent quarante heures, un travail d’intérêt général non rémunéré au profit d’une personne morale de droit public ou d’une association habilitée à mettre en oeuvre des travaux d’intérêt général. La peine de travail d’intérêt général ne peut être prononcée contre le prévenu qui la refuse ou qui n’est pas présent à l’audience. Le président du tribunal, avant le prononcé du jugement, informe le prévenu de son droit de refuser l’accomplissement d’un travail d’intérêt général et reçoit sa réponse. Ist ein Vergehen mit einer Geldstrafe bedroht, kann das Gericht anordnen, daß der Verurteilte für die Dauer von 40 bis 240 Stunden eine nicht vergütete, gemeinnützige Arbeit zugunsten einer juristischen Person des öffentlichen Rechts oder einer Vereinigung verrichtet, die zur Durchführung gemeinnütziger Arbeiten ermächtigt ist. Die Strafe der gemeinnützigen Arbeit darf nicht gegen einen Beschuldigten verhängt werden, der sie verweigert oder der in der Hauptverhandlung nicht anwesend ist. Der Vorsitzende Richter informiert den Beschuldigten vor der Urteilsverkündung über sein Recht, die Verrichtung einer gemeinnützigen Arbeit zu verweigern, und nimmt seine Antwort entgegen.
Art. 131-9 Art. 131-9
L’emprisonnement ne peut être prononcé cumulativement avec une des peines privatives ou restrictives de droits prévues à l’article 131-6 ni avec la peine de travail d’intérêt général. Dans le cas de l’article 131-7, l’amende ou le jour-amende ne peuvent être prononcés cumulativement avec une des peines privatives ou restrictives de droits prévues à l’article 131-6. Les peines privatives ou restrictives de droits énumérées à l’article 131-6 peuvent être prononcées cumulativement ; elles ne peuvent être prononcées cumulativement avec la peine de travail d’intérêt général. La peine de travail d’intérêt général et la peine d’amende ou de jours-amende ne peuvent être prononcées cumulativement. La peine de jours-amende ne peut être prononcée cumulativement avec la peine d’amende. Die Gefängnisstrafe kann weder kumulativ mit einer der in Art. 131-6 vorgesehenen rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen noch kumulativ mit der Strafe der gemeinnützigen Arbeit verhängt werden. Im Fall des Art. 131-7 kann die Geldstrafe oder die Geldstrafe in Tagessätzen nicht kumulativ mit einer der in Art. 131-6 vorgesehenen rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen verhängt werden. Die in Art. 131-6 aufgezählten rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen können kumulativ verhängt werden; sie können nicht kumulativ mit der Strafe der gemeinnützigen Arbeit verhängt werden. Die Strafe der gemeinnützigen Arbeit und die Geldstrafe oder die Geldstrafe in Tagessätzen können nicht kumulativ verhängt werden. Die Geldstrafe in Tagessätzen kann nicht kumulativ mit der Geldstrafe verhängt werden.
Sous-Section 3 Des peines complémentaires encourues pour certains crimes ou délits 3. Unterabschnitt Zusatzstrafen für einzelne Verbrechen oder Vergehen
Art. 131-10 Art. 131-10
Lorsque la loi le prévoit, un crime ou un délit peut être sanctionné d’une ou de plusieurs peines complémentaires qui, frappant les personnes physiques, emportent interdiction, déchéance, incapacité ou retrait d’un droit, injonction de soins ou obligation de faire, immobilisation ou confiscation d’un objet, fermeture d’un établissement ou affichage de la décision prononcée ou diffusion de celle-ci soit par la presse écrite, soit par tout moyen de communication audiovisuelle. Wenn das Gesetz es vorsieht, kann ein Verbrechen oder Vergehen mit einer oder mehreren Zusatzstrafen geahndet werden, die für natürliche Personen die Aberkennung, den Verlust oder die Entziehung eines Rechts oder die gerichtlich ausgesprochene Unfähigkeit zur Ausübung eines Rechts, die Anweisung, sich einer Behandlung zu unterziehen, oder eine Verhaltenspflicht bewirken; ferner die Stillegung oder Einziehung eines Gegenstands, die Betriebsschließung, die Bekanntgabe der ergangenen Entscheidung oder ihre Verbreitung durch die Presse oder jedes audiovisuelle Kommunikationsmittel.
Art. 131-11 Art. 131-11
Lorsqu’un délit est puni d’une ou de plusieurs des peines complémentaires mentionnées à l’article 131-10, la juridiction peut ne prononcer que la peine complémentaire ou l’une ou plusieurs des peines complémentaires encourues à titre de peine principale. Ist ein Vergehen mit einer oder mehreren der in Art. 131-10 erwähnten Zusatzstrafen bedroht, kann das Gericht entweder nur die Zusatzstrafe als solche oder eine oder mehrere der Zusatzstrafen als Hauptstrafe verhängen.
Sous-Section 4 Des peines contraventionnelles 4. Unterabschnitt Übertretungsstrafen
Art. 131-12 Art. 131-12
Les peines contraventionnelles encourues par les personnes physiques sont :

  1. L’amende ;
  2. Les peines privatives ou restrictives de droits prévues à l’article 131-14.

Ces peines ne sont pas exclusives d’une ou de plusieurs des peines complémentaires prévues aux articles 131-16 et 131-17.

Die Übertretungsstrafen für natürliche Personen sind:

  1. die Geldstrafe;
  2. die in Art. 131-14 vorgesehenen rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen.

Diese Strafen schließen die Anwendung einer oder mehrerer der in Art. 131-16 und 131-17 vorgesehenen Zusatzstrafen nicht aus.

Art. 131-13 Art. 131-13
Le montant de l’amende est le suivant :

  1. 250 F au plus pour les contraventions de la 1re classe ;
  2. 1 000 F au plus pour les contraventions de la 2 classe ;
  3. 3 000 F au plus pour les contraventions de la 3 classe ;
  4. 5 000 F au plus pour les contraventions de la 4 classe ;
  5. 10 000 F au plus pour les contraventions de la 5 classe, montant qui peut être porté à 20 000 F en cas de récidive lorsque le règlement le prévoit.
Die Höhe der Geldstrafe bemißt sich folgendermaßen:

  1. bis zu 250 FF für die Übertretungen der ersten Gruppe;
  2. bis zu 1.000 FF für die Übertretungen der zweiten Gruppe;
  3. bis zu 3.000 FF für die Übertretungen der dritten Gruppe; 4. bis zu 5.000 FF für die Übertretungen der vierten Gruppe;
  4. bis zu 10.000 FF für die Übertretungen der fünften Gruppe; dieser Betrag kann bei Rückfall bis auf 20.000 FF erhöht werden, wenn die Verordnung dies vorsieht.
Art. 131-14 Art. 131-14
Pour toutes les contraventions de la 5 classe, une ou plusieurs des peines privatives ou restrictives de droits suivantes peuvent être prononcées :

  1. La suspension, pour une durée d’un an au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
  2. ‚immobilisation, pour une durée de six mois au plus, d’un ou de plusieurs véhicules appartenant au condamné ;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  4. Le retrait du permis de chasser, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant un an au plus ;
  5. L’interdiction, pour une durée d’un an au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés et d’utiliser des cartes de paiement ;
  6. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Toutefois, cette confiscation ne peut pas être prononcée en matière de délit de presse.
Für alle Übertretungen der fünften Gruppe können eine oder mehrere der folgenden rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen verhängt werden:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu einem Jahr; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. die Stillegung eines oder mehrerer Fahrzeuge des Verurteilten für die Dauer bis zu sechs Monaten;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu einem Jahr die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  5. das Verbot, für die Dauer bis zu einem Jahr Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind, sowie das Verbot, während dieser Zeit Zahlungskarten zu benutzen;
  6. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist. Diese Einziehung kann jedoch nicht bei Pressestraftaten angeordnet werden.
Art. 131-15 Art. 131-15
La peine d’amende ne peut être prononcée cumulativement avec une des peines privatives ou restrictives de droits énumérées à l’article 131-14. Les peines privatives ou restrictives de droits énumérées à cet article peuvent être prononcées cumulativement. Die Geldstrafe kann nicht kumulativ mit einer der in Art. 131-14 aufgezählten rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen verhängt werden. Die in dem genannten Artikel aufgezählten rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen können kumulativ verhängt werden.
Art. 131-16 Art. 131-16
Le règlement qui réprime une contravention peut prévoir, lorsque le coupable est une personne physique, une ou plusieurs des peines complémentaires suivantes :

  1. La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  4. Le retrait du permis de chasser, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus ;
  5. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Die Verordnung, die eine Übertretung unter Strafe stellt, kann, wenn der Schuldige eine natürliche Person ist, eine oder mehrere der folgenden Zusatzstrafen vorsehen:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu drei Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine genehmigungspflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. den Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu drei Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  5. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Art. 131-17 Art. 131-17
Le règlement qui réprime une contravention de la cinquième classe peut en outre prévoir la peine complémentaire d’interdiction, pour une durée de trois ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés. Le règlement qui réprime une contravention de la cinquième classe peut également prévoir, à titre de peine complémentaire, la peine de travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures. Die Verordnung, die eine Übertretung der fünften Gruppe unter Strafe stellt, kann außerdem eine Zusatzstrafe vorsehen, die in dem Verbot besteht, innerhalb eines Zeitraums bis zu drei Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind. Die Verordnung, die eine Übertretung der fünften Gruppe unter Strafe stellt, kann außerdem als Zusatzstrafe die Strafe der gemeinnützigen Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden vorsehen.
Art. 131-18 Art. 131-18
Lorsqu’une contravention est punie d’une ou de plusieurs des peines complémentaires mentionnées aux articles 131-16 et 131-17, la juridiction peut ne prononcer que la peine complémentaire ou l’une ou plusieurs des peines complémentaires encourues. Ist eine Übertretung mit einer oder mehreren der in Art. 131-16 und 131-17 erwähnten Zusatzstrafen bedroht, kann das Gericht entweder nur die Zusatzstrafe als solche oder eine oder mehrere der Zusatzstrafen verhängen.
Sous-Section 5 Du contenu et des modalités d’application de certaines peines 5. Unterabschnitt Inhalt und Anwendungsmodalitäten einzelner Strafen
Art. 131-19 Art. 131-19
L’interdiction d’émettre des chèques emporte pour le condamné injonction d’avoir à restituer au banquier qui les avait délivrées les formules en sa possession et en celle de ses mandataires. Lorsque cette interdiction est encourue à titre de peine complémentaire pour un crime ou un délit, elle ne peut excéder une durée de cinq ans. Das Verbot der Scheckausstellung hat für den Verurteilten die Anordnung zur Folge, die in seinem Besitz oder dem seiner Bevollmächtigten befindlichen Formulare der Bank, die sie ausgehändigt hat, zurückzugeben,. Ist dieses Verbot als Zusatzstrafe für ein Verbrechen oder Vergehen angedroht, darf es die Dauer von fünf Jahren nicht überschreiten.
Art. 131-20 Art. 131-20
L’interdiction d’utiliser des cartes de paiement comporte pour le condamné injonction d’avoir à restituer au banquier qui les avait délivrées les cartes en sa possession et en celle de ses mandataires. Lorsque cette interdiction est encourue à titre de peine complémentaire pour un crime ou un délit, elle ne peut excéder une durée de cinq ans. Das Verbot der Benutzung von Zahlungskarten besteht für den Verurteilten in der Anordnung, die in seinem Besitz oder dem seiner Bevollmächtigten befindlichen Karten der Bank, die sie ausgehändigt hat, zurückzugeben. Ist dieses Verbot als Zusatzstrafe für ein Verbrechen oder Vergehen angedroht, darf es die Dauer von fünf Jahren nicht überschreiten.
Art. 131-21 Art. 131-21
La peine de confiscation est obligatoire pour les objets qualifiés, par la loi ou le règlement, dangereux ou nuisibles. La confiscation porte sur la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou sur la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution. En outre elle peut porter sur tout objet mobilier défini par la loi ou le règlement qui réprime l’infraction. La chose qui est l’objet de l’infraction est assimilée à la chose qui a servi à commettre l’infraction ou qui en est le produit au sens du deuxième alinéa. Lorsque la chose confisquée n’a pas été saisie ou ne peut être représentée, la confiscation est ordonnée en valeur. Pour le recouvrement de la somme représentative de la valeur de la chose confisquée, les dispositions relatives à la contrainte par corps sont applicables. La chose confisquée est, sauf disposition particulière prévoyant sa destruction ou son attribution, dévolue à l’État, mais elle demeure grevée, à concurrence de sa valeur, des droits réels licitement constitués au profit de tiers. Die Strafe der Einziehung ist für die im Gesetz oder in der Verordnung als gefährlich oder schädlich eingestuften Gegenstände zwingend. Die Einziehung bezieht sich auf die Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können. Sie kann sich außerdem auf jeden beweglichen Gegenstand beziehen, der in dem Gesetz oder der Verordnung genannt ist, welche die Handlung unter Strafe stellt. Die Sache, die Gegenstand der Straftat ist, wird der Sache gleichgestellt, die im Sinne des zweiten Absatzes zur Begehung der Straftat gedient hat oder die aus ihr hervorgegangen ist. Wenn die eingezogene Sache nicht sichergestellt wurde oder nicht herausgegeben werden kann, wird die Einziehung des Wertes angeordnet. Für die Beitreibung der Summe, die den Wert der eingezogenen Sache darstellt, sind die Bestimmungen über die Erzwingungshaft anwendbar. Die eingezogene Sache fällt dem Staat anheim, wenn nicht besondere Bestimmungen ihre Unbrauchbarmachung oder Vergabe vorsehen; sie bleibt aber in Höhe ihres Wertes mit rechtmäßig begründeten dinglichen Rechten Dritter belastet.
Art. 131-22 Art. 131-22
La juridiction qui prononce la peine de travail d’intérêt général fixe le délai pendant lequel le travail d’intérêt général doit être accompli dans la limite de dix-huit mois. Le délai prend fin dès l’accomplissement de la totalité du travail d’intérêt général ; il peut être suspendu provisoirement pour motif grave d’ordre médical, familial, professionnel ou social. Ce délai est suspendu pendant le temps où le condamné est incarcéré ou pendant le temps où il accomplit les obligations du service national. Les modalités d’exécution de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général et la suspension du délai prévu à l’alinéa précédent sont décidées par le juge de l’application des peines dans le ressort duquel le condamné a sa résidence habituelle ou, s’il n’a pas en France sa résidence habituelle, par le juge de l’application des peines du tribunal qui a statué en première instance. Au cours du délai prévu par le présent article, le condamné doit satisfaire aux mesures de contrôle déterminées par l’article 132-55. Das Gericht, das die Strafe der gemeinnützigen Arbeit verhängt, legt innerhalb eines Rahmens von 18 Monaten die Frist fest, während der die gemeinnützige Arbeit abzuleisten ist. Die Frist endet mit der vollständigen Verrichtung der gemeinnützigen Arbeit; sie kann aus schwerwiegenden medizinischen, familiären, beruflichen oder sozialen Gründen vorläufig unterbrochen werden. Diese Frist wird für die Zeit unterbrochen, während der der Verurteilte inhaftiert ist oder Wehrdienstverpflichtungen nachkommt. Über die Durchführungsmodalitäten der Verpflichtung zu gemeinnütziger Arbeit und die im vorhergehenden Absatz vorgesehene Unterbrechung der Frist entscheidet der Strafvollstreckungsrichter des Amtsbezirks, in dem der Verurteilte seinen gewöhnlichen Aufenthaltsort hat, oder, wenn er seinen gewöhnlichen Aufenthaltsort nicht in Frankreich hat, der Strafvollstreckungsrichter des Gerichts, das in erster Instanz entschieden hat. Der Verurteilte muß sich während der in diesem Artikel vorgesehenen Frist den in Art. 132-55 bestimmten Kontrollmaßnahmen unterziehen.
Art. 131-23 Art. 131-23
Le travail d’intérêt général est soumis aux prescriptions législatives et réglementaires relatives au travail de nuit, à l’hygiène, à la sécurité ainsi qu’au travail des femmes et des jeunes travailleurs. Le travail d’intérêt général peut se cumuler avec l’exercice de l’activité professionnelle. Die gemeinnützige Arbeit richtet sich nach den gesetzlichen und verordnungsrechtlichen Vorschriften über Nachtarbeit, Arbeitshygiene, Arbeitssicherheit, Frauenarbeit und jugendliche Arbeitnehmer. Die gemeinnützige Arbeit kann zur Ausübung der beruflichen Tätigkeit hinzutreten.
Art. 131-24 Art. 131-24
LÉtat répond du dommage ou de la part du dommage qui est causé à autrui par un condamné et qui résulte directement de l’application d’une décision comportant l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général. L’État est subrogé de plein droit dans les droits de la victime. L’action en responsabilité et l’action récursoire sont protées devant les tribunaux de l’ordre judiciaire. Der Staat haftet für den Schaden oder den Teil des Schadens eines Dritten, der von einem Verurteilten verursacht wird und der sich direkt aus der Anwendung einer Entscheidung über die Verpflichtung zu gemeinnütziger Arbeit ergibt. Die Rechte des Verletzten gehen kraft Gesetzes auf den Staat über. Die Schadensersatzklage und die Rückgriffsklage werden vor den Gerichten der ordentlichen Gerichtsbarkeit erhoben.
Art. 131-25 Art. 131-25
En cas de condamnation à une peine de jours-amende, le montant global est exigible à l’expiration du délai correspondant au nombre de jours-amende prononcés. Le défaut total ou partiel de paiement de ce montant entraîne l’incarcération du condamné pour une durée qui correspond à la moitié du nombre de jours-amende impayés. Il est procédé comme en matière de contrainte par corps. La détention ainsi subie est soumise au régime des peines d’emprisonnement. Im Fall einer Verurteilung zu einer Geldstrafe in Tagessätzen wird der Gesamtbetrag mit Ablauf der Frist fällig, die der Anzahl der verhängten Tagessätze entspricht. Die völlige oder teilweise Nichtzahlung dieses Betrags hat die Inhaftierung des Verurteilten für eine Dauer zur Folge, die der Hälfte der Anzahl der nicht bezahlten Tagessätze entspricht. Es wird wie bei der Erzwingungshaft verfahren. Die damit verbundene Haft unterliegt der Regelung der Gefängnisstrafen.
Art. 131-26 Art. 131-26
L’interdiction des droits civiques, civils et de famille porte sur :

  1. Le droit de vote ;
  2. L’éligibilité ;
  3. Le droit d’exercer une fonction juridictionnelle ou d’être expert devant une juridiction, de représenter ou d’assister une partie devant la justice ;
  4. Le droit de témoigner en justice autrement que pour y faire de simples déclarations ;
  5. Le droit d’être tuteur ou curateur ; cette interdiction n’exclut pas le droit, après avis conforme du juge des tutelles, le conseil de famille entendu, d’être tuteur ou curateur de ses propres enfants.

L’interdiction des droits civiques, civils et de famille ne peut excéder une durée de dix ans en cas de condamnation pour crime et une durée de cinq ans en cas de condamnation pour délit. La juridiction peut prononcer l’interdiction de tout ou partie de ces droits. L’interdiction du droit de vote ou l’inéligibilité prononcées en application du présent article emportent interdiction ou incapacité d’exercer une fonction publique.

Die Aberkennung staatsbürgerlicher, bürgerlicher und familiärer Rechte betrifft

  1. das aktive Wahlrecht;
  2. das passive Wahlrecht;
  3. das Recht, eine gerichtliche Funktion auszuüben oder Gerichtssachverständiger zu sein, sowie das Recht, eine Partei vor Gericht zu vertreten oder ihr vor Gericht beizustehen;
  4. das Recht, vor Gericht als Zeuge auszusagen, mit Ausnahme der Erteilung bloßer Auskünfte;
  5. das Recht, Vormund oder Pfleger zu sein; diese Aberkennung schließt nicht das Recht aus, nach Anhörung des Familienrats und übereinstimmender Stellungnahme des Vormundschaftsrichters Vormund oder Pfleger seiner eigenen Kinder zu sein.

Die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte darf im Fall einerVerurteilung wegen eines Verbrechens die Dauer von zehn Jahren und im Fall einer Verurteilungwegen eines Vergehens die Dauer von fünf Jahren nicht überschreiten. Das Gericht kann die Aberkennung aller oder eines Teils dieser Rechte anordnen. Die in Anwendung dieses Artikels angeordnete Aberkennung des aktiven oder passiven Wahlrechts bewirkt das Verbot oder die gerichtlich ausgesprochene Unfähigkeit, ein öffentliches Amt auszuüben.

Art. 131-27 Art. 131-27
Lorsqu’elle est encourue à titre de peine complémentaire pour un crime ou un délit, l’interdiction d’exercer une fonction publique ou d’exercer une activité professionnelle ou sociale est soit définitive, soit temporaire ; dans ce dernier cas, elle ne peut excéder une durée de cinq ans. Cette interdiction n’est pas applicable à l’exercice d’un mandat électif ou de responsabilités syndicales. Elle n’est pas non plus applicable en matière de délit de presse. Handelt es sich um eine Zusatzstrafe für ein Verbrechen oder Vergehen, ist das Verbot der Ausübung eines öffentlichen Amtes oder einer beruflichen oder sozialen Tätigkeit entweder endgültig oder zeitlich beschränkt; im letzten Fall darf es die Dauer von fünf Jahren nicht überschreiten. Dieses Verbot ist nicht auf die Ausübung eines Wahlmandats oder gewerkschaftlicher Verpflichtungen anwendbar. Es ist auch nicht bei Pressestraftaten anwendbar.
Art. 131-28 Art. 131-28
L’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou sociale peut porter soit sur l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice de laquelle ou à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise, soit sur toute autre activité professionnelle ou sociale définie par la loi qui réprime l’infraction. Das Verbot der Ausübung einer beruflichen oder sozialen Tätigkeit kann entweder diejenige berufliche oder soziale Tätigkeit betreffen, bei deren Ausübung oder aus deren Anlaß die Straftat begangen wurde, oder jede andere berufliche oder soziale Tätigkeit, die das Gesetz, das die Tat unter Strafe stellt, bezeichnet.
Art. 131-29 Art. 131-29
Lorsque l’interdiction d’exercer tout ou partie des droits énumérés à l’article 131- 26, ou l’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activité professionnelle ou sociale, accompagne une peine privative de liberté sans sursis, elle s’applique dès le commencement de cette peine et son exécution se poursuit, pour la durée fixée par la décision de condamnation, à compter du jour où la privation de liberté a pris fin. Wird das Verbot, alle oder einen Teil der in Art. 131-26 genannten Rechte, ein öffentliches Amt oder eine berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, zusätzlich zu einer Freiheitsstrafe ohne Strafaussetzung verhängt, findet es mit dem Beginn dieser Strafe Anwendung und wird für die in der verurteilenden Entscheidung festgelegte Dauer ab dem Tag, an dem die Freiheitsentziehung endet, weiter vollstreckt.
Art. 131-30 Art. 131-30
Lorsqu’elle est prévue par la loi, la peine d’interdiction du territoire français peut être prononcée, à titre définitif ou pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable d’un crime ou d’un délit. L’interdiction du territoire entraîne de plein droit la reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant, à l’expiration de sa peine d’emprisonnement ou de réclusion. Lorsque l’interdiction du territoire accompagne une peine privative de liberté sans sursis, son application est suspendue pendant le délai d’exécution de la peine. Elle reprend, pour la durée fixée par la décision de condamnation, à compter du jour où la privation de liberté a pris fin. Le tribunal ne peut prononcer que par une décision spécialement motivée au regard de la gravité de l’infraction et de la situation personnelle et familiale de l’étranger condamné l’interdiction du territoire français, lorsque est en cause :

  1. Un condamné étranger père ou mère d’un enfant français résidant en France, à condition qu’il exerce, même partiellement, l’autorité parentale à l’égard de cet enfant ou qu’il subvienne effectivement à ses besoins ;
  2. Un condamné étranger marié depuis au moins un an avec un conjoint de nationalité française, à condition que ce mariage soit antérieur aux faits ayant entraîné sa condamnation, que la communauté de vie n’ait pas cessé et que le conjoint ait conservé la nationalité française ;
  3. Un condamné étranger qui justifie qu’il réside habituellement en France depuis qu’il a atteint au plus l’âge de dix ans ;
  4. Un condamné étranger qui justifie qu’il réside habituellement en France depuis plus de quinze ans ;
  5. Un condamné étranger titulaire d’une rente d’accident de travail ou de maladie professionnelle servie par un organisme français et dont le taux d’incapacité permanente est égal ou supérieur à 20 % ;
  6. Un condamné étranger résidant habituellement en France dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité, sous réserve qu’il ne puisse bénéficier d’un traitement approprié dans le pays dont il est originaire.
Wenn sie gesetzlich vorgesehen ist, kann die Strafe des Aufenthaltsverbots auf französischem Staatsgebiet endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich eines Verbrechens oder Vergehens schuldig gemacht hat. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet bewirkt kraft Gesetzes die Rückführung des Verurteilten zur Grenze, gegebenenfalls nach Verbüßung seiner Gefängnis- oder Zuchthausstrafe. Wird das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet zusätzlich zu einer Freiheitsstrafe ohne Strafaussetzung verhängt, wird seine Anwendung während der Vollstreckung der Strafe unterbrochen. Es lebt für den in der verurteilenden Entscheidung festgelegten Zeitraum ab dem Tag, an dem die Freiheitsstrafe endet, wieder auf. Das Gericht kann das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet nur im Wege einer Entscheidung verhängen, die im Hinblick auf die Schwere der Straftat und die persönliche und familiäre Situation des verurteilten Ausländers besonders begründet werden muß, wenn folgende Personen betroffen sind:

  1. ein ausländischer Verurteilter, der Elternteil eines französischen Kindes ist, das sich in Frankreich aufhält, vorausgesetzt, daß er, auch nur teilweise, die elterliche Sorge über dieses Kind ausübt oder tatsächlich für dessen Unterhalt aufkommt;
  2. ein ausländischer Verurteilter, der seit mindestens einem Jahr mit einem Partner verheiratet ist, der die französische Staatsangehörigkeit besitzt, vorausgesetzt, daß diese Heirat vor der Tat stattgefunden hat, die seiner Verurteilung zugrunde liegt, daß die Lebensgemeinschaft nicht beendet wurde und der Ehepartner die französische Staatsangehörigkeit beibehalten hat;
  3. ein ausländischer Verurteilter, der nachweist, daß er sich seit dem Alter von höchstens zehn Jahren für gewöhnlich in Frankreich aufhält;
  4. ein ausländischer Verurteilter, der nachweist, daß er sich seit mehr als 15 Jahren für gewöhnlich in Frankreich aufhält;
  5. ein ausländischer Verurteilter, der Empfänger einer von einem französischen Träger ausbezahlten Berufsunfall- oder Berufskrankheitsrente ist, wenn der Invaliditätsgrad 20 % oder mehr beträgt;
  6. ein ausländischer Verurteilter mit gewöhnlichem Aufenthalt in Frankreich, dessen Gesundheitszustand eine medizinische Versorgung erfordert, deren Ausbleiben außerordentlich schwere Folgen für ihn hätte, unter dem Vorbehalt, daß er in seinem Herkunftsland nicht angemessen behandelt werden kann.
Art. 131-31 Art. 131-31
La peine d’interdiction de séjour emporte défense de paraître dans certains lieux déterminés par la juridiction. Elle comporte, en outre, des mesures de surveillance et d’assistance. La liste des lieux interdits ainsi que les mesures de surveillance et d’assistance peuvent être modifiées par le juge de l’application des peines, dans les conditions fixées par le Code de procédure pénale. L’interdiction du séjour ne peut excéder une durée de dix ans en cas de condamnation pour crime et une durée de cinq ans en cas de condamnation pour délit. Die Strafe des Aufenthaltsverbots bewirkt das Verbot, bestimmte vom Gericht festgelegte Orte aufzusuchen. Es umfaßt zudem Überwachungs- und Unterstützungsmaßnahmen. Die Liste der verbotenen Orte sowie die Überwachungs- und Unterstützungsmaßnahmen können vom Strafvollstreckungsrichter unter den im Code de procédure pénale festgelegten Bedingungen geändert werden. Das Aufenthaltsverbot darf im Fall einer Verurteilung wegen eines Verbrechens nicht länger als zehn Jahre und im Fall einer Verurteilung wegen eines Vergehens nicht länger als fünf Jahre dauern.
Art. 131-32 Art. 131-32
Lorsque l’interdiction de séjour accompagne une peine privative de liberté sans sursis, elle s’applique dès le commencement de cette peine et son exécution se poursuit, pour la durée fixée par la décision de condamnation, à compter du jour où la privation de liberté a pris fin. Toute détention intervenue au cours de l’interdiction de séjour s’impute sur la durée de celle-ci. Sous réserve de l’application de l’article 763 du Code de procédure pénale, l’interdiction de séjour cesse de plein droit lorsque le condamné atteint l’âge de soixante-cinq ans. Wird das Aufenthaltsverbot zusätzlich zu einer Freiheitsstrafe ohne Strafaussetzung verhängt, findet es mit dem Beginn dieser Strafe Anwendung und wird für die in der verurteilenden Entscheidung festgelegte Dauer ab dem Tag, an dem die Freiheitsentziehung endet, weiter vollstreckt. Jede im Laufe des Aufenthaltsverbots erfolgte Inhaftierung wird auf dessen Dauer angerechnet. Vorbehaltlich der Anwendung von Art. 763 Code de procédure pénale endet das Aufenthaltsverbot kraft Gesetzes, sobald der Verurteilte das 65. Lebensjahr erreicht hat.
Art. 131-33 Art. 131-33
La peine de fermeture d’un établissement emporte l’interdiction d’exercer dans celui-ci l’activité à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise. Die Strafe der Betriebsschließung bewirkt das Verbot, in dem Betrieb diejenige Tätigkeit auszuüben, anläßlich derer die Straftat begangen wurde.
Art. 131-34 Art. 131-34
La peine d’exclusion des marchés publics emporte l’interdiction de participer, directement ou indirectement, à tout marché conclu par l’État et ses établissements publics, les collectivités territoriales, leurs groupements et leurs établissements publics, ainsi que par les entreprises concédées ou contrôlées par l’État ou par les collectivités territoriales ou leurs groupements. Die Strafe des Ausschlusses von den öffentlichen Aufträgen bewirkt das Verbot, sich direkt oder indirekt an jeglichen Geschäftsabschlüssen zu beteiligen, die vom Staat und seinen öffentlich-rechtlichen Anstalten, den Gebietskörperschaften, ihren Zusammenschlüssen und ihren öffentlich-rechtlichen Anstalten sowie von den vom Staat oder von den Gebietskörperschaften oder ihren Zusammenschlüssen zugelassenen oder kontrollierten Unternehmen getätigt werden.
Art. 131-35 Art. 131-35
La peine d’affichage de la décision prononcée ou de diffusion de celle-ci est à la charge du condamné. Les frais d’affichage ou de diffusion recouvrés contre ce dernier ne peuvent toutefois excéder le maximum de l’amende encourue. La juridiction peut ordonner l’affichage ou la diffusion de l’intégralité ou d’une partie de la décision, ou d’un communiqué informant le public des motifs et du dispositif de celle-ci. Elle détermine, le cas échéant, les extraits de la décision et les termes du communiqué qui devront être affichés ou diffusés. L’affichage ou la diffusion de la décision ou du communiqué ne peut comporter l’identité de la victime qu’avec son accord ou celui de son représentant légal ou de ses ayants droit. La peine d’affichage s’exécute dans les lieux et pour la durée indiqués par le juridiction ; sauf disposition contraire de la loi qui réprime l’infraction, l’affichage ne peut excéder deux mois. En cas de suppression, dissimulation ou lacération des affiches apposées, il est de nouveau procédé à l’affichage aux frais de la personne reconnue coupable de ces faits. La diffusion de la décision est faite par le Journal officiel de la République française, par une ou plusieurs autres publications de presse, ou par un ou plusieurs services de communication audiovisuelle. Les publications ou les services de communication audiovisuelle chargés de cette diffusion sont désignés par la juridiction. Ils ne peuvent s’opposer à cette diffusion. Die Bekanntgabe der ergangenen Entscheidung oder ihre Verbreitung geht zu Lasten des Verurteilten. Die beim Verurteilten beigetriebenen Kosten der Bekanntgabe oder Verbreitung dürfen jedoch nicht den Höchstbetrag der angedrohten Geldstrafe übersteigen. Das Gericht kann die Bekanntgabe oder die Verbreitung der gesamten oder von Teilen der Entscheidung oder einer amtlichen Mitteilung anordnen, in der die Öffentlichkeit über die Gründe und den Tenor der Entscheidung informiert wird. Es bestimmt gegebenenfalls die Auszüge der Entscheidung und den Wortlaut der amtlichen Mitteilung, die bekanntgemacht oder verbreitet werden sollen. In der Bekanntgabe oder Verbreitung der Entscheidung oder der amtlichen Mitteilung darf die Identität des Verletzten nur mit dessen Zustimmung oder der seines gesetzlichen Vertreters oder seiner Rechtsnachfolger enthalten sein. Die Strafe der Bekanntgabe wird an den Orten und während der Dauer, die vom Gericht bestimmt werden, vollstreckt; wenn das Gesetz, das die Tat unter Strafe stellt, nichts anderes vorsieht, darf die Bekanntgabe die Dauer von zwei Monaten nicht überschreiten. Falls die angebrachten Plakate entfernt, unkenntlich gemacht oder abgerissen werden, wird eine erneute Bekanntgabe auf Kosten der Person vorgenommen, die dieser Taten schuldig gesprochen worden ist. Die Verbreitung der Entscheidung erfolgt durch das Journal Officiel der Französischen Republik, durch eine oder mehrere andere Presseveröffentlichungen oder durch einen oder mehrere Anbieter von Dienstleistungen der audiovisuellen Kommunikation. Die mit dieser Verbreitung beauftragten Veröffentlichungen oder Anbieter von Dienstleistungen der audiovisuellen Kommunikation werden vom Gericht benannt. Sie können die Vornahme dieser Verbreitung nicht verweigern.
Art. 131-36 Art. 131-36
Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application des dispositions de la présente sous-section. Ce décret détermine également les conditions dans lesquelles s’exécutera l’activité des condamnés à la peine de travail d’intérêt général ainsi que la nature des travaux proposés. Il détermine en outre les conditions dans lesquelles :

  1. Le juge de l’application des peines établit, après avis du ministère public et consultation de tout organisme public compétent en matière de prévention de la délinquance, la liste des travaux d’intérêt général susceptibles d’être accomplis dans son ressort ;
  2. Le travail d’intérêt général peut, pour les condamnés salariés, se cumuler avec la durée légale du travail ;
  3. Sont habilitées les associations mentionnées au premier alinéa de l’article 131-8.
Ein Dekret nach Anhörung des Staatsrats legt die Durchführungsmodalitäten der Bestimmungen dieses Unterabschnitts fest. Dieses Dekret legt auch die Bedingungen fest, unter denen sich die Tätigkeit der zu gemeinnütziger Arbeit Verurteilten vollzieht, sowie die Art der angebotenen Arbeiten. Es bestimmt außerdem die Bedingungen, unter denen

  1. der Strafvollstreckungsrichter nach Anhörung der Staatsanwaltschaft und aller öffentlichen, für den Bereich der Kriminalitätsvorbeugung zuständigen Stellen die Liste der gemeinnützigen Arbeiten aufstellt, die in seinem Amtsbezirk verrichtet werden können;
  2. im Fall der abhängig beschäftigten Verurteilten die gemeinnützige Arbeit zur gesetzlichen Arbeitszeit hinzutreten kann;
  3. die in Art. 131-8 Abs. 1 genannten Vereinigungen ermächtigt werden.
Sous-Section 6 Du suivi socio-judiciaire 6. Unterabschnitt Gerichtlich-soziale Aufsicht
Art. 131-36-1 Art. 131-36-1
Dans les cas prévus par la loi, la juridiction de jugement peut ordonner un suivi socio-judiciaire. Le suivi socio-judiciaire emporte, pour le condamné, l’obligation de se soumettre, sous le contrôle du juge de l’application des peines et pendant une durée déterminée par la juridiction de jugement, à des mesures de surveillance et d’assistance destinées à prévenir la récidive. La durée du suivi socio-judiciaire ne peut excéder dix ans en cas de condamnation pour délit ou vingt ans en cas de condamnation pour crime. La décision de condamnation fixe également la durée maximum de l’emprisonnement encouru par le condamné en cas d’inobservation des obligations qui lui sont imposées. Cet emprisonnement ne peut excéder deux ans en cas de condamnation pour délit et cinq ans en cas de condamnation pour crime. Les conditions dans lesquelles le juge de l’application des peines peut ordonner, en tout ou partie, l’exécution de l’emprisonnement sont fixées par le Code de procédure pénale. Le président de la juridiction, après le prononcé de la décision, avertit le condamné des obligations qui en résultent et des conséquences qu’entraînerait leur inobservation. In den vom Gesetz vorgesehenen Fällen kann das erkennende Gericht eine gerichtlich-soziale Aufsicht anordnen. Die gerichtlich-soziale Aufsicht umfaßt für den Verurteilten die Verpflichtung, sich unter der Kontrolle des Strafvollstreckungsrichters und für einen durch das erkennende Gericht festzusetzenden Zeitraum Überwachungs- und Unterstützungsmaßnahmen zu unterziehen, die einem Rückfall vorbeugen sollen. Die gerichtlich-soziale Aufsicht darf im Fall einer Verurteilung wegen eines Vergehens nicht länger als zehn Jahre oder im Fall einer Verurteilung wegen eines Verbrechens nicht länger als 20 Jahre dauern. Die verurteilende Entscheidung legt außerdem die Höchstdauer der von dem Verurteilten bei Nichterfüllung der ihm auferlegten Verpflichtungen verwirkten Gefängnisstrafe fest. Diese Gefängnisstrafe darf im Fall einer Verurteilung wegen eines Vergehens zwei Jahre und im Fall einer Verurteilung wegen eines Verbrechens fünf Jahre nicht überschreiten. Die Voraussetzungen, unter denen der Strafvollstreckungsrichter die teilweise oder vollständige Vollstreckung der Gefängnisstrafe anordnen kann, legt der Code de procédure pénale fest. Der Vorsitzende Richter belehrt den Verurteilten nach Verkündung des Urteils über die sich daraus ergebenden Verpflichtungen und die bei ihrer Nichterfüllung eintretenden Folgen.
Art. 131-36-2 Art. 131-36-2
Les mesures de surveillance applicables à la personne condamnée à un suivi socio-judiciaire sont celles prévues à l’article 132-44. Le condamné peut aussi être soumis par la décision de condamnation ou par le juge de l’application des peines aux obligations prévues à l’article 132-45. Il peut également être soumis à une ou plusieurs obligations suivantes :

  1. S’abstenir de paraître en tout lieu ou toute catégorie de lieux spécialement désigné, et notamment les lieux accueillant habituellement des mineurs ;
  2. S’abstenir de fréquenter ou d’entrer en relation avec certaines personnes ou certaines catégories de personnes, et notamment des mineurs, à l’exception, le cas échéant, de ceux désignés par la juridiction ;
  3. Ne pas exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs.
Die bei einem zu gerichtlich-sozialer Aufsicht Verurteilten anzuwendenden Überwachungsmaßnahmen sind die in Art. 132-44 genannten. Dem Verurteilten können durch die verurteilende Entscheidung oder durch den Strafvollstreckungsrichter auch die in Art. 132-45 genannten Verpflichtungen auferlegt werden. Ihm können außerdem eine oder mehrere der folgenden Verpflichtungen auferlegt werden:

  1. eigens benannte Orte oder Arten von Orten, insbesondere die Orte, die gewöhnlich Minderjährige aufnehmen, zu meiden;
  2. mit bestimmten Personen oder Personengruppen nicht zu verkehren oder in Verbindung zu treten, insbesondere nicht mit Minderjährigen, ausgenommen gegebenenfalls mit den vom Gericht benannten;
  3. keine berufliche oder ehrenamtliche Tätigkeit auszuüben, mit der ein regelmäßiger Kontakt mit Minderjährigen verbunden ist.
Art. 131-36-3 Art. 131-36-3
Les mesures d’assistance auxquelles est soumise la personne condamnée à un suivi socio-judiciaire ont pour objet de seconder ses efforts en vue de sa réinsertion sociale. Die Unterstützungsmaßnahmen, denen sich der zu gerichtlich-sozialer Aufsicht Verurteilte zu unterziehen hat, verfolgen den Zweck, seine Bemühungen um seine soziale Wiedereingliederung zu unterstützen.
Art. 131-36-4 Art. 131-36-4
Le suivi socio-judiciaire peut comprendre une injonction de soins. Cette injonction peut être prononcée par la juridiction de jugement s’il est établi après une expertise médicale, ordonnée dans les conditions prévues par le Code de procédure pénale, que la personne poursuivie est susceptible de faire l’objet d’un traitement. Cette expertise est réalisée par deux experts en cas de poursuites pour meurtre ou assassinat d’un mineur précédé ou accompagné d’un viol, de tortures ou d’actes de barbarie. Le président avertit alors le condamné qu’aucun traitement ne pourra être entrepris sans son consentement, mais que, s’il refuse les soins qui lui seront proposés, l’emprisonnement prononcé en application du troisième alinéa de l’article 131-36-1 pourra être mis à exécution. Lorsque la juridiction de jugement prononce une injonction de soins et que la personne a été également condamnée à une peine privative de liberté non assortie du sursis, le président informe le condamné qu’il aura la possibilité de commencer un traitement pendant l’exécution de cette peine. Die gerichtlich-soziale Aufsicht kann eine Anweisung umfassen, sich einer Behandlung zu unterziehen. Diese Anweisung kann das erkennende Gericht aussprechen, wenn nach einem medizinischen Gutachten, das unter den im Code de procédure pénale vorgesehenen Bedingungen angeordnet wurde, feststeht, daß die verfolgte Person für eine Behandlung geeignet ist. Dieses Gutachten wird bei Verfolgung wegen Totschlags oder Mordes an einem Minderjährigen von zwei Sachverständigen erstellt, wenn vor der Tat oder gleichzeitig eine Vergewaltigung, Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden. Der Vorsitzende belehrt dann den Verurteilten, daß keine Behandlung ohne seine Einwilligung durchgeführt werden kann, daß jedoch, wenn er die ihm vorgeschlagene Behandlung ablehnt, die in Anwendung des Art. 131-36-1 Abs. 3 ausgesprochene Gefängnisstrafe vollstreckt werden kann. Spricht das erkennende Gericht eine Behandlungsanweisung aus und wurde die Person außerdem zu einer Freiheitsstrafe ohne Strafaussetzung verurteilt, informiert der Vorsitzende den Verurteilten, daß er die Möglichkeit hat, während der Vollstreckung dieser Strafe eine Behandlung zu beginnen.
Art. 131-36-5 Art. 131-36-5
Lorsque le suivi socio-judiciaire accompagne une peine privative de liberté sans sursis, il s’applique, pour la durée fixée par la décision de condamnation, à compter du jour où la privation de liberté a pris fin. Le suivi socio-judiciaire est suspendu par toute détention intervenue au cours de son exécution. L’emprisonnement ordonné en raison de l’inobservation des obligations résultant du suivi socio- judiciaire se cumule, sans possibilité de confusion, avec les peines privatives de liberté prononcées pour des infractions commises pendant l’exécution de la mesure. Wird die gerichtlich-soziale Aufsicht zusätzlich zu einer Freiheitsstrafe ohne Strafaussetzung verhängt, wird sie für den in der verurteilenden Entscheidung festgelegten Zeitraum ab dem Tag, an dem die Freiheitsstrafe endet, ausgeübt. Die gerichtlich-soziale Aufsicht wird durch jede Inhaftierung unterbrochen, die während ihrer Vollstreckung erfolgt. Die bei Nichterfüllung der sich aus der gerichtlich-sozialen Aufsicht ergebenden Verpflichtungen angeordnete Gefängnisstrafe wird kumulativ mit den freiheitsentziehenden Strafen angewandt, die für während der Vollstreckung der Maßnahme begangene Straftaten verhängt wurden, wobei die Möglichkeit des Aufgehens der leichteren in der schwereren Strafe entfällt.
Art. 131-36-6 Art. 131-36-6
Le suivi socio-judiciaire ne peut être ordonné en même temps qu’une peine d’emprisonnement assorti, en tout ou partie, du sursis avec mise à l’épreuve. Die gerichtlich-soziale Aufsicht kann nicht gleichzeitig mit einer Gefängnisstrafe mit vollständiger oder teilweiser Strafaussetzung zur Bewährung angeordnet werden.
Art. 131-36-7 Art. 131-36-7
En matière correctionnelle, le suivi socio-judiciaire peut être ordonné comme peine principale. Bei Vergehen kann die gerichtlich-soziale Aufsicht als Hauptstrafe angeordnet werden.
Art. 131-36-8 Art. 131-36-8
Les modalités d’exécution du suivi socio-judiciaire sont fixées par le titre VII bis du livre V du Code de procédure pénale. Die Modalitäten der Vollstreckung der gerichtlich-sozialen Aufsicht sind in Buch V Titel VII (bis) Code de procédure pénale festgelegt.
Section 2 Des peines applicables aux personnes morales 2. Abschnitt Strafen für juristische Personen

 

Sous-Section 1 Des peines criminelles et correctionnelles 1. Unterabschnitt Verbrechens- und Vergehensstrafen
Art. 131-37 Art. 131-37
Les peines criminelles ou correctionnelles encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende ;
  2. Dans les cas prévus par la loi, les peines énumérées à l’article 131-39.
Die Verbrechens- oder Vergehensstrafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe;
  2. in den gesetzlich vorgesehenen Fällen die in Art. 131-39 aufgezählten Strafen.
Art. 131-38 Art. 131-38
Le taux maximum de l’amende applicable aux personnes morales est égal au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques par la loi qui réprime l’infraction. Der Höchstsatz der auf juristische Personen anzuwendenden Geldstrafe entspricht dem Fünffachen des Satzes, der in dem Gesetz, das die Tat unter Strafe stellt, für natürliche Personen vorgesehen ist.
Art. 131-39 Art. 131-39
Lorsque la loi le prévoit à l’encontre d’une personne morale, un crime ou un délit peut être sanctionné d’une ou de plusieurs des peines suivantes :

  1. La dissolution, lorsque la personne morale a été créée ou, lorsqu’il s’agit d’un crime ou d’un délit puni en ce qui concerne les personnes physiques d’une peine d’emprisonnement supérieure à cinq ans, détournée de son objet pour commettre les faits incriminés ;
  2. L’interdiction, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer directement ou indirectement une ou plusieurs activités professionnelles ou sociales ;
  3. Le placement, pour une durée de cinq ans au plus, sous surveillance judiciaire ;
  4. La fermeture définitive ou pour une durée de cinq ans au plus des établissements ou de l’un ou de plusieurs des établissements de l’entreprise ayant servi à commettre les faits incriminés ;
  5. L’exclusion des marchés publics à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus ;
  6. L’interdiction, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus, de faire appel public à l’épargne ;
  7. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés ou d’utiliser des cartes de paiement ;
  8. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit ;
  9. L’affichage de la décision prononcée ou la diffusion de celle-ci soit par la presse écrite, soit par tout moyen de communication audiovisuelle.

Les peines définies aux 1 et 3 ci-dessus ne sont pas applicables aux personnes morales de droit public dont la responsabilité pénale est susceptible d’être engagée. Elles ne sont pas non plus applicables aux partis ou groupements politiques ni aux syndicats professionnels. La peine définie au 1 n’est pas applicable aux institutions représentatives du personnel.

Wenn das es Gesetz vorsieht, kann ein Verbrechen oder Vergehen einer juristischen Person mit einer oder mehreren der folgenden Strafen geahndet werden:

  1. die Auflösung, wenn die juristische Person gegründet wurde, um die Tat zu begehen, oder, im Fall eines Verbrechens oder Vergehens, das für natürliche Personen mit einer Gefängnisstrafe von mehr als fünf Jahren bedroht ist, wenn sie hierzu ihren Bestimmungszweck geändert hat;
  2. das endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Verbot der unmittelbaren oder mittelbaren Ausübung einer oder mehrerer beruflicher oder sozialer Tätigkeiten;
  3. die Anordnung der gerichtlichen Aufsicht für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  4. die endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Schließung der Betriebe oder eines oder mehrerer Betriebe des Unternehmens, die zur Begehung der strafbaren Handlungen gedient haben;
  5. der endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen;
  6. das endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Verbot der öffentlichen Aufforderung zur Geldanlage;
  7. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind, sowie das Verbot, während dieser Zeit Zahlungskarten zu benutzen;
  8. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  9. die Bekanntgabe der ergangenen Entscheidung oder ihre Verbreitung durch die Presse oder jedes audiovisuelle Kommunikationsmittel.

Die in Nr. 1 und 3 vorgesehenen Strafen können nicht auf juristische Personen des öffentlichen Rechts angewandt werden, die strafrechtlich verantwortlich sein können. Sie sind ebensowenig anwendbar auf politische Parteien oder Gruppierungen sowie Berufsverbände. Die in Nr. 1 vorgesehene Strafe kann nicht auf Personalvertretungsinstitutionen angewandt werden.

Sous-Section 2 Des peines contraventionnelles 2. Unterabschnitt Übertretungsstrafen
Art. 131-40 Art. 131-40
Les peines contraventionnelles encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende ;
  2. Les peines privatives ou restrictives de droits prévues à l’article 131-42.

Ces peines ne sont pas exclusives d’une ou de plusieurs des peines complémentaires prévues à l’article 131-43.

Die Übertretungsstrafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe;
  2. die in Art. 131-42 vorgesehenen rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen.

Diese Strafen schließen die Anwendung einer oder mehrerer der in Art. 131-43 vorgesehenen Zusatzstrafen nicht aus.

Art. 131-41 Art. 131-41
Le taux maximum de l’amende applicable aux personnes morales est égale au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques par le règlement qui réprime l’infraction. Der Höchstsatz der auf juristische Personen anzuwendenden Geldstrafe entspricht dem Fünffachen des Satzes, der in der Verordnung, die die Tat unter Strafe stellt, für natürliche Personen vorgesehen ist.
Art. 131-42 Art. 131-42
Pour toutes les contraventions de la cinquième classe, la peine d’amende peut être remplacée par une ou plusieurs des peines privatives ou restrictives de droits suivantes :

  1. L’interdiction pour une durée d’un an au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés ou d’utiliser des cartes de paiement ;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Bei allen Übertretungen der fünften Gruppe kann die Geldstrafe durch eine oder mehrere der folgenden rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen ersetzt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu einem Jahr Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind, sowie das Verbot, während dieser Zeit Zahlungskarten zu benutzen;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Art. 131-43 Art. 131-43
Le règlement qui réprime une contravention peut prévoir, lorsque le coupable est une personne morale, la peine complémentaire mentionnée au 5 de l’article 131-16. Pour les contraventions de la cinquième classe, le règlement peut, en outre, prévoir la peine complémentaire mentionnée au premier alinéa de l’article 131-17. Die Verordnung, die eine Übertretung unter Strafe stellt, kann, wenn der Schuldige eine juristische Person ist, die in Art. 131-16 Nr. 5 genannte Zusatzstrafe vorsehen. Bei den Übertretungen der fünften Gruppe kann die Verordnung zudem die in Art. 131-17 Abs. 1 genannte Zusatzstrafe vorsehen.
Art. 131-44 Art. 131-44
Lorsqu’une contravention est punie d’une ou de plusieurs des peines complémentaires prévues à l’article 131-43, la juridiction peut ne prononcer que la peine complémentaire ou l’une ou plusieurs des peines complémentaires encourues. Ist eine Übertretung mit einer oder mehreren der in Art. 131-43 vorgesehenen Zusatzstrafen bedroht, kann das Gericht entweder nur die Zusatzstrafe als solche oder eine oder mehrere der Zusatzstrafen verhängen.
Sous-Section 3 Du contenu et des modalités d’application de certaines peines 3. Unterabschnitt Inhalt und Anwendungsmodalitäten einzelner Strafen
Art. 131-45 Art. 131-45
La décision prononçant la dissolution de la personne morale comporte le renvoi de celle-ci devant le tribunal compétent pour procéder à la liquidation. Die die Auflösung der juristischen Person aussprechende Entscheidung umfaßt ihre Überweisung an das für die Vornahme der Liquidation zuständige Gericht.
Art. 131-46 Art. 131-46
La décision de placement sous surveillance judiciaire de la personne morale comporte la désignation d’un mandataire de justice dont la juridiction précise la mission. Cette mission ne peut porter que sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise. Tous les six mois, au moins, le mandataire de justice rend compte au juge de l’application des peines de l’accomplissement de sa mission. Au vu de ce compte rendu, le juge de l’application des peines peut saisir la juridiction qui a prononcé le placement sous surveillance judiciaire. Celle-ci peut alors soit prononcer une nouvelle peine, soit relever la personne morale de la mesure de placement. Die Entscheidung, die juristische Person unter gerichtliche Aufsicht zu stellen, umfaßt die Benennung eines Verwalters, dessen Aufgaben das Gericht genauer festlegt. Diese Aufgaben können sich nur auf die Tätigkeit beziehen, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde. Der gerichtlich bestellte Verwalter berichtet dem Strafvollstreckungsrichter mindestens alle sechs Monate über die Erfüllung seiner Aufgaben. Der Strafvollstreckungsrichter kann aufgrund dieses Berichts das Gericht anrufen, das die gerichtliche Aufsicht angeordnet hat. Dieses kann dann entweder eine neue Strafe verhängen oder die juristische Person von der Aufsichtsmaßnahme befreien.
Art. 131-47 Art. 131-47
L’interdiction de faire appel public à l’épargne emporte prohibition, pour le placement de titres quels qu’ils soient, d’avoir recours tant à des établissements de crédit, établissements financiers ou sociétés de bourse qu’à des procédés quelconques de publicité. Das Verbot der öffentlichen Aufforderung zur Geldanlage bewirkt sowohl das Verbot, sich zum Zweck des Absatzes jeglicher Wertpapiere an Kreditanstalten, Geldinstitute oder Börsengesellschaften zu wenden, als auch das Verbot jeglicher Werbemaßnahmen.
Art. 131-48 Art. 131-48
La peine d’interdiction d’exercer une ou plusieurs activités professionnelles ou sociales emporte les conséquences prévues à l’article 131-28. La peine de fermeture d’un ou de plusieurs établissements emporte les conséquences prévues à l’article 131-33. La peine d’exclusion des marchés publics emporte les conséquences prévues à l’article 131-34. La peine d’interdiction d’émettre des chèques emporte les conséquences prévues au premier aliéna de l’article 131-19. La peine de confiscation de la chose est prononcée dans les conditions prévues à l’article 131-21. La peine d’affichage de la décision ou de diffusion de celle-ci est prononcée dans les conditions prévues à l’article 131-35. Die Strafe des Verbots der Ausübung einer oder mehrerer beruflicher oder sozialer Tätigkeiten hat die in Art. 131-28 genannten Auswirkungen. Die Strafe der Schließung eines oder mehrerer Betriebe hat die in Art. 131-33 genannten Auswirkungen. Die Strafe des Ausschlusses von den öffentlichen Aufträgen hat die in Art. 131-34 genannten Auswirkungen. Die Strafe des Verbots der Scheckausstellung hat die in Art. 131-19 Abs. 1 genannten Auswirkungen. Die Strafe der Einziehung wird unter den in Art. 131-21 vorgesehenen Bedingungen verhängt. Die Strafe der Bekanntgabe der Entscheidung oder ihrer Verbreitung wird unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen verhängt.
Art. 131-49 Art. 131-49
Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application des dispositions des articles 131-45 à 131-47 et fixe les conditions dans lesquelles les représentants du personnel sont avisés de la date d’audience. Ein Dekret nach Anhörung des Staatsrats legt die Durchführungsmodalitäten der Bestimmungen der Art. 131-45 bis 131-47 und die Bedingungen fest, unter denen die Arbeitnehmervertreter über den Termin der Hauptverhandlung in Kenntnis gesetzt werden.
Chapitre II Du régime des peines Kapitel II Ausgestaltung der Strafen
Art. 132-1 Art. 132-1
Lorsque la loi ou le règlement réprime une infraction, le régime des peines qui peuvent être prononcées obéit, sauf dispositions législatives contraires, aux règles du présent chapitre. Stellt das Gesetz oder die Verordnung eine Tat unter Strafe, folgt die Ausgestaltung der zu verhängenden Strafen vorbehaltlich gegenteiliger Bestimmungen den Richtlinien dieses Kapitels.
Section 1 Dispositions générales 1. Abschnitt Allgemeine Bestimmungen
Sous-Section 1 Des peines applicables en cas de concours d’infractions 1. Unterabschnitt Bei Konkurrenz anzuwendende Strafen
Art. 132-2 Art. 132-2
Il y a concours d’infractions lorsqu’une infraction est commise par une personne avant que celle-ci ait été définitivement condamnée pour une autre infraction. Wenn eine Straftat von einer Person begangen wird, bevor diese rechtskräftig wegen einer anderen Straftat verurteilt worden ist, liegt Konkurrenz vor.
Art. 132-3 Art. 132-3
Lorsque, à l’occasion d’une même procédure, la personne poursuivie est reconnue coupable de plusieurs infractions en concours, chacune des peines encourues peut être prononcée. Toutefois, lorsque plusieurs peines de même nature sont encourues, il ne peut être prononcé qu’une seule peine de cette nature dans la limite du maximum légal le plus élevé. Chaque peine prononcée est réputée commune aux infractions en concours dans la limite du maximum légal applicable à chacune d’entre elles. Ist die strafrechtlich verfolgte Person anläßlich desselben gerichtlichen Verfahrens mehrerer Straftaten, die in Konkurrenz zueinander stehen, schuldig gesprochen worden, kann jede der angedrohten Strafen verhängt werden. Wenn es sich jedoch um mehrere Strafen derselben Art handelt, kann nur eine einzige Strafe dieser Art bis zum gesetzlich vorgesehenen Höchstmaß verhängt werden. Jede verhängte Strafe wird bis zum gesetzlich vorgesehenen Höchstmaß für jede Straftat als auf alle in Konkurrenz zueinander stehenden Straftaten gemeinsam angewandt angesehen.
Art. 132-4 Art. 132-4
Lorsque, à l’occasion de procédures séparées, la personne poursuivie a été reconnue coupable de plusieurs infractions en concours, les peines prononcées s’exécutent cumulativement dans la limite du maximum légal le plus élevé. Toutefois, la confusion totale ou partielle des peines de même nature peut être ordonnée soit par la dernière juridiction appelée à statuer, soit dans les conditions prévues par le Code de procédure pénale. Ist die strafrechtlich verfolgte Person anläßlich von getrennten gerichtlichen Verfahren mehrerer Straftaten, die in Konkurrenz zueinander stehen, schuldig gesprochen worden, werden die verhängten Strafen bis zum gesetzlich vorgesehenen Höchstmaß kumulativ angewandt. Jedoch kann das völlige oder teilweise Aufgehen der leichteren in der schwereren Strafe derselben Art entweder von dem an letzter Stelle zur Entscheidung berufenen Gericht oder unter den im Code de procédure pénale vorgesehenen Bedingungen angeordnet werden.
Art. 132-5 Art. 132-5
Pour l’application des articles 132-3 et 132-4, les peines privatives de liberté sont de même nature et toute peine privative de liberté est confondue avec une peine perpétuelle. Il est tenu compte, s’il y a lieu, de l’état de récidive. Lorsque la réclusion criminelle à perpétuité encourue pour l’une ou plusieurs des infractions en concours, n’a pas été prononcée, le maximum légal est fixé à trente ans de réclusion criminelle. Le maximum légal du montant et de la durée de la peine de jours-amende et celui de la peine de travail d’intérêt général sont fixés respectivement par les articles 131-5 et 131-8. Le bénéfice du sursis attaché en tout ou partie à l’une des peines prononcées pour des infractions en concours ne met pas obstacle à l’exécution des peines de même nature non assorties du sursis. Für die Anwendung der Art. 132-3 und 132-4 sind die Freiheitsstrafen Strafen derselben Art, und jede zeitige Freiheitsstrafe geht in einer lebenslangen Freiheitsstrafe auf. Gegebenenfalls wird Rückfällen Rechnung getragen. Ist die wegen einer oder mehrerer der in Konkurrenz zueinander stehenden Straftaten angedrohte lebenslange Zuchthausstrafe nicht verhängt worden, so ist das gesetzliche Höchstmaß Zuchthausstrafe von 30 Jahren. Das gesetzliche Höchstmaß des Betrags und der Dauer der Geldstrafe in Tagessätzen und das der Strafe der gemeinnützigen Arbeit richten sich jeweils nach Art. 131-5 und 131-8. Die Gewährung der vollständigen oder teilweisen Aussetzung einer der für die in Konkurrenz zueinander stehenden Taten verhängten Strafen hindert nicht die Vollstreckung von Strafen derselben Art, bei denen keine Strafaussetzung erfolgt ist.
Art. 132-6 Art. 132-6
Lorsqu’une peine a fait l’objet d’une grâce ou d’un relèvement, il est tenu compte, pour l’application de la confusion, de la peine résultant de la mesure ou de la décision. Le relèvement intervenu après la confusion s’applique à la peine résultant de la confusion. La durée de la réduction de peine s’impute sur celle de la peine à subir, le cas échéant, après confusion. Wurde eine Strafe Gegenstand einer Begnadigung oder Aufhebung, so wird die sich aus der Maßnahme oder Entscheidung ergebende Strafe für die Anwendung des Aufgehens der leichteren in der schwereren Strafe berücksichtigt. Die nach dem Aufgehen der leichteren in der schwereren Strafe eintretende Aufhebung wird auf die sich aus diesem Aufgehen ergebende Strafe angewandt. Die Dauer der Strafherabsetzung wird auf die Dauer der Strafe angerechnet, die sich gegebenenfalls aus dem Aufgehen der leichteren in der schwereren Strafe ergibt.
Art. 132-7 Art. 132-7
Par dérogation aux dispositions qui précèdent, les peines d’amende pour contraventions se cumulent entre elles et avec celles encourues ou prononcées pour des crimes ou délits en concours. In Abweichung von den vorangegangenen Bestimmungen werden die Geldstrafen für Übertretungen untereinander und mit den in Konkurrenz hierzu stehenden, wegen Verbrechen oder Vergehen angedrohten oder verhängten Strafen kumulativ angewandt.
Sous-Section 2 Des peines applicables en cas de récidive 2. Unterabschnitt Bei Rückfall anzuwendende Strafen
Paragraphe 1 – Personnes physiques 1. Absatz – Natürliche Personen
Art. 132-8. Art. 132-8.
Lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement pour un crime ou pour un délit puni de dix ans d’emprisonnement par la loi, commet un crime, le maximum de la peine de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle est la perpétuité si le maximum fixé par la loi pour ce crime est de vingt ou trente ans. Le maximum de la peine est porté à trente ans de réclusion criminelle ou de détention criminelle si le crime est puni de quinze ans. Begeht eine natürliche Person, die bereits wegen eines Verbrechens oder eines gesetzlich mit zehn Jahren Gefängnis bedrohten Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, ein Verbrechen, ist das Höchstmaß der Zuchthausstrafe oder der Festungshaft lebenslang, wenn das gesetzlich festgelegte Höchstmaß für dieses Verbrechen 20 oder 30 Jahre beträgt. Das Höchstmaß der Strafe erhöht sich auf 30 Jahre Zuchthaus oder Festungshaft, wenn das Verbrechen mit 15 Jahren bedroht ist.
Art. 132-9 Art. 132-9
Lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement pour un crime ou pour un délit puni de dix ans d’emprisonnement par la loi, commet, dans le délai de dix ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, un délit puni de la même peine, le maximum des peines d’emprisonnement et d’amende encourues est doublé. Lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement pour un crime ou pour un délit puni de dix ans d’emprisonnement par la loi, commet, dans le délai de cinq ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, un délit puni d’une peine d’emprisonnement d’une durée supérieure à un an et inférieure à dix ans, le maximum des peines d’emprisonnement et d’amende encourues est doublé. Begeht eine natürliche Person, die bereits wegen eines Verbrechens oder eines gesetzlich mit zehn Jahren Gefängnis bedrohten Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von zehn Jahren nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe ein mit derselben Strafe bedrohtes Vergehen, verdoppelt sich das Höchstmaß der angedrohten Gefängnis- und Geldstrafen. Begeht eine natürliche Person, die bereits wegen eines Verbrechens oder eines gesetzlich mit zehn Jahren Gefängnis bedrohten Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von fünf Jahren nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe ein Vergehen, das mit Gefängnis von mehr als einem Jahr und weniger als zehn Jahren bedroht ist, verdoppelt sich das Höchstmaß der angedrohten Gefängnis- und Geldstrafen.
Art. 132-10 Art. 132-10
Lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement pour un délit, commet, dans le délai de cinq ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, soit le même délit, soit un délit qui lui est assimilé au regard des règles de la récidive, le maximum des peines d’emprisonnement et d’amende encourues est doublé. Begeht eine natürliche Person, die bereits wegen eines Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von fünf Jahren nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe entweder dasselbe Vergehen oder ein diesem nach den Rückfallregeln gleichgestelltes Vergehen, verdoppelt sich das Höchstmaß der angedrohten Gefängnis- und Geldstrafen.
Art. 132-11 Art. 132-11
Dans les cas où le règlement le prévoit, lorsqu’une personne physique, déjà condamnée définitivement pour une contravention de la 5e classe, commet, dans le délai d’un an à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, la même contravention, le maximum de la peine d’amende encourue est porté à 20 000 F. Begeht eine natürliche Person, die bereits wegen einer Übertretung der fünften Gruppe rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von einem Jahr nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe dieselbe Übertretung, erhöht sich das Höchstmaß der angedrohten Geldstrafe auf 20.000 FF, wenn die Verordnung dies vorsieht.
Paragraphe 2 – Personnes morales 2. Absatz – Juristische Personen
Art. 132-12 Art. 132-12
Lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement pour un crime ou pour un délit puni par la loi en ce qui concerne les personnes physiques de 700 000 F d’amende, engage sa responsabilité pénale par un crime, le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui qui est prévu par la loi qui réprime ce crime. Dans ce cas, la personne morale encourt, en outre, les peines mentionnées à l’article 131-39, sous réserve des dispositions du dernier alinéa de cet article. Macht sich eine juristische Person, die bereits wegen eines Verbrechens oder eines gesetzlich für natürliche Personen mit 700.000 FF Geldstrafe bedrohten Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, wegen eines Verbrechens strafbar, entspricht der Höchstsatz der anzuwendenden Geldstrafe dem Zehnfachen des Satzes, der in dem Gesetz vorgesehen ist, das dieses Verbrechen unter Strafe stellt. In diesem Fall können gegen die juristische Person zudem die in Art. 131-39 erwähnten Strafen verhängt werden; dies gilt vorbehaltlich der Bestimmungen des letzten Absatzes des genannten Artikels.
Art. 132-13 Art. 132-13
Lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement pour un crime ou pour un délit puni par la loi en ce qui concerne les personnes physiques de 700 000 F d’amende, engage sa responsabilité pénale, dans le délai de dix ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, par un délit puni de la même peine, le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui qui est prévu par la loi qui réprime ce délit. Lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement pour un crime ou pour un délit puni par la loi en ce qui concerne les personnes physiques de 700 000 F d’amende, engage sa responsabilité pénale, dans le délai de cinq ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, par un délit puni par la loi en ce qui concerne les personnes physiques d’une peine d’amende supérieure à 100 000 F, le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui qui est prévu par la loi qui réprime ce délit. Macht sich eine juristische Person, die bereits wegen eines Verbrechens oder eines gesetzlich für natürliche Personen mit 700.000 FF Geldstrafe bedrohten Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von zehn Jahren nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe wegen eines mit derselben Strafe bedrohten Vergehens strafbar, entspricht der Höchstsatz der anzuwendenden Geldstrafe dem Zehnfachen des Satzes, der in dem Gesetz vorgesehen ist, das dieses Vergehen unter Strafe stellt. Macht sich eine juristische Person, die bereits wegen eines Verbrechens oder eines gesetzlich für natürliche Personen mit 700.000 FF Geldstrafe bedrohten Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von fünf Jahren nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe wegen eines gesetzlich für natürliche Personen mit mehr als 100.000 FF Geldstrafe bedrohten Vergehens strafbar, entspricht der Höchstsatz der anzuwendenden Geldstrafe dem Zehnfachen des Satzes, der in dem Gesetz vorgesehen ist, das dieses Vergehen unter Strafe stellt.
Art. 132-14 Art. 132-14
Lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement pour un délit, engage sa responsabilité pénale, dans un délai de cinq ans à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, soit par le même délit, soit par un délit qui lui est assimilé au regard des règles de la récidive, le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui qui est prévu par la loi qui réprime ce délit, en ce qui concerne les personnes physiques. Macht sich eine juristische Person, die bereits wegen eines Vergehens rechtskräftig verurteilt worden ist, innerhalb einer Frist von fünf Jahren nach Verbüßung oder Verjährung der vorhergehenden Strafe entweder wegen desselben Vergehens oder wegen eines diesem nach den Rückfallregeln gleichgestellten Vergehens strafbar, entspricht der Höchstsatz der anzuwendenden Geldstrafe dem Zehnfachen des Satzes, der in dem Gesetz, das dieses Vergehen unter Strafe stellt, für natürliche Personen vorgesehen ist.
Art. 132-15 Art. 132-15
Dans les cas où le règlement le prévoit, lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement pour une contravention de la cinquième classe, engage sa responsabilité pénale, dans le délai d’un an à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, par la même contravention, le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui qui est prévu par le règlement qui réprime cette contravention en ce qui concerne les personnes physiques. Dans les cas où le règlement le prévoit, lorsqu’une personne morale, déjà condamnée définitivement pour une contravention de la cinquième classe, engage sa responsabilité pénale, dans le délai d’un an à compter de l’expiration ou de la prescription de la précédente peine, par la même contravention, le taux maximum de l’amende applicable est égal à dix fois celui qui est prévu par le règlement qui réprime cette contravention en ce qui concerne les personnes physiques.
Paragraphe 3 – Dispositions générales 3. Absatz – Allgemeine Bestimmungen
Art. 132-16 Art. 132-16
Le vol, l’extorsion, le chantage, l’escroquerie et l’abus de confiance sont considérés, au regard de la récidive, comme une même infraction. Diebstahl, räuberische Erpressung, Erpressung, Betrug und Untreue werden in bezug auf den Rückfall als gleichartige Straftaten angesehen.
Art. 132-16-1 Art. 132-16-1
Les délits d’agressions sexuelles et d’atteintes sexuelles sont considérés, au regard de la récidive, comme une même infraction. Die Vergehen der sexuellen Angriffe und sexuellen Übergriffe werden in bezug auf den Rückfall als gleichartige Straftaten angesehen.
Sous-Section 3 Du prononcé des peines 3. Unterabschnitt Straffestsetzung
Art. 132-17 Art. 132-17
Aucune peine ne peut être appliquée si la juridiction ne l’a expressément prononcée. La juridiction peut ne prononcer que l’une des peines encourues pour l’infraction dont elle est saisie. Eine Strafe kann nicht angewandt werden, wenn das Gericht sie nicht ausdrücklich verhängt hat. Das Gericht braucht nur eine der angedrohten Strafen für die ihm zur Entscheidung vorliegende Straftat zu verhängen.
Art. 132-18 Art. 132-18
Lorsqu’une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à perpétuité, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle à temps, ou une peine d’emprisonnement qui ne peut être inférieure à deux ans. Lorsqu’une infraction est punie de la réclusion criminelle ou de la détention criminelle à temps, la juridiction peut prononcer une peine de réclusion criminelle ou de détention criminelle pour une durée inférieure à celle qui est encourue, ou une peine d’emprisonnement qui ne peut être inférieure à un an. Ist eine Straftat mit lebenslangem Zuchthaus oder lebenslanger Festungshaft bedroht, kann das Gericht eine zeitige Zuchthausstrafe, zeitige Festungshaft oder eine Gefängnisstrafe nicht unter zwei Jahren verhängen. Ist eine Straftat mit zeitigem Zuchthaus oder zeitiger Festungshaft bedroht, kann das Gericht eine Zuchthausstrafe oder Festungshaft, deren Dauer jeweils unter der der angedrohten Strafe liegt, oder eine Gefängnisstrafe nicht unter einem Jahr verhängen.
Art. 132-19 Art. 132-19
Lorsqu’une infraction est punie d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut prononcer une peine d’emprisonnement pour une durée inférieure à celle qui est encourue. En matière correctionnelle, la juridiction ne peut prononcer une peine d’emprisonnement sans sursis qu’après avoir spécialement motivé le choix de cette peine. Ist eine Straftat mit Gefängnis bedroht, kann das Gericht eine Gefängnisstrafe verhängen, deren Dauer unter der der angedrohten Strafe liegt. Bei Vergehen kann das Gericht eine Gefängnisstrafe ohne Strafaussetzung nur verhängen, nachdem es die Wahl dieser Strafe besonders begründet hat.
Art. 132-20 Art. 132-20
Lorsqu’une infraction est punie d’une peine d’amende, la juridiction peut prononcer une amende d’un montant inférieur à celle qui est encourue. Ist eine Straftat mit Geldstrafe bedroht, kann das Gericht eine Geldstrafe verhängen, deren Höhe unter der der angedrohten Strafe liegt.
Art. 132-21 Art. 132-21
L’interdiction de tout ou partie des droits civiques, civils et de famille mentionnés à l’article 131-26 ne peut, nonobstant toute disposition contraire, résulter de plein droit d’une condamnation pénale. Toute personne frappée d’une interdiction, déchéance ou incapacité quelconque qui résulte de plein droit, en application de dispositions particulières, d’une condamnation pénale, peut, par le jugement de condamnation ou par jugement ultérieur, être relevée en tout ou partie, y compris en ce qui concerne la durée, de cette interdiction, déchéance ou incapacité, dans les conditions fixées par le Code de procédure pénale. Die Aberkennung aller oder eines Teils der in Art. 131-26 erwähnten staatsbürgerlichen, bürgerlichen oder familiären Rechte kann nicht, ungeachtet gegenteiliger Bestimmungen, kraft Gesetzes aus einer strafrechtlichen Verurteilung folgen. Jeder, der in Anwendung besonderer Bestimmungen mit einer kraft Gesetzes aufgrund einer strafrechtlichen Verurteilung eintretenden Aberkennung, dem Rechtsverlust oder der gerichtlich ausgesprochenen Unfähigkeit belegt worden ist, kann ganz oder teilweise, auch hinsichtlich der Dauer, von dieser Aberkennung, dem Rechtsverlust oder der gerichtlich ausgesprochenen Unfähigkeit im Wege der Verurteilung oder eines späteren Urteils unter den im Code de procédure pénale festgelegten Bedingungen befreit werden.
Art. 132-22 Art. 132-22
Le procureur de la République, le juge d’instruction ou le tribunal saisi peuvent obtenir des parties, de toute administration, de tout établissement financier, ou de toute personne détenant des fonds du prévenu, la communication des renseignements utiles de nature financière ou fiscale, sans que puisse être opposée l’obligation au secret. Der Oberstaatsanwalt, der Untersuchungsrichter oder das erkennende Gericht können von den Parteien, von jeder Behörde, jedem Geldinstitut oder jedem, der über das Kapital des Beschuldigten verfügt, die Mitteilung von nützlichen Auskünften finanzieller oder steuerlicher Art verlangen, ohne daß diesem Verlangen die Schweigepflicht entgegengehalten werden könnte.
Sous-Section 4 De la période de sûreté 4. Unterabschnitt Sicherheitsperiode
Art. 132-23 Art. 132-23
En cas de condamnation à une peine privative de liberté, non assortie du sursis, dont la durée est égale ou supérieure à dix ans, prononcée pour les infractions spécialement prévues par la loi, le condamné ne peut bénéficier, pendant une période de sûreté, des dispositions concernant la suspension ou le fractionnement de la peine, le placement à l’extérieur, les permissions de sortir, la semi-liberté et la libération conditionnelle. La durée de la période de sûreté est de la moitié de la peine ou, s’il s’agit d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, de dix-huit ans. La cour d’assises ou le tribunal peut toutefois, par décision spéciale, soit porter ces durées jusqu’aux deux tiers de la peine ou, s’il s’agit d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, jusqu’à vingt-deux ans, soit décider de réduire ces durées. Dans les autres cas, lorsqu’elle prononce une peine privative de liberté d’une durée supérieure à cinq ans, non assortie du sursis, la juridiction peut fixer une période de sûreté pendant laquelle le condamné ne peut bénéficier d’aucune des modalités d’exécution de la peine mentionnée au premier alinéa. La durée de cette période de sûreté ne peut excéder les deux tiers de la peine prononcée ou vingt-deux ans en cas de condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité. Les réductions de peines accordées pendant la période de sûreté ne seront imputées que sur la partie de la peine excédant cette durée. Im Fall einer Verurteilung zu einer Freiheitsstrafe von zehn Jahren oder mehr ohne Strafaussetzung wegen gesetzlich eigens vorgesehener Straftaten kann der Verurteilte während einer Sicherheitsperiode nicht durch die Bestimmungen über die Unterbrechung der Strafvollstreckung oder die Aufteilung der Strafe in Abschnitte, die Außenbeschäftigung, die Ausgangserlaubnis, die Halbgefangenschaft und die bedingte Entlassung begünstigt werden. Die Dauer der Sicherheitsperiode entspricht der Hälfte der Strafe oder beträgt, wenn es sich um eine Verurteilung zu lebenslangem Zuchthaus handelt, 18 Jahre. Das Schwurgericht oder das Strafgericht kann jedoch durch einen besonderen Beschluß diese Dauer jeweils bis auf zwei Drittel der Strafe oder, im Fall einer Verurteilung zu lebenslangem Zuchthaus, bis auf 22 Jahre erhöhen oder jeweils eine Verkürzung dieser Dauer anordnen. Verhängt das Gericht in den anderen Fällen eine Freiheitsstrafe von mehr als fünf Jahren ohne Strafaussetzung, kann es eine Sicherheitsperiode festlegen, während der der Verurteilte durch keine der im ersten Absatz erwähnten Strafvollzugsmodalitäten begünstigt werden kann. Die Dauer dieser Sicherheitsperiode darf zwei Drittel der verhängten Strafe oder, im Fall einer Verurteilung zu lebenslangem Zuchthaus, 22 Jahre nicht überschreiten. Die während der Sicherheitsperiode gewährten Strafnachlässe werden nur auf den diese Dauer übersteigenden Teil der Strafe angerechnet.
Section 2 Des modes de personnalisation des peines 2. Abschnitt Formen der Individualisierung der Strafen
Art. 132-24 Art. 132-24
Dans les limites fixées par la loi, la juridiction prononce les peines et fixe leur régime en fonction des circonstances de l’infraction et de la personnalité de son auteur. Lorsque la juridiction prononce une peine d’amende, elle détermine son montant en tenant compte également des ressources et des charges de l’auteur de l’infraction. Das Gericht verhängt die Strafen und legt ihre Ausgestaltung in den gesetzlich festgelegten Grenzen nach den Umständen der Straftat und der Persönlichkeit des Täters fest. Verhängt das Gericht eine Geldstrafe, bestimmt es deren Höhe zudem unter Berücksichtigung der Einkünfte und Verpflichtungen des Straftäters.
Sous-Section 1 De la semi-liberté 1. Unterabschnitt Halbgefangenschaft
Art. 132-25 Art. 132-25
Lorsque la juridiction de jugement prononce une peine égale ou inférieure à un an d’emprisonnement, elle peut décider à l’égard du condamné qui justifie, soit de l’exercice d’une activité professionnelle, soit de son assiduité à un enseignement ou une formation professionnelle ou encore d’une stage ou d’un emploi temporaire en vue de son insertion sociale, soit de sa participation essentielle à la vie de sa famille, soit de la nécessité de subir un traitement médical, que la peine d’emprisonnement sera exécutée sous le régime de la semi-liberté. Verhängt das erkennende Gericht eine Gefängnisstrafe bis zu einem Jahr, kann es den Vollzug dieser Strafe in Form der Halbgefangenschaft beschließen, wenn der Verurteilte entweder die Ausübung einer beruflichen Tätigkeit, die regelmäßige Teilnahme an Unterricht oder einer beruflichen Ausbildung, ein Praktikum oder eine vorübergehende Beschäftigung im Hinblick auf seine soziale Eingliederung, die unerläßliche Teilnahme an seinem Familienleben oder die Notwendigkeit einer medizinischen Behandlung nachweist.
Art. 132-26 Art. 132-26
Le condamné admis au bénéfice de la semi-liberté est astreint à rejoindre l’établissement pénitentiaire selon les modalités déterminées par le juge de l’application des peines en fonction du temps nécessaire à l’activité, à l’enseignement, à la formation professionnelle, au stage, à la participation à la vie de famille ou au traitement en vue duquel il a été admis au régime de la semi-liberté. Il est astreint à demeurer dans l’établissement pendant les jours où, pour quelque cause que ce soit, ses obligations extérieures se trouvent interrompues. Der durch die Halbgefangenschaft begünstigte Verurteilte ist verpflichtet, die Strafvollzugsanstalt unter den Bedingungen wieder aufzusuchen, die vom Strafvollstreckungsrichter entsprechend der für die Tätigkeit, den Unterricht, die berufliche Ausbildung, das Praktikum, die Teilnahme am Familienleben oder die medizinische Behandlung erforderlichen Zeit festgelegt worden sind. Er ist verpflichtet, an den Tagen, an denen aus irgendeinem Grund seine externen Verpflichtungen ruhen, in der Anstalt zu bleiben.
Sous-Section 2 Du fractionnement des peines 2. Unterabschnitt Aufteilung der Strafen
Art. 132-27 Art. 132-27
En matière correctionnelle, la juridiction peut, pour motif grave d’ordre médical, familial, professionnel ou social, décider que l’emprisonnement prononcé pour une durée d’un an au plus sera, pendant une période n’excédant pas trois ans, exécuté par fractions, aucune d’entre elles ne pouvant être inférieure à deux jours. Bei Vergehen kann das Gericht wegen schwerwiegender medizinischer, familiärer, beruflicher oder sozialer Gründe anordnen, daß die Gefängnisstrafe innerhalb eines Zeitraums von nicht mehr als drei Jahren in Abschnitten vollstreckt wird, von denen keiner kürzer als zwei Tage sein darf.
Art. 132-28 Art. 132-28
En matière correctionnelle ou contraventionnelle, la juridiction peut, pour motif grave d’ordre médical, familial, professionnel ou social, décider que la peine d’amende sera, pendant une période n’excédant pas trois ans, exécutée par fractions. Il en est de même pour les personnes physiques condamnées à la peine de jours-amende ou à la peine de suspension du permis de conduire. Bei Vergehen oder Übertretungen kann das Gericht wegen schwerwiegender medizinischer, familiärer, beruflicher oder sozialer Gründe anordnen, daß die Geldstrafe innerhalb eines Zeitraums von nicht mehr als drei Jahren in Abschnitten vollstreckt wird. Dies gilt auch für natürliche Personen, die zur Geldstrafe in Tagessätzen oder zur Strafe der Aussetzung der Fahrerlaubnis verurteilt worden sind.
Sous-Section 3 Du sursis simple 3. Unterabschnitt Einfache Strafaussetzung
Art. 132-29 Art. 132-29
La juridiction qui prononce une peine peut, dans les cas et selon les conditions prévus ci-après, ordonner qu’il sera sursis à son exécution. Le président de la juridiction, après le prononcé de la peine assortie du sursis simple, avertit le condamné, lorsqu’il est présent, des conséquences qu’entraînerait une condamnation pour une nouvelle infraction qui serait commise dans les délais prévus par les articles 132-35 et 132-37. Das auf eine Strafe erkennende Gericht kann in den im folgenden vorgesehenen Fällen und unter den dort vorgesehenen Bedingungen anordnen, daß die Vollstreckung dieser Strafe ausgesetzt wird. Der Vorsitzende Richter belehrt nach der Festsetzung der Strafe mit einfacher Strafaussetzung den Verurteilten, wenn er anwesend ist, über die Folgen einer Verurteilung wegen einer innerhalb der in Art. 132-35 und 132-37 vorgesehenen Fristen begangenen neuen Straftat.
Paragraphe 1 – Des conditions d’octroi du sursis simple 1. Absatz – Anwendungsvoraussetzungen der einfachen Strafaussetzung
Art. 132-30 Art. 132-30
En matière criminelle ou correctionnelle, le sursis simple ne peut être ordonné à l’égard d’une personne physique que lorsque le prévenu n’a pas été condamné, au cours des cinq années précédant les faits, pour crime ou délit de droit commun, à une peine de réclusion ou d’emprisonnement. Le sursis ne peut être donné à l’égard d’une personne morale que lorsque celle-ci n’a pas été condamnée, dans le même délai, pour un crime ou un délit de droit commun, à une amende d’un montant supérieur à 400 000 F. Bei Verbrechen oder Vergehen kann die einfache Strafaussetzung nur zugunsten derjenigen natürlichen Person angeordnet werden, die in den letzten fünf der strafbaren Handlung vorangegangenen Jahren nicht wegen eines gemeinrechtlichen Verbrechens oder Vergehens zu einer Zuchthaus- oder Gefängnisstrafe verurteilt worden ist. Die Strafaussetzung kann nur zugunsten derjenigen juristischen Person angeordnet werden, die innerhalb derselben Frist nicht wegen eines gemeinrechtlichen Verbrechens oder Vergehens zu einer Geldstrafe über 400.000 FF verurteilt worden ist.
Art. 132-31 Art. 132-31
Le sursis simple est applicable, en ce qui concerne les personnes physiques, aux condamnations à l’emprisonnement prononcées pour une durée de cinq ans au plus, à l’amende ou à la peine de jours-amende, aux peines privatives ou restrictives de droits mentionnées à l’article 131-6, à l’exception de la confiscation, et aux peines complémentaires mentionnées à l’article 131-10, à l’exception de la confiscation, de la fermeture d’établissement et de l’affichage. Le sursis simple ne peut être ordonné que pour l’emprisonnement lorsque le prévenu a été condamné dans le délai prévu à l’article 132-30 à une peine autre que la réclusion ou l’emprisonnement. La juridiction peut décider que le sursis ne s’appliquera à l’exécution de l’emprisonnement que pour une partie dont elle détermine la durée dans la limite de cinq ans. Die einfache Strafaussetzung ist bei natürlichen Personen anwendbar auf Verurteilungen zu Gefängnisstrafen bis zu fünf Jahren, zu Geldstrafen oder Geldstrafen in Tagessätzen, zu den in Art. 131-6 genannten rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen, mit Ausnahme der Einziehung, und zu den in Art. 131-10 genannten Zusatzstrafen, mit Ausnahme der Einziehung, der Betriebsschließung und der Bekanntgabe. Die einfache Strafaussetzung kann bei einer Gefängnisstrafe nur angeordnet werden, wenn der Beschuldigte innerhalb der in Art. 132-30 vorgesehenen Frist zu einer anderen als einer Zuchthaus- oder Gefängnisstrafe verurteilt worden ist. Das Gericht kann anordnen, daß die Strafaussetzung auf die Vollstreckung nur eines Teils der Gefängnisstrafe angewandt wird, dessen Dauer es innerhalb eines Rahmens von fünf Jahren bestimmt.
Art. 132-32 Art. 132-32
Le sursis simple est applicable, en ce qui concerne les personnes morales, aux condamnations à l’amende et aux peines mentionnées aux 2 , 5 , 6 et 7 de l’article 131-39. Die einfache Strafaussetzung ist bei juristischen Personen auf Verurteilungen zu einer Geldstrafe und zu den in Art. 131-39 Nr. 2, 5, 6 und 7 genannten Strafen anwendbar.
Art. 132-33 Art. 132-33
En matière contraventionnelle, le sursis simple ne peut être ordonné à l’égard d’une personne physique que lorsque le prévenu n’a pas été condamné, au cours des cinq années précédant les faits, pour crime ou délit de droit commun, à une peine de réclusion ou d’emprisonnement. Le sursis simple ne peut être ordonné à l’égard d’une personne morale que lorsque celle-ci n’a pas été condamnée, dans le même délai, pour crime ou délit de droit commun, à une amende d’un montant supérieur à 100 000 F. Bei Übertretungen kann die einfache Strafaussetzung nur zugunsten derjenigen natürlichen Person angeordnet werden, die in den letzten fünf der strafbaren Handlung vorangegangenen Jahren nicht wegen eines gemeinrechtlichen Verbrechens oder Vergehens zu einer Zuchthaus- oder Gefängnisstrafe verurteilt worden ist. Die einfache Strafaussetzung kann nur zugunsten derjenigen juristischen Person angeordnet werden, die innerhalb derselben Frist nicht wegen eines gemeinrechtlichen Verbrechens oder Vergehens zu einer Geldstrafe über 100.000 FF verurteilt worden ist.
Art. 132-34 Art. 132-34
Le sursis simple est applicable, en ce qui concerne les personnes physiques, au condamnations aux peines privatives ou restrictives de droits mentionnées à l’article 131-14, à l’exception de la confiscation, aux peines complémentaires prévues par les 1 , 2 et 4 de l’article 131-16 ainsi qu’à la peine complémentaire prévue au premier alinéa de l’article 131-17. Il est également applicable à l’amende prononcée pour les contraventions de la 5e classe. En ce qui concerne les personnes morales, le sursis simple est applicable à la peine d’interdiction d’émettre des chèques ou d’utiliser des cartes de paiement prévue par les articles 131-42 et 131- 43. Il est également applicable à l’amende prononcée pour les contraventions de la 5e classe. Die einfache Strafaussetzung ist bei natürlichen Personen auf Verurteilungen zu den in Art. 131-14 genannten rechtsentziehenden oder rechtseinschränkenden Strafen, mit Ausnahme der Einziehung, zu den in Art. 131-16 Nr. 1, 2 und 4 vorgesehenen Zusatzstrafen und zu der in Art. 131-17 Abs. 1 vorgesehenen Zusatzstrafe anwendbar. Sie ist ebenso auf die für Übertretungen der fünften Gruppe verhängte Geldstrafe anwendbar. Bei juristischen Personen ist die einfache Strafaussetzung auf die in Art. 131-42 und 131-43 vorgesehenen Verbote der Scheckausstellung und der Benutzung von Zahlungskarten anwendbar. Sie ist ebenso auf die für Übertretungen der fünften Gruppe verhängte Geldstrafe anwendbar.
Paragraphe 2 – Des effets du sursis simple 2. Absatz – Wirkungen der einfachen Strafaussetzung
Art. 132-35 Art. 132-35
La condamnation pour crime ou délit assortie du sursis simple est réputée non avenue si le condamné qui en bénéficie n’a pas commis, dans le délai de cinq ans à compter de celle-ci, un crime ou un délit de droit commun suivi d’une nouvelle condamnation sans sursis qui emporte révocation. Die Verurteilung wegen eines Verbrechens oder Vergehens mit einfacher Strafaussetzung gilt als nicht erfolgt, wenn der Verurteilte als Begünstigter der Strafaussetzung innerhalb von fünf Jahren nach dieser Verurteilung nicht ein gemeinrechtliches Verbrechen oder Vergehen begangen hat, das zu einer erneuten Verurteilung ohne Strafaussetzung führte, welche einen Widerruf bewirkt.
Art. 132-36 Art. 132-36
Toute nouvelle condamnation à une peine d’emprisonnement ou de réclusion révoque le sursis antérieurement accordé quelle que soit la peine qu’il accompagne. Toute nouvelle condamnation d’une personne physique ou morale à une peine autre que l’emprisonnement ou la réclusion révoque le sursis antérieurement accordé qui accompagne une peine quelconque autre que l’emprisonnement ou la réclusion. Jede erneute Verurteilung zu einer Gefängnis- oder Zuchthausstrafe bewirkt den Widerruf der vorher gewährten Strafaussetzung, unabhängig von der Art der Strafe, auf die sie sich bezieht. Jede erneute Verurteilung einer natürlichen oder juristischen Person zu einer anderen als einer Gefängnis- oder Zuchthausstrafe bewirkt den Widerruf der vorher gewährten Strafaussetzung, die sich auf eine andere als eine Gefängnis- oder Zuchthausstrafe bezieht.
Art. 132-37 Art. 132-37
La condamnation pour contravention assortie du sursis simple est réputée non avenue si le condamné qui en bénéficie n’a pas commis, pendant le délai de deux ans à compter de celle-ci, un crime ou un délit de droit commun ou une contravention de la 5e classe suivie d’une nouvelle condamnation sans sursis emportant révocation dans les conditions définies à l’article 132-36. Die Verurteilung wegen einer Übertretung mit einfacher Strafaussetzung gilt als nicht erfolgt, wenn der Verurteilte als Begünstigter der Strafaussetzung innerhalb von zwei Jahren nach dieser Verurteilung nicht ein gemeinrechtliches Verbrechen oder Vergehen oder eine Übertretung der fünften Gruppe begangen hat, die zu einer erneuten Verurteilung ohne Strafaussetzung führte, welche einen Widerruf unter den in Art. 132-36 genannten Bedingungen bewirkt.
Art. 132-38 Art. 132-38
En cas de révocation du sursis simple, la première peine est exécutée sans qu’elle puisse se confondre avec la seconde. Toutefois, la juridiction peut, par décision spéciale et motivée, dire que la condamnation qu’elle prononce n’entraîne pas la révocation du sursis antérieurement accordé ou n’entraîne qu’une révocation partielle, pour une durée qu’elle détermine, du sursis antérieurement accordé. Elle peut également limiter les effets de la dispense de révocation à l’un ou plusieurs des sursis antérieurement accordés. Im Fall eines Widerrufs der einfachen Strafaussetzung wird die erste Strafe vollstreckt; die zweite Strafe bleibt davon unberührt. Das Gericht kann jedoch durch einen besonderen und begründeten Beschluß anordnen, daß die von ihm ausgesprochene Verurteilung nicht den Widerruf der vorher gewährten Strafaussetzung oder nur einen teilweisen Widerruf der vorher gewährten Strafaussetzung bewirkt, wobei es die Dauer bestimmt. Das Gericht kann außerdem die Wirkungen der Befreiung vom Widerruf auf eine oder mehrere der vorher gewährten Strafaussetzungen beschränken.
Art. 132-39 Art. 132-39
Lorsque le bénéfice du sursis simple n’a été accordé que pour une partie de la peine, la condamnation est réputée non avenue dans tous ses éléments si la révocation du sursis n’a pas été encourue, la peine de jours-amende ou l’amende ou la partie de l’amende non assortie du sursis restant due. Ist die Vergünstigung der einfachen Strafaussetzung nur für einen Teil der Strafe gewährt worden, wird die Verurteilung in allen ihren Teilen als nicht erfolgt angesehen, wenn der Widerruf der Strafaussetzung nicht erfolgt ist; die Geldstrafe in Tagessätzen, die Geldstrafe oder der nicht mit einer Strafaussetzung versehene Teil der Geldstrafe bleiben geschuldet.
Sous-Section 4 Du sursis avec mise à l’épreuve 4. Unterabschnitt Strafaussetzung zur Bewährung
Paragraphe 1 – Des conditions d’octroi du sursis avec mise à l’épreuve 1. Absatz – Anwendungsvoraussetzungen der Strafaussetzung zur Bewährung
Art. 132-40 Art. 132-40
La juridiction qui prononce un emprisonnement peut, dans les conditions prévues ci-après, ordonner qu’il sera sursis à son exécution, la personne physique condamnée étant placée sous le régime de la mise à l’épreuve. Après le prononcé de l’emprisonnement assorti du sursis avec mise à l’épreuve, le président de la juridiction avertit le condamné, lorsqu’il est présent, des conséquences qu’entraînerait une condamnation pour une nouvelle infraction commise au cours du délai d’épreuve ou un manquement aux mesures de contrôles et aux obligations particulières qui lui sont imposées. Il l’informe de la possibilité qu’il aura de voir déclarer sa condamnation non avenue s’il observe une conduite satisfaisante. Das auf eine Gefängnisstrafe erkennende Gericht kann unter den im folgenden vorgesehenen Bedingungen anordnen, daß die Vollstreckung dieser Strafe ausgesetzt und die verurteilte natürliche Person unter Bewährungsaufsicht gestellt wird. Nach Festsetzung der Gefängnisstrafe mit Aussetzung zur Bewährung belehrt der Vorsitzende Richter den Verurteilten, soweit er anwesend ist, über die Folgen einer Verurteilung wegen einer neuen, in der Bewährungszeit begangenen Straftat oder einer Mißachtung der ihm auferlegten Kontrollmaßnahmen oder besonderen Verpflichtungen. Er informiert ihn über die Möglichkeit, seine Verurteilung als nicht erfolgt erklären zu lassen, wenn er ein zufriedenstellendes Verhalten zeigt.
Art. 132-41 Art. 132-41
Le sursis avec mise à l’épreuve est applicable aux condamnations à l’emprisonnement prononcées pour une durée de cinq ans au plus, en raison d’un crime ou d’un délit de droit commun. Toutes les fois que la juridiction n’a pas prononcé l’exécution provisoire, la mise à l’épreuve n’est applicable qu’à compter du jour où la condamnation devient exécutoire selon les dispositions du deuxième alinéa de l’article 708 du Code de procédure pénale. Die Strafaussetzung zur Bewährung ist auf Verurteilungen zu Gefängnisstrafen bis zu fünf Jahren wegen eines gemeinrechtlichen Verbrechens oder Vergehens anwendbar. Hat das Gericht nicht die vorläufige Vollstreckbarkeit angeordnet, ist die Bewährungsaufsicht erst ab dem Tag anwendbar, an dem die Verurteilung nach den Bestimmungen des Art. 708 Abs. 2 Code de procédure pénale vollstreckbar wird.
Art. 132-42 Art. 132-42
La juridiction pénale fixe le délai d’épreuve qui ne peut être inférieur à dix-huit mois ni supérieur à trois ans. Elle peut décider que le sursis ne s’appliquera à l’exécution de l’emprisonnement que pour une partie dont elle détermine la durée. Das Strafgericht legt die Bewährungszeit fest, die nicht unter 18 Monaten und nicht über drei Jahren liegen darf. Es kann anordnen, daß sich die Strafaussetzung nur auf die Vollstreckung eines Teils der Gefängnisstrafe bezieht, dessen Dauer es bestimmt.
Paragraphe 2 – Du régime de la mise à l’épreuve 2. Absatz – Ausgestaltung der Bewährungsaufsicht
Art. 132-43 Art. 132-43
Au cours du délai d’épreuve, le condamné doit satisfaire aux mesures de contrôle qui sont prévues par l’article 132-44 et à celles des obligations particulières prévues par l’article 132-45 qui lui sont spécialement imposées. En outre, le condamné peut bénéficier de mesures d’aide destinées à favoriser son reclassement social. Ces mesures et obligations particulières cessent de s’appliquer et le délai d’épreuve est suspendu pendant le temps où le condamné est incarcéré. Le délai d’épreuve est également suspendu pendant le temps où le condamné accomplit les obligations du service national. Der Verurteilte muß in der Bewährungszeit den in Art. 132-44 vorgesehenen Kontrollmaßnahmen und den in Art. 132-45 vorgesehenen besonderen, ihm im Einzelfall auferlegten Verpflichtungen nachkommen. Der Verurteilte kann zudem Unterstützungsmaßnahmen in Anspruch nehmen, die seine soziale Wiedereingliederung begünstigen sollen. Diese Maßnahmen und besonderen Verpflichtungen werden nicht mehr angewandt, und die Bewährungszeit wird unterbrochen, während der Verurteilte inhaftiert ist. Die Bewährungszeit wird ebenfalls unterbrochen, während der Verurteilte Wehrdienstverpflichtungen nachkommt.
Art. 132-44 Art. 132-44
Les mesures de contrôle auxquelles le condamné doit se soumettre sont les suivantes : 1 Répondre aux convocations du juge de l’application des peines ou de l’agent de probation désigné ; 2 Recevoir les visites de l’agent de probation et lui communiquer les renseignements ou documents de nature à permettre le contrôle de ses moyens d’existence et de l’exécution de ses obligations ; 3 Prévenir l’agent de probation de ses changements d’emploi ; 4 Prévenir l’agent de probation de ses changements de résidence ou de tout déplacement dont la durée excéderait quinze jours et rendre compte de son retour ; 5 Obtenir l’autorisation préalable du juge de l’application des peines pour tout déplacement à l’étranger et, lorsqu’il est de nature à mettre obstacle à l’exécution de ses obligations, pour tout changement d’emploi ou de résidence. Der Verurteilte muß sich den im folgenden genannten Kontrollmaßnahmen unterziehen. Er hat 1. den Vorladungen des Strafvollstreckungsrichters oder des ihm zugewiesenen Bewährungshelfers Folge zu leisten; 2. Besuche des Bewährungshelfers entgegenzunehmen und ihm Auskünfte oder Unterlagen zu geben, die die Kontrolle über seine Unterhaltsmittel und die Erfüllung seiner Verpflichtungen erlauben; 3. den Bewährungshelfer von Arbeitsplatzwechseln in Kenntnis zu setzen; 4. den Bewährungshelfer von Wohnortwechseln oder jeder länger als 15 Tage dauernden Ortsveränderung in Kenntnis zu setzen und ihn über seine Rückkehr zu unterrichten; 5. die Einwilligung des Strafvollstreckungsrichters für jeden Ortswechsel ins Ausland und, wenn dadurch die Erfüllung seiner Verpflichtungen gehindert werden kann, für jeden Wechsel des Arbeitsplatzes oder des Wohnortes einzuholen.
Art. 132-45 Art. 132-45
La juridiction de condamnation ou le juge de l’application des peines peut imposer spécialement au condamné l’observation de l’une ou de plusieurs des obligations suivantes :

  1. Exercer une activité professionnelle ou suivre un enseignement ou une formation professionnelle ;
  2. Établir sa résidence en un lieu déterminé ;
  3. Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins, même sous le régime de l’hospitalisation ;
  4. Justifier qu’il contribue aux charges familiales ou acquitte régulièrement les pensions alimentaires dont il est débiteur ;
  5. Réparer en tout ou partie, en fonction de ses facultés contributives, les dommages causés par l’infraction, même en l’absence de décision sur l’action civile ;
  6. Justifier qu’il acquitte en fonction de ses facultés contributives les sommes dues au Trésor public à la suite de la condamnation ;
  7. S’abstenir de conduire certains véhicules déterminés par les catégories de permis prévues par le Code de la route ;
  8. Ne pas se livrer à l’activité professionnelle dans l’exercice ou à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise ;
  9. S’abstenir de paraître en tout lieu spécialement désigné ;
  10. Ne pas engager de paris, notamment dans les organismes de paris mutuels ;
  11. Ne pas fréquenter les débits de boissons ;
  12. Ne pas fréquenter certains condamnés, notamment les auteurs ou complices de l’infraction ;
  13. S’abstenir d’entrer en relation avec certaines personnes, notamment la victime de l’infraction ;
  14. Ne pas détenir ou porter une arme.
Das erkennende Gericht oder der Strafvollstreckungsrichter kann dem Verurteilten im Einzelfall die Einhaltung einer oder mehrerer der folgenden Verpflichtungen aufgeben:

  1. eine berufliche Tätigkeit auszuüben oder Unterricht zu besuchen oder sich einer beruflichen Ausbildung zu unterziehen;
  2. seinen Wohnsitz an einem bestimmten Ort zu begründen;
  3. sich auch im Rahmen einer stationären Behandlung medizinischen Untersuchungsmaßnahmen, einer Behandlung oder Versorgung zu unterziehen;
  4. nachzuweisen, daß er zum Familienunterhalt beiträgt oder regelmäßig den von ihm gesetzlich geschuldeten Unterhalt zahlt;
  5. entsprechend seiner Zahlungsfähigkeit den durch die Straftat verursachten Schaden ganz oder teilweise zu ersetzen, auch wenn über die Zivilklage noch nicht entschieden worden ist;
  6. nachzuweisen, daß er entsprechend seiner Zahlungsfähigkeit die Geldbeträge begleicht, die er der Staatskasse infolge der Verurteilung schuldet;
  7. bestimmte, nach den im Code de la route vorgesehenen Führerscheinklassen bezeichnete Fahrzeuge nicht zu führen;
  8. der beruflichen Tätigkeit nicht nachzugehen, bei deren Ausübung oder aus deren Anlaß die Straftat begangen wurde;
  9. eigens benannte Orte zu meiden;
  10. keine Wetten einzugehen, insbesondere nicht in Wettbüros;
  11. keine Schankwirtschaften aufzusuchen;
  12. mit bestimmten Verurteilten nicht zu verkehren, insbesondere nicht mit den Mittätern oder den Teilnehmern an der Straftat;
  13. mit bestimmten Personen, insbesondere dem Opfer der Straftat, nicht in Verbindung zu treten;
  14. keine Waffe zu besitzen oder zu tragen.
Art. 132-46 Art. 132-46
Les mesures d’aide ont pour objet de seconder les efforts du condamné en vue de son reclassement social. Ces mesures, qui s’exercent sous forme d’une aide à caractère social et, s’il y a lieu, d’une aide matérielle, sont mises en oeuvre par le service de probation avec la participation, le cas échéant, de tous organismes publics et privés. Die Hilfsmaßnahmen verfolgen den Zweck, die Bemühungen des Verurteilten um seine soziale Wiedereingliederung zu unterstützen. Diese Maßnahmen, die sich in Form einer sozialen und gegebenenfalls materiellen Hilfe vollziehen, werden von der Bewährungshilfe, gegebenenfalls unter Mitwirkung öffentlicher und privater Einrichtungen, durchgeführt.
Paragraphe 3 – De la révocation du sursis avec mise à l’épreuve en cas de nouvelle infraction 3. Absatz – Widerruf der Strafaussetzung zur Bewährung im Fall einer neuen Straftat
Art. 132-47 Art. 132-47
Le sursis avec mise à l’épreuve peut être révoqué par la juridiction de jugement dans les conditions prévues par l’article 132-48. Il peut également l’être par la juridiction chargée de l’application des peines, selon les modalités prévues par le Code de procédure pénale, lorsque le condamné n’a pas satisfait aux mesures de contrôle et aux obligations particulières qui lui étaient imposées. Tout manquement à ces mesures et obligations commis après que la mise à l’épreuve est devenue exécutoire peut justifier la révocation du sursis. Toutefois, la révocation ne peut être ordonnée avant que la condamnation ait acquis un caractère définitif. Die Strafaussetzung zur Bewährung kann vom erkennenden Gericht unter den in Art. 132-48 vorgesehenen Bedingungen widerrufen werden. Sie kann auch vom Strafvollstreckungsgericht unter den im Code de procédure pénale vorgesehenen Bedingungen widerrufen werden, wenn der Verurteilte den Kontrollmaßnahmen und den ihm im Einzelfall auferlegten Verpflichtungen nicht nachkommt. Jede Mißachtung dieser Maßnahmen und Verpflichtungen, die erfolgt, nachdem die Aussetzung zur Bewährung vollstreckbar geworden ist, rechtfertigt den Widerruf der Strafaussetzung. Der Widerruf kann jedoch nicht angeordnet werden, bevor die Verurteilung rechtskräftig geworden ist.
Art. 132-48 Art. 132-48
Si le condamné commet, au cours du délai d’épreuve, un crime ou un délit de droit commun suivi d’une condamnation à une peine privative de liberté sans sursis, la juridiction de jugement peut, après avis du juge de l’application des peines, ordonner la révocation en totalité ou en partie du ou des sursis antérieurement accordés. Cette révocation ne peut être ordonnée pour des infractions commises avant que la condamnation assortie du sursis ait acquis un caractère définitif. Begeht der Verurteilte in der Bewährungszeit ein gemeinrechtliches Verbrechen oder Vergehen, das zur Verurteilung zu einer Freiheitsstrafe ohne Strafaussetzung führt, kann das erkennende Gericht nach Anhörung des Strafvollstreckungsrichters den völligen oder teilweisen Widerruf des oder der vorher gewährten Strafaussetzungen anordnen. Dieser Widerruf kann nicht bei Straftaten angeordnet werden, die begangen wurden, bevor die Verurteilung zu einer Freiheitsstrafe mit Strafaussetzung rechtskräftig geworden ist.
Art. 132-49 Art. 132-49
La révocation partielle du sursis ne peut être ordonnée qu’une fois. La décision ordonnant la révocation partielle du sursis ne met pas fin au régime de la mise à l’épreuve et n’attache pas à la condamnation les effets d’une condamnation sans sursis. Der teilweise Widerruf der Strafaussetzung kann nur einmal angeordnet werden. Die den teilweisen Widerruf der Strafaussetzung anordnende Entscheidung beendet die Anwendung der Bewährungsregelungen nicht und verleiht der Verurteilung nicht die Wirkung einer Verurteilung ohne Strafaussetzung.
Art. 132-50 Art. 132-50
Si la juridiction ordonne l’exécution de la totalité de l’emprisonnement et si le sursis avec mise à l’épreuve a été accordé après une première condamnation déjà prononcée sous le même bénéfice, la première peine est d’abord exécutée à moins que, par décision spéciale et motivée, elle ne dispense le condamné de tout ou partie de son execution. Ordnet das Gericht die Vollstreckung der gesamten Gefängnisstrafe an und wurde die Strafaussetzung zur Bewährung nach einer ersten, mit derselben Vergünstigung versehenen Verurteilung gewährt, wird die erste Strafe zuerst vollstreckt, wenn das Gericht den Verurteilten nicht durch einen besonderen und begründeten Beschluß ganz oder teilweise von ihrer Vollstreckung befreit.
Art. 132-51 Art. 132-51
Lorsque la juridiction ordonne la révocation du sursis en totalité ou en partie, elle peut, par décision spéciale et motivée, exécutoire par provision, faire incarcérer le condamné. Ordnet das Gericht den völligen oder teilweisen Widerruf der Strafaussetzung an, kann es den Verurteilten durch einen besonderen und begründeten, vorläufig vollstreckbaren Beschluß inhaftieren lassen.
Paragraphe 4 – Des effets du sursis avec mise à l’épreuve 4. Absatz – Wirkungen der Strafaussetzung zur Bewährung
Art. 132-52 Art. 132-52
La condamnation assortie du sursis avec mise à l’épreuve est réputée non avenue lorsque le condamné n’a pas fait l’objet d’une décision ordonnant l’exécution de la totalité de l’emprisonnement. Lorsque le bénéfice du sursis avec mise à l’épreuve n’a été accordé que pour une partie de l’emprisonnement, la condamnation est réputée non avenue dans tous ses éléments si la révocation du sursis n’a pas été prononcée dans les conditions prévues par l’alinéa précédent. Die Verurteilung mit Strafaussetzung zur Bewährung gilt als nicht erfolgt, wenn gegen den Verurteilten nicht eine Entscheidung ergangen ist, die die Vollstreckung der gesamten Gefängnisstrafe angeordnet hat. Ist die Strafaussetzung zur Bewährung nur für einen Teil der Gefängnisstrafe gewährt worden, gilt die Verurteilung in allen ihren Teilen als nicht erfolgt, wenn nicht der Widerruf der Strafaussetzung unter den im vorhergehenden Absatz vorgesehenen Bedingungen erfolgt ist.
Art. 132-53 Art. 132-53
Si le sursis avec mise à l’épreuve a été accordé après une première condamnation déjà prononcée sous le même bénéfice, cette première condamnation est réputée non avenue si la seconde vient elle-même à être déclarée ou réputée non avenue dans les conditions et délais prévus par le premier alinéa de l’article 132-52 ci-dessus ou par l’article 743 du Code de procédure pénale. Ist die Strafaussetzung zur Bewährung nach einer ersten, mit derselben Vergünstigung versehenen Verurteilung gewährt worden, gilt diese erste Verurteilung als nicht erfolgt, wenn die zweite Verurteilung ihrerseits unter den in obigem Art. 132-52 Abs. 1 oder in Art. 743 Code de procédure pénale vorgesehenen Bedingungen und Fristen als nicht erfolgt erklärt wird oder gilt.
Sous-Section 5 Du sursis assorti de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général 5. Unterabschnitt Strafaussetzung mit der Auflage zu gemeinnütziger Arbeit
Art. 132-54 Art. 132-54
La juridiction peut, dans les conditions et selon les modalités prévues aux articles 132-40 et 132-41, prévoir que le condamné accomplira, pour une durée de quarante à deux cent quarante heures, un travail d’intérêt général au profit d’une personne morale de droit public ou d’une association habilitée à mettre en oeuvre des travaux d’intérêt général. Le sursis assorti de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général ne peut être ordonné lorsque le prévenu le refuse ou n’est pas présent à l’audience. Les modalités d’application de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général sont régies par les dispositions des articles 131-22 à 131-24. Dès l’accomplissement de la totalité du travail d’intérêt général, la condamnation est considérée comme non avenue. Das Gericht kann unter den in Art. 132-40 und 132-41 vorgesehenen Bedingungen und nach den dort genannten Modalitäten bestimmen, daß der Verurteilte für die Dauer von 40 bis 240 Stunden einer gemeinnützigen Arbeit zugunsten einer juristischen Person des öffentlichen Rechts oder zugunsten einer Vereinigung nachgeht, die zur Durchführung gemeinnütziger Arbeiten befugt ist. Die Strafaussetzung mit der Auflage zu gemeinnütziger Arbeit darf nicht angeordnet werden, wenn der Beschuldigte sie verweigert oder in der Hauptverhandlung nicht anwesend ist. Die Anwendungsmodalitäten der Auflage zu gemeinnütziger Arbeit unterliegen den Bestimmungen der Art. 131-22 bis 131-24. Mit der vollständigen Verrichtung der gemeinnützigen Arbeit gilt die Verurteilung als nicht erfolgt.
Art. 132-55 Art. 132-55
Au cours du délai fixé par la juridiction pour accomplir un travail d’intérêt général, le condamné doit, outre l’obligation d’accomplir le travail prescrit, satisfaire aux mesures de contrôle suivantes :

  1. Répondre aux convocations du juge de l’application des peines ou de l’agent de probation désigné ;
  2. Se soumettre à l’examen médical préalable à l’exécution de la peine qui a pour but de rechercher s’il n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres travailleurs et de s’assurer qu’il est médicalement apte au travail auquel il est envisagé de l’affecter ;
  3. Justifier des motifs de ses changements d’emploi ou de résidence qui font obstacle à l’exécution du travail d’intérêt général selon les modalités fixées ;
  4. Obtenir l’autorisation préalable du juge de l’application des peines pour tout déplacement qui ferait obstacle à l’exécution du travail d’intérêt général selon les modalités fixées ;
  5. Recevoir les visites de l’agent de probation et lui communiquer tous documents ou renseignements relatifs à l’exécution de la peine. Il doit également satisfaire à celles des obligations particulières prévues à l’article 132-45 que la juridiction lui a spécialement imposées.
Der Verurteilte muß sich innerhalb der vom Gericht für die Verrichtung der gemeinnützigen Arbeit festgelegten Frist neben der Verpflichtung zur Verrichtung der angeordneten Arbeit den im folgenden aufgeführten Kontrollmaßnahmen unterziehen. Er hat

  1. den Vorladungen des Strafvollstreckungsrichters oder des ihm zugewiesenen Bewährungshelfers Folge zu leisten;
  2. sich vor Vollstreckung der Strafe einer medizinischen Untersuchung zu unterziehen, die sicherstellen soll, daß er nicht an einer für die anderen Arbeitnehmer gefährlichen Erkrankung leidet und daß er aus medizinischer Sicht für die für ihn vorgesehene Arbeit geeignet ist;
  3. die Gründe für Wechsel des Arbeitsplatzes oder des Wohnortes nachzuweisen, die der Verrichtung der gemeinnützigen Arbeit nach den festgelegten Modalitäten entgegenstehen;
  4. die Einwilligung des Strafvollstreckungsrichters für jeden Ortswechsel einzuholen, der der Verrichtung der gemeinnützigen Arbeit nach den festgelegten Modalitäten entgegenstehen würde;
  5. Besuche des Bewährungshelfers entgegenzunehmen und ihm alle Unterlagen oder Auskünfte hinsichtlich der Vollstreckung der Strafe zu geben. Er muß zudem den in Art. 132-45 vorgesehenen besonderen, ihm im Einzelfall vom Gericht auferlegten Verpflichtungen nachkommen.
Art. 132-56 Art. 132-56
Le sursis assorti de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général suit les mêmes règles que celles qui sont prévues pour le sursis avec mise à l’épreuve, à l’exception de celles qui sont contenues au second alinéa de l’article 132-42 et au second alinéa de l’article 132-52 ; l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général est assimilée à une obligation particulière du sursis avec mise à l’épreuve et le délai prévu à l’article 131-22 assimilé au délai d’épreuve. Die Strafaussetzung mit der Auflage zu gemeinnütziger Arbeit folgt denselben Regeln wie die Strafaussetzung zur Bewährung, mit Ausnahme von Art. 132-42 Abs. 2 und Art. 132-52 Abs. 2; die Auflage zu gemeinnütziger Arbeit ist einer besonderen Verpflichtung bei der Strafaussetzung zur Bewährung und die in Art. 131-22 vorgesehene Frist ist der Bewährungsfrist gleichgestellt.
Art. 132-57 Art. 132-57
Toute juridiction ayant prononcé pour un délit de droit commun, une condamnation comportant un emprisonnement ferme de six mois au plus peut, lorsque cette condamnation n’est plus susceptible de faire l’objet d’une voie de recours par le condamné, ordonner qu’il sera sursis à l’exécution de cette peine et que le condamné accomplira, au profit d’une collectivité publique, d’un établissement public ou d’une association, un travail d’intérêt général non rémunéré d’une durée qui ne pourra être inférieure à quarante heures ni supérieure à deux cent quarante heures. L’exécution de l’obligation d’accomplir un travail d’intérêt général est soumise aux prescriptions du troisième alinéa de l’article 132-54 et des articles 132-55 et 132-56. Jedes Gericht, das wegen eines gemeinrechtlichen Vergehens eine Verurteilung zu einer Gefängnisstrafe ohne Bewährung bis zu sechs Monaten ausgesprochen hat, kann, wenn diese Verurteilung nicht mehr Gegenstand eines Rechtsbehelfs des Verurteilten sein kann, anordnen, daß die Vollstreckung dieser Strafe ausgesetzt wird und der Verurteilte zugunsten einer Körperschaft oder Anstalt des öffentlichen Rechts oder eines Vereins eine nicht vergütete, gemeinnützige Arbeit verrichtet, die nicht weniger als 40 Stunden und nicht mehr als 240 Stunden dauern darf. Die Vollstreckung der Auflage zu gemeinnütziger Arbeit unterliegt den Bestimmungen der Art. 132-54 Abs. 3, 132-55 und 132-56.
Sous-Section 6 De la dispense de peine et de l’ajournement 6. Unterabschnitt Absehen von Strafe und Aufschub von Strafe
Art. 132-58 Art. 132-58
En matière correctionnelle ou, sauf dans les cas prévus aux articles 132-63 à 132- 65, en matière contraventionnelle, la juridiction peut, après avoir déclaré le prévenu coupable et statué, s’il y a lieu, sur la confiscation des objets dangereux ou nuisibles, soit dispenser le prévenu de toute autre peine, soit ajourner le prononcé de celle-ci dans les cas et conditions prévus aux articles ci-après. En même temps qu’elle se prononce sur la culpabilité du prévenu, la juridiction statue, s’il y a lieu, sur l’action civile. Das Gericht kann bei Vergehen oder, außer in den Fällen der Art. 132-63 bis 132-65, auch bei Übertretungen nach dem Schuldspruch und gegebenenfalls der Entscheidung über die Einziehung gefährlicher oder schädlicher Gegenstände den Beschuldigten entweder von jeder anderen Strafe befreien oder deren Festsetzung in den in den nachstehenden Artikeln vorgesehenen Fällen und unter den dort vorgesehenen Bedingungen aufschieben. Gegebenenfalls entscheidet das Gericht gleichzeitig mit der Entscheidung über die Strafbarkeit des Beschuldigten über die Zivilklage.
Paragraphe 1 – De la dispense de la peine 1. Absatz – Absehen von Strafe
Art. 132-59 Art. 132-59
La dispense de peine peut être accordée lorsqu’il apparaît que le reclassement du coupable est acquis, que le dommage causé est réparé et que le trouble résultant de l’infraction a cessé. La juridiction qui prononce une dispense de peine peut décider que sa décision ne sera pas mentionnée au casier judiciaire. La dispense de peine ne s’étend pas au paiement des frais du procès. Absehen von Strafe kann gewährt werden, wenn sich zeigt, daß die Wiedereingliederung des Täters erreicht, der verursachte Schaden wiedergutgemacht und der durch die Straftat gestörte Rechtsfrieden wiederhergestellt ist. Das Gericht, das von Strafe absieht, kann bestimmen, daß seine Entscheidung nicht im Strafregister erwähnt wird. Das Absehen von Strafe erstreckt sich nicht auf die Prozeßkosten.
Paragraphe 2 – De l’ajournement simple 2. Absatz – Einfacher Aufschub
Art. 132-60 Art. 132-60
La juridiction peut ajourner le prononcé de la peine lorsqu’il apparaît que le reclassement du coupable est en voie d’être acquis, que le dommage causé est en voie d’être réparé et que le trouble résultant de l’infraction va cesser. Dans ce cas, elle fixe dans sa décision la date à laquelle il sera statué sur la peine. L’ajournement ne peut être ordonné que si la personne physique prévenue ou le représentant de la personne morale prévenue est présent à l’audience. Das Gericht kann die Straffestsetzung aufschieben, wenn sich zeigt, daß die Wiedereingliederung des Täters fortschreitet, der verursachte Schaden wiedergutgemacht und der durch die Straftat gestörte Rechtsfrieden wiederhergestellt wird. In diesem Fall legt es in seiner Entscheidung den Zeitpunkt fest, an dem über die Strafe entschieden wird. Der Aufschub kann nur angeordnet werden, wenn die beschuldigte natürliche Person oder der Vertreter der beschuldigten juristischen Person in der Hauptverhandlung anwesend ist.
Art. 132-61 Art. 132-61
À l’audience de renvoi, la juridiction peut soit dispenser le prévenu de peine, soit prononcer la peine prévue par la loi, soit ajourner une nouvelle fois le prononcé de la peine dans les conditions et selon les modalités prévues à l’article 132-60. Das Gericht kann in der aufgeschobenen Verhandlung den Beschuldigten entweder von der Strafe befreien, die gesetzlich vorgesehene Strafe verhängen oder unter den in Art. 132-60 vorgesehenen Bedingungen und nach den dort genannten Modalitäten die Straffestsetzung erneut aufschieben.
Art. 132-62 Art. 132-62
La décision sur la peine intervient au plus tard un an après la première décision d’ajournement. Die Entscheidung über die Strafe ergeht spätestens ein Jahr nach der ersten Aufschubentscheidung.
Paragraphe 3 – De l’ajournement avec mise à l’épreuve 3. Absatz – Aufschub zur Bewährung
Art. 132-63 Art. 132-63
Lorsque le prévenu, personne physique, est présent à l’audience, la juridiction peut ajourner le prononcé de la peine dans les conditions et selon les modalités définies à l’article 132- 60 en plaçant l’intéressé sous le régime de la mise à l’épreuve pendant un délai qui ne peut être supérieur à un an. Sa décision est exécutoire par provision. Ist der Beschuldigte eine natürliche Person und in der Hauptverhandlung anwesend, kann das Gericht die Straffestsetzung unter den in Art. 132-60 festgelegten Bedingungen und nach den dort genannten Modalitäten aufschieben, indem es den Betroffenen für die Dauer von nicht mehr als einem Jahr unter Bewährungsaufsicht stellt. Seine Entscheidung ist vorläufig vollstreckbar.
Art. 132-64 Art. 132-64
Le régime de la mise à l’épreuve, tel qu’il résulte des articles 132-43 à 132-46, est applicable à l’ajournement avec mise à l’épreuve. Die sich aus Art. 132-43 bis 132-46 ergebende Regelung der Bewährungsaufsicht ist auf den Aufschub zur Bewährung anwendbar.
Art. 132-65 Art. 132-65
À l’audience de renvoi, la juridiction peut, en tenant compte de la conduite du coupable au cours du délai d’épreuve, soit le dispenser de peine, soit prononcer la peine prévue par la loi, soit ajourner une nouvelle fois le prononcé de la peine dans les conditions et selon les modalités prévues à l’article 132-63. La décision sur la peine intervient au plus tard un an après la première décision d’ajournement. Das Gericht kann in der aufgeschobenen Verhandlung unter Berücksichtigung des Verhaltens des Täters während der Bewährungszeit diesen entweder von der Strafe befreien, die gesetzlich vorgesehene Strafe verhängen oder unter den in Art. 132-63 vorgesehenen Bedingungen und nach den dort genannten Modalitäten die Straffestsetzung erneut aufschieben. Die Entscheidung über die Strafe ergeht spätestens ein Jahr nach der ersten Aufschubentscheidung.
Paragraphe 4 – De l’ajournement avec injonction 4. Absatz – Aufschub unter Anweisung
Art. 132-66 Art. 132-66
Dans les cas prévus par les lois ou les règlements qui répriment des manquements à des obligations déterminées, la juridiction qui ajourne le prononcé de la peine peut enjoindre à la personne physique ou à la personne morale déclarée coupable de se conformer à une ou plusieurs des prescriptions prévues par ces lois ou règlements. La juridiction impartit un délai pour l’exécution de ces prescriptions. Werden in Gesetzen oder Verordnungen Verletzungen bestimmter Pflichten unter Strafe gestellt, kann das Gericht, das die Straffestsetzung aufschiebt, in diesen Fällen der schuldig gesprochenen natürlichen oder juristischen Person die Befolgung einer oder mehrerer der in diesen Gesetzen oder Verordnungen enthaltenen Vorschriften auferlegen. Das Gericht setzt eine Frist für die Befolgung dieser Vorschriften.
Art. 132-67 Art. 132-67
La juridiction peut assortir l’injonction d’une astreinte lorsque celle-ci est prévue par la loi ou le règlement ; dans ce cas, elle fixe, dans les limites prévues par la loi ou le règlement, le taux de l’astreinte et la durée maximale pendant laquelle celle-ci sera applicable. L’astreinte cesse de courir le jour où les prescriptions énumérées par l’injonction ont été exécutées. Das Gericht kann die Anweisung mit einem Zwangsgeld versehen, wenn dies im Gesetz oder in der Verordnung vorgesehen ist; in diesem Fall bestimmt es in den im Gesetz oder in der Verordnung vorgesehenen Grenzen den Satz für die Festsetzung des Zwangsgeldes und die maximale Dauer, während der es angewandt werden kann. Die Anwendung des Zwangsgeldes endet, sobald die in der Anweisung aufgezählten Vorschriften befolgt worden sind.
Art. 132-68 Art. 132-68
L’ajournement avec injonction ne peut intervenir qu’une fois ; il peut être ordonné même si la personne physique prévenue ou le représentant de la personne morale prévenue n’est pas présent. Dans tous les cas, la décision peut être assortie de l’exécution provisoire. Der Aufschub unter Anweisung kann nur einmal erfolgen; er kann selbst dann angeordnet werden, wenn die beschuldigte natürliche Person oder der Vertreter der beschuldigten juristischen Person nicht anwesend ist. In allen Fällen kann die Entscheidung mit der vorläufigen Vollstreckbarkeit versehen werden.
Art. 132-69 Art. 132-69
À l’audience de renvoi, lorsque les prescriptions énumérées par l’injonction ont été exécutées dans le délai fixé, la juridiction peut soit dispenser le coupable de peine, soit prononcer les peines prévues par la loi ou le règlement. Lorsque les prescriptions ont été exécutées avec retard, la juridiction liquide, s’il y a lieu, l’astreinte et prononce les peines prévues par la loi ou le règlement. Lorsqu’il y a inexécution des prescriptions, la juridiction liquide s’il y a lieu l’astreinte, prononce les peines et peut en outre, dans les cas et selon les conditions prévues par la loi ou le règlement, ordonner que l’exécution de ces prescriptions sera poursuivie d’office aux frais du condamné. Sauf dispositions contraires, la décision sur la peine intervient au plus tard un an après la décision d’ajournement. Sind die in der Anweisung aufgezählten Vorschriften innerhalb der festgelegten Frist befolgt worden, kann das Gericht in der aufgeschobenen Verhandlung den Täter entweder von der Strafe befreien oder die im Gesetz oder in der Verordnung vorgesehenen Strafen verhängen. Sind die Vorschriften verspätet befolgt worden, setzt das Gericht gegebenenfalls das Zwangsgeld fest und verhängt die im Gesetz oder in der Verordnung vorgesehenen Strafen. Sind die Vorschriften nicht befolgt worden, setzt das Gericht gegebenenfalls das Zwangsgeld fest, verhängt die Strafen und kann zudem, in den im Gesetz und in der Verordnung vorgesehenen Fällen und nach den dort genannten Bedingungen, anordnen, daß die Befolgung dieser Vorschriften von Amts wegen auf Kosten des Verurteilten vorgenommen wird. Vorbehaltlich gegenteiliger Bestimmungen ergeht die Entscheidung über die Strafe spätestens ein Jahr nach der Aufschubentscheidung.
Art. 132-70 Art. 132-70
Le taux de l’astreinte, tel qu’il a été fixé par la décision d’ajournement, ne peut être modifié. Pour la liquidation de l’astreinte, la juridiction apprécie l’inexécution ou le retard dans l’exécution des prescriptions en tenant compte, s’il y a lieu, de la survenance d’événements qui ne sont pas imputables au coupable. L’astreinte ne donne pas lieu à contrainte par corps. Der durch die Aufschubentscheidung festgelegte Satz für die Zwangsgeldfestsetzung kann nicht geändert werden. Bei der Festsetzung des Zwangsgeldes beurteilt das Gericht die mangelnde oder verspätete Befolgung der Vorschriften, gegebenenfalls unter Berücksichtigung des Eintritts von Ereignissen, die dem Täter nicht zuzurechnen sind. Das Zwangsgeld bildet keinen Anlaß für die Anwendung der Erzwingungshaft.
Paragraphe 5 – De l’ajournement avec rétention judiciaire 5. Absatz – Aufschub und gerichtliche Haft
Art. 132-70-1 Art. 132-70-1
Ajouté par L. n 93-1417 du 30 déc. 1993 ; abrogé par L. n 98-349 du 11 mai 1998. Eingefügt durch Gesetz Nr. 93-1417 vom 30. Dezember 1993; aufgehoben durch Gesetz Nr. 98-349 vom 11. Mai 1998.
Section 3 De la définition de certaines circonstances entraînant l’aggravation des peines 3. Abschnitt Definition bestimmter strafschärfender Umstände

 

Art. 132-71 Art. 132-71
Constitue une bande organisée au sens de la loi tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’une ou de plusieurs infractions. Eine organisierte Bande im Sinne des Gesetzes ist jede Gruppe oder jeder Zusammenschluß, der zum Zweck der durch einen oder mehrere materielle Umstände gekennzeichneten Vorbereitung einer oder mehrerer Straftaten gebildet wurde.
Art. 132-72 Art. 132-72
La préméditation est le dessein formé avant l’action de commettre un crime ou un délit déterminé. Der Vorbedacht ist der vor der Handlung gefaßte Plan, ein bestimmtes Verbrechen oder Vergehen zu begehen.
Art. 132-73 Art. 132-73
L’effraction consiste dans le forcement, la dégradation ou la destruction de tout dispositif de fermeture ou de toute espèce de clôture. Est assimilé à l’effraction l’usage de fausses clefs, de clefs indûment obtenues ou de tout instrument pouvant être frauduleusement employé pour actionner un dispositif de fermeture sans le forcer ni le dégrader. Einbruch besteht in dem gewaltsamen Öffnen, Beschädigen oder Zerstören jeder Verschlußvorrichtung oder jeder Art von Einfriedung. Der Gebrauch falscher oder unberechtigt erlangter Schlüssel oder jedes Geräts, das zur Betätigung einer Verschlußvorrichtung mißbraucht werden kann, ohne diese gewaltsam zu öffnen oder zu beschädigen, ist dem Einbruch gleichgestellt.
Art. 132-74 Art. 132-74
L’escalade est le fait de s’introduire dans un lieu quelconque, soit par-dessus un élément de clôture, soit par toute ouverture non destinée à servir d’entrée. Einsteigen ist das Eindringen in jeglichen Ort, entweder über einen Teil der Einfriedung oder durch jede Öffnung, die nicht dazu bestimmt ist, als Eingang zu dienen.
Art. 132-75 Art. 132-75
Est une arme tout objet conçu pour tuer ou blesser. Tout autre objet susceptible de présenter un danger pour les personnes est assimilé à une arme dès lors qu’il est utilisé pour tuer, blesser ou menacer ou qu’il est destiné, par celui qui en est porteur, à tuer, blesser ou menacer. Est assimilé à une arme tout objet qui, présentant avec l’arme définie au premier alinéa une ressemblance de nature à créer une confusion, est utilisé pour menacer de tuer ou de blesser ou destiné, par celui qui en est porteur, à menacer de tuer ou de blesser. L’utilisation d’un animal pour tuer, blesser ou menacer est assimilée à l’usage d’une arme. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une oeuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Eine Waffe ist jeder Gegenstand, der zum Töten oder Verletzen bestimmt ist. Jeder andere Gegenstand, der geeignet ist, eine Gefahr für Personen darzustellen, wird einer Waffe gleichgestellt, sobald er zum Töten, Verletzen oder Drohen benutzt wird oder von demjenigen, der ihn bei sich trägt, zum Töten, Verletzen oder Drohen bestimmt worden ist. Jeder Gegenstand, der einer Waffe im Sinne des ersten Absatzes zum Verwechseln ähnlich ist und zum Drohen mit Tötung oder Verletzung benutzt wird oder von demjenigen, der ihn bei sich trägt, zum Drohen mit Tötung oder Verletzung bestimmt worden ist, wird einer Waffe gleichgestellt. Die Verwendung eines Tieres zum Töten, Verletzen oder Drohen ist dem Waffengebrauch gleichgestellt. Wird der Eigentümer des Tieres verurteilt oder ist er unbekannt, kann das Gericht anordnen, daß das Tier einem als gemeinnützig anerkannten oder eingetragenen Tierhilfswerk zur freien Verfügung übergeben wird.
Chapitre III De l’extinction des peines et de l’effacement des condamnations Kapitel III Löschen von Strafen und Tilgung von Verurteilungen
Art. 133-1 Art. 133-1
Le décès du condamné ou la dissolution de la personne morale, sauf dans le cas où la dissolution est prononcée par la juridiction pénale, la grâce et l’amnistie, empêchent ou arrêtent l’exécution de la peine. Toutefois, il peut être procédé au recouvrement de l’amende et des frais de justice ainsi qu’à l’exécution de la confiscation après le décès du condamné ou après la dissolution de la personne morale jusqu’à la clôture des opérations de liquidation. La prescription de la peine empêche l’exécution de celle-ci. La réhabilitation efface la condamnation. Der Tod des Verurteilten oder die Auflösung der juristischen Person, mit Ausnahme der Auflösung durch die Strafgerichtsbarkeit, die Begnadigung und die Amnestie hindern oder beenden die Vollstreckung der Strafe. Die Beitreibung der Geldstrafe und der Prozeßkosten sowie die Vollstreckung der Einziehung können jedoch nach dem Tod des Verurteilten oder nach der Auflösung der juristischen Person bis zum Abschluß des Liquidationsverfahrens vorgenommen werden. Die Verjährung der Strafe hindert deren Vollstreckung. Die Rehabilitierung tilgt die Verurteilung.
Section 1 De la prescription 1. Abschnitt Verjährung
Art. 133-2 Art. 133-2
Sous réserve des dispositions de l’article 213-5, les peines prononcées pour un crime se prescrivent par vingt années révolues à compter de la date à laquelle la décision de condamnation est devenue définitive. Vorbehaltlich der Bestimmungen des Art. 213-5 verjähren die wegen eines Verbrechens verhängten Strafen in 20 Jahren, gerechnet ab dem Zeitpunkt, an dem die Verurteilung rechtskräftig geworden ist.
Art. 133-3 Art. 133-3
Les peines prononcées pour un délit se prescrivent par cinq années révolues à compter de la date à laquelle la décision de condamnation est devenue définitive. Die wegen eines Vergehens verhängten Strafen verjähren in fünf Jahren, gerechnet ab dem Zeitpunkt, an dem die Verurteilung rechtskräftig geworden ist.
Art. 133-4 Art. 133-4
Les peines prononcées pour une contravention se prescrivent par deux années révolues à compter de la date à laquelle la décision de condamnation est devenue définitive. Die wegen einer Übertretung verhängten Strafen verjähren in zwei Jahren, gerechnet ab dem Zeitpunkt, an dem die Verurteilung rechtskräftig geworden ist.
Art. 133-5 Art. 133-5
Les condamnés par contumace ou par défaut dont la peine est prescrite ne sont pas admis à purger la contumace ou à former opposition. Die von einem Schwurgericht oder einem Korrektionalgericht in Abwesenheit Verurteilten, deren Strafe verjährt ist, können das in ihrer Abwesenheit ergangene Urteil nicht ungeschehen machen bzw. anfechten.
Art. 133-6 Art. 133-6
Les obligations de nature civile résultant d’une décision pénale devenue définitive se prescrivent d’après les règles du Code civil. Die zivilrechtlichen Verpflichtungen, die sich aus einer rechtskräftig gewordenen strafrechtlichen Entscheidung ergeben, verjähren gemäß den Regeln des Code civil.
Section 2 De la grâce 2. Abschnitt Begnadigung
Art. 133-7 Art. 133-7
La grâce emporte seulement dispense d’exécuter la peine. Die Begnadigung bewirkt nur die Befreiung von der Vollstreckung der Strafe.
Art. 133-8 Art. 133-8
La grâce ne fait pas obstacle au droit, pour la victime, d’obtenir réparation du préjudice causé par l’infraction. Die Begnadigung hindert nicht das Recht des Verletzten, den Ersatz des durch die Straftat verursachten Schadens zu erwirken.
Section 3 De l’amnistie 3. Abschnitt Amnestie
Art. 133-9 Art. 133-9
L’amnistie efface les condamnations prononcées. Elle entraîne, sans qu’elle puisse donner lieu à restitution, la remise de toutes les peines. Elle rétablit l’auteur ou le complice de l’infraction dans le bénéfice du sursis qui avait pu lui être accordé lors d’une condamnation antérieure. Die Amnestie tilgt die ausgesprochenen Verurteilungen. Sie bewirkt, ohne daß sie Anlaß zur Wiederherstellung des früheren Zustands geben könnte, den Erlaß aller Strafen. Sie setzt den Täter oder Teilnehmer der Straftat wieder in die Vergünstigung der Strafaussetzung ein, die eventuell anläßlich einer früheren Verurteilung gewährt wurde.
Art. 133-10 Art. 133-10
L’amnistie ne préjudicie pas aux tiers. Dritte werden durch die Amnestie nicht benachteiligt.
Art. 133-11 Art. 133-11
Il est interdit à toute personne qui, dans l’exercice de ses fonctions, a connaissance de condamnations pénales, de sanctions disciplinaires ou professionnelles ou d’interdictions, déchéances et incapacités effacées par l’amnistie, d’en rappeler l’existence sous quelque forme que ce soit ou d’en laisser subsister la mention dans un document quelconque. Toutefois, les minutes des jugements, arrêts et décisions échappent à cette interdiction. En outre, l’amnistie ne met pas obstacle à l’exécution de la publication ordonnée à titre de réparation. Es ist jedem verboten, der in Ausübung seiner Funktionen Kenntnis von durch eine Amnestie getilgten strafrechtlichen Verurteilungen, disziplinarischen oder beruflichen Strafmaßnahmen, Aberkennungen, Rechtsverlusten oder gerichtlich ausgesprochenen Unfähigkeiten hat, deren Existenz, in welcher Form auch immer, in Erinnerung zu rufen oder deren Vermerk in Schriftstücken jeglicher Art fortbestehen zu lassen. Die Urschriften der Urteile, Beschlüsse und Entscheidungen fallen jedoch nicht unter dieses Verbot. Zudem hindert die Amnestie nicht die Vornahme der als Wiedergutmachung angeordneten Veröffentlichung.
Section 4 De la réhabilitation 4. Abschnitt Rehabilitierung
Art. 133-12 Art. 133-12
Toute personne frappée d’une peine criminelle, correctionnelle ou contraventionnelle peut bénéficier, soit d’une réhabilitation de plein droit dans les conditions prévues à la présente section, soit d’une réhabilitation judiciaire accordée dans les conditions prévues par le Code de procédure pénale. Jeder, der von einer Verbrechens-, Vergehens- oder Übertretungsstrafe betroffen ist, kann durch eine kraft Gesetzes eintretende Rehabilitierung nach den in diesem Abschnitt vorgesehenen Bedingungen oder durch eine kraft Richterspruchs eintretende Rehabilitierung, die nach den im Code de procédure pénale vorgesehenen Bedingungen gewährt wird, begünstigt werden.
Art. 133-13 Art. 133-13
La réhabilitation est acquise de plein droit à la personne physique condamnée qui n’a, dans les délais ci-après déterminés, subi aucune condamnation nouvelle à une peine criminelle ou correctionnelle :

  1. Pour la condamnation à l’amende ou à la peine de jours-amende après un délai de trois ans à compter du jour du paiement de l’amende ou du montant global des jours-amende, de l’expiration de la contrainte par corps ou du délai de l’incarcération prévue par l’article 131-25 ou de la prescription accomplie ;
  2. Pour la condamnation unique soit à un emprisonnement n’excédant pas un an, soit à une peine autre que la réclusion criminelle, la détention criminelle, l’emprisonnement, l’amende ou le jour-amende, après un délai de cinq ans à compter soit de l’exécution de la peine, soit de la prescription accomplie ;
  3. Pour la condamnation unique à un emprisonnement n’excédant pas dix ans ou pour les condamnations multiples à l’emprisonnement dont l’ensemble ne dépasse pas cinq ans, après un délai de dix ans à compter soit de l’expiration de la peine subie, soit de la prescription accomplie.
Die Rehabilitierung tritt kraft Gesetzes zugunsten derjenigen verurteilten natürlichen Person ein, die nicht innerhalb der nachfolgend festgelegten Fristen erneut zu einer Verbrechens- oder Vergehensstrafe verurteilt worden ist:

  1. Bei Verurteilung zu einer Geldstrafe oder einer Geldstrafe in Tagessätzen gilt eine Frist von drei Jahren, gerechnet ab dem Tag der Zahlung der Geldstrafe oder des Gesamtbetrags der Geldstrafe in Tagessätzen, dem Tag der vollständigen Verbüßung der Erzwingungshaft oder des Ablaufs der in Art. 131-25 vorgesehenen Haftdauer oder dem Tag des Eintritts der Verjährung.
  2. Bei einer einzigen Verurteilung zu einer Gefängnisstrafe von nicht mehr als einem Jahr oder zu einer anderen Strafe als Zuchthausstrafe, Festungshaft, Gefängnis-, Geldstrafe oder Geldstrafe in Tagessätzen gilt eine Frist von fünf Jahren, gerechnet ab der vollständigen Vollstreckung der Strafe oder dem Eintritt der Verjährung.
  3. Bei einer einzigen Verurteilung zu einer Gefängnisstrafe von nicht mehr als zehn Jahren oder bei mehrfachen Verurteilungen zu Gefängnisstrafen von insgesamt nicht mehr als fünf Jahren gilt eine Frist von zehn Jahren, gerechnet ab der vollständigen Verbüßung der Strafe oder dem Eintritt der Verjährung.
Art. 133-14 Art. 133-14
La réhabilitation est acquise de plein droit à la personne morale condamnée qui n’a, dans les délais ci-après déterminés, subi aucune condamnation nouvelle à une peine criminelle ou correctionnelle :

  1. Pour la condamnation à l’amende, après un délai de cinq ans à compter du jour du paiement de l’amende ou de la prescription accomplie ;
  2. Pour la condamnation à une peine autre que l’amende ou la dissolution, après un délai de cinq ans à compter soit de l’exécution de la peine, soit de la prescription accomplie.
Die Rehabilitierung tritt kraft Gesetzes zugunsten derjenigen verurteilten juristischen Person ein, die nicht innerhalb der nachfolgend festgelegten Fristen erneut zu einer Verbrechens- oder Vergehensstrafe verurteilt worden ist:

  1. Bei Verurteilung zu einer Geldstrafe gilt eine Frist von fünf Jahren, gerechnet ab dem Tag der Zahlung der Geldstrafe oder des Eintritts der Verjährung.
  2. Bei Verurteilung zu einer anderen Strafe als der Geldstrafe oder der Auflösung gilt eine Frist von fünf Jahren, gerechnet ab der vollständigen Vollstreckung der Strafe oder dem Eintritt der Verjährung.
Art. 133-15 Art. 133-15
Les peines dont la confusion a été accordée sont considérées comme constituant une peine unique pour l’application des dispositions des articles 133-13 et 133-14. Die Strafen, bei denen ein Aufgehen der leichteren in der schwereren Strafe angeordnet worden ist, werden für die Anwendung der Bestimmungen der Art. 133-13 und 133-14 als eine einzige Strafe angesehen.
Art. 133-16 Art. 133-16
La réhabilitation produit les mêmes effets que ceux qui sont prévus par les articles 133-10 et 133-11. Elle efface toutes les incapacités et déchéances qui résultent de la condamnation. Toutefois, lorsque la personne a été condamnée au suivi socio-judiciaire prévu à l’article 131-36- 1 ou à la peine d’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs, la réhabilitation ne produit ses effets qu’à la fin de la mesure. Die Rehabilitierung hat dieselben Wirkungen, wie sie in Art. 133-10 und 133-11 vorgesehen sind. Sie tilgt alle gerichtlich ausgesprochenen Unfähigkeiten und alle Rechtsverluste, die aus der Verurteilung folgen. Wurde die Person zu gerichtlich-sozialer Aufsicht gemäß Art. 131-36-1 oder zur Strafe des Verbots, eine berufliche oder ehrenamtliche Tätigkeit auszuüben, mit der ein Kontakt mit Minderjährigen verbunden ist, verurteilt, entfaltet die Rehabilitierung jedoch ihre Wirkung erst nach Beendigung der Maßnahme.
Art. 133-17 Art. 133-17
Pour l’application des règles sur la réhabilitation, la remise gracieuse d’une peine équivaut à son exécution Für die Anwendung der Regeln über die Rehabilitierung entspricht der Straferlaß durch Begnadigung der Vollstreckung der Strafe

 

Livre II Des crimes et délits contre les personnes  Buch II Verbrechen und Vergehen gegen Personen
Titre premier des crimes contre l’humanité Titel I/ Verbrechen gegen die Menschlichkeit
Chapitre Ier Du génocide Kapitel I Völkermord
Art. 211-1 Art. 211-1
Constitue un génocide le fait, en exécution d’un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d’un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l’encontre de membres de ce groupe, l’un des actes suivants :

  • atteinte volontaire à la vie ;
  • atteinte grave à l’intégrité physique ou psychique ;
  • soumission à des conditions d’existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
  • mesures visant à entraver les naissances ;
  • transfert forcé d’enfants.

Le génocide est puni de la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables au crime prévu par le présent article.

Völkermord liegt vor, wenn in Ausführung eines gemeinsamen Plans, der auf die vollständige oder teilweise Vernichtung einer nationalen, ethnischen, rassischen, religiösen oder durch jedes andere willkürliche Merkmal bestimmten Gruppe abzielt, gegen die Mitglieder dieser Gruppe eine der folgenden Handlungen begangen oder deren Begehung veranlaßt wird:

  • vorsätzliche Angriffe auf das Leben;
  • schwere Verletzungen der körperlichen oder seelischen Unversehrtheit;
  • Unterwerfung unter Lebensbedingungen, die geeignet ist, die Gruppe vollständig oder teilweise zu vernichten;
  • Verhängung von Maßnahmen, um Geburten innerhalb der Gruppe zu verhindern;
  • gewaltsame Verschleppung von Kindern.

Der Völkermord wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf das im vorliegenden Artikel bezeichnete Verbrechen anwendbar.

Chapitre II Des autres crimes contre l’humanité Kapitel II Sonstige Verbrechen gegen die Menschlichkeit
Art. 212-1 Art. 212-1
La déportation, la réduction en esclavage ou la pratique massive et systématique d’exécutions sommaires, d’enlèvements de personnes suivis de leur disparition, de la torture ou d’actes inhumains, inspirées par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux et organisées en exécution d’un plan concerté à l’encontre d’un groupe de population civile sont punies de la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux crimes prévus par le présent article. Deportation, Versklavung oder massiv und systematisch betriebene Hinrichtungen ohne Gerichtsverfahren, Entführungen von Personen mit anschließendem Verschwindenlassen, Folterungen oder unmenschliche Handlungen, gestützt auf politische, philosophische, rassische oder religiöse Gründe und in Ausführung eines gemeinsamen Plans an einer Gruppe der Zivilbevölkerung begangen, werden mit lebenslangem Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Verbrechen anwendbar.
Art. 212-2 Art. 212-2
Lorsqu’ils sont commis en temps de guerre en exécution d’un plan concerté contre ceux qui combattent le système idéologique au nom duquel sont perpétrés des crimes contre l’humanité, les actes visés à l’article 212-1 sont punis de la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux crimes prévus par le présent article. Wenn sie in Kriegszeiten in Ausführung eines gemeinsamen Plans an denjenigen begangen werden, die das ideologische System bekämpfen, in dessen Namen Verbrechen gegen die Menschlichkeit geschehen, werden die in Art. 212-1 genannten Handlungen mit lebenslangem Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Verbrechen anwendbar.
Art. 212-3 Art. 212-3
La participation à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de l’un des crimes définis par les articles 211-1, 212-1 et 212-2 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables au crime prévu au présent article. Die Beteiligung an einer Gruppe oder einem Zusammenschluß, der zum Zweck der durch einen oder mehrere materielle Umstände gekennzeichneten Vorbereitung eines der in Art. 211-1, 212-1 und 212-2 bezeichneten Verbrechen gebildet wurde, wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf das im vorliegenden Artikel bezeichnete Verbrechen anwendbar.
Chapitre III Dispositions communes Kapitel III Gemeinsame Bestimmungen
Art. 213-1. Art. 213-1.
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par le présent titre encourent également les peines suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, selon les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction d’exercer une fonction publique, selon les modalités prévues par l’article 131-27;
  3. L’interdiction de séjour, selon les modalités prévues par l’article 131-31;
  4. La confiscation de tout ou partie de leurs biens.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Titel aufgeführten Verbrechen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt auszuüben, gemäß den Bestimmungen des
  3. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31;
  4. die vollständige oder teilweise Einziehung ihres Vermögens.
Art. 213-2 Art. 213-2
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies au présent titre. Les dispositions des sept derniers alinéas de l’article 131-30 ne sont pas applicables. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in diesem Titel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat. Die Bestimmungen der letzten sieben Absätze des Art. 131-30 sind nicht anwendbar.
Art. 213-3 Art. 213-3
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement de crimes contre l’humanité dans les conditions prévues par l’article 121-2. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. Les peines mentionnées à l’article 131-39 ;
  2. La confiscation de tout ou partie de leurs biens.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die in Art. 131-39 genannten Strafen;
  2. die vollständige oder teilweise Einziehung ihres Vermögens.
Art. 213-4 Art. 213-4
L’auteur ou le complice d’un crime visé par le présent titre ne peut être exonéré de sa responsabilité du seul fait qu’il a accompli un acte prescrit ou autorisé par des dispositions législatives ou réglementaires ou un acte commandé par l’autorité légitime. Toutefois, la juridiction tient compte de cette circonstance lorsqu’elle détermine la peine et en fixe le montant. Der Täter oder Teilnehmer eines in diesem Titel aufgeführten Verbrechens kann nicht von der strafrechtlichen Verantwortung befreit werden, nur weil er eine Handlung vorgenommen hat, die aufgrund von gesetzlichen oder verordnungsrechtlichen Bestimmungen vorgeschrieben oder zulässig ist oder von der rechtmäßigen öffentlichen Gewalt angeordnet wurde. Das Gericht berücksichtigt diesen Umstand jedoch bei der Festsetzung der Strafe und deren Höhe.
Art. 213-5 Art. 213-5
L’action publique relative aux crimes prévus par le présent titre, ainsi que les peines prononcées, sont imprescriptibles. Die öffentliche Klage wegen der in diesem Titel aufgeführten Verbrechen sowie die verhängten Strafen können nicht verjähren.
Titre deuxième Des atteintes à la personne humaine Titel II Angriffe gegen Menschen

 

Chapitre premier Des atteintes à la vie de la personne Kapitel I Angriffe auf das Leben der Person

 

Section premiere Des atteintes volontaire à la vie 1. Abschnitt/ Vorsätzliche Angriffe auf das Leben
Art. 221-1 Art. 221-1
Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle. Die vorsätzliche Tötung eines anderen ist Totschlag. Dieser wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft.
Art. 221-2 Art. 221-2
Le meurtre qui précède, accompagne ou suit un autre crime est puni de la réclusion criminelle à perpétuité. Le meurtre qui a pour objet soit de préparer ou de faciliter un délit, soit de favoriser la fuite ou d’assurer l’impunité de l’auteur ou du complice d’un délit est puni de la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Wird der Totschlag vor, gleichzeitig mit oder nach einem anderen Verbrechen begangen, ist die Strafe lebenslanges Zuchthaus. Soll der Totschlag ein Vergehen vorbereiten oder seine Begehung erleichtern oder dem Täter oder Teilnehmer eines Vergehens die Flucht ermöglichen oder seine Straflosigkeit sichern, ist die Strafe lebenslanges Zuchthaus. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 221-3 Art. 221-3
Le meurtre commis avec préméditation constitue un assassinat. Il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Toutefois, lorsque la victime est un mineur de quinze ans et que l’assassinat est précédé ou accompagné d’un viol, de tortures ou d’actes de barbarie, la cour d’assises peut, par décision spéciale, soit porter la période de sûreté jusqu’à trente ans, soit, si elle prononce la réclusion criminelle à perpétuité, décider qu’aucune des mesures énumérées à l’article 132-23 ne pourra être accordée au condamné ; en cas de commutation de la peine, et sauf si le décret de grâce en dispose autrement, la période de sûreté est alors égale à la durée de la peine résultant de la mesure de grâce. Der mit Vorbedacht begangene Totschlag ist Mord. Er wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar. Ist das Opfer jedoch unter 15 Jahre alt und wurde es vor der Tat oder gleichzeitig vergewaltigt, gefoltert oder brutal mißhandelt, kann das Schwurgericht durch einen besonderen Beschluß entweder die Sicherheitsperiode auf 30 Jahre verlängern oder, wenn es eine lebenslange Zuchthausstrafe ausspricht, anordnen, daß der Verurteilte von allen in Art. 132-23 aufgezählten Maßnahmen ausgeschlossen wird; im Fall einer Strafumwandlung und sofern der Gnadenerlaß nichts anderes bestimmt, ist die Dauer der Sicherheitsperiode identisch mit derjenigen der Strafe, die sich aus der Gnadenmaßnahme ergibt.
Art. 221-4 Art. 221-4
Le meurtre est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’il est commis :

  1. Sur un mineur de quinze ans ;
  2. Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ;
  3. Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
  4. Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
  5. Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition.

Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Toutefois, lorsque la victime est un mineur de quinze ans et que le meurtre est précédé ou accompagné d’un viol, de tortures ou d’actes de barbarie, la cour d’assises peut, par décision spéciale, soit porter la période de sûreté jusqu’à trente ans, soit, si elle prononce la réclusion criminelle à perpétuité, décider qu’aucune des mesures énumérées à l’article 132-23 ne pourra être accordée au condamné ; en cas de commutation de la peine, et sauf si le décret de grâce en dispose autrement, la période de sûreté est alors égale à la durée de la peine résultant de la mesure de grâce.

Der Totschlag wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft, wenn er unter folgenden Umständen begangen wird:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einem ehelichen oder nichtehelichen Verwandten aufsteigender Linie oder an einem Adoptivelternteil;
  3. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  4. an einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe, wenn die Stellung des Opfers offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. an einem Zeugen, einem Opfer oder einer Zivilpartei, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder weil sie Anzeige erstattet, Klage erhoben oder ausgesagt haben.

Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar. Ist das Opfer jedoch unter 15 Jahre alt und wurde es vor der Tat oder gleichzeitig vergewaltigt, gefoltert oder brutal mißhandelt, kann das Schwurgericht durch einen besonderen Beschluß entweder die Sicherheitsperiode bis auf 30 Jahre verlängern oder, wenn es eine lebenslange Zuchthausstrafe ausspricht, anordnen, daß der Verurteilte von allen in Art. 132-23 aufgezählten Maßnahmen ausgeschlossen wird; im Fall einer Strafumwandlung und sofern der Gnadenerlaß nichts anderes bestimmt, ist die Dauer der Sicherheitsperiode identisch mit derjenigen der Strafe, die sich aus der Gnadenmaßnahme ergibt.

Art. 221-5 Art. 221-5
Le fait d’attenter à la vie d’autrui par l’emploi ou l’administration de substances de nature à entraîner la mort constitue un empoisonnement. L’empoisonnement est puni de trente ans de réclusion criminelle. Il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’il est commis dans l’une des circonstances prévues aux articles 221-2, 221-3 et 221-4. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Wer durch Anwendung oder Verabreichung von Substanzen, die geeignet sind, den Tod herbeizuführen, einen Anschlag auf das Leben eines anderen verübt, erfüllt den Tatbestand der Vergiftung. Die Vergiftung wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft. Die Strafe ist lebenslanges Zuchthaus, wenn die Vergiftung unter einem der in Art. 221-2, 221-3 und 221-4 genannten Umstände begangen wird. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Section 2 Des atteintes involontaires à la vie 2. Abschnitt Fahrlässige Angriffe auf das Leben
Art. 221-6 Art. 221-6
Le fait de causer, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, la mort d’autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. En cas de manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende. Wer aus Ungeschicklichkeit, Unvorsichtigkeit, Unaufmerksamkeit, Nachlässigkeit oder durch Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht den Tod eines anderen verursacht, begeht fahrlässige Tötung und wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Bei bewußter Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht erhöhen sich die Strafen auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 221-7 Art. 221-7
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie à l’article 221-6. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise. Dans les cas visés au second alinéa de l’article 221-6, est en outre encourue la peine mentionnée au 4 de l’article 131-39.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 221-6 bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 8 und 9 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde. In den Fällen des Art. 221-6 Abs. 2 kann darüber hinaus die in Art. 131-39 Nr. 4 vorgesehene Strafe verhängt werden.

Section 3 Peines complémentaire applicables aux personnes physiques 3. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Person
Art. 221-8 Art. 221-8
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, unearme soumise à autorisation ;
  3. La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
  4. L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus ;
  5. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  6. Le retrait du permis de chasser avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu fünf Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  4. die Entziehung der Fahrerlaubnis mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung einer neuen Fahrerlaubnis zu beantragen;
  5. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  6. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen.
Art. 221-9 Art. 221-9
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la section 1 du présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, selon les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer une fonction publique, selon les modalités prévues par l’article 131-27 ;
  3. La confiscation prévue par l’article 131-21 ;
  4. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31.
Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 1 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Entziehung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art.131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt auszuüben, gemäß den Bestimmungen des Art. 131- 27;
  3. die in Art. 131-21 geregelte Einziehung;
  4. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 221-9-1 Art. 221-9-1
Les personnes physiques coupables d’un meurtre ou d’un assassinat précédé ou accompagné d’un viol, de tortures ou d’actes de barbarie encourent également le suivi socio-judiciaire selon les modalités prévues par les articles 131-36-1 à 131-36-8. Gegen natürliche Personen, die sich eines Totschlags oder Mordes schuldig gemacht haben, kann, wenn vor der Tat oder gleichzeitig eine Vergewaltigung, Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden, außerdem die gerichtlich-soziale Aufsicht gemäß den Bestimmungen der Art. 131-36-1 bis 131-36-8 verhängt werden.
Art. 221-10 Art. 221-10
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la section 2 du présent chapitre encourent également la peine complémentaire d’affichage ou de diffusion de la décision prévue par l’article 131-35. Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 2 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, kann außerdem die in Art. 131-35 vorgesehene Zusatzstrafe der Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung verhängt werden.
Art. 221-11 Art. 221-11
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies à la section 1 du présent chapitre. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Abschnitt 1 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat.
Chapitre II Des atteintes à l’intégrité physique ou psychique de la personne Kapitel II Verletzungen der körperlichen oder seelischen Unversehrtheit der Person
Section 1 Des atteintes volontaires à l’intégrité de la personne 1. Abschnitt Vorsätzliche Verletzungen der Unversehrtheit der Person
Paragraphe 1 – Des tortures et actes de barbarie 1. Absatz – Folter und brutale Mißhandlungen
Art. 222-1 Art. 222-1
Le fait de soumettre une personne à des tortures ou à des actes de barbarie est puni de quinze ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Wer eine Person foltert oder brutal mißhandelt, wird mit 15 Jahren Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-2 Art. 222-2
L’infraction définie à l’article 222-1 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’elle précède, accompagne ou suit un crime autre que le meurtre ou le viol. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft, wenn sie vor, gleichzeitig mit oder nach einem anderen Verbrechen als einem Totschlag oder einer Vergewaltigung begangen wird. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-3 Art. 222-3
L’infraction définie à l’article 222-1 est punie de vingt ans de réclusion criminelle lorsqu’elle est commise:

  1. Sur un mineur de quinze ans ;
  2. Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
  3. Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ;
  4. Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
  5. Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ;
  6. Par le conjoint ou le concubin de la victime ;
  7. Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ;
  8. Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  9. Avec préméditation ;
  10. Avec usage ou menace d’une arme.

L’infraction définie à l’article 222-1 est également punie de vingt ans de réclusion criminelle lorsqu’elle est accompagnée d’agressions sexuelles autres que le viol.La peine encourue est portée à trente ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction définie à l’article 222-1 est commise sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.

Die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat wird mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. an einem ehelichen oder nichtehelichen Verwandten aufsteigender Linie oder an einem Adoptivelternteil;
  4. an einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe, wenn die Stellung des Opfers offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. an einem Zeugen, einem Opfer oder einer Zivilpartei, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder weil sie Anzeige erstattet, Klage erhoben oder ausgesagt haben;
  6. vom Ehepartner oder Lebensgefährten des Opfers;
  7. von einer Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  8. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer;
  9. mit Vorbedacht;
  10. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt.

Die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat wird ebenfalls mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie mit anderen sexuellen Angriffen als einer Vergewaltigung einhergeht. Die Strafe erhöht sich auf 30 Jahre Zuchthaus, wenn die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat an einem Minderjährigen unter 15 Jahren von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht der Minderjährige untersteht. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.

Art. 222-4 Art. 222-4
L’infraction définie à l’article 222-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsqu’elle est commise de manière habituelle sur un mineur de quinze ans ou sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie gewohnheitsmäßig an einem Minderjährigen unter 15 Jahren oder an einer Person begangen wird, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-5 Art. 222-5
L’infraction définie à l’article 222-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsqu’elle a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt hat. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-6 Art. 222-6
L’infraction définie à l’article 222-1 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’elle a entraîné la mort de la victime sans intention de la donner. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die in Art. 222-1 bezeichnete Straftat wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft, wenn sie zum Tod des Opfers geführt hat, ohne daß Tötungsvorsatz vorlag. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Paragraphe 2 – Des violences 2. Absatz – Gewalttätigkeiten
Art. 222-7 Art. 222-7
Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de quinze ans de réclusion criminelle. Gewalttätigkeiten, die zum Tod des Opfers geführt haben, ohne daß Tötungsvorsatz vorlag, werden mit 15 Jahren Zuchthaus bestraft.
Art. 222-8 Art. 222-8
L’infraction définie à l’article 222-7 est punie de vingt ans de réclusion criminelle lorsqu’elle est commise :

  1. Sur un mineur de quinze ans ;
  2. Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
  3. Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ;
  4. Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
  5. Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ;
  6. Par le conjoint ou le concubin de la victime ;
  7. Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ;
  8. Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  9. Avec préméditation ;
  10. Avec usage ou menace d’une arme.

La peine encourue est portée à trente ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction définie à l’article 222-7 est commise sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.

Die in Art. 222-7 bezeichnete Straftat wird mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. an einem ehelichen oder nichtehelichen Verwandten aufsteigender Linie oder an einem Adoptivelternteil;
  4. an einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe, wenn die Stellung des Opfers offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. an einem Zeugen, einem Opfer oder einer Zivilpartei, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder weil sie Anzeige erstattet, Klage erhoben oder ausgesagt haben;
  6. vom Ehepartner oder Lebensgefährten des Opfers;
  7. von einer Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  8. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer;
  9. mit Vorbedacht;
  10. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt.

Die Strafe erhöht sich auf 30 Jahre Zuchthaus, wenn die in Art. 222-7 bezeichnete Straftat an einem Minderjährigen unter 15 Jahren von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht der Minderjährige untersteht. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.

Art. 222-9 Art. 222-9
Les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Gewalttätigkeiten, die zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt haben, werden mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 222-10 Art. 222-10
L’infraction définie à l’article 222-9 est punie de quinze ans de réclusion criminelle lorsqu’elle est commise :

  1. Sur un mineur de quinze ans ;
  2. Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
  3. Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ;
  4. Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
  5. Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ;
  6. Par le conjoint ou le concubin de la victime ;
  7. Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ;
  8. Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  9. Avec préméditation ;
  10. Avec usage ou menace d’une arme.

La peine encourue est portée à vingt ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction définie à l’article 222-9 est commise sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.

Die in Art. 222-9 bezeichnete Straftat wird mit 15 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. an einem ehelichen oder nichtehelichen Verwandten aufsteigender Linie oder an einem Adoptivelternteil;
  4. an einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe, wenn die Stellung des Opfers offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. an einem Zeugen, einem Opfer oder einer Zivilpartei, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder weil sie Anzeige erstattet, Klage erhoben oder ausgesagt haben;
  6. vom Ehepartner oder Lebensgefährten des Opfers;
  7. von einer Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  8. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer;
  9. mit Vorbedacht;
  10. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt.

Die Strafe erhöht sich auf 20 Jahre Zuchthaus, wenn die in Art. 222-9 bezeichnete Straftat an einem Minderjährigen unter 15 Jahren von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht der Minderjährige untersteht. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.

Art. 222-11 Art. 222-11
Les violences ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Gewalttätigkeiten, die zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit von mehr als acht Tagen geführt haben, werden mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 222-12 Art. 222-12
L’infraction définie à l’article 222-11 est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende lorsqu’elle est commise :

  1. Sur un mineur de quinze ans ;
  2. Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
  3. Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les père ou mère adoptifs ;
  4. Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
  5. Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ;
  6. Par le conjoint ou le concubin de la victime ;
  7. Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ;
  8. Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  9. Avec préméditation ;
  10. Avec usage ou menace d’une arme.
  11. Lorsque les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement.

Les peines encourues sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 1 000 000 F d’amende lorsque l’infraction définie à l’article 222-11 est commise sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 700 000 F d’amende lorsque cette infraction est commise dans deux des circonstances prévues aux 1 à 10 du présent article. Les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle est commise dans trois de ces circonstances. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le précédent alinéa.

Die in Art. 222-11 bezeichnete Straftat wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. an einem ehelichen oder nichtehelichen Verwandten aufsteigender Linie oder an einem Adoptivelternteil;
  4. an einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe, wenn die Stellung des Opfers offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. an einem Zeugen, einem Opfer oder einer Zivilpartei, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder weil sie Anzeige erstattet, Klage erhoben oder ausgesagt haben;
  6. vom Ehepartner oder Lebensgefährten des Opfers;
  7. von einer Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  8. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer;
  9. mit Vorbedacht;
  10. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt.
  11. Wenn die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen werden.

Die Strafen erhöhen sich auf zehn Jahre Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe, wenn die in Art. 222-11 bezeichnete Straftat an einem Minderjährigen unter 15 Jahren von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht der Minderjährige untersteht. Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe, wenn diese Straftat unter zwei der in Nr. 1 bis 10 des vorliegenden Artikels genannten Umstände begangen wird. Die Strafen erhöhen sich auf zehn Jahre Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe, wenn drei dieser Umstände vorliegen. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorhergehenden Absatz bezeichneten Straftaten anwendbar.

Art. 222-13 Art. 222-13
Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende lorsqu’elles sont commises :

  1. Sur un mineur de quinze ans ;
  2. Sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur.
  3. Sur un ascendant légitime ou naturel ou sur les pères ou mère adoptifs ;
  4. Sur un magistrat, un juré, un avocat, un officier public ou ministériel, un militaire de la gendarmerie, un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur ;
  5. Sur un témoin, une victime ou une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer les faits, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition ;
  6. Par le conjoint ou le concubin de la victime ;
  7. Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission ;
  8. Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  9. Avec préméditation ;
  10. Avec usage ou menace d’une arme.
  11. Lorsque les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement.

Les peines encourues sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende lorsque l’infraction définie au premier alinéa est commise sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur. Les peines sont également portées à cinq ans d’emprisonnement et 500 000 F d’amende lorsque cette infraction, ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours, est commise dans deux des circonstances prévues aux 1 à 10 du présent article. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 700 000 F d’amende lorsqu’elle est commise dans trois de ces circonstances.

Gewalttätigkeiten, die zu einer Arbeitsunfähigkeit von acht Tagen oder weniger oder keiner Arbeitsunfähigkeit geführt haben, werden mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen werden:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. an einem ehelichen oder nichtehelichen Verwandten aufsteigender Linie oder an einem Adoptivelternteil;
  4. an einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe, wenn die Stellung des Opfers offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. an einem Zeugen, einem Opfer oder einer Zivilpartei, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder weil sie Anzeige erstattet, Klage erhoben oder ausgesagt haben;
  6. vom Ehepartner oder Lebensgefährten des Opfers;
  7. von einer Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  8. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer;
  9. mit Vorbedacht;
  10. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt.
  11. Wenn die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen werden.

Die Strafen erhöhen sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn die im ersten Absatz bezeichnete Straftat an einem Minderjährigen unter 15 Jahren von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht der Minderjährige untersteht. Die Strafen erhöhen sich ebenfalls auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn diese Straftat zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit von acht Tagen oder weniger geführt hat und unter zwei der in Nr. 1 bis 10 des vorliegenden Artikels genannten Umstände begangen wurde. Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und auf 700.000 FF Geldstrafe, wenn drei dieser Umstände vorliegen.

Art. 222-14 Art. 222-14
Les violences habituelles sur un mineur de quinze ans ou sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur sont punies :

  1. De trente ans de réclusion criminelle lorsqu’elles ont entraîné la mort de la victime ;
  2. De vingt ans de réclusion criminelle lorsqu’elles ont entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ;
  3. De dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elles ont entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours ;
  4. De cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende lorsqu’elles n’ont pas entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours.

Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux cas prévus aux 1 et 2 du présent article.

Gewohnheitsmäßig begangene gewalttätige Handlungen an einem Minderjährigen unter 15 Jahren oder an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist, werden wie folgt bestraft:

  1. mit 30 Jahren Zuchthaus, wenn sie zum Tod des Opfers geführt haben;
  2. mit 20 Jahren Zuchthaus, wenn sie zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt haben;
  3. mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe, wenn sie zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit von mehr als acht Tagen geführt haben;
  4. mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn sie nicht zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit von mehr als acht Tagen geführt haben.

Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die in Nr. 1 und 2 des vorliegenden Artikels bezeichneten Fälle anwendbar.

Art. 222-15 Art. 222-15
L’administration de substances nuisibles ayant porté atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’autrui est punie des peines mentionnées aux articles 222-7 à 222-14 suivant les distinctions prévues par ces articles. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction dans les mêmes cas que ceux prévus par ces articles. Die Verabreichung schädlicher Substanzen, die die körperliche oder seelische Unversehrtheit eines anderen verletzt haben, wird mit den in Art. 222-7 bis 222-14 genannten Strafen nach den in diesen Artikeln jeweils vorgesehenen Unterscheidungen bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode gelten für diese Straftat in denselben Fällen, in denen ihre Anwendung in den genannten Artikeln vorgesehen ist.
Art. 222-16 Art. 222-16
Les appels téléphoniques malveillants ou les agressions sonores, réitérés en vue de troubler la tranquillité d’autrui, sont punis d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wiederholte böswillige Telefonanrufe oder starke Lärmbelästigungen, die die Ruhe eines anderen stören sollen, werden mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Paragraphe 3 – Des menaces 3. Absatz – Drohungen
Art. 222-17 Art. 222-17
La menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes dont la tentative est punissable est punie de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende lorsqu’elle est, soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet. La peine est portée à trois ans d’emprisonnement et à 300 000 F d’amende s’il s’agit d’une menace de mort. Die Drohung, ein Verbrechen oder Vergehen gegen Personen zu begehen, dessen Versuch strafbar ist, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie entweder wiederholt oder durch ein Schriftstück, eine Abbildung oder irgendeinen anderen Gegenstand zum Ausdruck gebracht wird. Die Strafe erhöht sich auf drei Jahre Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe, wenn es sich um eine Todesdrohung handelt.
Art. 222-18 Art. 222-18
La menace, par quelque moyen que ce soit, de commettre un crime ou un délit contre les personnes, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende, lorsqu’elle est faite avec l’ordre de remplir une condition. La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende s’il s’agit d’une menace de mort. Die Drohung, gleichgültig durch welches Mittel, ein Verbrechen oder Vergehen gegen Personen zu begehen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie mit dem Befehl, eine Bedingung zu erfüllen, erfolgt. Die Strafe erhöht sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn es sich um eine Todesdrohung handelt.
Section 2 Des atteintes involontaires à l’intégrité de la personne 2. Abschnitt Fahrlässige Verletzungen der Unversehrtheit der Person
Art. 222-19 Art. 222-19
Le fait de causer à autrui, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, une incapacité totale de travail pendant plus de trois mois est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. En cas de manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, les peines encourues sont portées à trois ans d’emprisonnement et à 300 000 F d’amende. Wer aus Ungeschicklichkeit, Unvorsichtigkeit, Unaufmerksamkeit, Nachlässigkeit oder Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht bei einem anderen eine vollständige Arbeitsunfähigkeit von mehr als drei Monaten verursacht, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Bei bewußter Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht erhöhen sich die Strafen auf drei Jahre Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe.
Art. 222-20 Art. 222-20
Le fait de causer à autrui, par un manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, une incapacité totale de travail d’une durée inférieure ou égale à trois mois, est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer bei einem anderen durch bewußte Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht eine vollständige Arbeitsunfähigkeit von drei Monaten oder weniger verursacht, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 222-21 Art. 222-21
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 222-19 et 222-20. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.Dans les cas visés au deuxième alinéa de l’article 222-19 est en outre encourue la peine mentionnée au 4 de l’article 131-39.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 222-19 und 222-20 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 8 und 9 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde. In den Fällen des Art. 222-19 Abs. 2 kann darüber hinaus die in Art. 131-39 Nr. 4 vorgesehene Strafe verhängt werden.

Section 3 Des agressions sexuelles 3. Abschnitt Sexuelle Angriffe
Art. 222-22.   Art. 222-22.  
Constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise. Lorsque les agressions sexuelles sont commises à l’étranger contre un mineur par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire français, la loi française est applicable par dérogation au deuxième alinéa de l’article 113-6 et les dispositions de la seconde phrase de l’article 113-8 ne sont pas applicables. Ein sexueller Angriff ist jeder sexuelle Übergriff, der unter Anwendung von Gewalt, Zwang, Drohung oder Ausnutzung von Überraschung ausgeführt wird. Werden die sexuellen Angriffe auf einen Minderjährigen im Ausland von einem Franzosen oder einer Person begangen, die ihren gewöhnlichen Aufenthalt auf französischem Staatsgebiet hat, ist in Abweichung von Art. 113-6 Abs. 2 das französische Gesetz anwendbar und die Bestimmungen des Art. 113-8 Satz 2 gelten nicht.
Paragraphe 1 – Du viol 1. Absatz – Vergewaltigung
Art. 222-23 Art. 222-23
Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle. Vergewaltigung ist jede Form sexueller Penetration, die an einer anderen Person unter Anwendung von Gewalt, Zwang, Drohung oder Ausnutzung von Überraschung begangen wird. Die Vergewaltigung wird mit 15 Jahren Zuchthaus bestraft.
Art. 222-24 Art. 222-24
Le viol est puni de vingt ans de réclusion criminelle :

  1. Lorsqu’il a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ;
  2. Lorsqu’il est commis sur un mineur de quinze ans ;
  3. Lorsqu’il est commis sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de l’auteur ;
  4. Lorsqu’il est commis par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
  5. Lorsqu’il est commis par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
  6. Lorsqu’il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice;
  7. Lorsqu’il est commis avec usage ou menace d’une arme.
  8. Lorsque la victime a été mise en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications.
Die Vergewaltigung wird mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie

  1. zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt hat;
  2. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren begangen wird;
  3. an einer Person begangen wird, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  4. von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht das Opfer untersteht;
  5. von einer Person unter Mißbrauch ihrer Aufsichtsstellung begangen wird;
  6. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer begangen wird;
  7. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt begangen wird.
  8. Wenn der Kontakt zwischen dem Opfer und dem Täter durch Benutzung eines Telekommunikationsnetzes zur Verbreitung von Mitteilungen an einen nicht bestimmten Adressatenkreis zustande kam.
Art. 222-25 Art. 222-25
Le viol est puni de trente ans de réclusion criminelle lorsqu’il a entraîné la mort de la victime. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die Vergewaltigung wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie zum Tod des Opfers geführt hat. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-26 Art. 222-26
Le viol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi de tortures ou d’actes de barbarie. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die Vergewaltigung wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Paragraphe 2 – Des autres agressions sexuelles 2. Absatz – Sonstige sexuelle Angriffe
Art. 222-27 Art. 222-27
Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Andere sexuelle Übergriffe als die Vergewaltigung werden mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 222-28 Art. 222-28
L’infraction définie à l’article 222-27 est punie de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende :

  1. Lorsqu’elle a entraîné une blessure ou une lésion
  2. Lorsqu’elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif, ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
  3. Lorsqu’elle est commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
  4. Lorsqu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  5. Lorsqu’elle est commise avec usage ou menace d’une arme ;
  6. Lorsque la victime a été mise en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications.

 

Die in Art. 222-27 bezeichnete Straftat wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie

  1. eine Verletzung oder Schädigung herbeigeführt hat;
  2. von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht das Opfer untersteht;
  3. von einer Person unter Mißbrauch ihrer Aufsichtsstellung begangen wird;
  4. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer begangen wird;
  5. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt begangen wird.
  6. Wenn der Kontakt zwischen dem Opfer und dem Täter durch Benutzung eines Telekommunikationsnetzes zur Verbreitung von Mitteilungen an einen nicht bestimmten Adressatenkreis zustande kam.
Art. 222-29 Art. 222-29
Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende lorsqu’elles sont imposées :

  1. À un mineur de quinze ans ;
  2. À une personne dont la particulière vulnérabilité due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.
Andere sexuelle Übergriffe als die Vergewaltigung werden mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen werden:

  1. an einem Minderjährigen unter 15 Jahren;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist.
Art. 222-30 Art. 222-30
L’infraction définie à l’article 222-29 est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende :

  1. Lorsqu’elle a entraîné une blessure ou une lésion ;
  2. Lorsqu’elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
  3. Lorsqu’elle est commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
  4. Lorsqu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice ;
  5. Lorsqu’elle est commise avec usage ou menace d’une arme.
Die in Art. 222-29 bezeichnete Straftat wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie

  1. eine Verletzung oder Schädigung herbeigeführt hat;
  2. von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht das Opfer untersteht;
  3. von einer Person unter Mißbrauch ihrer Aufsichtsstellung begangen wird;
  4. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer begangen wird;
  5. unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt begangen wird.
Art. 222-31 Art. 222-31
La tentative des délits prévus par les articles 222-27 à 222-30 est punie des mêmes peines Der Versuch der in Art. 222-27 bis 222-30 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 222-32 Art. 222-32
L’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Die sexuelle Exhibition wird, wenn sie den Blicken anderer an einem von der Öffentlichkeit einsehbaren Ort aufgedrängt wird, mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Paragraphe 3 – Du harcèlement sexuel 3. Absatz – Sexuelle Belästigung
Art. 222-33 Art. 222-33
Le fait de harceler autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions graves, dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle, par une personne abusant de l’autorité que lui confèrent ses fonctions, est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer unter Mißbrauch seiner Aufsichtsstellung eine andere Person belästigt, indem er Befehle erteilt, Drohungen ausspricht, Zwang ausübt oder schwere Druckmittel anwendet, um sich sexuelle Gefälligkeiten zu verschaffen, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 4 Du trafic de stupéfiants 4. Abschnitt Verkehr mit Betäubungsmitteln
Art. 222-34 Art. 222-34
Le fait de diriger ou d’organiser un groupement ayant pour objet la production, la fabrication, l’importation, l’exportation, le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants est puni de la réclusion criminelle à perpétuité et de 50 000 000 F d’amende. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Wer eine Gruppe leitet oder organisiert, die die unerlaubte Gewinnung, Herstellung, Einfuhr, Ausfuhr, Beförderung, den unerlaubten Besitz, das unerlaubte Anbieten, die unerlaubte Abgabe, den unerlaubten Erwerb oder Gebrauch von Betäubungsmitteln betreibt, wird mit lebenslangem Zuchthaus und 50.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-35 Art. 222-35
La production ou la fabrication illicites de stupéfiants sont punies de vingt ans de réclusion criminelle et de 50 000 000 F d’amende. Ces faits sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 50 000 000 F d’amende lorsqu’ils sont commis en bande organisée. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Die unerlaubte Gewinnung oder die unerlaubte Herstellung von Betäubungsmitteln werden mit 20 Jahren Zuchthaus und 50.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Diese Straftaten werden mit 30 Jahren Zuchthaus und 50.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie in einer organisierten Bande begangen werden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 222-36 Art. 222-36
L’importation ou l’exportation illicites de stupéfiants sont punies de dix ans d’emprisonnement et de 50 000 000 F d’amende. Ces faits sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 50 000 000 F d’amende lorsqu’ils sont commis en bande organisée. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Die unerlaubte Einfuhr oder die unerlaubte Ausfuhr von Betäubungsmitteln werden mit zehn Jahren Gefängnis und 50.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Diese Straftaten werden mit 30 Jahren Zuchthaus und 50.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie in einer organisierten Bande begangen werden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 222-37 Art. 222-37
Le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicites de stupéfiants sont punis de dix ans d’emprisonnement et de 50 000 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de faciliter, par quelque moyen que ce soit, l’usage illicite de stupéfiants, de se faire délivrer des stupéfiants au moyen d’ordonnances fictives ou de complaisance, ou de délivrer des stupéfiants sur la présentation de telles ordonnances en connaissant leur caractère fictif ou complaisant. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Die unerlaubte Beförderung, der unerlaubte Besitz, das unerlaubte Anbieten, die unerlaubte Abgabe, der unerlaubte Erwerb oder Gebrauch von Betäubungsmitteln werden mit zehn Jahren Gefängnis und 50.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer durch welches Mittel auch immer den unerlaubten Gebrauch von Betäubungsmitteln erleichtert, wer sich gegen fingierte oder aus Gefälligkeit ausgestellte Rezepte Betäubungsmittel aushändigen läßt oder wer gegen Vorlage solcher Rezepte Betäubungsmittel aushändigt, obwohl er weiß, daß die Rezepte fingiert oder aus Gefälligkeit ausgestellt wurden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 222-38 Art. 222-38
Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 5 000 000 F d’amende le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus de l’auteur de l’une des infractions mentionnées aux articles 222-34 à 222-37 ou d’apporter son concours à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion du produit de l’une de ces infractions. La peine d’amende peut être élevée jusqu’à la moitié de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment. Lorsque l’infraction a porté sur des biens ou des fonds provenant de l’un des crimes mentionnés aux articles 222-34, 222-35 et 222-36, deuxième alinéa, son auteur est puni des peines prévues pour les crimes dont il a eu connaissance. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatifs à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Wer durch irgendein Mittel den falschen Nachweis der Herkunft von Vermögensgütern oder Einkünften des Täters einer der in Art. 222-34 bis 222-37 genannten Straftaten erleichtert oder wer an einer Tätigkeit zur Anlage, Verschleierung oder Umwandlung des aus einer dieser Straftaten Hervorgegangenen mitwirkt, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 5.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Geldstrafe kann bis zur Hälfte des Wertes der Vermögensgüter oder Gelder, auf die sich die Geldwäschetätigkeiten bezogen, erhöht werden. Bezog sich die Straftat auf Vermögensgüter oder Gelder, die aus einem der in Art. 222-34, 222-35 und 222-36 Abs. 2 genannten Verbrechen stammen, werden auf den Täter die Strafen angewandt, die für die Verbrechen, von denen er Kenntnis hatte, vorgesehen sind. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 222-39 Art. 222-39
La cession ou l’offre illicites de stupéfiants à une personne en vue de sa consommation personnelle sont punis de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende.
La peine d’emprisonnement est portée à dix ans lorsque les stupéfiants sont offerts ou cédés, dans les conditions définies à l’alinéa précédent, à des mineurs ou dans des centres d’enseignement ou d’éducation ou dans les locaux de l’administration.
Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatifs à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par l’alinéa précédent.
Wer einer Person zum persönlichen Verbrauch Betäubungsmittel unerlaubt abgibt oder unerlaubt anbietet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Die Gefängnisstrafe erhöht sich auf zehn Jahre, wenn die Abgabe oder das Anbieten der Betäubungsmittel, wie im vorhergehenden Absatz beschrieben, an Minderjährige oder in Bildungs- oder Erziehungseinrichtungen oder in Räumen der Verwaltung erfolgt.
Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorhergehenden Absatz bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-39-1 Art. 222-39-1
Le fait de ne pas pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie, tout en étant en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant à l’une des activités réprimées par la présente section, ou avec plusieurs personnes se livrant à l’usage de stupéfiants, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. La peine d’emprisonnement est portée à dix ans lorsqu’une ou plusieurs des personnes visées à l’alinéa précédent sont mineures. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatifs à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par l’alinéa précédent. Wer seinem Lebensstil entsprechende Einkünfte nicht belegen kann und gleichzeitig regelmäßige Beziehungen zu einer oder mehreren Personen unterhält, die eine der in diesem Abschnitt unter Strafe gestellten Tätigkeiten ausüben, oder zu mehreren Personen, die Betäubungsmittel konsumieren, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Gefängnisstrafe erhöht sich auf zehn Jahre, wenn eine oder mehrere der im vorhergehenden Absatz genannten Personen minderjährig sind. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorhergehenden Absatz bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 222-40 Art. 222-40
La tentative des délits prévus par les articles 222-36 (premier alinéa) à 222-39 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 222-36 (Abs. 1) bis 222-39 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 222-41 Art. 222-41
Constituent des stupéfiants au sens des dispositions de la présente section les substances ou plantes classées comme stupéfiants en application de l’article L. 627 du Code de la santé publique. Betäubungsmittel im Sinne der Bestimmungen dieses Abschnitts sind Stoffe oder Pflanzen, die in Anwendung des Art. L. 627 Code de la santé publique als Betäubungsmittel eingestuft sind.
Art. 222-42 Art. 222-42
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 222-34 à 222-39. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 222-34 bis 222-39 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Art. 222-43 Art. 222-43
La peine privative de liberté encourue par l’auteur ou le complice des infractions prévues par les articles 222-34 à 222-40 est réduite de moitié si, ayant averti les autorités administratives ou judiciaires, il a permis de faire cesser les agissements incriminés et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Die für den Täter oder Teilnehmer der in Art. 222-34 bis 222-40 bezeichneten Straftaten geltende Freiheitsstrafe wird um die Hälfte verkürzt, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die strafbaren Handlungen zu beenden und gegebenenfalls die Identität der übrigen Schuldigen festzustellen.
Section 5 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques 5. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen
Art. 222-44 Art. 222-44
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
  3. La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
  4. L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus ;
  5. La confiscation d’un ou plusieurs véhicules appartenant au condamné ;
  6. La confiscation d’une ou plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  7. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu fünf Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  4. die Entziehung der Fahrerlaubnis mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung einer neuen Fahrerlaubnis zu beantragen;
  5. die Einziehung eines oder mehrerer Fahrzeuge, die dem Verurteilten gehören;
  6. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  7. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Tat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Art. 222-45 Art. 222-45
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par les sections 1, 3 et 4 encourent également les peines suivantes :

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-26, des droits civiques, civils et de famille ;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ;
  3. L’interdiction d’exercer, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs.
Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 1, 3 und 4 aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt auszuüben, gemäß den Bestimmungen des Art. 131- 27;
  3. das Verbot, entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren eine berufliche oder ehrenamtliche Tätigkeit auszuüben, mit der ein regelmäßiger Kontakt mit Minderjährigen verbunden ist.
Art. 222-46 Art. 222-46
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la section 2 du présent chapitre encourent également la peine complémentaire d’affichage ou de diffusion de la décision prévue par l’article 131-35. Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 2 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, kann außerdem die in Art. 131-35 vorgesehene Zusatzstrafe der Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung verhängt werden.
Art. 222-47 Art. 222-47
Dans les cas prévus par les articles 222-1 à 222-15, 222-23 à 222-30 et 222-34 à 222-40, peut être prononcée à titre de peine complémentaire l’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31. Dans les cas prévus par les articles 222-34 à 222-40, peut être également prononcée l’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de quitter le territoire de la République. In den Fällen der Art. 222-1 bis 222-15, 222-23 bis 222-30 und 222-34 bis 222-40 kann als Zusatzstrafe das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131- 31 ausgesprochen werden. In den Fällen der Art. 222-34 bis 222-40 kann außerdem für die Dauer bis zu fünf Jahren das Verbot ausgesprochen werden, das französische Staatsgebiet zu verlassen.
Art. 222-48 Art. 222-48
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 222-1 à 222-8 et 222-10, aux 1 et 2 de l’article 222-14, aux articles 222-23 à 222-26, 222-30, 222-34 à 222-39 ainsi qu’à l’article 222-15 dans les cas visés au deuxième alinéa de cet article. Les dispositions des sept derniers alinéas de l’article 131-30 ne sont pas applicables aux personnes coupables des infractions définies aux articles 222-34, 222-35, 222-36 et 222-38. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 222-1 bis 222-8 und 222-10, 222-14 Nr. 1 und 2, 222-23 bis 222-26, 222-30, 222-34 bis 222-39 sowie der in Art. 222-15 Abs. 2 genannten Straftaten schuldig gemacht hat. Die Bestimmungen der letzten sieben Absätze des Art. 131-30 sind nicht anwendbar auf Personen, die sich einer der in Art. 222-34, 222-35, 222-36 und 222-38 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben.
Art. 222-48-1 Art. 222-48-1
Les personnes coupables des infractions définies aux articles 222-23 à 222-32 peuvent également être condamnées à un suivi socio-judiciaire selon les modalités prévues par les articles 131-36-1 à 131-36-8. Personen, die sich der in Art. 222-23 bis 222-32 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem zu gerichtlich-sozialer Aufsicht gemäß den Bestimmungen der Art. 131-36-1 bis 131-36-8 verurteilt werden.
Section 6 Dispositions communes aux personnes physiques et aux personnes morales 6. Abschnitt Gemeinsame Bestimmungen für natürliche und juristische Personen
Art. 222-49 Art. 222-49
Dans les cas prévus par les articles 222-34 à 222-40, doit être prononcée la confiscation des installations, matériels et de tout bien ayant servi, directement ou indirectement, à la commission de l’infraction, ainsi que tout produit provenant de celle-ci, à quelque personne qu’ils appartiennent et en quelque lieu qu’ils se trouvent, dès lors que leur propriétaire ne pouvait en ignorer l’origine ou l’utilisation frauduleuse. Dans les cas prévus par les articles 222-34, 222-35, 222-36 et 222-38, peut également être prononcée la confiscation de tout ou partie des biens du condamné, quelle qu’en soit la nature, meubles ou immeubles, divis ou indivis. In den Fällen der Art. 222-34 bis 222-40 muß die Einziehung der Einrichtungen, Geräte und aller Gegenstände angeordnet werden, die unmittelbar oder mittelbar zur Begehung der Straftat gedient haben, sowie des aus ihr Hervorgegangenen, wem auch immer es gehört und wo auch immer es sich befindet, sofern sein Eigentümer die Herkunft oder die mißbräuchliche Verwendung kennen mußte. In den Fällen der Art. 222-34, 222-35, 222-36 und 222-38 kann außerdem die vollständige oder teilweise Einziehung der Güter des Verurteilten, seien es bewegliche oder unbewegliche, teilbare oder nicht teilbare, angeordnet werden.
Art. 222-50 Art. 222-50
Les personnes physiques ou morales coupables de l’une des infractions prévues par les articles 222-34 à 222-40 encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. Le retrait définitif de la licence de débit de boissons ou de restaurant ;
  2. La fermeture, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus, de tout établissement ouvert au public ou utilisé par le public dans lequel ont été commises, par l’exploitant ou avec la complicité de celui-ci, les infractions définies par ces articles.
Gegen natürliche oder juristische Personen, die sich einer der in Art. 222-34 bis 222-40 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die endgültige Entziehung der Erlaubnis zum Ausschank von Getränken oder zum Betrieb einer Speisewirtschaft;
  2. die endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Schließung jeder für die Öffentlichkeit zugänglichen oder von der Öffentlichkeit genutzten Einrichtung, in der vom Betreiber oder unter seiner Teilnahme die in den genannten Artikeln bezeichneten Straftaten begangen wurden.
Art. 222-51 Art. 222-51
La fermeture temporaire prévue par l’article 222-50 emporte suspension de la licence de débit de boissons ou de restaurant pour la même durée. Le délai de péremption de celle-ci est suspendu pendant la durée de la fermeture. La fermeture définitive prévue par l’article 222-50 emporte retrait définitif de la licence de débit de boissons ou de restaurant. Die in Art. 222-50 vorgesehene vorübergehende Schließung bewirkt die Aussetzung der Erlaubnis zum Ausschank von Getränken oder zum Betrieb einer Speisewirtschaft für denselben Zeitraum. Die Verfallfrist für die Erlaubnis ruht während der Schließung. Die in Art. 222-50 vorgesehene endgültige Schließung bewirkt die endgültige Entziehung der Erlaubnis zum Ausschank von Getränken oder zum Betrieb einer Speisewirtschaft.
Chapitre III De la mise en danger de la personne Kapitel III Gefährdung von Personen

 

Section premiere Des risques causés à autrui 1. Abschnitt Gefährdung anderer
Art. 223-1 Art. 223-1
Le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer eine andere Person unmittelbar einer gegenwärtigen Todes- oder Verletzungsgefahr aussetzt, die zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung führen kann, indem er offensichtlich bewußt eine besondere, durch Gesetz oder Verordnung auferlegte Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht verletzt, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 223-2 Art. 223-2
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie à l’article 223-1. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 223-1 bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

1.        die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;

2.       die Art. 131-39 Nr. 2, 3, 8 und 9 genannten Strafen. Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Section II Du délaissement d’une personne hors d’état de se protéger 2. Abschnitt Verlassen einer Person in hilfloser Lage
Art. 223-3 Art. 223-3
Le délaissement, en un lieu quelconque, d’une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer an irgendeinem Ort eine Person verläßt, die wegen ihres Alters oder ihres körperlichen oder seelischen Zustands nicht in der Lage ist, sich zu schützen, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 223-4 Art. 223-4
Le délaissement qui a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente est puni de quinze ans de réclusion criminelle. Le délaissement qui a provoqué la mort est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Hat das Verlassen zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt, ist die Strafe 15 Jahre Zuchthaus. Hat das Verlassen den Tod verursacht, ist die Strafe 20 Jahre Zuchthaus.
Section 3 De l’entrave aux mesures d’assistance et de l’omission de porter secours 3. Abschnitt Behinderung von Rettungsmaßnahmen und unterlassene Hilfeleistung
Art. 223-5 Art. 223-5
Le fait d’entraver volontairement l’arrivée de secours destinés à faire échapper une personne à un péril imminent ou à combattre un sinistre présentant un danger pour la sécurité des personnes est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer vorsätzlich die Anfahrt von Rettungseinheiten behindert, die eine Person aus einer unmittelbaren Gefahr befreien oder ein die Sicherheit von Personen gefährdendes Unglück bekämpfen sollen, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 223-6 Art. 223-6
Quiconque pouvant empêcher par son action immédiate, sans risque pour lui ou pour les tiers, soit un crime, soit un délit contre l’intégrité corporelle de la personne s’abstient volontairement de le faire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende.Sera puni des mêmes peines quiconque s’abstient volontairement de porter à une personne en péril l’assistance que, sans risque pour lui ou pour les tiers, il pouvait lui prêter soit par son action personnelle, soit en provoquant un secours. Wer durch sein unverzügliches Handeln ohne Gefahr für sich selbst oder für Dritte ein Verbrechen oder Vergehen gegen die körperliche Unversehrtheit von Personen verhindern kann und dies vorsätzlich unterläßt, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird derjenige bestraft, der es vorsätzlich unterläßt, einer sich in Gefahr befindenden Person den Beistand zu leisten, den er ohne Gefahr für sich selbst oder für Dritte, durch sein persönliches Handeln oder indem er für Hilfe sorgt, erbringen konnte.
Art. 223-7 Art. 223-7
Quiconque s’abstient volontairement de prendre ou de provoquer les mesures permettant, sans risque pour lui ou pour les tiers, de combattre un sinistre de nature à créer un danger pour la sécurité des personnes est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer es vorsätzlich unterläßt, die Maßnahmen zu ergreifen oder in die Wege zu leiten, die es ohne Gefahr für sich selbst oder für Dritte ermöglichen, ein Unglück zu bekämpfen, das die Sicherheit von Menschen zu gefährden vermag, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 4 De l’expérimentation sur la personne humaine 4. Abschnitt Versuche am Menschen

 

Art. 223-8 Art. 223-8
Le fait de pratiquer ou de faire pratiquer sur une personne une recherche biomédicale sans avoir recueilli le consentement libre, éclairé et exprès de l’intéressé, des titulaires de l’autorité parentale ou du tuteur dans les cas prévus par les dispositions du Code de la santé publique est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Les mêmes peines sont applicables lorsque la recherche biomédicale est pratiquée alors que le consentement a été retiré. Wer an einer Person biomedizinische Forschung durchführt oder durchführen läßt, ohne die freiwillige, nach entsprechender Aufklärung erteilte, ausdrückliche Einwilligung des Betroffenen, der Inhaber der elterlichen Sorge oder des Vormunds in den nach den Bestimmungen des Code de la santé publique vorgesehenen Fällen eingeholt zu haben, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Dieselben Strafen gelten, wenn die biomedizinische Forschung durchgeführt wird, obwohl die Einwilligung zurückgezogen wurde.
Art. 223-9 Art. 223-9
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie à l’article 223-8. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 223-8 bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Section 5 De l’interruption illégale de la grossesse 5. Abschnitt Unerlaubter Schwangerschaftsabbruch
Art. 223-10 Art. 223-10
L’interruption de la grossesse sans le consentement de l’intéressée est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Der ohne Einwilligung der betroffenen Frau durchgeführte Schwangerschaftsabbruch wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 223-11 Art. 223-11
L’interruption de la grossesse d’autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende lorsqu’elle est pratiquée, en connaissance de cause, dans l’une des circonstances suivantes:

  1. Après l’expiration du délai dans lequel elle est autorisée par la loi, sauf si elle est pratiquée pour un motif thérapeutique ;
  2. Par une personne n’ayant pas la qualité de médecin;
  3. Dans un lieu autre qu’un établissement d’hospitalisation public ou qu’un établissement d’hospitalisation privé satisfaisant aux conditions prévues par la loi.

Cette infraction est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende si le coupable la pratique habituellement.La tentative des délits prévus au présent article est punie des mêmes peines.

Der bei einer anderen Person durchgeführte Schwangerschaftsabbruch wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn er in Kenntnis der Sachlage unter einem der folgenden Umstände vorgenommen wird:

  1. nach Ablauf der für einen Schwangerschaftsabbruch gesetzlich erlaubten Frist, außer wenn ein therapeutischer Grund vorliegt;
  2. von einer Person, die keine Befähigung zum Arztberuf besitzt;
  3. an einem anderen Ort als in einer öffentlichen oder den gesetzlichen Voraussetzungen entsprechenden privaten Krankenanstalt.

Diese Straftat wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn der Schuldige sie gewohnheitsmäßig begeht. Der Versuch der in diesem Artikel bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.

Art. 223-12 Art. 223-12
Le fait de fournir à la femme les moyens matériels de pratiquer une interruption de grossesse sur elle-même est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Ces peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende si l’infraction est commise de manière habituelle. Wer einer Frau Mittel und Gegenstände beschafft, um einen Schwangerschaftsabbruch an sich selbst durchzuführen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Diese Strafen werden auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe erhöht, wenn die Tat gewohnheitsmäßig begangen wird.
Section 6 De la provocation au suicide 6. Abschnitt Anstiftung zur Selbsttötung
Art. 223-13 Art. 223-13
Le fait de provoquer au suicide d’autrui est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d’une tentative de suicide. Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende lorsque la victime de l’infraction définie à l’alinéa précédent est un mineur de quinze ans. Wer einen anderen zur Selbsttötung anstiftet, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn die Anstiftung eine Selbsttötung oder einen Selbsttötungsversuch zur Folge hatte. Die Strafen erhöhen sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn das Opfer der im vorhergehenden Absatz bezeichneten Straftat ein Minderjähriger unter 15 Jahren ist.
Art. 223-14 Art. 223-14
La propagande ou la publicité, quel qu’en soit le mode, en faveur de produits, d’objets ou de méthodes préconisés comme moyens de se donner la mort est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Propaganda oder Werbung, gleichgültig welcher Art, für Produkte, Gegenstände oder Verfahren, die als Mittel zur Selbsttötung empfohlen werden, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 223-15 Art. 223-15
Lorsque les délits prévus par les articles 223-13 et 223-14 sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Werden die in Art. 223-13 und 223-14 bezeichneten Vergehen über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Section 7 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques 7. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen
Art. 223-16 Art. 223-16
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par les articles 223-3 à 223-8, 223-10 à 223-14 encourent également l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26. Natürlichen Personen, die sich einer der in Art. 223-3 bis 223-8 und 223-10 bis 223-14 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26 die staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte aberkannt werden.
Art. 223-17 Art. 223-17
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues aux articles 223-3, 223-4, 223-8, 223-10 à 223-14 encourent également les peines suivantes:

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27 pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  2. La confiscation définie à l’article 131-21 ; dans les cas prévus aux articles 223-13 et 223-14, peuvent être saisis ou confisqués les documents écrits, visuels ou sonores ayant servi à réaliser l’infraction ; la juridiction peut en outre ordonner la destruction, en tout ou partie, de ces documents ;
  3. La fermeture définitive ou pour une durée de cinq ans au plus de l’un, de plusieurs ou de l’ensemble des établissements de l’entreprise ayant servi à commettre l’infraction.

Dans le cas prévu par l’article 223-8, peut être également prononcée l’exclusion des marchés publics à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus.

Gegen natürliche Personen, die sich einer der in Art. 223-3, 223-4, 223-8 und 223-10 bis 223-14 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, für die Dauer bis zu fünf Jahren die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  2. die in Art. 131-21 geregelte Einziehung; in den Fällen der Art. 223-13 und 223-14 können die Schriftstücke und die Bild- oder Tondokumente, die zur Begehung der Straftat gedient haben, beschlagnahmt oder eingezogen werden; das Gericht kann ferner die vollständige oder teilweise Vernichtung dieser Dokumente anordnen;
  3. die endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Schließung eines, mehrerer oder sämtlicher Betriebe des Unternehmens, die zur Begehung der Straftat gedient haben.

Im Fall des Art. 223-8 kann außerdem auf den endgültigen oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkten Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen erkannt werden.

Art. 223-18 Art. 223-18
Les personnes physiques coupables de l’infraction prévue à l’article 223-1 encourent également les peines suivantes :

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  2. L’interdiction pour une durée de cinq ans au plus, de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation ;
  3. La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle;
  4. L’annulation du permis de conduire, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus.
Gegen natürliche Personen, die sich der in Art. 223-1 genannten Straftat schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu fünf Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  4. die Entziehung der Fahrerlaubnis mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung einer neuen Fahrerlaubnis zu beantragen.
Art. 223-19 Art. 223-19
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par les articles 223-10 et 223-11 encourent, outre les peines mentionnées par ces articles, l’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer une activité de nature médicale ou para-médicale Natürlichen Personen, die sich einer der in Art. 223-10 und 223-11 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, kann zusätzlich zu den in diesen Artikeln vorgesehenen Strafen für einen Zeitraum bis zu fünf Jahren untersagt werden, eine medizinische Tätigkeit oder einen medizinischen Hilfsberuf auszuüben.
Art. 223-20 Art. 223-20
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par les articles 223-1 et 223-8 encourent également la peine complémentaire d’affichage ou de diffusion de la décision prévue par l’article 131-35. Gegen natürliche Personen, die sich einer der in Art. 223-1 und 223-8 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, kann außerdem die in Art. 131-35 vorgesehene Zusatzstrafe der Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung verhängt werden.
Chapitre IV Des atteintes aux libertés de la personne Kapitel IV Angriffe auf die persönliche Freiheit
Section 1 De l’enlèvement et de la séquestration 1. Abschnitt Entführung und Freiheitsberaubung
Art. 224-1 Art. 224-1
Le fait, sans ordre des autorités constituées et hors les cas prévus par la loi, d’arrêter, d’enlever, de détenir ou de séquestrer une personne, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction. Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, la peine est de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende, sauf dans les cas prévus par l’article 224-2. Wer ohne Anweisung durch die zuständigen Organe und außerhalb der gesetzlich vorgesehenen Fälle eine Person festnimmt, entführt, gefangenhält oder einsperrt, wird mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf diese Straftat anwendbar. Wird die gefangengehaltene oder eingesperrte Person jedoch freiwillig vor Ablauf des siebten Tages nach dem ihrer Festnahme freigelassen, ist die Strafe fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, außer in den Fällen des Art. 224-2.
Art. 224-2 Art. 224-2
L’infraction prévue à l’article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsque la victime a subi une mutilation ou une infirmité permanente provoquée volontairement ou résultant soit des conditions de détention, soit d’une privation d’aliments ou de soins. Elle est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’elle est précédée ou accompagnée de tortures ou d’actes de barbarie ou lorsqu’elle est suivie de la mort de la victime. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Die in Art. 224-1 bezeichnete Straftat wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn das Opfer eine Verstümmelung oder dauernde Behinderung erlitten hat, die vorsätzlich herbeigeführt wurde oder die entweder auf die Umstände der Gefangenschaft oder den Entzug von Nahrung oder Pflege zurückzuführen ist. Sie wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft, wenn vorher oder gleichzeitig Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden oder wenn nach der Tat der Tod des Opfers eingetreten ist. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 224-3 Art. 224-3
L’infraction prévue par l’article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsqu’elle est commise soit en bande organisée, soit à l’égard de plusieurs personnes. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction. Toutefois, si la personne détenue ou séquestrée ou toutes les personnes détenues ou séquestrées sont libérées volontairement dans le délai prévu par le troisième alinéa de l’article 224-1, la peine est de dix ans d’emprisonnement, sauf si la victime ou l’une des victimes a subi l’une des atteintes à son intégrité physique mentionnées à l’article 224-2. Die in Art. 224-1 bezeichnete Straftat wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie entweder in einer organisierten Bande oder an mehreren Personen begangen wird. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf diese Straftat anwendbar. Wird die gefangengehaltene oder eingesperrte Person oder werden alle gefangengehaltenen oder eingesperrten Personen jedoch freiwillig innerhalb der in Art. 224-1 Abs. 3 vorgesehenen Frist freigelassen, ist die Strafe zehn Jahre Gefängnis, außer wenn das Opfer oder eines der Opfer einen der in Art. 224-2 erwähnten Angriffe auf seine körperliche Unversehrtheit erlitten hat.
Art. 224-4 Art. 224-4
Si la personne arrêtée, enlevée, détenue ou séquestrée l’a été comme otage soit pour préparer ou faciliter la commission d’un crime ou d’un délit, soit pour favoriser la fuite ou assurer l’impunité de l’auteur ou du complice d’un crime ou d’un délit, soit pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, notamment le versement d’une rançon, l’infraction prévue par l’article 224-1 est punie de trente ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction. Sauf dans les cas prévus à l’article 224-2, la peine est de dix ans d’emprisonnement si la personne prise en otage dans les conditions définies au premier alinéa est libérée volontairement avant le septième jour accompli depuis celui de son appréhension, sans que l’ordre ou la condition ait été exécuté. Wurde die Person als Geisel festgenommen, entführt, gefangengehalten oder eingesperrt, um die Begehung eines Verbrechens oder Vergehens vorzubereiten oder zu erleichtern, um dem Täter oder Teilnehmer eines Verbrechens oder Vergehens die Flucht zu ermöglichen oder seine Straflosigkeit zu sichern oder um die Ausführung eines Befehls oder die Erfüllung einer Bedingung, insbesondere die Zahlung eines Lösegelds zu erwirken, wird die in Art. 224-1 bezeichnete Straftat mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf diese Straftat anwendbar. Soweit es sich nicht um die Fälle des Art. 224-2 handelt, ist die Strafe zehn Jahre Gefängnis, wenn die unter den im ersten Absatz bezeichneten Umständen als Geisel festgenommene Person freiwillig vor Ablauf des siebten Tages nach dem ihrer Festnahme freigelassen wird, ohne daß der Befehl ausgeführt oder die Bedingung erfüllt wurde.
Art. 224-5 Art. 224-5
Lorsque la victime de l’un des crimes prévus aux articles 224-1 à 224-4 est un mineur de quinze ans, la peine est portée à la réclusion criminelle à perpétuité si l’infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle et à trente ans de réclusion criminelle si l’infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables dans les cas prévus par le présent article. Ist das Opfer eines der in Art. 224-1 bis 224-4 genannten Verbrechen ein Minderjähriger unter 15 Jahren, erhöht sich die Strafe auf lebenslanges Zuchthaus, wenn die Tat mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft wird, und auf 30 Jahre Zuchthaus, wenn sie mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft wird. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Fälle anwendbar.
Section 2 Du détournement d’aéronef, de navire ou de tout autre moyen de transport 2. Abschnitt Entführung eines Luftfahrzeugs, Schiffs oder anderen Transportmittels
Art. 224-6 Art. 224-6
Le fait de s’emparer ou de prendre le contrôle par violence ou menace de violence d’un aéronef, d’un navire ou de tout autre moyen de transport à bord desquels des personnes ont pris place, ainsi que d’une plate-forme fixe située sur le plateau continental, est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à cette infraction. Wer durch Gewalt oder Drohung mit Gewalt ein Flugzeug, ein Schiff oder jedes andere Transportmittel, in dem Personen Platz genommen haben, oder eine feste Plattform, die sich auf dem Festlandsockel befindet, unter seine Herrschaft oder Kontrolle bringt, wird mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf diese Straftat anwendbar.
Art. 224-7 Art. 224-7
L’infraction définie à l’article 224-6 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’elle est accompagnée de tortures ou d’actes de barbarie ou s’il en est résulté la mort d’une ou de plusieurs personnes. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 sont applicables à cette infraction. Die in Art. 224-6 bezeichnete Straftat wird mit lebenslangem Zuchthaus bestraft, wenn gleichzeitig Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden oder wenn sie den Tod einer oder mehrerer Personen zur Folge hatte. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf diese Straftat anwendbar.
Art. 224-8 Art. 224-8
Le fait par quiconque, en communiquant une fausse information, de compromettre sciemment la sécurité d’un aéronef en vol ou d’un navire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. La tentative de l’infraction prévue au présent article est punie des mêmes peines. Wer durch Übermittlung einer falschen Information wissentlich die Sicherheit eines im Flug befindlichen Luftfahrzeugs oder eines Schiffs gefährdet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Der Versuch der in diesem Artikel bezeichneten Straftat wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 3 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques 3. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen
Art. 224-9 Art. 224-9
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-26, des droits civiques, civils et de famille ;
  2. L’interdiction, selon les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise;
  3. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen.
Chapitre V Des atteintes à la dignité de la personne Kapitel V Verletzungen der Würde der Person
Section 1 Des discriminations 1. Abschnitt Diskriminierungen
Art. 225-1 Art. 225-1
Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur état de santé, de leur handicap, de leurs moeurs, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. Constitue également une discrimination toute distinction opérée entre les personnes morales à raison de l’origine, du sexe, de la situation de famille, de l’état de santé, du handicap, des moeurs, des opinions politiques, des activités syndicales, de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée des membres ou de certains membres de ces personnes morales. Diskriminierung ist jede Art von Unterscheidung natürlicher Personen nach Herkunft, Geschlecht, familiärer Situation, Gesundheitszustand, Behinderung, Lebensweise, politischen Anschauungen, gewerkschaftlicher Tätigkeit, tatsächlicher oder vermeintlicher Zugehörigkeit oder Nichtzugehörigkeit zu einer bestimmten Volksgruppe, Nation, Rasse oder Religion. Diskriminierung ist ferner die Unterscheidung von Mitgliedern oder bestimmten Mitgliedern juristischer Personen nach Herkunft, Geschlecht, familiärer Situation, Gesundheitszustand, Behinderung, Lebensweise, politischen Anschauungen, gewerkschaftlicher Tätigkeit, tatsächlicher oder vermeintlicher Zugehörigkeit oder Nichtzugehörigkeit zu einer bestimmten Volksgruppe, Nation, Rasse oder Religion.
Art. 225-2 Art. 225-2
La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale, est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende lorsqu’elle consiste :

  1. À refuser la fourniture d’un bien ou d’un service ;
  2. À entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque ;
  3. À refuser d’embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;
  4. À subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1 ;
  5. À subordonner une offre d’emploi à une condition fondée sur l’un des éléments visés à l’article 225-1.
Die in Art. 225-1 bezeichnete Diskriminierung einer natürlichen oder juristischen Person wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn durch die Tat

  1. die Lieferung einer Sache oder eine Dienstleistung verweigert wird;
  2. die geregelte Ausübung irgendeiner wirtschaftlichen Tätigkeit behindert wird;
  3. einer Person die Einstellung verweigert, sie bestraft oder entlassen wird;
  4. die Lieferung einer Sache oder eine Dienstleistung von einer Bedingung abhängig gemacht wird, die sich auf eines der in Art. 225-1 genannten Merkmale stützt;
  5. ein Stellenangebot von einer Bedingung abhängig gemacht wird, die sich auf eines der in Art. 225-1 genannten Merkmale stützt.
Art. 225-3 Art. 225-3
Les dispositions de l’article précédent ne sont pas applicables:

  1. Aux discriminations fondées sur l’état de santé, lorsqu’elles consistent en des opérations ayant pour objet la prévention et la couverture du risque décès, des risques portant atteinte à l’intégrité physique de la personne ou des risques d’incapacité de travail ou d’invalidité ;
  2. Aux discriminations fondées sur l’état de santé ou le handicap, lorsqu’elles consistent en un refus d’embauche ou un licenciement fondé sur l’inaptitude médicalement constatée soit dans le cadre du titre IV du livre II du Code du travail, soit dans le cadre des lois portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique;
  3. Aux discriminations fondées, en matière d’embauche, sur le sexe lorsque l’appartenance à l’un ou l’autre sexe constitue, conformément aux dispositions du Code du travail ou aux lois portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique, la condition déterminante de l’exercice d’un emploi ou d’une activité professionnelle.
Die Bestimmungen des vorhergehenden Artikels sind nicht anwendbar auf:

  1. Unterscheidungen aufgrund des Gesundheitszustands, wenn es sich dabei um Vereinbarungen zum Schutz und zur Absicherung gegen ein tödliches Risiko oder gegen Risiken für Leib und Leben oder Arbeitsunfähigkeits- oder Invaliditätsrisiken handelt;
  2. Unterscheidungen aufgrund des Gesundheitszustands oder einer Behinderung, wenn es sich dabei um die Verweigerung oder die Kündigung eines Beschäftigungsverhältnisses wegen Untauglichkeit handelt, die im Rahmen von Titel IV Buch II Code du travail oder im Rahmen der Gesetze über die den öffentlichen Dienst betreffenden Statusregeln ärztlich festgestellt wurde;
  3. geschlechtsspezifische Unterscheidungen bei Stellenbesetzungen, wenn die Zugehörigkeit zu einem bestimmten Geschlecht nach den Bestimmungen des Code du travail oder den Gesetzen über die rechtlichen Regelungen im öffentlichen Dienst die entscheidende Voraussetzung für die Ausübung einer Beschäftigung oder Berufstätigkeit darstellt.
Art. 225-4 Art. 225-4
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies à l’article 225-2. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 4 , 5 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 225-2 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 4, 5, 8 und 9 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Section 2 Du proxénétisme et des infractions assimilées 2. Abschnitt Zuhälterei und ähnliche Straftaten
Art. 225-5 Art. 225-5
Le proxénétisme est le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

  1. D’aider, d’assister ou de protéger la prostitution d’autrui ;
  2. De tirer profit de la prostitution d’autrui, d’en partager les produits ou de recevoir des subsides d’une personne se livrant habituellement à la prostitution ;
  3. D’embaucher, d’entraîner ou de détourner une personne en vue de la prostitution ou d’exercer sur elle une pression pour qu’elle se prostitue ou continue à le faire.

Le proxénétisme est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende.

Zuhälterei begeht, wer in irgendeiner Weise

  1. bei der Ausübung der Prostitution eines anderen behilflich ist, sie unterstützt oder fördert;
  2. aus der Prostitution eines anderen Nutzen zieht, die Erträge teilt oder von einer Person, die gewohnheitsmäßig der Prostitution nachgeht, finanzielle Unterstützung erhält;
  3. eine Person zum Zweck der Prostitution einstellt, verleitet oder verführt oder auf sie Druck ausübt, damit sie der Prostitution nachgeht oder es weiterhin tut.

Die Zuhälterei wird mit fünf Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.

Art. 225-6 Art. 225-6
Est assimilé au proxénétisme et puni des peines prévues par l’article 225-5 le fait, par quiconque, de quelque manière que ce soit :

  1. De faire office d’intermédiaire entre deux personnes dont l’une se livre à la prostitution et l’autre exploite ou rémunère la prostitution d’autrui ;
  2. De faciliter à un proxénète la justification de ressources fictives ;
  3. De ne pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie tout en vivant avec une personne qui se livre habituellement à la prostitution ou tout en étant en relations habituelles avec une ou plusieurs personnes se livrant à la prostitution ;
  4. D’entraver l’action de prévention, de contrôle, d’assistance ou de rééducation entreprise par les organismes qualifiés à l’égard de personnes en danger de prostitution ou se livrant à la prostitution.
Eine der Zuhälterei gleichgestellte Straftat, die mit den in Art. 225-5 vorgesehenen Strafen bestraft wird, begeht, wer in irgendeiner Weise

  1. sich als Vermittler zwischen zwei Personen betätigt, von denen die eine der Prostitution nachgeht und die andere die Prostitution einer anderen Person ausnutzt oder bezahlt;
  2. einem Zuhälter den Nachweis von fiktiven Einkünften erleichtert;
  3. seinem Lebensstandard entsprechende Einkünfte nicht belegen kann und gleichzeitig mit einer Person zusammenlebt, die gewohnheitsmäßig der Prostitution nachgeht, oder regelmäßige Beziehungen zu einer oder mehreren Personen unterhält, die der Prostitution nachgehen;
  4. die Tätigkeit fachlich qualifizierter Organisationen zum Schutz, zur Beaufsichtigung, Unterstützung oder sozialen Wiedereingliederung von Personen behindert, bei denen die Gefahr besteht, sich zu prostituieren, oder die der Prostitution nachgehen.
Art. 225-7 Art. 225-7
Le proxénétisme est puni de dix ans d’emprisonnement et de 10 000 000 F d’amende lorsqu’il est commis :

  1. À l’égard d’un mineur ;
  2. À l’égard d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur ;
  3. À l’égard de plusieurs personnes ;
  4. À l’égard d’une personne qui a été incitée à se livrer à la prostitution soit hors du territoire de la République, soit à son arrivée sur le territoire de la République ;
  5. Par un ascendant légitime, naturel ou adoptif de la personne qui se prostitue ou par une personne qui a autorité sur elle ou abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
  6. Par une personne appelée à participer, de par ses fonctions, à la lutte contre la prostitution, à la protection de la santé ou au maintien de l’ordre public ;
  7. Par une personne porteuse d’une arme ;
  8. Avec l’emploi de la contrainte, de violences ou de manoeuvres dolosives;
  9. Par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice, sans qu’elles constituent une bande organisée ;
  10. Grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.
Die Zuhälterei wird mit zehn Jahren Gefängnis und 10.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. an einem Minderjährigen;
  2. an einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. an mehreren Personen;
  4. an einer Person, die entweder außerhalb des französischen Staatsgebiets oder bei ihrer Ankunft auf französischem Staatsgebiet zur Prostitution angestiftet wurde;
  5. von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adopivverwandten aufsteigender Linie der Person, die der Prostitution nachgeht, oder von einer Person, deren Aufsicht sie untersteht oder die ihre Aufsichtsstellung mißbraucht;
  6. von einer Person, die aufgrund ihrer Funktion aufgerufen ist, an der Bekämpfung der Prostitution und am Schutz der Gesundheit oder der Aufrechterhaltung der öffentlichen Ordnung mitzuwirken;
  7. von einer Person, die eine Waffe trägt;
  8. unter Anwendung von Zwang, Gewalt oder böswilligen Machenschaften;
  9. von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer, ohne daß diese eine organisierte Bande bilden;
  10. durch Benutzung eines Telekommunikationsnetzes zur Verbreitung von Mitteilungen an einen nicht bestimmten Adressatenkreis. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 225-8 Art. 225-8
Le proxénétisme prévu à l’article 225-7 est puni de vingt ans de réclusion criminelle et de 20 000 000 F d’amende lorsqu’il est commis en bande organisée. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die Zuhälterei, wie sie in Art. 225-7 beschrieben ist, wird mit 20 Jahren Zuchthaus und 20.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie in einer organisierten Bande begangen wird. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 225-9. Art. 225-9.
Le proxénétisme commis en recourant à des tortures ou des actes de barbarie est puni de la réclusion criminelle à perpétuité et de 30 000 000 F d’amende. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue au présent article. Die unter Anwendung von Folter oder brutalen Mißhandlungen begangene Zuhälterei wird mit lebenslangem Zuchthaus und 30.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 225-10 Art. 225-10
Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 5 000 000 F d’amende le fait, par quiconque, agissant directement ou par personne interposée :

  1. De détenir, gérer, exploiter, diriger, faire fonctionner, financer ou contribuer à financer un établissement de prostitution ;
  2. Détenant, gérant, exploitant, dirigeant, faisant fonctionner, finançant ou contribuant à financer un établissement quelconque ouvert au public ou utilisé par le public, d’accepter ou de tolérer habituellement qu’une ou plusieurs personnes se livrent à la prostitution à l’intérieur de l’établissement ou de ses annexes ou y recherchent des clients en vue de la prostitution;
  3. De vendre ou de tenir à la disposition d’une ou de plusieurs personnes des locaux ou emplacements non utilisés par le public, en sachant qu’elles s’y livreront à la prostitution. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par les 1 et 2 du présent article.
Mit zehn Jahren Gefängnis und 5.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer unmittelbar oder durch eine Mittelsperson

  1. eine der Prostitution dienende Einrichtung besitzt, führt, betreibt, leitet, unterhält, finanziert oder zu deren Finanzierung beiträgt;
  2. eine für die Öffentlichkeit zugängliche oder von der Öffentlichkeit genutzte Einrichtung besitzt, führt, betreibt, leitet, unterhält, finanziert oder zu deren Finanzierung beiträgt und gewohnheitsmäßig zustimmt oder duldet, daß eine oder mehrere Personen in der Einrichtung selbst oder in deren Nebengebäuden der Prostitution nachgehen oder zum Zweck der Prostitution dort nach Kunden suchen;
  3. von der Öffentlichkeit nicht genutzte Räume oder Örtlichkeiten verkauft oder einer oder mehreren Personen zur Verfügung stellt, obwohl er weiß, daß sie dort der Prostitution nachgehen werden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die in Nr. 1 und 2 des vorliegenden Artikels bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 225-11 Art. 225-11
La tentative des délits prévus par la présente section est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 225-12 Art. 225-12
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 225-5 à 225-10. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 225-5 bis 225-10 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.
Section 3 Des conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité de la personne 3. Abschnitt Beschäftigung und Unterbringung unter menschenunwürdigen Bedingungen
Art. 225-13 Art. 225-13
Le fait d’obtenir d’une personne, en abusant de sa vulnérabilité ou de sa situation de dépendance, la fourniture de services non rétribués ou en échange d’une rétribution manifestement sans rapport avec l’importance du travail accompli est puni de deux ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer von einer Person unter Ausnutzung ihrer Verletzbarkeit oder Abhängigkeit Dienstleistungen entweder unentgeltlich oder gegen eine offensichtlich in keinem Verhältnis zu der Bedeutung der geleisteten Arbeit stehende Bezahlung entgegennimmt, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 225-14 Art. 225-14
Le fait de soumettre une personne, en abusant de sa vulnérabilité ou de sa situation de dépendance, à des conditions de travail ou d’hébergement incompatibles avec la dignité humaine est puni de deux ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer einer Person unter Ausnutzung ihrer Verletzbarkeit oder Abhängigkeit Arbeits- oder Unterbringungsbedingungen zumutet, die mit der Würde des Menschen unvereinbar sind, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 225-15 Art. 225-15
Les infractions définies aux articles 225-13 et 225-14 sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elles sont commises à l’égard de plusieurs personnes. Die in Art. 225-13 und 225-14 bezeichneten Straftaten werden mit fünf Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie an mehreren Personen begangen werden.
Art. 225-16 Art. 225-16
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 225-13 à 225-15. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39 ;
  3. La confiscation du fonds de commerce destiné à l’hébergement de personnes et ayant servi à commettre l’infraction prévue à l’article 225-14.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 225-13 bis 225-15 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen;
  3. die Einziehung des zur Unterbringung von Personen bestimmten Geschäfts, das zur Begehung der in Art. 225-14 bezeichneten Straftat gedient hat.
Section 3 bis Du bizutage 3. Abschnitt (bis) Erniedrigende Aufnahmerituale
Art. 225-16-1 Art. 225-16-1
Hors les cas de violences, de menaces ou d’atteintes sexuelles, le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Soweit es sich nicht um die Fälle von Gewalttätigkeiten, Drohungen oder sexuellen Übergriffen handelt, wird derjenige, der einen anderen, gleichgültig, ob dieser einverstanden ist oder nicht, dazu veranlaßt, sich bei Veranstaltungen oder Versammlungen im schulischen oder sozio-pädagogischen Bereich erniedrigenden oder entwürdigenden Handlungen zu unterziehen oder diese zu begehen, mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 225-16-2 Art. 225-16-2
L’infraction définie à l’article 225-16-1 est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende lorsqu’elle est commise sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur. Die in Art. 225-16-1 bezeichnete Straftat wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie an einer Person begangen wird, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist.
Art. 225-16-3 Art. 225-16-3
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions commises lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif prévues par les articles 225-16-1 et 225-16-2. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 4 et 9 de l’article 131-39.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 225-16-1 und 225-16-2 bezeichneten Straftaten, die bei Veranstaltungen oder Versammlungen im schulischen oder sozio-pädagogischen Bereich begangen werden, strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 4 und 9 genannten Strafen.
Section 4 Des atteintes au respect dû aux morts 4. Abschnitt Verletzung der Achtung vor den Toten
Art. 225-17 Art. 225-17
Toute atteinte à l’intégrité du cadavre, par quelque moyen que ce soit, est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. La violation ou la profanation, par quelque moyen que ce soit, de tombeaux, de sépultures ou de monuments édifiés à la mémoire des morts est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. La peine est portée à deux ans d’emprisonnement et à 200 000 F d’amende lorsque les infractions définies à l’alinéa précédent ont été accompagnées d’atteinte à l’intégrité du cadavre. Jede Verletzung der Unversehrtheit eines Leichnams, gleichgültig durch welches Mittel, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Schändung oder Entweihung von Grabmälern, Grabstätten oder Totendenkmälern, gleichgültig durch welches Mittel, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafe erhöht sich auf zwei Jahre Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe, wenn die im vorhergehenden Absatz bezeichneten Straftaten mit Leichenschändung einhergehen.
Art. 225-18 Art. 225-18
Lorsque les infractions définies à l’article précédent ont été commises à raison de l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, des personnes décédées à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et à 300 000 F d’amende pour les infractions définies aux deux premiers alinéas de l’article 225-17 et à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende pour celle définie au dernier alinéa de cet article. Werden die im vorhergehenden Artikel bezeichneten Straftaten begangen, weil die verstorbenen Personen tatsächlich oder vermeintlich einer bestimmten Volksgruppe, Nation, Rasse oder Religion angehören oder nicht angehören, erhöhen sich die Strafen für die in den ersten beiden Absätzen des Art. 225-17 bezeichneten Straftaten auf drei Jahre Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe und für die im letzten Absatz dieses Artikels bezeichnete Straftat auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Section 5 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques 5. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen
Art. 225-19 Art. 225-19
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par les sections 1 et 3 du présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits prévus aux 2 et 3 de l’article 131-26 pour une durée de cinq ans au plus ;
  2. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues par l’article 131-35;
  3. La fermeture, pour une durée de cinq ans au plus ou à titre définitif, de l’un, de plusieurs ou de l’ensemble des établissements de l’entreprise appartenant à la personne condamnée;
  4. L’exclusion des marchés publics à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus;
  5. La confiscation du fonds de commerce destiné à l’hébergement de personnes et ayant servi à commettre l’infraction prévue à l’article 225-14.
Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 1 und 3 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der in Art. 131-26 Nr. 2 und 3 bezeichneten Rechte für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  2. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131- 35 vorgesehenen Bedingungen;
  3. die auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte oder endgültige Schließung eines, mehrerer oder sämtlicher Betriebe des Unternehmens, das der verurteilten Person gehört;
  4. der endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen;
  5. die Einziehung des zur Unterbringung von Personen bestimmten Geschäfts, das zur Begehung der in Art. 225-14 bezeichneten Straftat gedient hat.
Art. 225-20 Art. 225-20
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la section 2 du présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, suivant les modalités prévues par l’article 131-27;
  3. L’interdiction de séjour;
  4. L’interdiction d’exploiter, directement ou indirectement, les établissements ouverts au public ou utilisés par le public énumérés dans la décision de condamnation, d’y être employé à quelque titre que ce soit et d’y prendre ou d’y conserver une quelconque participation financière;
  5. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation;
  6. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de quitter le territoire de la République.
Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 2 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. das Aufenthaltsverbot;
  4. das Verbot, die für die Öffentlichkeit zugänglichen oder von der Öffentlichkeit genutzten, im Urteil aufgezählten Einrichtungen unmittelbar oder mittelbar zu betreiben, dort angestellt zu sein, in welcher Funktion auch immer, und dort eine finanzielle Beteiligung aufzunehmen oder beizubehalten;
  5. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  6. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren das französische Staatsgebiet zu verlassen.

 

Art. 225-21 Art. 225-21
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies à la section 2 du présent chapitre. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Abschnitt 2 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat.
Section 6 Dispositions communes aux personnes physiques et aux personnes morales 6. Abschnitt Gemeinsame Bestimmungen für natürliche und juristische Personen
Art. 225-22 Art. 225-22
Les personnes physiques ou morales coupables de l’une des infractions prévues par l’article 225-10 encourent également des peines complémentaires suivantes :

  1. Le retrait définitif de la licence de débit de boissons ou de restaurant ;
  2. La fermeture, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus, de la totalité de l’établissement ou des parties de l’établissement utilisées en vue de la prostitution ;
  3. La confiscation du fonds de commerce.
Gegen natürliche oder juristische Personen, die sich einer der in Art. 225-10 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die endgültige Entziehung der Erlaubnis zum Ausschank von Getränken oder zum Betrieb einer Speisewirtschaft;
  2. die endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Schließung des gesamten Betriebs oder der Teile des Betriebs, die zur Ausübung der Prostitution benutzt wurden;
  3. die Einziehung des Geschäftsvermögens.
Art. 225-23 Art. 225-23
La fermeture temporaire prévue par le troisième alinéa (2 ) de l’article 225-22 emporte suspension de la licence de débit de boissons ou de restaurant pour la même durée. Le délai de péremption de celle-ci est suspendu pendant la durée de la fermeture. La fermeture définitive prévue à l’article 225-22 emporte retrait définitif de la licence de débit de boissons ou de restaurant. Die in Art. 225-22 Nr. 2 vorgesehene vorübergehende Schließung bewirkt die Aussetzung der Erlaubnis zum Ausschank von Getränken oder zum Betrieb einer Speisewirtschaft für denselben Zeitraum. Die Verfallfrist der Erlaubnis ruht während der Schließung. Die in Art. 225-22 vorgesehene endgültige Schließung bewirkt die endgültige Entziehung der Erlaubnis zum Ausschank von Getränken oder zum Betrieb einer Speisewirtschaft.
Art. 225-24 Art. 225-24
Les personnes physiques ou morales coupables de l’une des infractions prévues par les articles 225-5 à 225-10 encourent également :

  1. La confiscation des biens mobiliers ayant servi directement ou indirectement à commettre l’infraction ainsi que les produits de l’infraction détenus par une personne autre que la personne se livrant à la prostitution elle-même;
  2. Le remboursement des frais de rapatriement de la ou des victimes.
Gegen natürliche oder juristische Personen, die sich einer der in Art. 225-5 bis 225-10 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem verhängt werden:

  1. die Einziehung der beweglichen Sachen, die unmittelbar oder mittelbar zur Begehung der Straftat gedient haben, sowie des aus der Straftat Hervorgegangenen, das eine andere Person im Besitz hat als diejenige, die selbst der Prostitution nachgeht;
  2. die Erstattung der Kosten für die Rückführung des Opfers oder der Opfer.
Chapitre VI Des atteintes à la personnalité Kapitel VI Verletzungen der Persönlichkeit
Section 1 De l’atteinte à la vie privée 1. Abschnitt Verletzungen der Privatsphäre
Art. 226-1 Art. 226-1
Est puni d’un an d’emprisonnement et de
300 000 F d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :

  1. En captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
  2. En fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé.

Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.

Mit einem Jahr Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer auf irgendeine Weise vorsätzlich die Privatsphäre eines anderen verletzt, indem er

  1. das privat oder vertraulich gesprochene Wort eines anderen ohne dessen Einwilligung abfängt, aufzeichnet oder weitergibt;
  2. das Bild einer sich an einem privaten Ort befindenden Person ohne deren Einwilligung festhält, aufzeichnet oder weitergibt.

Wurden die in diesem Artikel genannten Handlungen vor den Augen und mit Wissen der Betroffenen ausgeführt, ohne daß diese Einspruch erhoben haben, obwohl sie dazu in der Lage gewesen wären, gilt ihre Einwilligung als erteilt.

Art. 226-2 Art. 226-2
Est puni des mêmes peines le fait de conserver, porter ou laisser porter à la connaissance du public ou d’un tiers ou d’utiliser de quelque manière que ce soit tout enregistrement ou document obtenu à l’aide de l’un des actes prévus par l’article 226-1. Lorsque le délit prévu par l’alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer eine Aufzeichnung oder ein Dokument, das er sich durch eine der in Art. 226-1 genannten Handlungen verschafft hat, aufbewahrt, der Öffentlichkeit oder einem Dritten mitteilt oder dies geschehen läßt oder es auf irgendeine Art benutzt. Wird das im vorhergehenden Absatz bezeichnete Vergehen über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 226-3 Art. 226-3
Est punie des mêmes peines la fabrication, l’importation, la détention, l’exposition, l’offre, la location ou la vente, en l’absence d’autorisation ministérielle dont les conditions d’octroi sont fixées par décret en Conseil d’État, d’appareils conçus pour réaliser les opérations pouvant constituer l’infraction prévue par le deuxième alinéa de l’article 226-15 ou qui, conçus pour la détection à distance des conversations, permettent de réaliser l’infraction prévue par l’article 226-1 et figurant sur une liste dressée dans des conditions fixées par ce même décret. Est également puni des mêmes peines le fait de réaliser une publicité en faveur d’un appareil susceptible de permettre la réalisation des infractions prévues par l’article 226-1 et le second alinéa de l’article 226-15 lorsque cette publicité constitue une incitation à commettre cette infraction. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer ohne ministerielle Genehmigung, für deren Erteilung ein Dekret nach Anhörung des Staatsrats die Bedingungen festlegt, Geräte herstellt, einführt, besitzt, ausstellt, anbietet, vermietet oder verkauft, die zur Durchführung der Tätigkeiten bestimmt sind, die den Straftatbestand des Art. 226-15 Abs. 2 erfüllen können, oder mit denen es möglich ist, Gespräche aus der Entfernung abzufangen und somit die in Art. 226-1 bezeichnete Straftat zu begehen; diese Geräte sind in einer Liste aufgeführt, die unter den in dem genannten Dekret festgelegten Bedingungen erstellt wurde. Mit denselben Strafen wird derjenige bestraft, der Werbung für ein Gerät betreibt, das zur Begehung der in Art. 226-1 und 226-15 Abs. 2 bezeichneten Straftaten geeignet ist, wenn die Werbung eine Anstiftung zur Begehung dieser Straftat darstellt
Art. 226-4 Art. 226-4
L’introduction ou le maintien dans le domicile d’autrui à l’aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou contrainte, hors les cas où la loi le permet, est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer mit Hilfe von Machenschaften, Drohungen, Tätlichkeiten oder Anwendung von Zwang in eine fremde Wohnung eindringt oder darin verweilt, außer in den gesetzlich zulässigen Fällen, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-5 Art. 226-5
La tentative des infractions prévues par la présente section est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 226-6 Art. 226-6
Dans les cas prévus par les articles 226-1 et 226-2, l’action publique ne peut être exercée que sur plainte de la victime, de son représentant légal ou de ses ayants droit. In den Fällen der Art. 226-1 und 226-2 kann die öffentliche Klage nur auf Antrag des Verletzten, seines gesetzlichen Vertreters oder seiner Rechtsnachfolger in die Wege geleitet werden.
Art. 226-7 Art. 226-7
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies à la présente section. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. L’interdiction, à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer directement ou indirectement l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  3. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. das endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Verbot, unmittelbar oder mittelbar die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131- 35 vorgesehenen Bedingungen.
Section 2 De l’atteinte à la représentation de la personne 2. Abschnitt Verletzung der Personendarstellung
Art. 226-8 Art. 226-8
Est puni d’un an d’emprisonnement et de
100 000 F d’amende le fait de publier, par quelque voie que ce soit, le montage réalisé avec les paroles ou l’image d’une personne sans son consentement, s’il n’apparaît pas à l’évidence qu’il s’agit d’un montage ou s’il n’en est pas expressément fait mention. Lorsque le délit prévu par l’alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
Mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer auf irgendeine Weise eine mit den Worten oder der Abbildung einer Person angefertigte Montage ohne ihre Einwilligung veröffentlicht, wenn nicht eindeutig daraus hervorgeht, daß es sich um eine Montage handelt, oder nicht ausdrücklich darauf hingewiesen wird. Wird das im vorhergehenden Absatz bezeichnete Vergehen über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 226-9 Art. 226-9
Les articles 226-5 et 226-7 sont applicables à la présente section. Art. 226-5 und 226-7 sind auf diesen Abschnitt anwendbar.
Section 3 De la dénonciation calomnieuse 3. Abschnitt Falsche Anschuldigung
Art. 226-10 Art. 226-10
Le dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entraîner de sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d’acquittement, de relaxe ou de non-lieu déclarant que la réalité du fait n’est pas établie ou que celui-ci n’est pas imputable à la personne dénoncée. En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci. Wer auf irgendeine Weise gegen eine bestimmte Person wegen einer Tatsache, die strafrechtliche, verwaltungsrechtliche oder disziplinarische Sanktionen zur Folge haben kann und die bekanntermaßen völlig oder teilweise unrichtig ist, Anzeige erstattet und wenn dies entweder gegenüber einem Beamten der Justiz, der Verwaltungs- oder der Gerichtspolizei oder gegenüber einer anderen Behörde geschieht, die befugt ist, die Verfolgung einzuleiten oder die zuständige Behörde damit zu befassen, oder gegenüber den Vorgesetzten oder dem Arbeitgeber der beschuldigten Person geschieht, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Unwahrheit der angezeigten Tatsache ergibt sich zwangsläufig daraus, daß die rechtskräftig gewordene Entscheidung auf Freispruch oder auf Einstellung des Verfahrens lautet, indem erklärt wird, daß die Wahrheit der Tatsache nicht bewiesen wurde oder daß die Tat der beschuldigten Person nicht zugerechnet werden kann. In allen anderen Fällen entscheidet das mit den Ermittlungen gegen den Anzeigeerstatter befaßte Gericht über die Erheblichkeit der von ihm vorgebrachten Beschuldigungen.
Art. 226-11 Art. 226-11
Lorsque le fait dénoncé a donné lieu à des poursuites pénales, il ne peut être statué sur les poursuites exercées contre l’auteur de la dénonciation qu’après la décision mettant définitivement fin à la procédure concernant le fait dénoncé. Wurden aufgrund der angezeigten Tatsache strafrechtliche Ermittlungen eingeleitet, kann über die gegen den Anzeigeerstatter eingeleiteten Ermittlungen erst entschieden werden, nachdem das Verfahren wegen der angezeigten Tatsache durch eine rechtskräftige Entscheidung beendet wurde.
Art. 226-12 Art. 226-12
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie à l’article 226-10. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. L’interdiction à titre définitif ou pour une durée de cinq ans au plus d’exercer directement ou indirectement une activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  3. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Juristische Personen können unter den in Art.121-2 genannten Bedingungen wegen der in Art. 226-10 bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. das endgültige oder auf die Dauer bis zu fünf Jahren beschränkte Verbot, unmittelbar oder mittelbar die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131- 35 vorgesehenen Bedingungen.
Section 4De l’atteinte au secret 4. Abschnitt Verletzung des Geheimbereichs
Paragraphe 1 – De l’atteinte au secret professionnel 1. Absatz – Verletzung des Berufsgeheimnisses

 

Art. 226-13 Art. 226-13
La révélation d’une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire, est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer ein fremdes Geheimnis, von dem er entweder aufgrund seiner Stellung, seines Berufs, seines Amtes oder seiner vorübergehenden Aufgabe Kenntnis erlangt hat, offenbart, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-14 Art. 226-14
L’article 226-13 n’est pas applicable dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret. En outre, il n’est pas applicable :

  1. À celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes sexuelles dont il a eu connaissance et qui ont été infligés à un mineur de quinze ans ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son état physique ou psychique ;
  2. Au médecin qui, avec l’accord de la victime, porte à la connaissance du procureur de la République les sévices qu’il a constatés dans l’exercice de sa profession et qui lui permettent de présumer que des violences sexuelles de toute nature ont été commises.
Art. 226-13 gilt nicht für die Fälle, in denen das Gesetz die Offenbarung des Geheimnisses vorschreibt oder zuläßt. Ferner ist er nicht anwendbar

  1. auf denjenigen, der die Justiz-, Gesundheits- oder Verwaltungsbehörden über Entzugshandlungen oder Mißhandlungen, einschließlich wenn es sich um sexuelle Übergriffe handelt, informiert, von denen er Kenntnis erhalten hat und die an einem Minderjährigen unter 15 Jahren oder an einer Person begangen wurden, die wegen ihres Alters oder ihrer körperlichen oder seelischen Verfassung nicht in der Lage ist, sich zu schützen;
  2. auf den Arzt, der mit Einwilligung des Opfers den Oberstaatsanwalt über Mißhandlungen in Kenntnis setzt, die er in Ausübung seines Berufs festgestellt hat und die ihn vermuten lassen, daß sexuelle Gewalttätigkeiten, gleichgültig welcher Art, begangen wurden.
Paragraphe 2 – De l’atteinte au secret des correspondances 2. Absatz – Verletzung des Postgeheimnisses
Art. 226-15 Art. 226-15
Le fait, commis de mauvaise foi, d’ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d’en prendre frauduleusement connaissance, est puni d’un an d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait, commis de mauvaise foi, d’intercepter, de détourner, d’utiliser ou de divulguer des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications ou de procéder à l’installation d’appareils conçus pour réaliser de telles interceptions. Wer am Bestimmungsort angekommene oder noch nicht angekommene, an Dritte adressierte Postsendungen bösgläubig öffnet, unterdrückt, zurückhält oder unterschlägt oder sich davon auf arglistige Weise Kenntnis verschafft, wird mit einem Jahr Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer bösgläubig Mitteilungen, die auf dem Weg der Telekommunikation gesendet, übermittelt oder empfangen werden, abhört, unterschlägt, benutzt oder verbreitet oder wer Geräte installiert, die für solche Abhörtätigkeiten bestimmt sind.
Section 5 Des atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers ou des traitements informatiques 5. Abschnitt Verletzungen von Persönlichkeitsrechten durch elektronische Dateien oder Datenverarbeitung
Art. 226-16 Art. 226-16
Le fait, y compris par négligence, de procéder ou de faire procéder à des traitements automatisés d’informations nominatives sans qu’aient été respectées les formalités préalables à leur mise en oeuvre prévues par la loi est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Wer, einschließlich aus Nachlässigkeit, namensbezogene Informationen automatisiert verarbeitet oder verarbeiten läßt, ohne die vor ihrer Verwendung gesetzlich vorgesehenen Formalitäten einzuhalten, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-17 Art. 226-17
Le fait de procéder ou de faire procéder à un traitement automatisé d’informations nominatives sans prendre toutes les précautions utiles pour préserver la sécurité de ces informations et notamment empêcher qu’elles ne soient déformées, endommagées ou communiquées à des tiers non autorisés est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 000 000 F d’amende. Wer eine automatisierte Verarbeitung namensbezogener Informationen vornimmt oder vornehmen läßt, ohne alle notwendigen Vorkehrungen zu treffen, um die Sicherheit dieser Informationen zu gewährleisten, insbesondere um zu verhindern, daß sie entstellt, beschädigt oder unbefugten Dritten übermittelt werden, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-18 Art. 226-18
Le fait de collecter des données par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite, ou de procéder à un traitement d’informations nominatives concernant une personne physique malgré l’opposition de cette personne, lorsque cette opposition est fondée sur des raisons légitimes, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 000 000 F d’amende. En cas de traitement automatisé de données nominatives ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé, est puni des mêmes peines le fait de procéder à un traitement :

  1. Sans avoir préalablement informé individuellement les personnes sur le compte desquelles des données nominatives sont recueillies ou transmises de leur droit d’accès, de rectification et d’opposition, de la nature des informations transmises et des destinataires des données ;
  2. Malgré l’opposition de la personne concernée ou, lorsqu’il est prévu par la loi, en l’absence du consentement éclairé et exprès de la personne, ou, s’il s’agit d’une personne décédée, malgré le refus exprimé par celle-ci de son vivant.
Wer auf arglistige, unlautere oder unerlaubte Weise Daten sammelt oder namensbezogene Informationen über eine natürliche Person trotz ihres Einspruchs automatisiert verarbeitet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.000.000 FF Geldstrafe bestraft, sofern dieser Einspruch aus berechtigten Gründen erfolgt. Im Fall automatisierter Verarbeitung namensbezogener Daten zu Forschungszwecken im Gesundheitswesen wird mit denselben Strafen bestraft, wer die Verarbeitung durchführt,

  1. ohne zuvor die Personen, über die die namensbezogenen Daten erhoben oder weitergegeben werden, persönlich über ihr Recht auf Zugang, Berichtigung und Einspruch, über die Art der übermittelten Informationen und die Empfänger der Daten informiert zu haben;
  2. trotz Einspruchs der betroffenen Person oder, falls dies gesetzlich vorgesehen ist, ohne die ausdrückliche und nach entsprechender Aufklärung erteilte Einwilligung dieser Person oder, falls es sich um einen Verstorbenen handelt, trotz dessen zu Lebzeiten erklärter Ablehnung.
Art. 226-19 Art. 226-19
Le fait, hors les cas prévus par la loi, de mettre ou de conserver en mémoire informatisée, sans l’accord exprès de l’intéressé, des données nominatives qui, directement ou indirectement, font apparaître les origines raciales ou les opinions politiques, philosophiques ou religieuses ou les appartenances syndicales ou les moeurs des personnes est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 000 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait, hors les cas prévus par la loi, de mettre ou de conserver en mémoire informatisée des informations nominatives concernant des infractions, des condamnations ou des mesures de sûreté. Abgesehen von den gesetzlich vorgesehenen Fällen wird derjenige, der ohne die ausdrückliche Einwilligung der Betroffenen namensbezogene Daten elektronisch speichert oder aufbewahrt, aus denen unmittelbar oder mittelbar die Rassenzugehörigkeit, die politischen, philosophischen oder religiösen Anschauungen oder die Zugehörigkeit zu einer Gewerkschaft oder die Lebensweise der Personen hervorgehen, mit fünf Jahren Gefängnis und 2.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Abgesehen von den gesetzlich vorgesehenen Fällen wird die elektronische Speicherung oder Aufbewahrung namensbezogener Informationen über Straftaten, Verurteilungen oder Sicherungsmaßnahmen mit denselben Strafen bestraft.
Art. 226-20 Art. 226-20
Le fait, sans l’accord de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, de conserver des informations sous une forme nominative au-delà de la durée prévue à la demande d’avis ou à la déclaration préalable à la mise en oeuvre du traitement informatisé est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Wer ohne die Zustimmung der Nationalen Kommission für Datenverarbeitung und bürgerliche Freiheiten Informationen in namensbezogener Form über den Zeitraum hinaus aufbewahrt, den er vor Durchführung der elektronischen Verarbeitung in dem Ersuchen um Stellungnahme oder in der Anmeldung angegeben hat, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-21 Art. 226-21
Le fait, par toute personne détentrice d’informations nominatives à l’occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission ou de toute autre forme de traitement, de détourner ces informations de leur finalité telle que définie par la disposition législative ou l’acte réglementaire autorisant le traitement automatisé, ou par la décision de la Commission nationale de l’informatique et des libertés autorisant un traitement automatisé ayant pour fin la recherche dans le domaine de la santé ou par les déclarations préalables à la mise en oeuvre de ce traitement, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 000 000 F d’amende. Wer namensbezogene Informationen besitzt und diese bei ihrer Speicherung, Verwaltung, Übertragung oder jeder anderen Form der Verarbeitung ihrem Zweck entfremdet, wie er in der Gesetzesbestimmung oder der Verordnung für die Genehmigung einer automatisierten Datenverarbeitung oder in der Entscheidung der Nationalen Kommission für Datenverarbeitung und bürgerliche Freiheiten zur Genehmigung einer automatisierten Datenverarbeitung zu Forschungszwecken im Gesundheitswesen oder in den der Durchführung dieser Datenverarbeitung vorausgegangenen Erklärungen definiert ist, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-22 Art. 226-22
Le fait, par toute personne qui a recueilli, à l’occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission ou d’une autre forme de traitement, des informations nominatives dont la divulgation aurait pour effet de porter atteinte à la considération de l’intéressé ou à l’intimité de sa vie privée, de porter, sans autorisation de l’intéressé, ces informations à la connaissance d’un tiers qui n’a pas qualité pour les recevoir est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende.La divulgation prévue à l’alinéa précédent est punie de 50 000 F d’amende lorsqu’elle a été commise par imprudence ou négligence. Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, la poursuite ne peut être exercée que sur plainte de la victime, de son représentant légal ou de ses ayants droit. Wer durch Speicherung, Verwaltung, Übertragung oder eine andere Form der Verarbeitung namensbezogene Informationen erhalten hat, deren Verbreitung dem Ansehen des Betroffenen schaden oder seine Privatsphäre verletzen könnte, und diese Informationen ohne Genehmigung des Betroffenen einem Dritten zur Kenntnis gibt, der nicht befugt ist, sie zu empfangen, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Die im vorhergehenden Absatz genannte Verbreitung wird mit 50.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie aus Unvorsichtigkeit oder Nachlässigkeit begangen wurde. In den Fällen der beiden vorhergehenden Absätze kann die Strafverfolgung nur auf Antrag des Verletzten, seines gesetzlichen Vertreters oder seiner Rechtsnachfolger eingeleitet werden.
Art. 226-23 Art. 226-23
Les dispositions des articles 226-17 à 226-19 sont applicables aux fichiers non automatisés ou mécanographiques dont l’usage ne relève pas exclusivement de l’exercice du droit à la vie privée. Die Bestimmungen der Art. 226-17 bis 226-19 sind anwendbar auf nicht- automatisierte oder maschinell erfaßte Karteien, deren Verwendung nicht ausschließlich die Ausübung des Rechts auf Privatsphäre berührt.
Art. 226-24 Art. 226-24
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 226-16 à 226-21 et 226-23 ainsi qu’au premier alinéa de l’article 226-22. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 4 , 5 , 7 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 226-16 bis 226-21 und 226-23 sowie in Art. 226-22 Abs. 1 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 4, 5, 7, 8 und 9 genannten Strafen.

s Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Section 6 Des atteintes à la personne résultant de l’étude génétique de ses caractéristiques ou de l’identification par ses empreintes génétiques 6. Abschnitt Verletzungen der Persönlichkeit infolge einer genetischen Untersuchung ihrer Eigenschaften oder der Identifizierung durch genetischen Fingerabdruck
Art. 226-25 Art. 226-25
Le fait de procéder à l’étude des caractéristiques génétiques d’une personne à des fins médicales sans avoir préalablement recueilli son consentement dans les conditions prévues par l’article L. 145-15 du Code de la santé publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer für medizinische Zwecke eine Analyse der genetischen Eigenschaften einer Person vornimmt, ohne zuvor deren Einwilligung unter den in Art. L. 145-15 Code de la santé publique vorgesehenen Bedingungen eingeholt zu haben, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-26 Art. 226-26
Le fait de détourner de leurs finalités médicales ou de recherche scientifique les informations recueillies sur une personne au moyen de l’étude des ses caractéristiques génétiques est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer Informationen, die er über eine Person durch die Analyse ihrer genetischen Eigenschaften erhalten hat, ihrer Bestimmung für medizinische Zwecke oder für die wissenschaftliche Forschung entfremdet, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-27 Art. 226-27
Le fait de rechercher l’identification d’une personne par ses empreintes génétiques à des fins médicales sans recueillir préalablement son consentement dans les conditions prévues par l’article L. 145-15 du Code de la santé publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende Wer für medizinische Zwecke die Identität einer Person anhand ihres genetischen Fingerabdruck festzustellen sucht, ohne zuvor ihre Einwilligung unter den in Art. L. 145-15 Code de la santé publique vorgesehenen Bedingungen einzuholen, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 226-28 Art. 226-28
Le fait de rechercher l’identification d’une personne par ses empreintes génétiques à des fins qui ne seraient ni médicales ni scientifiques ou en dehors d’une mesure d’enquête ou d’instruction diligentée lors d’une procédure judiciaire est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de divulguer des informations relatives à l’identification d’une personne par ses empreintes génétiques ou de procéder à l’identification d’une personne par ses empreintes génétiques sans être titulaire de l’agrément prévu à l’article L. 145-16 du Code de la santé publique. Wer die Identität einer Person aufgrund ihres genetischen Fingerabdrucks festzustellen sucht, wird, wenn dies nicht zu medizinischen oder wissenschaftlichen Zwecken oder im Rahmen einer während eines Gerichtsverfahrens angeordneten Ermittlungs- oder Untersuchungsmaßnahme geschieht, mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer Informationen im Zusammenhang mit der Identifizierung einer Person aufgrund ihres genetischen Fingerabdrucks weitergibt oder wer die Identifizierung einer Person aufgrund ihres genetischen Fingerabdrucks ohne die nach Art. L. 145-16 Code de la santé publique erforderliche Zulassung vornimmt.
Art. 226-29 Art. 226-29
La tentative des infractions prévues aux articles 226-25, 226-26, 226-27 et 226-28 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 226-25, 226-26, 226-27 und 226-28 bezeichneten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 226-30 Art. 226-30
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies à la présente section. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 4 , 5 , 7 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 4, 5, 7, 8 und 9 genannten Strafen;

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Section 7 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques 7. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen
Art. 226-31 Art. 226-31
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par le présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, suivant les modalités prévues par l’article 131-27;
  3. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation;
  4. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues par l’article 131-35.
  5. Dans le cas prévu par les articles 226-1 à 226-3, 226-8, 226-15 et 226-28, la confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. La confiscation des appareils visés à l’article 226-3 est obligatoire.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  4. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen;
  5. im Fall der Art. 226-1 bis 226-3, 226-8, 226-15 und 226-28 die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist. Die Einziehung der in Art. 226-3 genannten Geräte ist zwingend.
Art. 226-32 Art. 226-32
Les personnes physiques coupables des infractions prévues à l’article 226-28 et de la tentative de ces infractions ayant la qualité d’expert judiciaire encourent également la radiation de la liste sur laquelle elles sont inscrites. Natürlichen Personen, die sich der in Art. 226-28 bezeichneten Straftaten einschließlich des Versuchs dieser Straftaten schuldig gemacht haben und die als Gerichtssachverständige tätig sind, droht außerdem die Streichung aus dem Verzeichnis, in dem sie eingetragen sind.
Chapitre VII Des atteintes aux mineurs et à la famille Kapitel VII Angriffe gegen Minderjährige und gegen die Familie
Section 1 Du délaissement de mineur 1. Abschnitt Verlassen eines Minderjährigen
Art. 227-1 Art. 227-1
Le délaissement d’un mineur de quinze ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende, sauf si les circonstances du délaissement ont permis d’assurer la santé et la sécurité de celui-ci. Das Verlassen eines Minderjährigen unter 15 Jahren an irgendeinem Ort wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft, außer wenn es unter Umständen geschieht, die die Gesundheit und Sicherheit des Minderjährigen gewährleisten.
Art. 227-2 Art. 227-2
Le délaissement d’un mineur de quinze ans qui a entraîné une mutilation ou une infirmité permanente de celui-ci est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Le délaissement d’un mineur de quinze ans suivi de la mort de celui-ci est puni de trente ans de réclusion criminelle. Hat das Verlassen eines Minderjährigen unter 15 Jahren bei diesem zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt, ist die Strafe 20 Jahre Zuchthaus. Hat das Verlassen eines Minderjährigen unter 15 Jahren dessen Tod zur Folge, ist die Strafe 30 Jahre Zuchthaus.
Section 2 De l’abandon de famille 2. Abschnitt Vernachlässigung der Familie
Art. 227-3 Art. 227-3
Le fait, pour une personne, de ne pas exécuter une décision judiciaire ou une convention judiciairement homologuée lui imposant de verser au profit d’un enfant mineur, légitime, naturel ou adoptif, d’un descendant, d’un ascendant ou du conjoint une pension, une contribution, des subsides ou des prestations de toute nature dues en raison de l’une des obligations familiales prévues par les titres V, VI, VII et VIII du livre Ier du Code civil, en demeurant plus de deux mois sans s’acquitter intégralement de cette obligation, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Les infractions prévues par le premier alinéa du présent article sont assimilées à des abandons de famille pour l’application du 3 de l’article 373 du Code civil. Wer eine gerichtliche Entscheidung oder eine gerichtlich bestätigte Vereinbarung, die ihm die Zahlung einer Unterhaltsrente, eines Haushaltsbeitrags, von Unterstützungsleistungen oder sonstigen Leistungen, die aus einer der in Titel V, VI, VII und VIII Buch I Code civil vorgesehenen familiären Verpflichtungen entstehen, zugunsten eines ehelichen, nichtehelichen oder adoptierten minderjährigen Kindes, eines Verwandten absteigender oder aufsteigender Linie oder eines Ehegatten auferlegt, nicht ausführt und mehr als zwei Monate dieser Verpflichtung nicht in vollem Umfang nachkommt, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Für die Anwendung von Art. 373 Nr. 3 Code civil werden die im ersten Absatz dieses Artikels bezeichneten Straftaten den Fällen von Vernachlässigung der Familie gleichgestellt.
Art. 227-4 Art. 227-4
Le fait, par une personne tenue, dans les conditions prévues à l’article 227-3, à l’obligation de verser une pension, une contribution, des subsides ou des prestations de toute nature, de ne pas notifier son changement de domicile au créancier dans un délai d’un mois à compter de ce changement, est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Wer unter den in Art. 227-3 vorgesehenen Bedingungen zur Zahlung einer Unterhaltsrente, eines Haushaltsbeitrags, von Unterstützungsleistungen oder sonstigen Leistungen verpflichtet ist und dem Gläubiger einen Wechsel seines Wohnsitzes innerhalb einer Frist von einem Monat, gerechnet ab diesem Wechsel, nicht mitteilt, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 3 Des atteintes à l’exercice de l’autorité parentale 3. Abschnitt Beeinträchtigungen der Ausübung der elterlichen Sorge
Art. 227-5 Art. 227-5
Le fait de refuser indûment de représenter un enfant mineur à la personne qui a le droit de le réclamer est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer sich unberechtigt weigert, ein minderjähriges Kind der Person zu übergeben, die einen Anspruch auf seine Herausgabe hat, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-6 Art. 227-6
Le fait, pour une personne qui transfère son domicile en un autre lieu alors que ses enfants résident habituellement chez elle, de ne pas notifier son changement de domicile, dans un délai d’un mois à compter de ce changement, à ceux qui peuvent exercer à l’égard des enfants un droit de visite ou d’hébergement en vertu d’un jugement ou d’une convention judiciairement homologuée, est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Verlegt die Person, bei der sich die Kinder für gewöhnlich aufhalten, ihren Wohnsitz an einen anderen Ort, ohne diesen Wohnsitzwechsel innerhalb einer Frist von einem Monat, gerechnet ab dem Wechsel, denjenigen mitzuteilen, die aufgrund eines Gerichtsurteils oder einer gerichtlich bestätigten Vereinbarung gegenüber den Kindern ein Besuchs- oder Beherbergungsrecht haben, wird sie mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-7 Art. 227-7
Le fait, par tout ascendant légitime, naturel ou adoptif, de soustraire un enfant mineur des mains de ceux qui exercent l’autorité parentale ou auxquels il a été confié ou chez qui il a sa résidence habituelle, est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Jeder, der als ehelicher, nichtehelicher oder Adoptivverwandter aufsteigender Linie ein minderjähriges Kind denjenigen entzieht, die die elterliche Sorge ausüben oder denen es in Obhut gegeben wurde oder bei denen es sich für gewöhnlich aufhält, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-8 Art. 227-8
Le fait, par une personne autre que celles mentionnées à l’article 227-7 de soustraire, sans fraude ni violence, un enfant mineur des mains de ceux qui exercent l’autorité parentale ou auxquels il a été confié ou chez qui il a sa résidence habituelle, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer nicht zu den in Art. 227-7 genannten Personen gehört und ohne Anwendung von Täuschung oder Gewalt ein minderjähriges Kind denjenigen entzieht, die die elterliche Sorge ausüben oder denen es in Obhut gegeben wurde oder bei denen es sich für gewöhnlich aufhält, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-9 Art. 227-9
Les faits définis par les articles 227-5 et 227-7 sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende :

  1. Si l’enfant mineur est retenu au-delà de cinq jours sans que ceux qui ont le droit de réclamer qu’il leur soit représenté sachent où il se trouve ;
  2. Si l’enfant mineur est retenu indûment hors du territoire de la République.
Die in Art. 227-5 und 227-7 bezeichneten Straftaten werden mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wenn das minderjährige Kind länger als fünf Tage zurückgehalten wird, ohne daß diejenigen, die einen Anspruch auf seine Herausgabe haben, wissen, wo es sich befindet;
  2. wenn das minderjährige Kind unrechtmäßig außerhalb des französischen Staatsgebiets zurückgehalten wird.
Art. 227-10 Art. 227-10
Si la personne coupable des faits définis par les articles 227-5 et 227-7 a été déchue de l’autorité parentale, ces faits sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. War der Person, die sich der in Art. 227-5 und 227-7 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat, die elterliche Sorge entzogen, werden diese Handlungen mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-11 Art. 227-11
La tentative des infractions prévues aux articles 227-7 et 227-8 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 227-7 und 227-8 bezeichneten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 4 Des atteintes à la filiation 4. Abschnitt Verletzungen der Abstammung
Art. 227-12 Art. 227-12
Le fait de provoquer soit dans un but lucratif, soit par don, promesse, menace ou abus d’autorité, les parents ou l’un d’entre eux à abandonner un enfant né ou à naître est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende.
Le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant né ou à naître est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende.
Est puni des peines prévues au deuxième alinéa le fait de s’entremettre entre une personne ou un couple désireux d’accueillir un enfant et une femme acceptant de porter en elle cet enfant en vue de le leur remettre. Lorsque ces faits ont été commis à titre habituel ou dans un but lucratif, les peines sont portées au double.
La tentative des infractions prévues par les deuxième et troisième alinéas du présent article est punie des mêmes peines.
Wer entweder aus Gewinnstreben oder durch Zuwendungen, Versprechungen, Drohungen oder unter Mißbrauch seiner Autorität die Eltern oder einen Elternteil eines geborenen oder noch nicht geborenen Kindes dazu veranlaßt, es wegzugeben, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Wer sich aus Gewinnstreben als Vermittler zwischen einer Person betätigt, die ein Kind adoptieren möchte, und einem Elternteil, der sein geborenes oder noch nicht geborenes Kind weggeben will, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Mit den im zweiten Absatz vorgesehenen Strafen wird bestraft, wer sich als Vermittler zwischen einer Person oder einem Paar betätigt, das ein Kind aufnehmen möchte, und einer Frau, die bereit ist, dieses Kind auszutragen und ihnen zu überlassen. Wurden diese Handlungen gewohnheitsmäßig oder aus Gewinnstreben begangen, verdoppeln sich die Strafen.
Der Versuch der im zweiten und dritten Absatz dieses Artikels bezeichneten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 227-13 Art. 227-13
La substitution volontaire, la simulation ou dissimulation ayant entraîné une atteinte à l’état civil d’un enfant est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. La tentative est punie des mêmes peines. Die durch vorsätzliche Vertauschung, Vortäuschung oder Verheimlichung herbeigeführte Verletzung des Personenstands eines Kindes wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Für den Versuch gelten dieselben Strafen.
Art. 227-14 Art. 227-14
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies à la présente section. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 1 , 2 , 3 , 8 et 9 de l’article 131-39.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 1, 2, 3, 8 und 9 genannten Strafen.
Section 5 De la mise en péril des mineurs 5. Abschnitt Gefährdung Minderjähriger
Art. 227-15 Art. 227-15
Le fait, par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou toute autre personne exerçant à son égard l’autorité parentale ou ayant autorité sur un mineur de quinze ans, de priver celui-ci d’aliments ou de soins au point de compromettre sa santé est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer als ehelicher, nichtehelicher oder Adoptivverwandter aufsteigender Linie oder jede andere Person, die über einen Minderjährigen unter 15 Jahren das Sorgerecht ausübt oder deren Aufsicht er untersteht, diesem Nahrung oder Pflege vorenthält und dadurch seine Gesundheit gefährdet, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-16 Art. 227-16
L’infraction définie à l’article précédent est punie de trente ans de réclusion criminelle lorsqu’elle a entraîné la mort de la victime. Die im vorhergehenden Artikel bezeichnete Straftat wird mit 30 Jahren Zuchthaus bestraft, wenn sie den Tod des Opfers zur Folge hatte.
Art. 227-17 Art. 227-17
Le fait, par le père ou la mère légitime, naturel ou adoptif, de se soustraire, sans motif légitime, à ses obligations légales au point de compromettre gravement la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant mineur est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. L’infraction prévue par le présent article est assimilée à un abandon de famille pour l’application du 3 de l’article 373 du Code civil. Wer sich als ehelicher, nichtehelicher oder Adoptivelternteil seinen gesetzlichen Verpflichtungen ohne berechtigten Grund entzieht und dadurch die Gesundheit, die Sicherheit, die sittliche Entwicklung oder die Erziehung seines minderjährigen Kindes schwerwiegend gefährdet, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Für die Anwendung von Art. 373 Nr. 3 Code civil wird die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat dem Fall einer Vernachlässigung der Familie gleichgestellt.
Art. 227-17-1 Art. 227-17-1
Le fait, par les parents d’un enfant ou toute personne exerçant à son égard l’autorité parentale ou une autorité de fait de façon continue, de ne pas l’inscrire dans un établissement d’enseignement, sans excuse valable, en dépit d’une mise en demeure de l’inspecteur d’académie, est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 d’amende. Le fait, par un directeur d’établissement privé accueillant des classes hors contrat, de n’avoir pas pris, malgré la mise en demeure de l’inspecteur d’académie, les dispositions nécessaires pour que l’enseignement qui y est dispensé soit conforme à l’objet de l’instruction obligatoire, tel que celui-ci est défini par l’article 16 de la loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire, et de n’avoir pas procédé à la fermeture de ces classes est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. En outre, le tribunal peut ordonner à l’encontre de celui-ci l’interdiction de diriger ou d’enseigner ainsi que la fermeture de l’établissement. Die Eltern eines Kindes oder jede das Sorgerecht oder eine ständige tatsächliche Aufsicht über ein Kind ausübende Person, die es trotz Aufforderung des Aufsichtsbeamten des Schulbezirks ohne begründete Entschuldigung unterlassen, das Kind in einer Bildungseinrichtung anzumelden, werden mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 F Geldstrafe bestraft. Wer als Leiter einer Privatschule, die ohne Vertrag mit dem Staat Klassen aufnimmt, es trotz Aufforderung des Aufsichtsbeamten des Schulbezirks unterlassen hat, die notwendigen Vorkehrungen zu treffen, damit der erteilte Unterricht dem Zweck der allgemeinen Schulpflicht entspricht, wie er in Art. 16 des Gesetzes vom 28. März 1882 über das Grundschulwesen festgelegt ist, und diese Schulklassen nicht geschlossen hat, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 F Geldstrafe bestraft. Das Gericht kann zudem gegen ihn das Verbot verhängen, eine Schule zu leiten oder dort zu unterrichten, sowie die Schließung der Schule anordnen.
Art. 227-17-2 Art. 227-17-2
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au second alinéa de l’article 227-17-1. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 1 , 2 , 4 , 8 et 9 de l’article 131-39.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 227-17-1 Abs. 2 bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. Die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38.
  2. Die in Art. 131-39 Nr. 1, 2, 4, 8 und 9 genannten Strafen.
Art. 227-18 Art. 227-18
Le fait de provoquer directement un mineur à faire un usage illicite de stupéfiants est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Lorsqu’il s’agit d’un mineur de quinze ans ou que les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’infraction définie par le présent article est punie de sept ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Wer einen Minderjährigen unmittelbar zum unerlaubten Gebrauch von Betäubungsmitteln anstiftet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft. Ist der Minderjährige unter 15 Jahre alt oder werden die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen, wird die in diesem Artikel bezeichnete Straftat mit sieben Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-18-1 Art. 227-18-1
Le fait de provoquer directement un mineur à transporter, détenir, offrir ou céder des stupéfiants est puni de sept ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Lorsqu’il s’agit d’un mineur de quinze ans ou que les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’infraction définie par le présent article est punie de dix ans d’emprisonnement et de 2 000 000 F d’amende. Wer einen Minderjährigen unmittelbar dazu anstiftet, Betäubungsmittel zu befördern, zu besitzen, anzubieten oder abzugeben, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Ist der Minderjährige unter 15 Jahre alt oder werden die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen, wird die in diesem Artikel bezeichnete Straftat mit zehn Jahren Gefängnis und 2.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-19 Art. 227-19
Le fait de provoquer directement un mineur à la consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques est puni de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Lorsqu’il s’agit d’un mineur de quinze ans ou que les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’infraction définie par le présent article est punie de trois ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer einen Minderjährigen unmittelbar zum gewohnheitsmäßigen, übermäßigen Genuß alkoholischer Getränke anstiftet, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Ist der Minderjährige unter 15 Jahre alt oder werden die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen, wird die in diesem Artikel bezeichnete Straftat mit drei Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-20 Art. 227-20
Le fait de provoquer directement un mineur à la mendicité est puni de deux ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Lorsqu’il s’agit d’un mineur de quinze ans, l’infraction définie par le présent article est punie de trois ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer einen Minderjährigen unmittelbar zur Bettelei anstiftet, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Ist der Minderjährige unter 15 Jahre alt, wird die in diesem Artikel bezeichnete Straftat mit drei Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-21 Art. 227-21
Le fait de provoquer directement un mineur à commettre habituellement des crimes ou des délits est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Lorsqu’il s’agit d’un mineur de quinze ans ou que les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’infraction définie par le présent article est punie de sept ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Wer einen Minderjährigen unmittelbar zur gewohnheitsmäßigen Begehung von Verbrechen oder Vergehen anstiftet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Ist der Minderjährige unter 15 Jahre alt oder werden die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen, wird die in diesem Artikel bezeichnete Straftat mit sieben Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-22 Art. 227-22
Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d’un mineur est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Ces peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et 700 000 F d’amende lorsque le mineur est âgé de moins de quinze ans ou lorsque le mineur a été mis en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications ou que les faits sont commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif ou, à l’occasion des entrées ou des sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement. Les mêmes peines sont notamment applicables au fait, commis par un majeur, d’organiser des réunions comportant des exhibitions ou des relations sexuelles auxquelles un mineur assiste ou participe. Wer die Verderbtheit eines Minderjährigen fördert oder zu fördern versucht, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Diese Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe, wenn der Minderjährige unter 15 Jahre alt ist oder wenn der Kontakt zwischen dem Minderjährigen und dem Täter durch Benutzung eines Telekommunikationsnetzes zur Verbreitung von Mitteilungen an einen nicht bestimmten Adressatenkreis zustande kam oder wenn die Handlungen innerhalb einer Schule oder einer pädagogischen Einrichtung oder in deren Umkreis, beim Betreten oder Verlassen der Schüler, begangen werden. Dieselben Strafen gelten insbesondere für den Fall, daß ein Volljähriger Zusammenkünfte veranstaltet, bei denen es zu exhibitionistischen Handlungen oder Sexualverkehr kommt und Minderjährige zugegen oder beteiligt sind.
Art. 227-23 Art. 227-23
Le fait, en vue de sa diffusion, de fixer, d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque cette image ou cette représentation présente un caractère pornographique est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Le fait de diffuser une telle image ou représentation, par quelque moyen que ce soit, de l’importer ou de l’exporter, de la faire importer ou de la faire exporter, est puni des mêmes peines. Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende lorsqu’il a été utilisé, pour la diffusion de l’image ou de la représentation du mineur à destination d’un public non déterminé, un réseau de télécommunications. Les dispositions du présent article sont également applicables aux images pornographiques d’une personne dont l’aspect physique est celui d’un mineur, sauf s’il est établi que cette personne était âgée de dix-huit ans au jour de la fixation ou de l’enregistrement de son image. Wer zum Zweck der Verbreitung das Bild oder die Darstellung eines Minderjährigen aufnimmt, aufzeichnet oder überträgt, wird, wenn diese Abbildung oder diese Darstellung pornographischen Charakter trägt, mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Wer eine solche Abbildung oder Darstellung, gleichgültig auf welchem Weg, verbreitet, einführt oder ausführt, einführen oder ausführen läßt, wird mit denselben Strafen bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn zur Verbreitung der Abbildung oder der Darstellung des Minderjährigen an einen nicht bestimmten Adressatenkreis ein Telekommunikationsnetz benutzt wurde. Die Bestimmungen dieses Artikels sind ebenfalls anwendbar auf pornographische Abbildungen einer Person, deren äußere Erscheinung der eines Minderjährigen gleicht, außerwenn erwiesen ist, daß diese Person am Tag der Aufnahme oder der Aufzeichnung ihres Bildes 18 Jahre alt war.
Art. 227-24 Art. 227-24
Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur. Lorsque les infractions prévues au présent article sont soumises par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Wer eine Botschaft gewalttätigen oder pornographischen oder die Menschenwürde schwerwiegend verletzenden Inhalts herstellt, befördert, verbreitet, gleichgültig durch welches Mittel und über welchen Träger, oder wer mit einer solchen Botschaft Handel treibt, wird mit drei Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn diese Botschaft von Minderjährigen gesehen oder wahrgenommen werden kann. Werden die in diesem Artikel bezeichneten Straftaten über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 227-25 Art. 227-25
Le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer als Volljähriger ohne Anwendung von Gewalt, Zwang, Drohung oder Ausnutzung von Überraschung einen sexuellen Übergriff an einem Minderjährigen unter 15 Jahren begeht, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 227-26 Art. 227-26
L’infraction définie à l’article 227-25 est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’elle est commise par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
  2. Lorsqu’elle est commise par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions ;
  3. Lorsqu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice.
  4. Lorsqu’elle s’accompagne du versement d’une rémunération.
  5. Lorsque le mineur a été mis en contact avec l’auteur des faits grâce à l’utilisation, pour la diffusion de messages à destination d’un public non déterminé, d’un réseau de télécommunications.

 

Die in Art. 227-25 bezeichnete Straftat wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wenn sie von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person begangen wird, deren Aufsicht das Opfer untersteht;
  2. wenn sie von einer Person unter Mißbrauch ihrer Aufsichtsstellung begangen wird;
  3. wenn sie von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer begangen wird.
  4. Wenn sie mit der Zahlung einer Vergütung verbunden ist.
  5. Wenn der Kontakt zwischen dem Minderjährigen und dem Täter durch Benutzung eines Telekommunikationsnetzes zur Verbreitung von Mitteilungen an einen nicht bestimmten Adressatenkreis zustande kam.
Art. 227-27 Art. 227-27
Les atteintes sexuelles sans violence, contrainte, menace ni surprise sur un mineur âgé de plus de quinze ans et non émancipé par le mariage sont punies de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’elles sont commises par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur la victime ;
  2. Lorsqu’elles sont commises par une personne qui abuse de l’autorité que lui confèrent ses fonctions.

 

Sexuelle Übergriffe ohne Anwendung von Gewalt, Zwang, Drohung oder Ausnutzung von Überraschung an einem Minderjährigen über 15 Jahren, der nicht durch eine Eheschließung für mündig erklärt worden ist, werden mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen werden:

  1. von einem ehelichen, nichtehelichen oder Adoptivverwandten aufsteigender Linie oder jeder anderen Person, deren Aufsicht das Opfer untersteht;
  2. von einer Person unter Mißbrauch ihrer Aufsichtsstellung.
Art. 227-27-1 Art. 227-27-1
Dans le cas où les infractions prévues par les articles 227-22, 227-23 ou 227-25 à 227-27 sont commises à l’étranger par un Français ou par une personne résidant habituellement sur le territoire français, la loi française est applicable par dérogation au deuxième alinéa de l’article 113-6 et les dispositions de la seconde phrase de l’article 113-8 ne sont pas applicables. Werden die in Art. 227-22, 227-23 oder 227-25 bis 227-27 bezeichneten Straftaten im Ausland von einem Franzosen oder von einer Person begangen, die ihren gewöhnlichen Aufenthalt auf französischem Staatsgebiet hat, ist in Abweichung von Art. 113-6 Abs. 2 das französische Gesetz anwendbar und die Bestimmungen des Art. 113-8 Satz 2 gelten nicht.
Art. 227-28 Art. 227-28
Lorsque les délits prévus aux articles 227-18 à 227-21 et 227-23 sont commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Werden die in Art. 227-18 bis 227-21 und 227-23 bezeichneten Straftaten über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 227-28-1 Art. 227-28-1
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions prévues par les articles 227-18 à 227-26. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées aux 2 , 3 , 4 , 5 , 7 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.Dans le cas prévu par le 4 de l’article 227-26, la peine mentionnée au 1 de l’article 131-39 est également encourue.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 227-18 bis 227-26 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 4, 5, 7, 8 und 9 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde. Im Fall des Art. 227-26 Nr. 4 kann außerdem die in Art. 131-39 Nr. 1 genannte Strafe verhängt werden.

Section 6 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques 6. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen
Art. 227-29 Art. 227-29
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités définies à l’article 131-26 ;
  2. La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
  3. L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus ;
  4. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de quitter le territoire de la République ;
  5. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit ;
  6. L’interdiction, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, d’exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs.

 

Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Jahren eine neue Fahrerlaubnis zu beantragen;
  2. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu fünf Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  3. die Entziehung der Fahrerlaubnis mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren eine neue Fahrerlaubnis zu beantragen;
  4. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren das französische Staatsgebiet zu verlassen;
  5. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Tat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  6. das entweder endgültige oder auf die Dauer bis zu zehn Jahren beschränkte Verbot, eine berufliche oder ehrenamtliche Tätigkeit auszuüben, mit der ein regelmäßiger Kontakt mit Minderjährigen verbunden ist.
Art. 227-30 Art. 227-30
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la section 4 du présent chapitre encourent également la peine complémentaire d’affichage ou de diffusion de la décision prévue par l’article 131-35. Gegen natürliche Personen, die sich der in Abschnitt 4 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, kann außerdem die in Art. 131-35 vorgesehene Zusatzstrafe der Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung verhängt werden.
Art. 227-31 Art. 227-31
Les personnes coupables des infractions définies aux articles 227-22 à 227-27 peuvent également être condamnées à un suivi socio-judiciaire selon les modalités prévues par les articles 131-36-1 à 131-36-8 Personen, die sich der in Art. 227-22 bis 227-27 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem zu gerichtlich-sozialer Aufsicht gemäß den Bestimmungen der Art. 131-36-1 bis 131-36-8 verurteilt werden.

 

 

Livre III Des crimes et délits contre les biens Buch III Verbrechen und Vergehen gegen Sach- und Vermögensgüter
Titre Ier Des appropriations frauduleuses Titel I Arglistige Zueignungen
Chapitre Ier Du vol Kapitel I Diebstahl
Section 1 Du vol simple et des vols aggravés 1. Abschnitt Einfacher und schwerer Diebstahl
Art. 311-1 Art. 311-1
Le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui. Diebstahl begeht, wer eine fremde Sache arglistig entwendet.
Art. 311-2 Art. 311-2
La soustraction frauduleuse d’énergie au préjudice d’autrui est assimilée au vol. Die arglistige Entziehung von Energie zum Nachteil eines anderen ist dem Diebstahl gleichgestellt.
Art. 311-3 Art. 311-3
Le vol est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Der Diebstahl wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 311-4 Art. 311-4
Le vol est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’il est commis par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice, sans qu’elles constituent une bande organisée;
  2. Lorsqu’il est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission;
  3. Lorsqu’il est commis par une personne qui prend indûment la qualité d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public;
  4. Lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi de violences sur autrui n’ayant pas entraîné une incapacité totale de travail;
  5. Lorsqu’il est facilité par l’état d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur;
  6. Lorsqu’il est commis dans un local d’habitation ou dans un lieu utilisé ou destiné à l’entrepôt de fonds, valeurs, marchandises ou matériels, en pénétrant dans les lieux par ruse, effraction ou escalade;
  7. Lorsqu’il est commis dans un véhicule affecté au transport collectif de voyageurs ou dans un lieu destiné à l’accès à un moyen de transport collectif de voyageurs;
  8. Lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi d’un acte de destruction, dégradation ou détérioration.

Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 700 000 F d’amende lorsque le vol est commis dans deux des circonstances prévues par le présent article. Elles sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 1 000 000 F d’amende lorsque le vol est commis dans trois de ces circonstances.

Der Diebstahl wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wenn er von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer begangen wird, ohne daß diese eine organisierte Bande bilden;
  2. wenn er von einer Person begangen wird, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  3. wenn er von einer Person begangen wird, die sich unberechtigt die Eigenschaft eines Inhabers öffentlicher Gewalt oder einer Person aneignet, die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist;
  4. wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die keine vollständige Arbeitsunfähigkeit verursacht haben;
  5. wenn die Begehung der Tat durch den Zustand einer Person erleichtert wird, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  6. wenn er in einem bewohnten Raum oder an einem Ort begangen wird, der zur Verwahrung von Geld, Wertgegenständen, Waren oder Geräten benutzt wird oder dazu bestimmt ist, und der Täter in die Räume mit Hilfe von List, durch Einbrechen oder Einsteigen eindringt;
  7. wenn er in einem Fahrzeug begangen wird, das zur öffentlichen Personenbeförderung bestimmt ist, oder an einem Ort, der als Zugang zu einem öffentlichen Transportmittel von Fahrgästen dient;
  8. wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend eine Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung begangen wurde.

Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe, wenn der Diebstahl unter zwei der in diesem Artikel genannten Umstände begangen wird. Sie erhöhen sich auf zehn Jahre Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe, wenn der Diebstahl unter drei dieser Umstände stattfindet.

Art. 311-5 Art. 311-5
Le vol est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi de violences sur autrui ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant huit jours au plus. Der Diebstahl wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit bis zu acht Tagen geführt haben.
Art. 311-6 Art. 311-6
Le vol est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi de violences sur autrui ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Der Diebstahl wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit von mehr als acht Tagen geführt haben. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 311-7 Art. 311-7
Le vol est puni de quinze ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi de violences sur autrui ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Der Diebstahl wird mit 15 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt haben. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 311-8 Art. 311-8
Le vol est puni de vingt ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’il est commis soit avec usage ou menace d’une arme, soit par une personne porteuse d’une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Der Diebstahl wird mit 20 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn er entweder unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt oder von einer Person begangen wird, die eine erlaubnispflichtige Waffe oder eine Waffe trägt, deren Tragen verboten ist. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 311-9 Art. 311-9
Le vol en bande organisée est puni de quinze ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende. Il est puni de vingt ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi de violences sur autrui. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’il est commis soit avec usage ou menace d’une arme, soit par une personne porteuse d’une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Der in einer organisierten Bande begangene Diebstahl wird mit 15 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Er wird mit 20 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden. Er wird mit 30 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn er entweder unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt oder von einer Person begangen wird, die eine erlaubnispflichtige Waffe oder eine Waffe trägt, deren Tragen verboten ist. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 311-10 Art. 311-10
Le vol est puni de la réclusion criminelle à perpétuité et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’il est précédé, accompagné ou suivi soit de violences ayant entraîné la mort, soit de tortures ou d’actes de barbarie. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Der Diebstahl wird mit lebenslangem Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend entweder Gewalttätigkeiten mit Todesfolge oder Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 311-11 Art. 311-11
Constitue, au sens des articles 311-4, 311-5, 311-6, 311-7, 311-9 et 311-10, un vol suivi de violences le vol à la suite duquel des violences ont été commises pour favoriser la fuite ou assurer l’impunité d’un auteur ou d’un complice. Als Diebstahl mit anschließenden Gewalttätigkeiten im Sinne der Art. 311-4, 311-5, 311-6, 311-7, 311-9 und 311-10 gilt der Diebstahl, auf den Gewalttätigkeiten folgen, um einem Täter oder Teilnehmer die Flucht zu ermöglichen oder seine Straflosigkeit zu sichern.
Section 2 Dispositions générales 2. Abschnitt Allgemeine Bestimmungen
Art. 311-12 Art. 311-12
Ne peut donner lieu à des poursuites pénales le vol commis par une personne:

  1. Au préjudice de son ascendant ou de son descendant;
  2. Au préjudice de son conjoint, sauf lorsque les époux sont séparés de corps ou autorisés à résider séparément.
Strafrechtlich nicht verfolgt werden kann der Diebstahl, wenn er von einer Person begangen wird:

  1. zum Nachteil eines Verwandten aufsteigender oder absteigender Linie;
  2. zum Nachteil ihres Ehepartners, es sei denn, die Ehegatten leben getrennt von Tisch und Bett oder sind berechtigt, getrennt zu leben.
Art. 311-13 Art. 311-13
La tentative des délits prévus au présent chapitre est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Kapitel aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 3 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales 3. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 311-14 Art. 311-14
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, cette interdiction étant définitive ou provisoire dans les cas prévus aux articles 311-6 à 311-10 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 311-3 à 311-5;
  3. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  4. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  5. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31, dans les cas prévus par les articles 311-6 à 311-10.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, wobei dieses Verbot in den Fällen der Art. 311-6 bis 311-10 endgültig oder vorläufig und in den Fällen der Art. 311-3 bis 311-5 für die Dauer bis zu fünf Jahren ausgesprochen wird;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  4. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  5. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31, in den Fällen der Art. 311-6 bis 311-10.
Art. 311-15 Art. 311-15
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 311-6 à 311- 10. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 311-6 bis 311-10 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 311-16 Art. 311-16
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. La peine mentionnée au 2 de l’article 131-39, à titre définitif ou provisoire dans les cas prévus aux articles 311-6 à 311-10 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 311-3 à 311-5;
  3. La peine mentionnée au 8 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Strafe, in den Fällen der Art. 311-6 bis 311-10 endgültig oder vorläufig und in den Fällen der Art. 311-3 bis 311-5 für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  3. die in Art. 131-39 Nr. 8 genannte Strafe.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre II De l’extorsion Kapitel II (Räuberische) Erpressung
Section 1 De l’extorsion 1. Abschnitt Räuberische Erpressung
Art. 312-1 Art. 312-1
L’extorsion est le fait d’obtenir par violence, menace de violences ou contrainte soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d’un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque. L’extorsion est punie de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Räuberische Erpressung begeht, wer durch Gewalt, Drohung mit Gewalt oder durch Zwang eine Unterschrift, eine Verpflichtung oder einen Verzicht, die Offenbarung eines Geheimnisses oder die Übergabe von Geld, Wertgegenständen oder irgendeinem Vermögensgut erwirkt. Die räuberische Erpressung wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 312-2 Art. 312-2
L’extorsion est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie de violences sur autrui ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant huit jours au plus;
  2. Lorsqu’elle est commise au préjudice d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur.
Die Räuberische Erpressung wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit bis zu acht Tagen geführt haben;
  2. wenn sie zum Nachteil einer Person begangen wird, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist.
Art. 312-3 Art. 312-3
L’extorsion est punie de quinze ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie de violences sur autrui ayant entraîné une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die räuberische Erpressung wird mit 15 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer vollständigen Arbeitsunfähigkeit von mehr als acht Tagen geführt haben. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 312-4 Art. 312-4
L’extorsion est punie de vingt ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie de violences sur autrui ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die räuberische Erpressung wird mit 20 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt haben. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 312-5 Art. 312-5
L’extorsion est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle est commise soit avec usage ou menace d’une arme, soit par une personne porteuse d’une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die räuberische Erpressung wird mit 30 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie entweder unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt oder von einer Person begangen wird, die eine erlaubnispflichtige Waffe oder eine Waffe trägt, deren Tragen verboten ist. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 312-6 Art. 312-6
L’extorsion en bande organisée est punie de vingt ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende. Elle est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie de violences sur autrui ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente. Elle est punie de la réclusion criminelle à perpétuité lorsqu’elle est commise soit avec usage ou menace d’une arme, soit par une personne porteuse d’une arme soumise à autorisation ou dont le port est prohibé. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article. Die in einer organisierten Bande begangene räuberische Erpressung wird mit 20 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafe ist 30 Jahre Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend Gewalttätigkeiten an einem anderen begangen wurden, die zu einer Verstümmelung oder dauernden Behinderung geführt haben. Die Strafe ist lebenslanges Zuchthaus, wenn die Tat entweder unter Anwendung oder Androhung von Waffengewalt oder von einer Person begangen wird, die eine erlaubnispflichtige Waffe oder eine Waffe trägt, deren Tragen verboten ist. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 312-7 Art. 312-7
L’extorsion est punie de la réclusion criminelle à perpétuité et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle est précédée, accompagnée ou suivie soit de violences ayant entraîné la mort, soit de tortures ou d’actes de barbarie. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die räuberische Erpressung wird mit lebenslangem Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn vorher, gleichzeitig oder anschließend entweder Gewalttätigkeiten mit Todesfolge oder Folterungen oder brutale Mißhandlungen begangen wurden. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 312-8 Art. 312-8
Constitue, au sens des articles 312-2, 312-3, 312-4, 312-6 et 312-7, une extorsion suivie de violences l’extorsion à la suite de laquelle des violences ont été commises pour favoriser la fuite ou assurer l’impunité d’un auteur ou d’un complice. Als räuberische Erpressung mit anschließenden Gewalttätigkeiten im Sinne der Art. 312-2, 312-3, 312-4, 312-6 und 312-7 gilt die räuberische Erpressung, auf die Gewalttätigkeiten folgen, um dem Täter oder Teilnehmer die Flucht zu ermöglichen oder seine Straflosigkeit zu sichern.
Art. 312-9 Art. 312-9
La tentative des délits prévus par la présente section est punie des mêmes peines. Les dispositions de l’article 311-12 sont applicables aux infractions prévues par la présente section. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft. Die Bestimmungen des Art. 311-12 sind auf die in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten anwendbar.
Section 2 Du chantage 2. Abschnitt Erpressung
Art. 312-10 Art. 312-10
Le chantage est le fait d’obtenir, en menaçant de révéler ou d’imputer des faits de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération, soit une signature, un engagement ou une renonciation, soit la révélation d’un secret, soit la remise de fonds, de valeurs ou d’un bien quelconque. Le chantage est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Erpressung begeht, wer durch die Drohung, ehrenrührige oder rufschädigende Tatsachen zu offenbaren oder jemandem anzulasten, entweder eine Unterschrift, eine Verpflichtung oder einen Verzicht oder die Offenbarung eines Geheimnisses oder die Übergabe von Geld, Wertgegenständen oder irgendeinem Vermögensgut erwirkt. Die Erpressung wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 312-11 Art. 312-11
Lorsque l’auteur du chantage a mis sa menace à exécution, la peine est portée à sept ans d’emprisonnement et à 700 000 F d’amende. Hat der Erpresser seine Drohung wahrgemacht, erhöht sich die Strafe auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe.
Art. 312-12 Art. 312-12
La tentative des délits prévus par la présente section est punie des mêmes peines. Les dispositions de l’article 311-12 sont applicables aux infractions prévues par la présente section. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft. Die Bestimmungen des Art. 311-12 sind auf die in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten anwendbar.
Section 3 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales 3 Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 312-13 Art. 312-13
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, cette interdiction étant définitive ou provisoire dans les cas prévus aux articles 312-3 à 312-7 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 312-1, 312-2 et 312-10;
  3. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  4. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  5. L’interdiction de séjour suivant les modalités prévues par l’article 131-31.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, wobei dieses Verbot in den Fällen der Art. 312-3 bis 312-7 endgültig oder vorläufig und in den Fällen der Art. 312-1, 312-2 und 312-10 für die Dauer bis zu fünf Jahren ausgesprochen wird;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  4. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  5. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 312-14 Art. 312-14
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 312-2 à 312- 7. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 312-2 bis 312-7 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 312-15 Art. 312-15
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre III De l’escroquerie et des infractions voisines Kapitel III Betrug und ähnliche Straftaten
Section 1 De l’escroquerie 1. Abschnitt Betrug
Art. 313-1 Art. 313-1
L’escroquerie est le fait, soit par l’usage d’un faux nom ou d’une fausse qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manoeuvres frauduleuses, de tromper une personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou décharge. L’escroquerie est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. Betrug begeht, wer unter Verwendung eines falschen Namens oder einer falschen Eigenschaft oder unter Mißbrauch einer echten Eigenschaft oder unter Einsatz arglistiger Machenschaften eine natürliche oder juristische Person täuscht und so zu ihrem Nachteil oder zum Nachteil eines Dritten veranlaßt, Geld, Wertgegenstände oder irgendein Vermögensgut zu übergeben, eine Dienstleistung zu erbringen oder ein Rechtsgeschäft zu tätigen, das eine Verpflichtung oder Entlastung bewirkt. Der Betrug wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 313-2 Art. 313-2
Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 5 000 000 F d’amende lorsque l’escroquerie est réalisée:

  1. Par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission;
  2. Par une personne qui prend indûment la qualité d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public;
  3. Par une personne qui fait appel au public en vue de l’émission de titres ou en vue de la collecte de fonds à des fins d’entraide humanitaire ou sociale;
  4. Au préjudice d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur;
  5. En bande organisée.
Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 5.000.000 FF Geldstrafe, wenn der Betrug begangen wird:

  1. von einer Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe;
  2. von einer Person, die sich unberechtigt die Eigenschaft einer Person aneignet, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist;
  3. von einer Person, die sich im Hinblick auf die Ausgabe von Wertpapieren oder die Sammlung von Geld für humanitäre oder soziale Zwecke an die Öffentlichkeit wendet;
  4. zum Nachteil einer Person, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  5. in einer organisierten Bande.
Art. 313-3 Art. 313-3
La tentative des infractions prévues par la présente section est punie des mêmes peines. Les dispositions de l’article 311-12 sont applicables au délit d’escroquerie. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft. Die Bestimmungen des Art. 311-12 sind auf das Vergehen des Betrugs anwendbar.
Section 2 Des infractions voisines de l’escroquerie 2. Abschnitt Betrugsähnliche Straftaten

 

Art. 313-4 Art. 313-4
L’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse soit d’un mineur, soit d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur, pour obliger ce mineur ou cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. Wer arglistig die Unwissenheit oder die Schwäche eines Minderjährigen oder einer Person mißbraucht, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist, um diesen Minderjährigen oder diese Person zu einer Handlung oder Unterlassung zu nötigen, die von schwerem Nachteil für sie ist, wird mit drei Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 313-5 Art. 313-5
La filouterie est le fait par une personne qui sait être dans l’impossibilité absolue de payer ou qui est déterminée à ne pas payer:

  1. De se faire servir des boissons ou des aliments dans un établissement vendant des boissons ou des aliments;
  2. De se faire attribuer et d’occuper effectivement une ou plusieurs chambres dans un établissement louant des chambres, lorsque l’occupation n’a pas excédé dix jours;
  3. De se faire servir des carburants ou lubrifiants dont elle fait remplir tout ou partie des réservoirs d’un véhicule par des professionnels de la distribution;
  4. De se faire transporter en taxi ou en voiture de place.

La filouterie est punie de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende.

Erschleichen von Leistungen begeht, wer in Kenntnis seiner völligen Zahlungsunfähigkeit oder mit dem Entschluß, nicht zu bezahlen,

  1. sich mit Getränken oder Speisen in einem Betrieb bedienen läßt, der Getränke und Speisen verkauft;
  2. sich ein oder mehrere Zimmer in einem Beherbergungsbetrieb zuteilen läßt oder die Zimmer tatsächlich benutzt, sofern die Benutzung nicht länger als zehn Tage dauert;
  3. die Behälter eines Fahrzeugs ganz oder teilweise von einem berufsmäßigen Verteiler mit Treibstoff oder Motoröl auffüllen läßt;
  4. sich von einem Taxi oder einer Mietdroschke befördern läßt.

Das Erschleichen von Leistungen wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.

Art. 313-6 Art. 313-6
Le fait, dans une adjudication publique, par dons, promesses, ententes ou tout autre moyen frauduleux, d’écarter un enchérisseur ou de limiter les enchères ou les soumissions, est puni de six mois d’emprisonnement et de 150 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait d’accepter de tels dons ou promesses. Est puni des mêmes peines:

  1. Le fait dans une adjudication publique, d’entraver ou de troubler la liberté des enchères ou des soumissions, par violences, voies de fait ou menaces;
  2. Le fait de procéder ou de participer, après une adjudication publique, à une remise aux enchères sans le concours de l’officier ministériel compétent.

La tentative des infractions prévues au présent article est punie des mêmes peines.

Wer bei einer öffentlichen Ausschreibung oder Versteigerung durch Zuwendungen, Versprechungen, Absprachen oder sonst auf arglistige Weise einen Bieter ausschaltet oder die Gebote oder Angebote einschränkt, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 150.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer derartige Zuwendungen oder Versprechungen annimmt. Mit denselben Strafen wird bestraft:

  1. wer bei einer öffentlichen Ausschreibung oder Versteigerung durch Gewalttätigkeiten, Tätlichkeiten oder Drohungen die Freiheit der Gebote oder Angebote behindert oder stört;
  2. wer nach einer öffentlichen Versteigerung eine Wiederversteigerung durchführt oder daran teilnimmt ohne die Mitwirkung der zuständigen Urkundsperson.

Der Versuch der in diesem Artikel bezeichneten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.

Section 3 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales 3. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art.313-7 Art.313-7
Les personnes physiques coupables de l’un des délits prévus aux articles 313-1, 313-2, 313-4 et 313-6 encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, pour une durée de cinq ans au plus;
  3. La fermeture, pour une durée de cinq ans au plus, des établissements ou de l’un ou de plusieurs des établissements de l’entreprise ayant servi à commettre les faits incriminés;
  4. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  5. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31;
  6. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  7. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.

 

Gegen natürliche Personen, die sich einer der in Art. 313-1, 313-2, 313-4 und 313-6 bezeichneten Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  3. die Schließung der Betriebe oder eines oder mehrerer Betriebe des Unternehmens, die zur Begehung der strafbaren Handlungen gedient haben, für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  4. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  5. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31;
  6. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  7. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Art. 313-8 Art. 313-8
Les personnes physiques coupables de l’un des délits prévus aux articles 313-1, 313-2 et 313-6 encourent également l’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq ans au plus. Gegen natürliche Personen, die sich eines der in Art. 313-1, 313-2 und 313-6 bezeichneten Vergehen schuldig gemacht haben, kann außerdem der Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen für die Dauer bis zu fünf Jahren verhängt werden.
Art. 313-9 Art. 313-9
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 313-1 à 313-4. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 313-1 bis 313-4 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre IV Des détournements Kapitel IV Unterschlagungen
Section 1 De l’abus de confiance 1. Abschnitt Untreue
Art. 314-1 Art. 314-1
L’abus de confiance est le fait par une personne de détourner, au préjudice d’autrui, des fonds, des valeurs ou un bien quelconque qui lui ont été remis et qu’elle a acceptés à charge de les rendre, de les représenter ou d’en faire un usage déterminé. L’abus de confiance est puni de trois ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. Untreue begeht, wer zum Nachteil eines anderen Geld, Wertgegenstände oder irgendein Vermögensgut unterschlägt, die ihm übergeben wurden und die er mit der Verpflichtung angenommen hat, sie zurückzugeben, vorzulegen oder einen bestimmten Gebrauch davon zu machen. Die Untreue wird mit drei Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 314-2 Art. 314-2
Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 5 000 000 F d’amende lorsque l’abus de confiance est réalisé:

  1. Par une personne qui fait appel au public afin d’obtenir la remise de fonds ou de valeurs soit pour son propre compte, soit comme dirigeant ou préposé de droit ou de fait d’une entreprise industrielle ou commerciale;
  2. Par toute autre personne qui, de manière habituelle, se livre ou prête son concours, même à titre accessoire, à des opérations portant sur les biens des tiers pour le compte desquels elle recouvre des fonds ou des valeurs.
Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 5.000.000 FF Geldstrafe, wenn die Untreue begangen wird:

  1. von einer Person, die sich an die Öffentlichkeit wendet, um sich entweder für eigene Rechnung oder als rechtlicher oder tatsächlicher Leiter oder Beauftragter eines Industrie- oder Handelsunternehmens Geld oder Wertgegenstände übergeben zu lassen;
  2. von jeder anderen Person, die gewohnheitsmäßig Geschäfte tätigt oder an ihnen mitwirkt, auch wenn dies nebenberuflich geschieht, die das Vermögen Dritter betreffen, für die sie Gelder oder Vermögenswerte beitreibt.
Art. 314-3 Art. 314-3
Les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 10 000 000 F d’amende lorsque l’abus de confiance est réalisé par un mandataire de justice ou par un officier public ou ministériel soit dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, soit en raison de sa qualité. Die Strafen erhöhen sich auf zehn Jahre Gefängnis und 10.000.000 FF Geldstrafe, wenn die Untreue von einem gerichtlich bestellten Verwalter, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege entweder bei oder anläßlich der Ausübung seines Amtes oder aufgrund seiner Eigenschaft begangen wird.
Art. 314-4 Art. 314-4
Les dispositions de l’article 311-12 sont applicables au délit d’abus de confiance. Die Bestimmungen des Art. 311-12 sind auf das Vergehen der Untreue anwendbar.
Section 2 Du détournement de gage ou d’objet saisi 2. Abschnitt Unterschlagung eines Pfands oder eines gepfändeten Gegenstands
Art. 314-5 Art. 314-5
Le fait, par un débiteur, un emprunteur ou un tiers donneur de gage, de détruire ou de détourner l’objet constitué en gage est puni de trois ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. La tentative de l’infraction prévue au présent article est punie des mêmes peines. Wer als Schuldner, Kreditnehmer oder Pfandgeber den als Pfand eingesetzten Gegenstand zerstört oder beiseite schafft, wird mit drei Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft. Der Versuch der in diesem Artikel bezeichneten Straftat wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 314-6 Art. 314-6
Le fait, par le saisi, de détruire ou de détourner un objet saisi entre ses mains en garantie des droits d’un créancier et confié à sa garde ou à celle d’un tiers est puni de trois ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. La tentative de l’infraction prévue au présent article est punie des mêmes peines. Wer als Pfandschuldner einen zur Sicherung der Rechte eines Gläubigers bei ihm gepfändeten, entweder ihm selbst oder einem Dritten zur Verwahrung anvertrauten Gegenstand zerstört oder beiseite schafft, wird mit drei Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft. Der Versuch der in diesem Artikel bezeichneten Straftat wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 3 De l’organisation frauduleuse de l’insolvabilité 3. Abschnitt Arglistige Herbeiführung der Zahlungsunfähigkeit
Art. 314-7 Art. 314-7
Le fait, par un débiteur, même avant la décision judiciaire constatant sa dette, d’organiser ou d’aggraver son insolvabilité soit en augmentant le passif ou en diminuant l’actif de son patrimoine, soit en diminuant ou en dissimulant tout ou partie de ses revenus, soit en dissimulant certains de ses biens, en vue de se soustraire à l’exécution d’une condamnation de nature patrimoniale prononcée par une juridiction répressive ou, en matière délictuelle, quasi délictuelle ou d’aliments, prononcée par une juridiction civile, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Commet le même délit le dirigeant de droit ou de fait d’une personne morale qui organise ou aggrave l’insolvabilité de celle-ci dans les conditions définies à l’alinéa précédent en vue de la soustraire aux obligations pécuniaires résultant d’une condamnation prononcée en matière pénale, délictuelle ou quasi délictuelle. Wer als Schuldner, auch noch vor der gerichtlichen Entscheidung über seine Schulden, seine Zahlungsunfähigkeit herbeiführt oder verschärft, indem er entweder die Passiva seines Vermögens vergrößert oder die Aktiva verringert oder seine Einkünfte entweder vermindert oder ganz oder teilweise verbirgt oder eigene Vermögensgüter verbirgt, um sich der Vollstreckung eines das Vermögen betreffenden Urteils zu entziehen, das von einem Strafgericht verhängt oder von einem Zivilgericht in einer deliktischen oder quasi-deliktischen Angelegenheit oder in einer Unterhaltssache erlassen wurde, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Desselben Vergehens macht sich schuldig, wer als rechtlicher oder tatsächlicher Leiter einer juristischen Person deren Zahlungsunfähigkeit unter den im vorhergehenden Absatz bezeichneten Umständen herbeiführt oder verschärft, um sie vor finanziellen Verpflichtungen zu bewahren, die aus einer Verurteilung in einer strafrechtlichen, deliktischen oder quasi-deliktischen Angelegenheit herrühren.
Art. 314-8 Art. 314-8
La juridiction peut décider que la personne condamnée comme complice de l’infraction définie à l’article 314-7 est tenue solidairement, dans la limite des fonds ou de la valeur vénale des biens reçus à titre gratuit ou onéreux, aux obligations pécuniaires résultant de la condamnation à l’exécution de laquelle l’auteur de l’infraction a voulu se soustraire. Lorsque la condamnation de nature patrimoniale a été prononcée par une juridiction répressive, le tribunal peut décider que la peine qu’il prononce ne se confondra pas avec celle qui a été précédemment prononcée. La prescription de l’action publique ne court qu’à compter de la condamnation à l’exécution de laquelle le débiteur a voulu se soustraire; toutefois, elle ne court qu’à compter du dernier agissement ayant pour objet d’organiser ou d’aggraver l’insolvabilité du débiteur lorsque le dernier agissement est postérieur à cette condamnation. Das Gericht kann entscheiden, daß der als Teilnehmer an der in Art. 314-7 bezeichneten Straftat Verurteilte für die aus dem Urteil entstehenden finanziellen Verpflichtungen, deren Vollstreckung der Täter sich entziehen wollte, bis zur Höhe der Geldbeträge oder des Verkehrswerts der entweder unentgeltlich oder gegen Entgelt erhaltenen Vermögensgüter gesamtschuldnerisch haftet. Wurde die das Vermögen betreffende Verurteilung von einem Strafgericht ausge- sprochen, kann das Gericht bestimmen, daß die von ihm verhängte Strafe nicht in der früheren aufgeht. Die Verjährungsfrist für die öffentliche Klage beginnt erst mit dem Zeitpunkt der Verurteilung, deren Vollstreckung der Schuldner sich entziehen wollte; sie beginnt jedoch erst ab der letzten Handlung, die zur Herbeiführung oder Verschärfung der Zahlungsunfähigkeit des Schuldners unternommen wurde, wenn die letzte Handlung nach dieser Verurteilung stattfand.
Art. 314-9 Art. 314-9
Pour l’application de l’article 314-7, les décisions judiciaires et les conventions judiciairement homologuées portant obligation de verser des prestations, subsides ou contributions aux charges du mariage sont assimilées aux condamnations au paiement d’aliments. Für die Anwendung von Art. 314-7 sind die gerichtlichen Entscheidungen und die gerichtlich bestätigten Vereinbarungen über die Verpflichtung zur Zahlung von Leistungen, Unterstützung oder Beiträgen zum ehelichen Aufwand den Verurteilungen zu Unterhaltszahlungen gleichgestellt.
Section 4 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales 4. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 314-10 Art. 314-10
Les personnes physiques coupables de l’un des délits prévus aux articles 314-1, 314-2 et 314-3 encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, pour une durée de cinq ans au plus;
  3. La fermeture, pour une durée de cinq ans au plus, des établissements ou de l’un ou de plusieurs des établissements de l’entreprise ayant servi à commettre les faits incriminés;
  4. L’exclusion des marchés publics pour une durée de cinq ans au plus;
  5. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  6. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  7. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Gegen natürliche Personen, die sich eines der in Art. 314-1, 314-2 und 314- 3 bezeichneten Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  3. die Schließung der Betriebe oder eines oder mehrerer Betriebe des Unternehmens, die zur Begehung der strafbaren Handlungen gedient haben, für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  4. der Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  5. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  6. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  7. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Art. 314-11 Art. 314-11
Les personnes physiques coupables de l’un des délits prévus aux articles 314-5, 314-6 et 314-7 encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  2. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Gegen natürliche Personen, die sich eines der in Art. 314-5, 314-6 und 314- 7 bezeichneten Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  2. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Art. 314-12 Art. 314-12
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 314-1 et 314-2. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise. .

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 314-1 und 314-2 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Art. 314-13 Art. 314-13
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 314-5, 314-6 et 314-7. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines prévues aux 8 et 9 de l’article 131-39.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 314-5, 314-6 und 314-7 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 8 und 9 genannten Strafen.
Titre II Des autres atteintes aux biens Titel II Sonstige Angriffe auf Sach- und Vermögensgüter
Chapitre Ier Du recel et des infractions assimilées ou voisines Kapitel I Hehlerei und der Hehlerei gleichgestellte oder ähnliche Straftaten
Section 1 Du recel 1. Abschnitt Hehlerei
Art.321-1 Art.321-1
Le recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d’intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d’un crime ou d’un délit. Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d’un crime ou d’un délit. Le recel est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. Hehlerei begeht, wer eine Sache verbirgt, besitzt oder weitergibt oder sich als Vermittler betätigt, um sie weiterzugeben, obwohl er weiß, daß diese Sache aus einem Verbrechen oder Vergehen stammt. Der Hehlerei macht sich ebenfalls strafbar, wer in Kenntnis der Sachlage auf irgendeine Weise aus dem aus einem Verbrechen oder Vergehen Hervorgegangenen Nutzen zieht. Die Hehlerei wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 321-2 Art. 321-2
Le recel est puni de dix ans d’emprisonnement et de 5 000 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’il est commis de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure l’exercice d’une activité professionnelle;
  2. Lorsqu’il est commis en bande organisée.
Die Hehlerei wird mit zehn Jahren Gefängnis und 5.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. gewohnheitsmäßig oder unter Ausnutzung der günstigen Möglichkeiten, die mit der Ausübung einer beruflichen Tätigkeit verbunden sind;
  2. in einer organisierten Bande.
Art. 321-3 Art. 321-3
Les peines d’amende prévues par les articles 321-1 et 321-2 peuvent être élevées au-delà de 2 500 000 F jusqu’à la moitié de la valeur des biens recelés. Die in Art. 321-1 und 321-2 vorgesehenen Geldstrafen können über den Betrag von 2.500.000 FF hinaus bis zur Hälfte des Wertes der Hehlereigüter erhöht werden.
Art. 321-4 Art. 321-4
Lorsque l’infraction dont provient le bien recelé est punie d’une peine privative de liberté d’une durée supérieure à celle de l’emprisonnement encouru en application des articles 321-1 ou 321-2, le receleur est puni des peines attachées à l’infraction dont il a eu connaissance et, si cette infraction est accompagnée de circonstances aggravantes, des peines attachées aux seules circonstances dont il a eu connaissance. Ist für die Straftat, aus der das Hehlereigut stammt, eine höhere Freiheitsstrafe vorgesehen als die in Anwendung der Art. 321-1 oder 321-2 angedrohten Gefängnisstrafen, werden auf den Hehler die Strafen angewandt, mit denen die Straftat, von der er Kenntnis hatte, bestraft wird, und wenn diese Straftat mit erschwerenden Umständen verbunden ist, lediglich die Strafen für diejenigen erschwerenden Umstände, von denen er Kenntnis hatte.
Art. 321-5 Art. 321-5
Le recel est assimilé, au regard de la récidive, à l’infraction dont provient le bien recelé. Hinsichtlich des Rückfalls wird die Hehlerei derjenigen Straftat gleichgestellt, aus der das Hehlereigut stammt.
Section 2 Des infractions assimilées au recel ou voisines de celui-ci 2. Abschnitt Der Hehlerei gleichgestellte oder ähnliche Straftaten
Art. 321-6 Art. 321-6
Le fait, par une personne ayant autorité sur un mineur qui vit avec elle et se livre habituellement à des crimes ou à des délits contre les biens d’autrui, de ne pouvoir justifier de ressources correspondant à son train de vie, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. L’amende peut être élevée au-delà de 2 500 000 F jusqu’à la moitié de la valeur des biens recelés. Wer als Aufsichtsperson eines Minderjährigen, der mit ihm zusammenlebt und der gewohnheitsmäßig Verbrechen oder Vergehen gegen fremdes Vermögen begeht, seinem Lebensstandard entsprechende Einkünfte nicht belegen kann, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Geldstrafe kann über den Betrag von 2.500.000 FF hinaus bis zur Hälfte des Wertes der Hehlereigüter erhöht werden.
Art. 321-7 Art. 321-7
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende le fait, par une personne dont l’activité professionnelle comporte la vente d’objets mobiliers usagés ou acquis à des personnes autres que celles qui les fabriquent ou en font le commerce, d’omettre, y compris par négligence, de tenir jour par jour, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État, un registre contenant une description des objets acquis ou détenus en vue de la vente ou de l’échange et permettant l’identification de ces objets ainsi que celle des personnes qui les ont vendus ou apportés à l’échange.
Est puni des mêmes peines le fait, par une personne, à l’exception des officiers publics ou ministériels, qui organise, dans un lieu public ou ouvert au public, une manifestation en vue de la vente ou de l’échange d’objets visés à l’alinéa précédent, d’omettre, y compris par négligence, de tenir jour par jour, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État, un registre permettant l’identification des vendeurs.Lorsque l’activité professionnelle définie au premier alinéa est exercée par une personne morale, ou que l’organisateur de la manifestation prévue au deuxième alinéa est une personne morale, l’obligation de tenir le registre incombe aux dirigeants de cette personne morale.
Mit sechs Monaten Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer berufsmäßig bewegliche gebrauchte oder von anderen Personen als den Herstellern oder Vertreibern erworbene bewegliche Gegenstände verkauft und es, einschließlich aus Nachlässigkeit, unterläßt, den Bestimmungen des Dekrets nach Anhörung des Staatsrats entsprechend täglich ein Verzeichnis mit der Beschreibung der zum Verkauf oder zum Tausch erworbenen oder aufbewahrten Gegenstände zu führen, anhand dessen die Identität dieser Gegenstände sowie der Personen, die sie verkauft oder zum Tausch gebracht haben, festgestellt werden kann.
Mit denselben Strafen wird derjenige bestraft, es sei denn, er ist eine Urkundsperson oder Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, der an einem öffentlichen oder für die Öffentlichkeit zugänglichen Ort eine Veranstaltung durchführt, um im vorhergehenden Absatz genannte Gegenstände zu verkaufen oder zu tauschen, und es, einschließlich aus Nachlässigkeit, unterläßt, den Bestimmungen des Dekrets nach Anhörung des Staatsrats entsprechend täglich ein Verzeichnis zu führen, anhand dessen die Identität der Verkäufer festgestellt werden kann.
Wird die im ersten Absatz bezeichnete berufliche Tätigkeit von einer juristischen Person ausgeübt oder ist der Organisator der im zweiten Absatz bezeichneten Veranstaltung eine juristische Person, sind die Leiter dieser juristischen Person verpflichtet, das Verzeichnis zu führen.
Art. 321-8 Art. 321-8
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende le fait, par une personne visée à l’article précédent, d’apposer sur le registre prévu par cet article des mentions inexactes. Est puni des mêmes peines le fait, par cette personne, de refuser de présenter ce registre à l’autorité compétente. Mit sechs Monaten Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe wird eine der im vorhergehenden Artikel bezeichneten Personen bestraft, wenn sie in dem dort genannten Verzeichnis unrichtige Angaben macht. Dieselben Strafen gelten, wenn diese Person die Vorlage des Verzeichnisses bei der zuständigen Behörde verweigert.
Section 3 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité de personnes morales 3. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 321-9 Art. 321-9
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, cette interdiction étant définitive ou temporaire dans les cas prévus aux articles 321-2 et 321-4 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 321-1, 321-6, 321-7 et 321-8;
  3. La fermeture des établissements ou de l’un ou de plusieurs des établissements de l’entreprise ayant servi à commettre les faits incriminés, cette fermeture étant définitive ou temporaire dans les cas prévus aux articles 321-2 et 321-4 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 321-1, 321-6, 321-7 et 321-8;
  4. L’exclusion des marchés publics à titre définitif ou temporaire dans les cas prévus aux articles 321-2 et 321-4 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 321-1, 321-6, 321-7 et 321-8;
  5. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  6. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commette l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  7. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  8. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31, dans les cas prévus aux articles 321-1 à 321-4;
  9. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, wobei dieses Verbot in den Fällen der Art. 321-2 und 321-4 endgültig oder zeitlich beschränkt und in den Fällen der Art. 321-1, 321-6, 321-7 und 321- 8 für die Dauer bis zu fünf Jahren ausgesprochen wird;
  3. die Schließung der Betriebe oder eines oder mehrerer Betriebe des Unternehmens, die zur Begehung der strafbaren Handlungen gedient haben, wobei diese Schließung in den Fällen der Art. 321-2 und 321-4 endgültig oder zeitlich beschränkt und in den Fällen der Art. 321-1, 321-6, 321-7 und 321-8 für die Dauer bis zu fünf Jahren ausgesprochen wird;
  4. der Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen, in den Fällen der Art. 321-2 und 321-4 endgültig oder zeitlich beschränkt und in den Fällen der Art. 321-1, 321-6, 321-7 und 321-8 für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  5. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  6. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  7. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  8. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31, in den Fällen der Art. 321-1 bis 321-4;
  9. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Art. 321-10 Art. 321-10
Dans les cas prévus aux articles 321-1 à 321-4, peuvent être également prononcées les autres peines complémentaires encourues pour les crimes ou les délits dont provient le bien recelé. In den Fällen der Art. 321-1 bis 321-4 können außerdem die sonstigen Zusatzstrafen verhängt werden, wie sie für die Verbrechen oder Vergehen vorgesehen sind, aus denen das Hehlereigut stammt.
Art. 321-11 Art. 321-11
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définie à l’article 321-2. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 321-2 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 321-12 Art. 321-12
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2 des infractions définies aux articles 321-1 à 321-4, 321-7 et 321-8. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Dans les cas prévus par les articles 321-1 à 321-4, les peines mentionnées à l’article 131-39;
  3. Dans les cas prévus par les articles 321-7 et 321-8, les peines mentionnées aux 2 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 et 9 de l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 1 de l’article 131-37 [au 2 de l’Art.131-39] porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 321-1 bis 321-4, 321-7 und 321-8 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. in den Fällen der Art. 321-1 bis 321-4 die in Art. 131-39 genannten Strafen;
  3. in den Fällen der Art. 321-7 und 321-8 die in Art. 131-39 Nr. 2, 4, 5, 6, 7, 8 und 9 genannten Strafen.

Das in Art. 131-37 Nr. 1 [Art. 131-39 Nr. 2] genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre II Des destructions, dégradations et détériorations Kapitel II Zerstörungen, Beschädigungen und Verunstaltungen
Section 1 Des destructions, dégradations et détériorations ne présentant pas de danger pour les personnes 1. Abschnitt Zerstörungen, Beschädigungen und Verunstaltungen, die keine Gefahr für Personen darstellen
Art. 322-1 Art. 322-1
La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende, sauf s’il n’en est résulté qu’un dommage léger. Le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain est puni de 25 000 F d’amende lorsqu’il n’en est résulté qu’un dommage léger. Die Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung einer Sache, die einem anderen gehört, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft, außer wenn dadurch nur ein geringer Schaden entstanden ist. Das nicht genehmigte Anbringen von Inschriften, Zeichen oder Zeichnungen an Hauswänden, Fahrzeugen, öffentlichen Straßen oder städtischen beweglichen Sachen wird mit 25.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn dadurch nur ein geringer Schaden entstanden ist.
Art. 322-2 Art. 322-2
L’infraction définie au premier alinéa de l’article 322-1 est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende et celle définie au deuxième alinéa du même article de 50 000 F d’amende, lorsque le bien détruit, dégradé ou détérioré est:

  1. Destiné à l’utilité ou à la décoration publiques et appartient à une personne publique ou chargée d’une mission de service public;
  2. Un registre, une minute ou un acte original de l’autorité publique;
  3. Un immeuble ou un objet mobilier classé ou inscrit, une découverte archéologique faite au cours de fouilles ou fortuitement, un terrain contenant des vestiges archéologiques ou un objet conservé ou déposé dans des musées, bibliothèques ou archives appartenant à une personne publique, chargée d’un service public ou reconnue d’utilité publique;
  4. Un objet présenté lors d’une exposition à caractère historique, culturel ou scientifique, organisée par une personne publique, chargée d’un service public ou reconnue d’utilité publique.

Dans le cas prévu par le 3 du présent article, l’infraction est également constituée si son auteur est propriétaire du bien détruit, dégradé ou détérioré.

Die in Art. 322-1 Abs. 1 bezeichnete Straftat wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe und die im zweiten Absatz desselben Artikels bezeichnete Straftat mit 50.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn die zerstörte, beschädigte oder verunstaltete Sache

  1. zum öffentlichen Nutzen oder zur allgemeinen Verschönerung bestimmt ist und einer juristischen Person des öffentlichen Rechts oder einer Person gehört, die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist;
  2. ein Register, eine Originalurkunde oder ein Originaldokument einer Behörde ist;
  3. ein Gebäude oder ein beweglicher, als Kulturgut eingestufter oder eingetragener Gegenstand, ein archäologischer, bei Ausgrabungen oder zufällig gemachter Fund, ein Gelände mit archäologischen Überresten oder ein Gegenstand ist, der in Museen, Biblio- theken oder Archiven aufbewahrt oder gelagert wird und einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten oder als gemeinnützig anerkannten juristischen Person des öffentlichen Rechts gehört;
  4. ein Gegenstand ist, der bei einer historischen, kulturellen oder wissenschaftlichen Ausstellung gezeigt wird, die von einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten oder als gemeinnützig anerkannten juristischen Person des öffentlichen Rechts organisiert wurde.

Im Fall der Nr. 3 dieses Artikels ist die Straftat auch verwirklicht, wenn der Täter Eigentümer der zerstörten, beschädigten oder verunstalteten Sache ist.

Art. 322-3 Art. 322-3
L’infraction définie au premier alinéa de l’article 322-1 est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende et celle définie au deuxième alinéa du même article de 100 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice;
  2. Lorsqu’elle est facilitée par l’état d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, est apparente ou connue de son auteur;
  3. Lorsqu’elle est commise au préjudice d’un magistrat, d’un juré, d’un avocat, d’un officier public ou ministériel, d’un militaire de la gendarmerie, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire, ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission;
  4. Lorsqu’elle est commise au préjudice d’un témoin, d’une victime ou d’une partie civile, soit pour l’empêcher de dénoncer le fait, de porter plainte ou de déposer en justice, soit en raison de sa dénonciation, de sa plainte ou de sa déposition;
  5. Lorsqu’elle est commise dans un local d’habitation ou dans un lieu utilisé ou destiné à l’entrepôt de fonds, valeurs, marchandises ou matériels, en pénétrant dans les lieux par ruse,effraction ou escalade.
Die in Art. 322-1 Abs. 1 bezeichnete Straftat wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe und die im zweiten Absatz desselben Artikels bezeichnete Straftat mit 100.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wenn sie von mehreren Personen als Täter oder Teilnehmer begangen wird;
  2. wenn die Begehung durch den Zustand einer Person erleichtert wird, deren besondere, durch Alter, Krankheit, Behinderung, körperliches oder seelisches Gebrechen oder Schwangerschaft bedingte Verletzbarkeit offenkundig oder dem Täter bekannt ist;
  3. wenn sie zum Nachteil eines Richters oder Staatsanwalts, eines Geschworenen, eines Rechtsanwalts, einer Urkundsperson oder eines Inhabers eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, eines Angehörigen der Gendarmerie, eines Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person begangen wird, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, um ihr Verhalten bei der Ausübung ihres Amtes oder der Erfüllung ihrer Aufgabe zu beeinflussen;
  4. wenn sie zum Nachteil eines Zeugen, eines Opfers oder einer Zivilpartei begangen wird, entweder um zu verhindern, daß sie die Tat anzeigen, Klage erheben oder vor Gericht aussagen, oder wegen der Anzeige, der Klage oder der Aussage;
  5. wenn sie in einem Wohnraum begangen wird oder an einem Ort, der zur Verwahrung von Geld, Wertgegenständen, Waren oder Geräten benutzt wird oder dazu bestimmt ist, und der Täter in die Räume mit Hilfe von List, durch Einbrechen oder durch Einsteigen eindringt.
Art. 322-4 Art. 322-4
La tentative des infractions prévues à la présente section est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 2 Des destructions, dégradations et détériorations dangereuses pour les personnes 2. Abschnitt Zerstörungen, Beschädigungen und Verunstaltungen, die eine Gefahr für Personen darstellen
Art. 322-5 Art. 322-5
La destruction, la dégradation ou la détérioration involontaire d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une explosion ou d’un incendie provoqués par manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. En cas de manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, les peines encourues sont portées à deux ans d’em- prisonnement et à 200 000 F d’amende. Die fahrlässige Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung einer Sache, die einem anderen gehört, infolge einer Explosion oder eines Brandes, verursacht durch die Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Bei bewußter Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht erhöhen sich die Strafen auf zwei Jahre Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe.
Art. 322-6 Art. 322-6
La destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui par l’effet d’une substance explosive, d’un incendie ou de tout autre moyen de nature à créer un danger pour les personnes est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Die Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung einer Sache, die einem anderen gehört, durch Einwirkung von Sprengstoff, Feuer oder irgendeinem anderen Mittel, das eine Gefahr für Personen herbeiführen kann, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 322-7 Art. 322-7
L’infraction définie à l’article 322-6 est punie de quinze ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle a entraîné pour autrui une incapacité totale de travail pendant huit jours au plus. Die in Art. 322-6 bezeichnete Straftat wird mit 15 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie bei einem anderen eine vollständige Arbeitsunfähigkeit bis zu acht Tagen verursacht hat.
Art. 322-8 Art. 322-8
L’infraction définie à l’article 322-6 est punie de vingt ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’elle est commise en bande organisée;
  2. Lorsqu’elle a entraîné pour autrui une incapacité totale de travail pendant plus de huit jours.

Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.

Die in Art. 322-6 bezeichnete Straftat wird mit 20 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wenn sie in einer organisierten Bande begangen wird;
  2. wenn sie bei einem anderen eine vollständige Arbeitsunfähigkeit von mehr als acht Tagen verursacht hat.

Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.

Art. 322-9 Art. 322-9
L’infraction définie à l’article 322-6 est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle a entraîné pour autrui une mutilation ou une infirmité permanente. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die in Art. 322-6 bezeichnete Straftat wird mit 30 Jahren Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie bei einem anderen eine Verstümmelung oder dauernde Behinderung verursacht hat. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 322-10 Art. 322-10
L’infraction définie à l’article 322-6 est punie de la réclusion criminelle à perpétuité et de 1 000 000 F d’amende lorsqu’elle a entraîné la mort d’autrui. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue par le présent article. Die in Art. 322-6 bezeichnete Straftat wird mit lebenslangem Zuchthaus und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie den Tod eines anderen verursacht hat. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 322-11 Art. 322-11
La tentative du délit prévu par l’article 322-6 est punie des mêmes peines. Der Versuch des in Art. 322-6 bezeichneten Vergehens wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 3 Des menaces de destruction, de dégradation ou de détérioration et des fausses alertes 3. Abschnitt Drohungen mit Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung und Auslösung von falschem Alarm
Art. 322-12 Art. 322-12
La menace de commettre une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuses pour les personnes est punie de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende lorsqu’elle est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet. Die Drohung, eine für Personen gefährliche Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung zu begehen, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie entweder wiederholt oder durch ein Schriftstück, eine Abbildung oder irgendeinen anderen Gegenstand zum Ausdruck gebracht wird.
Art. 322-13 Art. 322-13
La menace, par quelque moyen que ce soit, de commettre une destruction, une dégradation ou une détérioration est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende lorsqu’elle est faite avec l’ordre de remplir une condition. La peine est portée à trois ans d’emprisonnement et 300 000 F d’amende s’il s’agit d’une menace de destruction, de dégradation ou de détérioration dangereuses pour les personnes. Die Drohung, durch welches Mittel auch immer, eine Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung zu begehen, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie zusammen mit dem Befehl, eine Bedingung zu erfüllen, erfolgt. Die Strafe erhöht sich auf drei Jahre Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe, wenn es sich um die Androhung einer für Personen gefährlichen Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung handelt.
Art. 322-14 Art. 322-14
Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours. Wer eine falsche Nachricht übermittelt oder verbreitet, um den Anschein zu erwecken, daß eine für Personen gefährliche Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung begangen werde oder begangen worden sei, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer eine falsche Nachricht übermittelt oder verbreitet, die zur Annahme eines Unglücks führt und eine unnötige Rettungshandlung zu veranlassen vermag.
Section 4 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales 4. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 322-15 Art. 322-15
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, cette interdiction étant définitive ou provisoire dans les cas prévus aux articles 322-6 à 322-10 et pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus aux articles 322-1, 322-2, 322-3, 322-5, 322-12, 322-13 et 322-14;
  3. L’interdiction de détenir ou de porter pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  4. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31, dans les cas prévus par les articles 322-7 à 322-10.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, wobei dieses Verbot in den Fällen der Art. 322-6 bis 322-10 endgültig oder vorläufig und in den Fällen der Art. 322-1, 322-2, 322-3, 322-5, 322-12, 322-13 und 322-14 für die Dauer bis zu fünf Jahren ausgesprochen wird;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  4. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31, in den Fällen der Art. 322-7 bis 322-10.
Art. 322-16 Art. 322-16
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 322-7 à 322- 10. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 322-7 bis 322-10 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 322-17 Art. 322-17
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. La peine mentionnée au 2 de l’article 131-39, pour une durée de cinq ans au plus dans les cas prévus par les articles 322-1, 322-3, 322-5, 322-12, 322-13 et 322-14 et sans limitation de durée dans les cas prévus par les articles 322-6 à 322-10.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Strafe, in den Fällen der Art. 322-1, 322-3, 322- 5, 322-12, 322-13 und 322-14 für die Dauer bis zu fünf Jahren und in den Fällen der Art. 322-6 bis 322-10 unbeschränkt.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre III Des atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données Kapitel III Angriffe auf automatisierte Datenverarbeitungssysteme
Art. 323-1 Art. 323-1
Le fait d’accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Lorsqu’il en est résulté soit la suppression ou la modification de données contenues dans le système, soit une altération du fonctionnement de ce système, la peine est de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer sich arglistig zu einem automatisierten Datenverarbeitungssystem ganz oder teilweise Zugang verschafft oder darin verbleibt, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Wurden durch die Handlung in der Anlage gespeicherte Daten gelöscht oder verändert oder wurde dieses System dadurch in seiner Funktion verändert, ist die Strafe zwei Jahre Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe.
Art. 323-2 Art. 323-2
Le fait d’entraver ou de fausser le fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Die Behinderung oder Verfälschung des Betriebs eines automatisierten Datenverarbeitungssystems wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 323-3 Art. 323-3
Le fait d’introduire frauduleusement des données dans un système de traitement automatisé ou de supprimer ou de modifier frauduleusement les données qu’il contient est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Wer arglistig Daten in ein automatisiertes Datenverarbeitungssystem einschleust oder die darin enthaltenen Daten arglistig löscht oder verändert, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 323-4 Art. 323-4
La participation à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’une ou de plusieurs des infractions prévues par les articles 323-1 à 323-3 est punie des peines prévues pour l’infraction elle-même ou pour l’infraction la plus sévèrement réprimée. Die Beteiligung an einer Gruppe oder einem Zusammenschluß, der zum Zweck der durch einen oder mehrere materielle Umstände gekennzeichneten Vorbereitung einer oder mehrerer der in Art. 323-1 bis 323-3 bezeichneten Straftaten gebildet wurde, wird mit den Strafen bestraft, die für die jeweilige Straftat oder für die am schwersten geahndete Straftat vorgesehen sind.
Art. 323-5 Art. 323-5
Les personnes physiques coupables des délits prévus au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités de l’article 131-26;
  2. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice de laquelle ou à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  4. La fermeture, pour une durée de cinq ans au plus, des établissements ou de l’un ou de plusieurs des établissements de l’entreprise ayant servi à commettre les faits incriminés;
  5. L’exclusion, pour une durée de cinq ans au plus, des marchés publics;
  6. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  7. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung, für die Dauer bis zu fünf Jahren, der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  4. die Schließung der Betriebe oder eines oder mehrerer Betriebe des Unternehmens, die zur Begehung der strafbaren Handlungen gedient haben, für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  5. der Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  6. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  7. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Art. 323-6 Art. 323-6
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Art. 323-7 Art. 323-7
La tentative des délits prévus par les articles 323-1 à 323-3 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 323-1 bis 323-3 bezeichneten Straftaten wird mit denselben Strafen bestraft.
Chapitre IV Du blanchiment Kapitel IV Geldwäsche
Section 1 Du blanchiment simple et du blanchiment aggravé 1. Abschnitt Einfache und schwere Geldwäsche
Art. 324-1 Art. 324-1
Le blanchiment est le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l’origine des biens ou des revenus de l’auteur d’un crime ou d’un délit ayant procuré à celui-ci un profit direct ou in direct. Constitue également un blanchiment le fait d’apporter un concours à une opération de placement, de dissimulation ou de conversion du produit direct ou indirect d’un crime ou d’un délit. Le blanchiment est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 2 500 000 F d’amende. Geldwäsche begeht, wer durch irgendein Mittel den falschen Nachweis der Herkunft von Vermögensgütern oder Einkünften des Täters eines Verbrechens oder Vergehens erleichtert, das diesem einen unmittelbaren oder mittelbaren Vorteil verschafft hat. Als Geldwäsche gilt auch die Mitwirkung an einer Tätigkeit zur Anlage, Verschleierung oder Umwandlung des unmittelbar oder mittelbar aus einem Verbrechen oder Vergehen Hervorgegangen. Die Geldwäsche wird mit fünf Jahren Gefängnis und 2.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 324-2 Art. 324-2
Le blanchiment est puni de dix ans d’emprisonnement et de 5 000 000 F d’amende:

  1. Lorsqu’il est commis de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure l’exercice d’une activité professionnelle;
  2. Lorsqu’il est commis en bande organisée.
Die Geldwäsche wird mit zehn Jahren Gefängnis und 5.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie begangen wird:

  1. gewohnheitsmäßig oder unter Ausnutzung der günstigen Möglichkeiten, die mit der Ausübung einer beruflichen Tätigkeit verbunden sind;
  2. in einer organisierten Bande.
Art. 324-3 Art. 324-3
Les peines d’amende mentionnées aux articles 324-1 et 324-2 peuvent être élevées jusqu’à la moitié de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment. Die in Art. 324-1 und 324-2 genannten Geldstrafen können bis zur Hälfte des Wertes der Vermögensgüter oder der Gelder, auf die sich Geldwäschetätigkeiten bezogen, erhöht werden.
Art. 324-4 Art. 324-4
Lorsque le crime ou le délit dont proviennent les biens et les fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment est puni d’une peine privative de liberté d’une durée supérieure à celle de l’emprisonnement encouru en application des articles 324-1 ou 324-2, le blanchiment est puni des peines attachées à l’infraction dont son auteur a eu connaissance et, si cette infraction est accompagnée de circonstances aggravantes, des peines attachées aux seules circonstances dont il a eu connaissance. Ist für das Verbrechen oder Vergehen, aus dem die Vermögensgüter oder Gelder stammen, die Gegenstand der Geldwäschetätigkeiten waren, eine höhere Freiheitsstrafe vorgesehen als die in Anwendung der Art. 324-1 oder 324-2 angedrohten Gefängnisstrafen, werden auf den Geldwäschetäter die Strafen angewandt, mit denen die Straftat, von der er Kenntnis hatte, bestraft wird, und wenn diese Straftat mit erschwerenden Umständen verbunden ist, lediglich die Strafen für diejenigen erschwerenden Umstände, von denen er Kenntnis hatte.
Art. 324-5 Art. 324-5
Le blanchiment est assimilé, au regard de la récidive, à l’infraction à l’occasion de laquelle ont été commises les opérations de blanchiment. Hinsichtlich des Rückfalls wird die Geldwäsche der Straftat gleichgestellt, aus deren Anlaß die Geldwäschetätigkeiten begangen wurden.
Art. 324-6 Art. 324-6
La tentative des délits prévus à la présente section est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Abschnitt aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 2 Peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité pénale des personnes morales 2. Abschnitt Zusatzstrafen für natürliche Personen und strafrechtliche Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 324-7 Art. 324-7
Les personnes physiques coupables des infractions définies aux articles 324-1 et 324-2 encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise, cette interdiction étant définitive ou temporaire dans le cas prévu à l’article 324-2 et d’une durée de cinq ans au plus dans le cas prévu à l’article 324-1;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  3. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés et d’utiliser les cartes de paiement;
  4. La suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle;
  5. L’annulation du permis de conduire avec l’interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant cinq ans au plus;
  6. La confiscation d’un ou plusieurs véhicules appartenant au condamné;
  7. La confiscation d’une ou plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  8. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution;
  9. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’articles 131-26, des droits civiques, civils et de famille;
  10. L’interdiction de séjour suivant les modalités prévues par l’article 131-31;
  11. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, de quitter le territoire de la République.
Gegen natürliche Personen, die sich der in Art. 324-1 und 324-2 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, wobei dieses Verbot im Fall des Art. 324-2 endgültig oder zeitlich beschränkt und im Fall des Art. 324-1 für die Dauer bis zu fünf Jahren ausgesprochen wird;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind, sowie das Verbot, während dieser Zeit Zahlungskarten zu benutzen;
  4. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu fünf Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  5. die Entziehung der Fahrerlaubnis mit dem Verbot, während einer Frist bis zu fünf Jahren die Erteilung einer neuen Fahrerlaubnis zu beantragen;
  6. die Einziehung eines oder mehrerer Fahrzeuge, die dem Verurteilten gehören;
  7. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  8. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  9. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  10. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31;
  11. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren das französische Staatsgebiet zu verlassen.
Art. 324-8 Art. 324-8
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 324-1 et 324-2. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131-30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 324-1 und 324-2 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 324-9 Art. 324-9
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 324-1 et 324-2. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 324-1 und 324-2 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

 

Livre IV Des crimes et délits contre la nation, l’État et la paix publique Buch IV Verbrechen und Vergehen gegen die Nation, den Staat und den öffentlichen Frieden
Titre Ier Des atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation Titel I Beeinträchtigungen der nationalen Grundinteressen
Art. 410-1 Art. 410-1
Les intérêts fondamentaux de la nation s’entendent au sens du présent titre de son indépendance, de l’intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, de l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel. Die Grundinteressen der Nation im Sinne dieses Titels sind ihre Unabhängigkeit, die Unversehrtheit ihres Staatsgebiets, ihre Sicherheit, die republikanische Form ihrer Einrichtungen, die Mittel zu ihrer Verteidigung und die ihrer Diplomatie, der Schutz ihrer Bevölkerung in Frankreich und im Ausland, das Gleichgewicht ihrer natürlichen Umgebung und ihrer Umwelt und die wesentlichen Bestandteile ihres wissenschaftlichen und wirtschaftlichen Potentials sowie ihres kulturellen Erbes.
Chapitre Ier De la trahison et de l’espionnage Kapitel I Verrat und Spionage
Art. 411-1 Art. 411-1
Les faits définis par les articles 411-2 à 411-11 constituent la trahison lorsqu’ils sont commis par un Français ou un militaire au service de la France et l’espionnage lorsqu’ils sont commis par toute autre personne. Die in 411-2 bis 411-11 bezeichneten Handlungen sind als Verrat strafbar, wenn sie von einem Franzosen oder einem Soldaten im Dienste Frankreichs begangen werden. Sie sind als Spionage strafbar, wenn sie von anderen Personen begangen werden.
Section 1 De la livraison de tout ou partie du territoire national, de forces armées ou de matériel à une puissance étrangère 1. Abschnitt Preisgabe der Gesamtheit oder von Teilen des Staatsgebiets, von Streitkräften oder von militärischem Gerät an eine fremde Macht
Art. 411-2 Art. 411-2
Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents soit des troupes appartenant aux forces armées françaises, soit tout ou partie du territoire national est puni de la détention criminelle à perpétuité et de 5 000 000 F d’amende.
Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables au crime prévu par le présent article.
Wer Truppen der französischen Streitkräfte oder die Gesamtheit oder Teile des Staatsgebiets einer fremden Macht, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern preisgibt, wird mit lebenslanger Festungshaft und 5.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf das im vorliegenden Artikel bezeichnete Verbrechen anwendbar.
Art. 411-3 Art. 411-3
Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 3 000 000 F d’amende Wer zur Landesverteidigung bestimmte Geräte, Bauwerke, Ausrüstungsgegenstände, Einrichtungen oder Maschinen einer fremden Macht, einem ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmen, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern preisgibt, wird mit 30 Jahren Festungshaft und 3.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 2 Des intelligences avec une puissance étrangère 2. Abschnitt Geheime Verbindungen zu einer fremden Macht
Art. 411-4 Art. 411-4
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, en vue de susciter des hostilités ou des actes d’agression contre la France, est puni de trente ans de détention criminelle et de 3 000 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d’entreprendre des hostilités ou d’accomplir des actes d’agression contre la France. Wer zu einer fremden Macht, einem ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmen, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern geheime Verbindungen unterhält, um Feindseligkeiten oder Angriffshandlungen gegen Frankreich hervorzurufen, wird mit 30 Jahren Festungshaft und 3.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer einer fremden Macht, einem ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmen, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern die Mittel für die Begehung von Feindseligkeiten oder Angriffshandlungen gegen Frankreich verschafft.
Art. 411-5 Art. 411-5
Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, lorsqu’il est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Wer zu einer fremden Macht, einem ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmen, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern geheime Verbindungen unterhält, wird, wenn diese Handlungen geeignet sind, die nationalen Grundinteressen zu beeinträchtigen, mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 3 De la livraison d’informations à une puissance étrangère 3. Abschnitt Preisgabe von Informationen an eine fremde Macht
Art. 411-6 Art. 411-6
Le fait de livrer ou de rendre accessibles à une puissance étrangère, à une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont l’exploitation, la divulgation ou la réunion est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de quinze ans de détention criminelle et de 1 500 000 F d’amende. Wer einer fremden Macht, einem ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmen, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien preisgibt oder ihnen zugänglich macht, deren Auswertung, Verbreitung oder Sammlung die nationalen Grundinteressen beeinträchtigen könnte, wird mit 15 Jahren Festungshaft und 1.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 411-7 Art. 411-7
Le fait de recueillir ou de rassembler, en vue de les livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents, des renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont l’exploitation, la divulgation ou la réunion est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Wer Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien, deren Auswertung, Verbreitung oder Sammlung die nationalen Grundinteressen beeinträchtigen könnte, einholt oder sammelt, um sie einer fremden Macht, einem ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmen, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder den jeweiligen Mittelsmännern preiszugeben, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 411-8 Art. 411-8
Le fait d’exercer, pour le compte d’une puissance étrangère, d’une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou de leurs agents, une activité ayant pour but l’obtention ou la livraison de dispositifs, renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont l’exploitation, la divulgation ou la réunion est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Wer im Auftrag einer fremden Macht, eines ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmens, einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation oder der jeweiligen Mittelsmänner eine Tätigkeit ausübt, deren Zweck es ist, Anlagen, Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien zu erhalten oder preiszugeben, deren Auswertung, Verbreitung oder Sammlung die nationalen Grundinteressen beeinträchtigen könnte, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 4 Du sabotage 4. Abschnitt Sabotage
Art. 411-9 Art. 411-9
Le fait de détruire, détériorer ou détourner tout document, matériel, construction, équipement, installation, appareil, dispositif technique ou système de traitement automatisé d’informations ou d’y apporter des malfaçons, lorsque ce fait est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de quinze ans de détention criminelle et de 1 500 000 F d’amende. Lorsqu’il est commis dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère, d’une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger, le même fait est puni de vingt ans de détention criminelle et de 2 000 000 F d’amende. Wer Dokumente, Geräte, Bauwerke, Ausrüstungsgegenstände, Einrichtungen, Maschinen, technische Anlagen oder Systeme zur automatisierten Datenverarbeitung zerstört, beschädigt, unterschlägt oder Mängel an ihnen herbeiführt, wird, wenn diese Handlungen geeignet sind, die nationalen Grundinteressen zu beeinträchtigen, mit 15 Jahren Festungshaft und 1.500.000 FF Geldstrafe bestraft. Wird dieselbe Tat begangen, um den Interessen einer fremden Macht, eines ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmens oder einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation zu dienen, wird sie mit 20 Jahren Festungshaft und 2.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 5 De la fourniture de fausses informations 5. Abschnitt Beschaffung falscher Informationen
Art. 411-10 Art. 411-10
Le fait de fournir, en vue servir les intérêts d’une puissance étrangère, d’une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger, aux autorités civiles ou militaires de la France des informations fausses de nature à les induire en erreur et à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer, um den Interessen einer fremden Macht, eines ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Unternehmens oder einer ausländischen oder unter ausländischer Kontrolle stehenden Organisation zu dienen, den französischen Zivil- oder Militärbehörden falsche Informationen beschafft, die geeignet sind, sie irrezuführen und die nationalen Grundinteressen zu beeinträchtigen, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 6 De la provocation aux crimes prévus au présent chapitre 6. Abschnitt Anstiftung zu den Verbrechen dieses Kapitels
Art. 411-11 Art. 411-11
Le fait, par promesses, offres, pressions, menaces ou voies de fait, de provoquer directement à commettre l’un des crimes prévus au présent chapitre, lorsque la provocation n’est pas suivie d’effet en raison de circonstances indépendantes de la volonté de son auteur, est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer durch Versprechungen, Angebote, Druckmittel, Drohungen oder Tätlichkeiten unmittelbar zur Begehung eines der in diesem Kapitel aufgeführten Verbrechen anstiftet, wird, wenn die Anstiftung aufgrund von Umständen erfolglos ist, die vom Willen des Täters unabhängig sind, mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Chapitre II Des autres atteintes aux institutions de la République ou à l’intégrité du territoire national Kapitel II Sonstige Beeinträchtigungen von staatlichen Einrichtungen oder der Unversehrtheit des Staatsgebiets
Section 1 De l’attentat et du complot 1. Abschnitt Anschlag und Verschwörung
Art. 412-1 Art. 412-1
Constitue un attentat le fait de commettre un ou plusieurs actes de violence de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national. L’attentat est puni de trente ans de détention criminelle et de 3 000 000 F d’amende. Les peines sont portées à la détention criminelle à perpétuité et à 5 000 000 F d’amende lorsque l’attentat est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue au présent article. Ein Anschlag ist die Begehung einer oder mehrerer Gewalttaten, die geeignet sind, staatliche Einrichtungen zu gefährden oder die Unversehrtheit des Staatsgebiets zu beeinträchtigen. Der Anschlag wird mit 30 Jahren Festungshaft und 3.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf lebenslange Festungshaft und 5.000.000 FF Geldstrafe, wenn der Anschlag von einem Inhaber öffentlicher Gewalt begangen wird. Die beiden ersten Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 412-2 Art. 412-2
Constitue un complot la résolution arrêtée entre plusieurs personnes de commettre un attentat lorsque cette résolution est concrétisée par un ou plusieurs actes matériels. Le complot est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Les peines sont portées à vingt ans de détention criminelle et à 2 000 000 F d’amende lorsque l’infraction est commise par une personne dépositaire de l’autorité publique. Eine Verschwörung ist der von mehreren Personen gefaßte Entschluß zur Begehung eines Anschlags, wenn sich dieser Entschluß durch die Vornahme einer oder mehrerer Handlungen konkretisiert hat. Die Verschwörung wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf 20 Jahre Festungshaft und 2.000.000 FF Geldstrafe, wenn die Straftat von einem Inhaber öffentlicher Gewalt begangen wird.
Section 2 Du mouvement insurrectionnel 2. Abschnitt Aufstandsbewegung
Art. 412-3 Art. 412-3
Constitue un mouvement insurrectionnel toute violence collective de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national. Eine Aufstandsbewegung ist jede gemeinschaftlich begangene Gewalttätigkeit, die geeignet ist, staatliche Einrichtungen zu gefährden oder die Unversehrtheit des Staatsgebiets zu beeinträchtigen.
Art. 412-4 Art. 412-4
Est puni de quinze ans de détention criminelle et de 1 500 000 F d’amende le fait de participer à un mouvement insurrectionnel

  1. En édifiant des barricades, des retranchements ou en faisant tous travaux ayant pour objet d’empêcher ou d’entraver l’action de la force publique ;
  2. En occupant à force ouverte ou par ruse ou en détruisant tout édifice ou installation ;
  3. En assurant le transport, la subsistance ou les communications des insurgés ;
  4. En provoquant à des rassemblements d’insurgés, par quelque moyen que ce soit ;
  5. En étant, soi-même, porteur d’une arme ;
  6. En se substituant à une autorité légale.
Mit 15 Jahren Festungshaft und 1.500.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer sich an einer Aufstandsbewegung beteiligt, indem er

  1. Straßensperren oder Verschanzungen errichtet oder andere Arbeiten ausführt, die das Vorgehen der Ordnungskräfte verhindern oder erschweren sollen;
  2. Gebäude oder Anlagen mit offener Gewalt, List oder unter Zerstörungen besetzt;
  3. die Beförderung, den Lebensunterhalt oder die Nachrichtenübermittlung der Aufständischen sicherstellt;
  4. mit Mitteln jeglicher Art Versammlungen von Aufständischen veranlaßt;
  5. selbst eine Waffe trägt;
  6. sich an die Stelle einer rechtmäßigen Gewalt setzt.
Art. 412-5 Art. 412-5
Est puni de vingt ans de détention criminelle et de 2 000 000 F d’amende le fait de participer à un mouvement insurrectionnel :

  1. En s’emparant d’armes, de munitions, de substances explosives ou dangereuses ou de matériels de toute espèce soit à l’aide de violences ou de menaces, soit par le pillage, soit en désarmant la force publique ;
  2. En procurant aux insurgés des armes, des munitions ou des substances explosives ou dangereuses.
Mit 20 Jahren Festungshaft und 2.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer sich an einer Aufstandsbewegung beteiligt, indem er

  1. sich mit Hilfe von Gewalttätigkeiten oder Drohungen oder durch Plünderungen oder Entwaffnung der Sicherheitskräfte Waffen, Munition, explosive oder gefährliche Substanzen oder Geräte jeglicher Art verschafft;
  2. den Aufständischen Waffen, Munition oder explosive oder gefährliche Substanzen verschafft.
Art. 412-6 Art. 412-6
Le fait de diriger ou d’organiser un mouvement insurrectionnel est puni de la détention criminelle à perpétuité et de 5 000 000 F d’amende. Wer eine Aufstandsbewegung leitet oder organisiert, wird mit lebenslanger Festungshaft und 5.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 3 De l’usurpation de commandement, de la levée de forces armées et de la provocation à s’armer illégalement 3. Abschnitt Anmaßung von Befehlsgewalt, Aushebung von Streitkräften und Anstiftung zur illegalen Bewaffnung
Art. 412-7 Art. 412-7
Est puni de trente ans de détention criminelle et de 3 000 000 F d’amende le fait :

  1. Sans droit ou sans autorisation, de prendre un commandement militaire quelconque ou de le retenir contre l’ordre des autorités légales ;
  2. De lever des forces armées, sans ordre ou sans autorisation des autorités légales.
Mit 30 Jahren Festungshaft und 3.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer

  1. ohne Befugnis oder Genehmigung jegliche militärische Befehlsgewalt übernimmt oder sie entgegen dem Befehl der rechtmäßigen Gewalt beibehält;
  2. Streitkräfte ohne Befehl oder Genehmigung der rechtmäßigen Gewalt aushebt.
Art. 412-8 Art. 412-8
Le fait de provoquer à s’armer contre l’autorité de l’État ou contre une partie de la population est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Lorsque la provocation est suivie d’effet, les peines sont portées à trente ans de détention criminelle et à 3 000 000 F d’amende. Lorsque la provocation est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Wer zur Bewaffnung gegen die Staatsgewalt oder einen Teil der Bevölkerung anstiftet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Hat die Anstiftung Erfolg, erhöhen sich die Strafen auf 30 Jahre Festungshaft und 3.000.000 FF Geldstrafe. Wird die Anstiftung über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Chapitre III Des autres atteintes à la défense nationale Kapitel III Sonstige Beeinträchtigungen der Landesverteidigung
Section 1 Des atteintes à la sécurité des forces armées et aux zones protégées intéressant la défense nationale 1. Abschnitt Beeinträchtigungen der Sicherheit der Streitkräfte und der die Landesverteidigung betreffenden Schutzzonen
Art. 413-1 Art. 413-1
Le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer des militaires appartenant aux forces armées françaises à passer au service d’une puissance étrangère est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Wer, um der Landesverteidigung zu schaden, Soldaten der französischen Streitkräfte anstiftet, in den Dienst einer fremden Macht überzutreten, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft
Art. 413-2 Art. 413-2
Le fait, en vue de nuire à la défense nationale, d’entraver le fonctionnement normal du matériel militaire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait, en vue de nuire à la défense nationale, d’entraver le mouvement de personnel ou de matériel militaire. Wer den ordnungsgemäßen Betrieb von militärischem Gerät behindert, um der Landesverteidigung zu schaden, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer die Beförderung von militärischem Personal oder Gerät behindert, um der Landesverteidigung zu schaden.
Art. 413-3 Art. 413-3
Le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires ou des assujettis affectés à toute forme du service national est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Lorsque la provocation est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Wer, um der Landesverteidigung zu schaden, Soldaten oder die einer Form des Militärdienstes Verpflichteten durch Mittel jeglicher Art zum Ungehorsam anstiftet, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Wird die Anstiftung über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 413-4 Art. 413-4
Le fait de participer à une entreprise de démoralisation de l’armée en vue de nuire à la défense nationale est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Lorsque l’infraction est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Wer sich an einem Unternehmen zur Demoralisierung der Armee beteiligt, um der Landesverteidigung zu schaden, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Wird die Straftat über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 413-5 Art. 413-5
Le fait, sans autorisation des autorités compétentes, de s’introduire frauduleusement sur un terrain, dans une construction ou dans un engin ou appareil quelconque affecté à l’autorité militaire ou placé sous son contrôle est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer sich ohne Genehmigung der zuständigen Behörden in arglistiger Weise Zutritt zu einem Gelände, Bauwerk oder irgendeinem Gerät oder irgendeiner Maschine verschafft, die der Militärhoheit unterstehen oder ihrer Aufsicht unterstellt sind, wird mit einem Jahr Gefängnis oder 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 413-6 Art. 413-6
Le fait, en vue de nuire à la défense nationale, d’entraver le fonctionnement normal des services, établissements ou entreprises, publics ou privés, intéressant la défense nationale, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Wer den ordnungsgemäßen Betrieb der öffentlichen oder privaten, die Landesverteidigung betreffenden Dienststellen, Betriebe oder Unternehmen behindert, um der Landesverteidigung zu schaden, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 413-7 Art. 413-7
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende le fait, dans les services, établissements ou entreprises, publics ou privés, intéressant la défense nationale, de s’introduire, sans autorisation, à l’intérieur des locaux et terrains clos dans lesquels la libre circulation est interdite et qui sont délimités pour assurer la protection des installations, du matériel ou du secret des recherches, études ou fabrications.
Un décret en Conseil d’État détermine, d’une part, les conditions dans lesquelles il est procédé à la délimitation des locaux et terrains visés à l’alinéa précédent et, d’autre part, les conditions dans lesquelles les autorisations d’y pénétrer peuvent être délivrées.
Mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer sich in öffentlichen oder privaten, die Landesverteidigung betreffenden Dienststellen, Betrieben oder Unternehmen ohne Genehmigung Zutritt zum Innern der abgeschlossenen Gebäude und Gebiete verschafft, zu denen der freie Zugang verboten ist und die abgegrenzt sind, um den Schutz von Einrichtungen, Gerät oder der Geheimhaltung von Forschung, Studien oder Produktionsvorgängen zu gewährleisten.
Ein Dekret nach Anhörung des Staatsrats bestimmt zum einen die Bedingungen, unter denen die Abgrenzung der im vorhergehenden Absatz genannten Gebäude und Gebiete vorgenommen wird, zum anderen die Bedingungen, unter denen der Zutritt genehmigt werden kann.
Art. 413-8 Art. 413-8
La tentative des délits prévus aux articles 413-2 et 413-5 à 413-7 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 413-2 und 413-5 bis 413-7 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 2 Des atteintes au secret de la défense nationale 2. Abschnitt Beeinträchtigungen der militärischen Geheimhaltung
Art. 413-9 Art. 413-9
Présentent un caractère de secret de la défense nationale au sens de la présente section les renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers intéressant la défense nationale qui ont fait l’objet de mesures de protection destinées à restreindre leur diffusion. Peuvent faire l’objet de telles mesures les renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers dont la divulgation est de nature à nuire à la défense nationale ou pourrait conduire à la découverte d’un secret de la défense nationale. Les niveaux de classification des renseignements, procédés, objets, documents, données informatisées ou fichiers présentant un caractère de secret de la défense nationale et les autorités chargées de définir les modalités selon lesquelles est organisée leur protection sont déterminés par décret en Conseil d’État. Geheimnisse der Landesverteidigung im Sinne dieses Abschnitts sind Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien, die die Landesverteidigung betreffen und die Gegenstand von Schutzmaßnahmen zur Beschränkung ihrer Verbreitung sind. Solche Maßnahmen können Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien betreffen, deren Verbreitung der Landesverteidigung schaden oder zur Aufdeckung eines Geheimnisses der Landesverteidigung führen könnte. Die Geheimhaltungsstufen zur Einteilung der Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeiteten Daten oder Dateien, die Geheimnisse der Landesverteidigung darstellen und die Behörden, die die Modalitäten bestimmen, nach denen ihr Schutz organisiert wird, werden durch Dekret nach Anhörung des Staatsrats festgelegt.
Art. 413-10 Art. 413-10
Est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende le fait, par toute personne dépositaire, soit par état ou profession, soit en raison d’une fonction ou d’une mission temporaire ou permanente, d’un renseignement, procédé, objet, document, donnée informatisée ou fichier qui a un caractère de secret de la défense nationale, soit de le détruire, détourner, soustraire ou de le reproduire, soit de le porter à la connaissance du public ou d’une personne non qualifiée. Est puni des mêmes peines le fait, par la personne dépositaire, d’avoir laissé détruire, détourner, soustraire, reproduire ou divulguer, le renseignement, procédé, objet, document, donnée informatisée ou fichier visé à l’alinéa précédent. Lorsque la personne dépositaire a agi par imprudence ou négligence, l’infraction est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer aufgrund seiner Stellung, seines Berufs, eines zeitweiligen oder dauernden Amtes oder Auftrags Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien innehat, die Geheimnisse der Landesverteidigung sind, und diese zerstört, unterschlägt, wegnimmt, vervielfältigt oder der Öffentlichkeit oder einem Unbefugten bekanntmacht. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer als Inhaber der im vorhergehenden Absatz genannten Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeiteten Daten oder Dateien die Zerstörung, Unterschlagung, Entwendung, Vervielfältigung oder Verbreitung zugelassen hat. Hat der Inhaber aus Unvorsichtigkeit oder Nachlässigkeit gehandelt, wird die Straftat mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 413-11 Art. 413-11
Est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende le fait, par toute personne non visée à l’article 413-10 de :

  1. S’assurer la possession d’un renseignement, procédé, objet, document, donnée informatisée ou fichier qui présente le caractère d’un secret de la défense nationale ;
  2. Détruire, soustraire ou reproduire, de quelque manière que ce soit, un tel renseignement, procédé, objet, document, donnée informatisée ou fichier ;
  3. Porter à la connaissance du public ou d’une personne non qualifiée un tel renseignement, procédé, objet, document, donnée informatisée ou fichier
Mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer als eine nicht in Art. 413-10 genannte Person

  1. sich den Besitz an Nachrichten, Verfahren, Gegenständen, Dokumenten, elektronisch verarbeiteten Daten oder Dateien verschafft, die Geheimnisse der Landesverteidigung sind;
  2. auf jegliche Art derartige Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien zerstört, wegnimmt oder vervielfältigt;
  3. der Öffentlichkeit oder einem Unbefugten derartige Nachrichten, Verfahren, Gegenstände, Dokumente, elektronisch verarbeitete Daten oder Dateien bekanntmacht.
Art. 413-12 Art. 413-12
La tentative des délits prévus au premier alinéa de l’article 413-10 et à l’article 413-11 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 413-10 Abs. 1 und Art. 413-11 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Chapitre IV Dispositions particulières Kapitel IV Besondere Bestimmungen
Art. 414-1 Art. 414-1
En cas d’état de siège ou d’urgence déclaré, ou en cas de mobilisation générale ou de mise en garde décidée par le Gouvernement, les infractions prévues par les articles 413-1 à 413-3 sont punies de trente ans de détention criminelle et de 3 000 000 F d’amende et l’infraction prévue par l’article 413-6 est punie de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Dans les cas visés à l’alinéa qui précède, le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à commettre les infractions prévues par l’article 413-2 est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende et l’infraction prévue par l’article 413-6 de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Im Fall des verhängten Belagerungszustands, des ausgerufenen inneren Notstands, der Generalmobilmachung oder des von der Regierung verhängten Bereitschaftszustands werden die in Art. 413-1 bis 413-3 bezeichneten Straftaten mit 30 Jahren Festungshaft und 3.000.000 FF Geldstrafe bestraft; die in Art. 413-6 bezeichnete Straftat wird in diesen Fällen mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft. Wer in den im vorhergehenden Absatz genannten Fällen und um der Landesverteidigung zu schaden zur Begehung der in Art. 413-2 bezeichneten Straftaten anstiftet, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft; bei Anstiftung zu der in Art. 413-6 bezeichneten Straftat betragen die Strafen fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 414-2 Art. 414-2
Toute personne qui a tenté de commettre l’une des infractions prévues par les articles 411-2, 411-3, 411-6, 411-9 et 412-1 sera exempte de peine si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, elle a permis d’éviter que l’infraction ne se réalise et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Jeder, der versucht hat, eine der in Art. 411-2, 411-3, 411-6, 411-9 und 412-1 bezeichneten Straftaten zu begehen, bleibt straffrei, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die Ausführung der Straftat zu verhindern und gegebenenfalls die Identität der übrigen Schuldigen festzustellen.
Art. 414-3 Art. 414-3
Toute personne ayant participé au complot défini par l’article 412-2 sera exempte de peine si elle a, avant toute poursuite, révélé le complot aux autorités compétentes et permis l’identification des autres participants. Jeder, der an einer Verschwörung im Sinne des Art. 412-2 beteiligt war, bleibt straffrei, wenn er vor Einleitung der Strafverfolgung die Verschwörung den zuständigen Behörden offenbart und die Feststellung der Identität der übrigen Beteiligten ermöglicht hat.
Art. 414-4 Art. 414-4
La peine privative de liberté encourue par l’auteur ou le complice des infractions prévues par les articles 411-4, 411-5, 411-7, 411-8 et 412-6 est réduite de moitié si, ayant averti les autorités administratives ou judiciaires, il a permis de faire cesser les agissements incriminés ou d’éviter que l’infraction n’entraîne mort d’homme ou infirmité permanente et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Lorsque la peine encourue est la détention criminelle à perpétuité, celle-ci est ramenée à vingt ans de détention criminelle. Die gegen den Täter oder Teilnehmer der in Art. 411-4, 411-5, 411-7, 411-8 und 412-6 bezeichneten Straftaten zu verhängende Freiheitsstrafe wird um die Hälfte verkürzt, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die strafbaren Handlungen zu beenden oder zu verhindern, daß die Straftat den Tod eines Menschen oder eine dauernde Behinderung zur Folge hatte, und er zudem gegebenenfalls die Feststellung der Identität der übrigen Schuldigen ermöglicht hat. Ist die angedrohte Strafe lebenslange Festungshaft, wird sie auf 20 Jahre Festungshaft herabgesetzt.
Art. 414-5 Art. 414-5
Les personnes physiques coupables des crimes et des délits prévus au présent titre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction suivant les modalités prévues par l’article 131-27 d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution ;
  4. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Titel aufgeführten Verbrechen und Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können;
  4. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 414-6 Art. 414-6
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à tire définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux chapitres Ier, II et IV du présent titre et aux articles 413-1 à 413-4, 413-10 et 413-11. Les dispositions des sept derniers alinéas de l’article 131-30 ne sont pas applicables. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Kapitel I, II und IV dieses Titels und in Art. 413-1 bis 413-4, 413-10 und 413-11 aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat. Die Bestimmungen der letzten sieben Absätze des Art. 131-30 sind nicht anwendbar.
Art. 414-7 Art. 414-7
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent titre. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Titel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. Die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Art. 414-8 Art. 414-8
Les dispositions des articles 411-1 à 411-11 et 413-1 à 413-12 sont applicables aux actes visés par ces dispositions qui seraient commis au préjudice des puissances signataires du traité de l’Atlantique-Nord. Die Bestimmungen der Art. 411-1 bis 411-11 und 413-1 bis 413-12 sind auf diejenigen in diesen Bestimmungen genannten Handlungen anwendbar, die zum Nachteil der Unterzeichnerstaaten des Nordatlantikvertrags begangen werden.
Art. 414-9 Art. 414-9
Les dispositions des articles 411-6 à 411-8 et 413-10 à 413-12 sont applicables aux informations faisant l’objet de l’accord de sécurité relatif à certains échanges d’informations à caractère secret entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume de Suède, signé à Stockholm le 22 octobre 1973. Die Bestimmungen der Art. 411-6 bis 411-8 und 413-10 bis 413-12 sind auf diejenigen Informationen anwendbar, die Gegenstand des Sicherheitsübereinkommens über den besonderen Austausch geheimer Informationen sind, das am 22. Oktober 1973 in Stockholm zwischen der Französischen Republik und der Regierung des Königreichs Schweden geschlossen wurde.
Titre II Du terrorisme Titel II Terrorismus
Chapitre Ier Des actes de terrorisme Kapitel I Terroristische Handlungen
Art. 421-1 Art. 421-1
Constituent des actes de terrorisme, lorsqu’elles sont intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, les infractions suivantes :

  1. Les atteintes volontaires à la vie, les atteintes volontaires à l’intégrité de la personne, l’enlèvement et la séquestration ainsi que le détournement d’aéronef, de navire ou de tout autre moyen de transport, définis par le livre II du présent code ;
  2. Les vols, les extorsions, les destructions, dégradations et détériorations, ainsi que les infractions en matière informatique définis par le livre III du présent code ;
  3. Les infractions en matière de groupes de combat et de mouvements dissous définies par les articles 431-13 à 431-17 et les infractions définies par les articles 434-6 et 441-2 à 441-5 ;
  4. La fabrication ou la détention de machines, engins meurtriers ou explosifs, définies à l’article 3 de la loi du 19 juin 1871 qui abroge le décret du 4 septembre 1870 sur la fabrication des armes de guerre ;
    • la production, la vente, l’importation ou l’exportation de substances explosives, définies à l’article 6 de la loi n 70-575 du 3 juillet 1970 portant réforme du régime des poudres et substances explosives ;
    • l’acquisition, la détention, le transport ou le port illégitime de substances explosives ou d’engins fabriqués à l’aide desdites substances, définis à l’article 38 du décret-loi du 18 avril 1939 fixant le régime des matériels de guerre, armes et munitions ;
    • la détention, le port et le transport d’armes et de munitions des première et quatrième catégories, définis aux articles 24, 28, 31 et 32 du décret-loi précité ;
    • les infractions définies aux articles 1er et 4 de la loi n 72-467 du 9 juin 1972 interdisant la mise au point, la fabrication, la détention, le stockage, l’acquisition et la cession d’armes biologiques ou à base de toxins ;
    • les infractions prévues par les articles 58 à 63 de la loi n 98-467 du 17 juin 1998 relative à l’application de la Convention du 13 janvier 1993 sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’emploi des armes chimiques et sur leur destruction ;
  5. Le recel du produit de l’une des infractions prévues aux 1 à 4 ci-dessus.
Folgende Straftaten stellen terroristische Handlungen dar, wenn sie absichtlich mit einem individuellen oder gemeinschaftlichen Vorhaben verbunden sind, das darauf gerichtet ist, die öffentliche Ordnung durch Einschüchterung oder Terror in schwerwiegender Weise zu stören:

  1. vorsätzliche Angriffe auf das Leben, vorsätzliche Angriffe auf die Unversehrtheit der Person, Entführung und Freiheitsberaubung sowie Entführung eines Luftfahrzeugs, Schiffs oder anderen Transportmittels, sämtlich bestimmt in Buch II dieses Gesetzbuchs;
  2. Diebstahl, räuberische Erpressung, Zerstörungen, Beschädigungen und Verunstaltungen sowie die Straftaten im Bereich der Informatik, sämtlich bestimmt in Buch III dieses Gesetzbuchs;
  3. die auf Kampfverbände und aufgelöste politische Bewegungen bezogenen Straftaten, bestimmt in Art. 431-13 bis 431-17, und die in Art. 434-6 und 441-2 bis 441-5 bestimmten Straftaten;
  4. die Herstellung oder der Besitz tödlich wirkender oder explosiver Maschinen oder Sprengkörper, bestimmt in Art. 3 des Gesetzes vom 19. Juni 1871, welches das Dekret vom 4. September 1870 über die Herstellung von Kriegswaffen aufhebt;
    • die Produktion, der Verkauf, die Einfuhr oder die Ausfuhr explosiver Substanzen, bestimmt in Art. 6 des Gesetzes Nr. 70-575 vom 3. Juli 1970 über die Neuregelung der Vorschriften zu Schießpulver und explosiven Substanzen;
    • der Erwerb, der Besitz, die Beförderung oder das unrechtmäßige Beisichführen explosiver Substanzen oder mit Hilfe dieser Substanzen hergestellter Vorrichtungen, bestimmt in Art. 38 des Gesetzesdekrets vom 18. April 1939 über die Regelungen zu Kriegsmaterial, Waffen und Munition;
    • der Besitz, das Beisichführen und die Beförderung von Waffen und Munition der ersten und vierten Kategorie, bestimmt in Art. 24, 28, 31 und 32 des zuvor genannten Gesetzesdekrets;
    • die Straftaten, die in Art. 1 und 4 des Gesetzes Nr. 72-467 vom 9. Juni 1972 über das Verbot der Entwicklung, Herstellung, des Besitzes, der Lagerung, des Erwerbs und der Abgabe biologischer oder auf der Basis von Toxinen hergestellter Waffen bestimmt sind;
    • die Straftaten, die in Art. 58 bis 63 des Gesetzes Nr. 98-467 vom 17. Juni über die Durchführung des Übereinkommens vom 13. Januar 1993 über das Verbot der Entwicklung, Herstellung, Lagerung und des Einsatzes chemischer Waffen und über die Vernichtung solcher Waffen bezeichnet sind.
  5. die Hehlerei des aus einer der in Nr. 1 bis 4 genannten Straftaten Hervorgegangenen.
Art. 421-2 Art. 421-2
Constitue également un acte de terrorisme, lorsqu’il est intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, le fait d’introduire dans l’atmosphère, sur le sol, dans le sous-sol ou dans les eaux, y compris celles de la mer territoriale, une substance de nature à mettre en péril la santé de l’homme ou des animaux ou le milieu naturel. Eine terroristische Handlung begeht außerdem, wer in absichtlich hergestellter Verbindung mit einem individuellen oder gemeinschaftlichen Vorhaben, das darauf gerichtet ist, die öffentliche Ordnung durch Einschüchterung oder Terror in schwerwiegender Weise zu stören, eine Substanz, die geeignet ist, die Gesundheit von Menschen oder Tieren oder die natürliche Umwelt zu gefährden, in die Atmosphäre, den Boden, den Untergrund oder die Gewässer, einschließlich der Küstengewässer, einbringt.
Art. 421-2-1 Art. 421-2-1
Constitue également un acte de terrorisme le fait de participer à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un des actes de terrorisme mentionnés aux articles précédents. Eine terroristische Handlung begeht außerdem, wer sich an einer Gruppe oder einem Zusammenschluß beteiligt, der zum Zweck der durch einen oder mehrere materielle Umstände gekennzeichneten Vorbereitung einer der in den vorhergehenden Artikeln genannten terroristischen Handlungen gebildet wurde.
Art. 421-3 Art. 421-3
Le maximum de la peine privative de liberté encourue pour les infractions mentionnées à l’article 421-1 est relevé ainsi qu’il suit lorsque ces infractions constituent des actes de terrorisme :

  1. Il est porté à la réclusion criminelle à perpétuité lorsque l’infraction est punie de trente ans de réclusion criminelle ;
  2. Il est porté à trente ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction est punie de vingt ans de réclusion criminelle ;
  3. Il est porté à vingt ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction est punie de quinze ans de réclusion criminelle ;
  4. Il est porté à quinze ans de réclusion criminelle lorsque l’infraction est punie de dix ans d’emprisonnement ;
  5. Il est porté à dix ans d’emprisonnement lorsque l’infraction est punie de sept ans d’emprisonnement ;
  6. Il est porté à sept ans d’emprisonnement lorsque l’infraction est punie de cinq ans d’emprisonnement ;
  7. Il est porté au double lorsque l’infraction est punie d’un emprisonnement de trois ans au plus.

Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux crimes, ainsi qu’aux délits punis de dix ans d’emprisonnement, prévus par le présent article.

Das Höchstmaß der Freiheitsstrafe, die wegen der in Art. 421-1 genannten Straftaten verhängt werden kann, wird wie folgt heraufgesetzt, wenn diese Straftaten terroristische Handlungen darstellen:

  1. Es erhöht sich auf lebenslanges Zuchthaus, wenn die Straftat mit 30 Jahren Zuchthaus bedroht ist.
  2. Es erhöht sich auf 30 Jahre Zuchthaus, wenn die Straftat mit 20 Jahren Zuchthaus bedroht ist.
  3. Es erhöht sich auf 20 Jahre Zuchthaus, wenn die Straftat mit 15 Jahren Zuchthaus bedroht ist.
  4. Es erhöht sich auf 15 Jahre Zuchthaus, wenn die Straftat mit zehn Jahren Gefängnis bedroht ist.
  5. Es erhöht sich auf zehn Jahre Gefängnis, wenn die Straftat mit sieben Jahren Gefängnis bedroht ist.
  6. Es erhöht sich auf sieben Jahre Gefängnis, wenn die Straftat mit fünf Jahren Gefängnis bedroht ist.
  7. Es verdoppelt sich, wenn die Straftat mit Gefängnis bis zu drei Jahren bedroht ist.

Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die Verbrechen sowie die mit zehn Jahren Gefängnis bedrohten Vergehen des vorliegenden Artikels anwendbar.

Art. 421-4 Art. 421-4
L’acte de terrorisme défini à l’article 421-2 est puni de quinze ans de réclusion criminelle et de 1 500 000 F d’amende. Lorsque cet acte a entraîné la mort d’une ou plusieurs personnes, il est puni de la réclusion criminelle à perpétuité et de 5 000 000 F d’amende. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables au crime prévu par le présent article. Die in Art. 421-2 bezeichnete terroristische Handlung wird mit 15 Jahren Zuchthaus und 1.500.000 FF Geldstrafe bestraft. Hatte diese Handlung den Tod einer oder mehrerer Personen zur Folge, wird sie mit lebenslangem Zuchthaus und 5.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf das in diesem Artikel bezeichnete Verbrechen anwendbar.
Art. 421-5 Art. 421-5
L’acte de terrorisme défini à l’article 421-2-1 est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 500 000 F d’amende. Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables au délit prévu par le présent article. Die in Art. 421-2-1 bezeichnete terroristische Handlung wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.500.000 FF Geldstrafe bestraft. Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf das in diesem Artikel bezeichnete Vergehen anwendbar.
Chapitre II Dispositions particulières Kapitel II Besondere Bestimmungen
Art. 422-1 Art. 422-1
Toute personne qui a tenté de commettre un acte de terrorisme est exempte de peine si, ayant averti l’autorité administrative ou judiciaire, elle a permis d’éviter la réalisation de l’infraction et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Jeder, der versucht hat, eine terroristische Handlung zu begehen, bleibt straffrei, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die Ausführung der Straftat zu verhindern und gegebenenfalls die Identität der übrigen Schuldigen festzustellen.
Art. 422-2 Art. 422-2
La peine privative de liberté encourue par l’auteur ou le complice d’un acte de terrorisme est réduite de moitié si, ayant averti les autorités administratives ou judiciaires, il a permis de faire cesser les agissements incriminés ou d’éviter que l’infraction n’entraîne mort d’homme ou infirmité permanente et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Lorsque la peine encoure est la réclusion criminelle à perpétuité, celle-ci est ramenée à vingt ans de réclusion criminelle. Die gegen den Täter oder Teilnehmer einer terroristischen Handlung zu verhängende Freiheitsstrafe wird um die Hälfte verkürzt, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die strafbaren Handlungen zu beenden oder zu verhindern, daß die Straftat den Tod eines Menschen oder eine dauernde Behinderung zur Folge hatte, und er zudem gegebenenfalls die Feststellung der Identität der übrigen Schuldigen ermöglicht hat. Ist die Strafe lebenslanges Zuchthaus, wird sie auf 20 Jahre Zuchthaus herabgesetzt.
Art. 422-3 Art. 422-3
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par le présent titre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26. Toutefois, le maximum de la durée de l’interdiction est porté à quinze ans en cas de crime et à dix ans en cas de délit ;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise. Toutefois, le maximum de la durée de l’interdiction temporaire est porté à dix ans ;
  3. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31. Toutefois, le maximum de la durée de l’interdiction est porté à quinze ans en cas de crime et à dix ans en cas de délit.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Titel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26. Die Höchstdauer der Aberkennung erhöht sich jedoch bei Verbrechen auf 15 und bei Vergehen auf zehn Jahre;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde. Die Höchstdauer des zeitlich beschränkten Verbots erhöht sich jedoch auf zehn Jahre;
  3. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31. Die Höchstdauer des Verbots erhöht sich jedoch bei Verbrechen auf 15 und bei Vergehen auf zehn Jahre.
Art. 422-4 Art. 422-4
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies au présent titre. Les dispositions des sept derniers alinéas de l’article 131-30 ne sont pas applicables. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in diesem Titel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat. Die Bestimmungen der letzten sieben Absätze des Art. 131-30 sind nicht anwendbar.
Art. 422-5 Art. 422-5
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des actes de terrorisme définis au présent titre.
Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Titel aufgeführten terroristischen Handlungen strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden.
Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Titre III Des atteintes à l’autorité de l’État Titel III Beeinträchtigungen der Staatsgewalt
Chapitre Ier Des atteintes à la paix publique Kapitel I Beeinträchtigungen des öffentlichen Friedens
Section 1 Des entraves à l’exercice des libertés d’expression, du travail, d’association, de réunion ou de manifestation 1. Abschnitt Behinderungen der Ausübung der Meinungsfreiheit, Berufsfreiheit, Vereinigungsfreiheit, Versammlungsfreiheit oder Demonstrationsfreiheit
Art. 431-1 Art. 431-1
Le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de menaces, l’exercice de la liberté d’expression, du travail, d’association, de réunion ou de manifestation est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende.
Le fait d’entraver, d’une manière concertée et à l’aide de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent code, l’exercice d’une des libertés visées à l’alinéa précédent est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende.
Wer in einer gemeinsam abgestimmten Weise und mit Hilfe von Drohungen die Ausübung der Meinungsfreiheit, Berufsfreiheit, Vereinigungsfreiheit, Versammlungsfreiheit oder Demonstrationsfreiheit behindert, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Wer in einer gemeinsam abgestimmten Weise und mit Hilfe von Körperverletzungen, Gewalttätigkeiten, Tätlichkeiten, Zerstörungen oder Beschädigungen im Sinne dieses Gesetzbuchs die Ausübung einer der im vorhergehenden Absatz genannten Freiheiten behindert, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 431-2 Art. 431-2
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par l’article 431-1 encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise;
  3. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in Art. 431-1 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen.
Section 2 De la participation délictueuse à un attroupement 2. Abschnitt Unerlaubte Beteiligung an einer Zusammenrottung
Art. 431-3 Art. 431-3
Constitue un attroupement tout rassemblement de personnes sur la voie publique ou dans un lieu public susceptible de troubler l’ordre public. Un attroupement peut être dissipé par la force publique après deux sommations de se disperser demeurées sans effet, adressées par le préfet, le sous-préfet, le maire ou l’un de ses adjoints, tout officier de police judiciaire responsable de la sécurité publique, ou tout autre officier de police judiciaire, porteurs des insignes de leur fonction.
Il est procédé à ces sommations suivant des modalités propres à informer les personnes participant à l’attroupement de l’obligation de se disperser sans délai ; ces modalités sont précisées par décret en Conseil d’État, qui détermine également les insignes que doivent porter les personnes mentionnées à l’alinéa précédent.
Toutefois, les représentants de la force publique appelés en vue de dissiper un attroupement peuvent faire directement usage de la force si des violences ou voies de fait sont exercées contre eux ou s’ils ne peuvent défendre autrement le terrain qu’ils occupent.
Eine Zusammenrottung ist eine Ansammlung von Menschen auf öffentlichen Straßen oder an öffentlichen Orten, die geeignet ist, die öffentliche Ordnung zu stören. Eine Zusammenrottung kann durch die Ordnungskräfte nach zwei erfolglosen Aufforderungen, sich zu entfernen, aufgelöst werden; diese Aufforderungen werden ausgesprochen durch den Präfekten, den Unterpräfekten, den Bürgermeister oder einen seiner Beigeordneten, jeden für die öffentliche Sicherheit verantwortlichen oder jeden anderen höheren Beamten der Gerichtspolizei, die das jeweilige Dienstabzeichen tragen.
Diese Aufforderungen erfolgen gemäß den Modalitäten, nach denen an einer Zusammenrottung beteiligte Personen über die Verpflichtung, sich sofort zu entfernen, informiert werden; diese Modalitäten werden durch Dekret nach Anhörung des Staatsrats genauer festgelegt, das auch die Abzeichen bestimmt, die die im vorhergehenden Absatz genannten Personen tragen müssen.
Die Ordnungskräfte, die mit der Auflösung einer Zusammenrottung betraut worden sind, können jedoch unmittelbaren Zwang anwenden, wenn Gewalttätigkeiten oder Tätlichkeiten gegen sie begangen werden oder wenn sie das Gebiet, auf dem sie sich befinden, nicht anders schützen können.
Art. 431-4 Art. 431-4
Le fait, pour celui qui n’est pas porteur d’une arme, de continuer volontairement à participer à un attroupement après les sommations est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer sich, ohne eine Waffe zu tragen, nach den Aufforderungen weiterhin vorsätzlich an einer Zusammenrottung beteiligt, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 431-5 Art. 431-5
Le fait de participer à un attroupement en étant porteur d’une arme est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Si la personne armée a continué volontairement à participer à un attroupement après les sommations, la peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende. Wer sich an einer Zusammenrottung beteiligt und dabei eine Waffe trägt, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Hat sich die bewaffnete Person nach den Aufforderungen weiterhin vorsätzlich an einer Zusammenrottung beteiligt, erhöht sich die Strafe auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 431-6 Art. 431-6
La provocation directe à un attroupement armé, manifestée soit par des cris ou discours publics, soit par des écrits affichés ou distribués, soit par tout autre moyen de transmission de l’écrit, de la parole ou de l’image, est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Lorsque la provocation est suivie d’effet, la peine est portée à sept ans d’emprisonnement et à 700 000 F d’amende. Die unmittelbare Anstiftung zu einer bewaffneten Zusammenrottung, kundgetan durch öffentliche Ausrufe oder Reden, öffentlich bekanntgemachte oder verteilte Schriften oder jedes andere Mittel der schriftlichen, mündlichen oder bildlichen Übermittlung, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Hat die Anstiftung Erfolg, erhöht sich die Strafe auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe.
Art. 431-7 Art. 431-7
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues par les articles 431-5 et 431-6 encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  4. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in Art. 431-5 und 431-6 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 431-8 Art. 431-8
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 431-5 et 431-6. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 431-5 und 431-6 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Section 3 Des manifestations illicites et de la participation délictueuse à une manifestation ou à une reunion publique 3. Abschnitt Rechtswidrige Demonstrationen und unerlaubte Beteiligung an einer Demonstration oder einer öffentlichen Versammlung
Art. 431-9 Art. 431-9
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende le fait :

  1. D’avoir organisé une manifestation sur la voie publique n’ayant pas fait l’objet d’une déclaration préalable dans les conditions fixées par la loi ;
  2. D’avoir organisé une manifestation sur la voie publique ayant été interdite dans les conditions fixées par la loi ;
  3. D’avoir établi une déclaration incomplète ou inexacte de nature à tromper sur l’objet ou les conditions de la manifestation projetée.
Mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer

  1. auf einer öffentlichen Straße eine Demonstration organisiert hat, die nicht vorher unter den gesetzlich festgelegten Bedingungen angemeldet worden war;
  2. auf einer öffentlichen Straße eine Demonstration organisiert hat, die unter den gesetzlich festgelegten Bedingungen verboten worden war;
  3. eine unvollständige oder unrichtige Anmeldung eingereicht hat, die geeignet war, über den Gegenstand oder die Bedingungen der geplanten Demonstration zu täuschen.
Art. 431-10 Art. 431-10
Le fait de participer à une manifestation ou à une réunion publique en étant porteur d’une arme est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Wer sich an einer Demonstration oder einer öffentlichen Versammlung beteiligt und dabei eine Waffe trägt, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 431-11 Art. 431-11
Les personnes physiques coupables de l’infraction prévue par l’article 431-10 encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
  3. La confiscation d’un ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
  4. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31
Gegen natürliche Personen, die sich der in Art. 431-10 bezeichneten Straftat schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 431-12 Art. 431-12
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’infraction définie à l’article 431-10. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich der in Art. 431-10 bezeichneten Straftat schuldig gemacht hat.
Section 4 Des groupes de combat et des mouvements dissous 4. Abschnitt Kampfverbände und aufgelöste politische Bewegungen
Art. 431-13 Art. 431-13
Constitue un groupe de combat, en dehors des cas prévus par la loi, tout groupement de personnes détenant ou ayant accès à des armes, doté d’une organisation hiérarchisée et susceptible de troubler l’ordre public. Ein Kampfverband ist, abgesehen von den gesetzlich vorgesehenen Fällen, jede Personengruppe, die Waffen besitzt oder Zugang zu Waffen hat, hierarchisch organisiert und geeignet ist, die öffentliche Ordnung zu stören.
Art. 431-14 Art. 431-14
Le fait de participer à un groupe de combat est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Die Beteiligung an einem Kampfverband wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 431-15 Art. 431-15
Le fait de participer au maintien ou à la reconstitution, ouverte ou déguisée, d’une association ou d’un groupement dissous en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Lorsque l’association ou le groupement maintenu ou reconstitué est un groupe de combat au sens de l’article 431-14, la peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende. Wer sich an der Aufrechterhaltung oder der offenen oder verdeckten Neubildung einer Vereinigung oder einer Gruppe beteiligt, die in Anwendung des Gesetzes vom 10. Januar 1936 über Kampfverbände und private Milizen aufgelöst worden ist, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Ist die aufrechterhaltene oder neugebildete Vereinigung oder Gruppe ein Kampfverband im Sinne des Art. 431-14, erhöht sich die Strafe auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 431-16 Art. 431-16
Le fait d’organiser un groupe de combat est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer einen Kampfverband organisiert, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 431-17 Art. 431-17
Le fait d’organiser le maintien ou la reconstitution, ouverte ou déguisée, d’un groupe de combat dissous en application de la loi du 10 janvier 1936 précitée est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer die Aufrechterhaltung oder die offene oder verdeckte Neubildung eines Kampfverbandes organisiert, der in Anwendung des genannten Gesetzes vom 10. Januar 1936 aufgelöst worden ist, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 431-18 Art. 431-18
Les personnes physiques coupables des infractions prévues par la présente section encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. La diffusion intégrale ou partielle de la décision ou d’un communiqué informant le public des motifs et du dispositif de celle-ci, dans les conditions prévues par l’article 221-10 ;
  3. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. die vollständige oder teilweise Verbreitung der Entscheidung oder einer amtlichen Mitteilung, die die Öffentlichkeit über die Gründe und den Tenor der Entscheidung informiert, unter den in Art. 221-10 vorgesehenen Bedingungen;
  3. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 431-19 Art. 431-19
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies à la présente section. Les dispositions des cinq derniers alinéas de l’article 131-30 ne sont pas applicables. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat. Die Bestimmungen der letzten fünf Absätze des Art. 131-30 sind nicht anwendbar.
Art. 431-20 Art. 431-20
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies par la présente section. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, selon les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Art. 431-21 Art. 431-21
Les personnes physiques ou morales coupables des infractions prévues par la présente section encourent également les peines suivantes :

  1. La confiscation des biens mobiliers et immobiliers appartenant à ou utilisés par le groupe de combat ou l’association ou le groupement maintenu ou reconstitué ;
  2. La confiscation des uniformes, insignes, emblèmes, armes et tous matériels utilisés ou destinés à être utilisés par le groupe de combat ou par l’association ou le groupement maintenu ou reconstitué.
Gegen natürliche oder juristische Personen, die sich der in diesem Abschnitt aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Einziehung der beweglichen und unbeweglichen Güter, die dem Kampfverband oder der aufrechterhaltenen oder neugebildeten Vereinigung oder Gruppe gehören oder die von ihnen benutzt worden sind;
  2. die Einziehung der Uniformen, Abzeichen, Embleme, Waffen und aller Geräte, die von dem Kampfverband oder der aufrechterhaltenen oder neugebildeten Vereinigung oder Gruppe benutzt worden sind oder zur Benutzung durch sie bestimmt waren.
Chapitre II Des atteintes à l’administration publique commises par des personnes exerçant une fonction publique Kapitel II Beeinträchtigungen der öffentlichen Verwaltung durch Personen, die ein öffentliches Amt ausüben
Section 1 Des abus d’autorité dirigés contre l’administration 1. Abschnitt Gegen die Verwaltung gerichteter Mißbrauch der Amtsgewalt
Art. 432-1 Art. 432-1
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, agissant dans l’exercice de ses fonctions, de prendre des mesures destinées à faire échec à l’exécution de la loi est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer als Inhaber öffentlicher Gewalt in Ausübung seines Amtes Maßnahmen ergreift, die dazu bestimmt sind, die Ausführung eines Gesetzes zu vereiteln, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 432-2 Art. 432-2
L’infraction prévue à l’article 432-1 est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende si elle a été suivie d’effet. Die in Art. 432-1 bezeichnete Straftat wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie Erfolg hatte.
Art. 432-3 Art. 432-3
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, ayant été officiellement informée de la décision ou de la circonstance mettant fin à ses fonctions, de continuer à les exercer, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer Inhaber öffentlicher Gewalt, mit einer öffentlichen Aufgabe betraut oder mit einem öffentlichen Wahlmandat versehen ist und offiziell über die Entscheidung oder den Umstand, der sein Amt beendet hat, unterrichtet worden ist und dieses weiterhin ausübt, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 2 Des abus d’autorité commis contre les particuliers 2. Abschnitt Gegen Privatpersonen gerichteter Mißbrauch der Amtsgewalt
Paragraphe 1 – Des atteintes à la liberté individuelle 1. Absatz – Beeinträchtigungen der persönlichen Freiheit
Art. 432-4 Art. 432-4
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner ou d’accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende.
Lorsque l’acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d’une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 3 000 000 F d’amende.
Wer Inhaber öffentlicher Gewalt oder mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist und bei oder anläßlich der Ausübung seines Amtes oder der Erfüllung seiner Aufgabe willkürlich eine Beeinträchtigung der persönlichen Freiheit anordnet oder vornimmt, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Besteht die Freiheitsbeeinträchtigung in einer Haft von mehr als sieben Tagen, erhöht sich die Strafe auf 30 Jahre Zuchthaus und 3.000.000 FF Geldstrafe.
Art. 432-5 Art. 432-5
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ayant eu connaissance, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’une privation de liberté illégale, de s’abstenir volontairement soit d’y mettre fin si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de provoquer l’intervention d’une autorité compétente, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende.
Le fait, par une personne visée à l’alinéa précédent ayant eu connaissance, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’une privation de liberté dont l’illégalité est alléguée, de s’abstenir volontairement soit de procéder aux vérifications nécessaires si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de transmettre la réclamation à une autorité compétente, est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende lorsque la privation de liberté, reconnue illégale, s’est poursuivie.
Wer Inhaber öffentlicher Gewalt oder mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist und bei oder anläßlich der Ausübung seines Amtes oder der Erfüllung seiner Aufgabe Kenntnis von einer rechtswidrigen Freiheitsentziehung erlangt hat und es vorsätzlich unterläßt, diese zu beenden, wenn er die Befugnis dazu hat, oder es anderenfalls unterläßt, das Eingreifen einer zuständigen Behörde zu veranlassen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Wer als eine im vorhergehenden Absatz genannte Person bei oder anläßlich der Ausübung seines Amtes oder der Erfüllung seiner Aufgabe Kenntnis von einer Freiheitsentziehung erlangt hat, deren Rechtswidrigkeit behauptet wird, und es vorsätzlich unterläßt, die notwendigen Überprüfungen vorzunehmen, wenn er die Befugnis dazu hat, oder es anderenfalls unterläßt, die Beschwerde an eine zuständige Behörde zu übermitteln, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn die inzwischen für rechtswidrig erklärte Freiheitsentziehung fortgesetzt wurde.
Art. 432-6 Art. 432-6
Le fait, par un agent de l’administration pénitentiaire, de recevoir ou retenir une personne sans mandat, jugement ou ordre d’écrou établi conformément à la loi, ou de prolonger indûment la durée d’une détention, est puni de deux ans d’emprisonnement et 200 000 F d’amende. Wer als Bediensteter der Justizvollzugsverwaltung jemanden ohne rechtmäßig erlassenen richterlichen Haft- oder Vorführungsbefehl, ohne rechtmäßig erlassenes Urteil oder ohne eine rechtmäßig ergangene Anordnung zur Inhaftnahme empfängt oder festhält oder in rechtswidriger Weise die Dauer einer Haft verlängert, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Paragraphe 2 – Des discriminations 2. Absatz – Diskriminierungen
Art. 432-7 Art. 432-7
La discrimination définie à l’article 225-1, commise à l’égard d’une personne physique ou morale par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende lorsqu’elle consiste :

  1. À refuser le bénéfice d’un droit accordé par la loi ;
  2. À entraver l’exercice moral d’une activité économique quelconque.
Die in Art. 225-1 bezeichnete, gegenüber einer natürlichen oder juristischen Person von einem Inhaber öffentlicher Gewalt oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person bei oder anläßlich der Ausübung des Amtes oder der Erfüllung der Aufgabe begangene Diskriminierung wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn durch die Tat

  1. ein gesetzlich gewährtes Recht verweigert oder
  2. die normale Ausübung irgendeiner wirtschaftlichen Tätigkeit behindert wird.
Paragraphe 3 – Des atteintes àl’inviolabilité du domicile 3. Absatz – Beeinträchtigungen der Unverletzlichkeit der Wohnung
Art. 432-8 Art. 432-8
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, de s’introduire ou de tenter de s’introduire dans le domicile d’autrui contre le gré de celui-ci hors les cas prévus par la loi est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer als Inhaber öffentlicher Gewalt oder als eine mit einer öffentlichen Aufgabe betraute Person bei oder anläßlich der Ausübung seines Amtes oder der Erfüllung seiner Aufgabe gegen den Willen eines anderen in dessen Wohnung eindringt oder einzudringen versucht, außer in den gesetzlich vorgesehenen Fällen, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Paragraphe 4 – Des atteintes au secret des correspondances 4. Absatz – Verletzungen des Briefgeheimnisses
Art. 432-9 Art. 432-9
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, agissant dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ou de sa mission, d’ordonner, de commettre ou de faciliter, hors les cas prévus par la loi, le détournement, la suppression ou l’ouverture de correspondances ou la révélation du contenu de ces correspondances, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait, par une personne visée à l’alinéa précédent ou un agent d’un exploitant de réseau de télécommunications autorisé en vertu de l’article L. 33-1 du Code des postes et télécommunications ou d’un fournisseur de services de télécommunications, agissant dans l’exercice de ses fonctions, d’ordonner, de commettre ou de faciliter, hors les cas prévus par la loi, l’interception ou le détournement des correspondances émises, transmises ou reçues par la voie des télécommunications, l’utilisation ou la divulgation de leur contenu.
Wer als Inhaber öffentlicher Gewalt oder als eine mit einer öffentlichen Aufgabe betraute Person bei oder anläßlich der Ausübung seines Amtes oder der Erfüllung seiner Aufgabe die Unterschlagung, Unterdrückung oder das Öffnen von Briefen oder die Enthüllung des Inhalts dieser Briefe anordnet, selbst vornimmt oder erleichtert, außer in den gesetzlich vorgesehenen Fällen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Mit denselben Strafen wird bestraft, wer als eine im vorhergehenden Absatz genannte Person oder als Bediensteter des Betreibers eines Telekommunikationsnetzes, der aufgrund von Art. L. 33-1 Code des postes et télécommunications befugt ist, oder eines Anbieters von Telekommunikationsdienstleistungen in Ausübung seiner Tätigkeit, außer in den gesetzlich vorgesehenen Fällen, das Abhören oder Unterdrücken mittels Telekommunikation gesendeter, übermittelter oder empfangener Mitteilungen oder die Benutzung oder Verbreitung ihres Inhalts anordnet, selbst vornimmt oder erleichtert.
Section 3 Des manquements au devoir de probité 3. Abschnitt Verletzungen der Redlichkeitspflicht
Paragraphe 1 – De la concussion 1. Absatz – Abgabenüberhebung
Art. 432-10 Art. 432-10
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, de recevoir, exiger ou ordonner de percevoir à titre de droits ou contributions, impôts ou taxes publics, une somme qu’elle sait ne pas être due, ou excéder ce qui est dû, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende.
Est puni des même peines le fait, par les mêmes personnes, d’accorder sous une forme quelconque et pour quelque motif que ce soit une exonération ou franchise des droits, contributions, impôts ou taxes publics en violation des textes légaux ou réglementaires.
La tentative des délits prévus au présent article est punie des mêmes peines.
Wer Inhaber öffentlicher Gewalt oder mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist und eine Summe als Gebühr, Beitrag, Steuer oder öffentliche Abgabe erhebt, fordert oder deren Erhebung anordnet, von der er weiß, daß sie nicht geschuldet ist oder den geschuldeten Betrag übersteigt, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Mit denselben Strafen werden dieselben Personen bestraft, die, in welcher Form und aus welchem Beweggrund auch immer, unter Verletzung der Gesetze oder Verordnungen eine Befreiung oder Freistellung von Gebühren, Beiträgen, Steuern oder öffentlichen Abgaben gewähren.
Der Versuch der in diesem Artikel bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Paragraphe 2 – De la corruption passive et du trafic d’influence commis par des personnes exerçant une fonction publique 2. Absatz – Bestechlichkeit und unerlaubte Einflußnahme durch Personen, die ein öffentliches Amt ausüben
Art. 432-11 Art. 432-11
Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique, chargée d’une mission de service public, ou investie d’un mandat électif public, de solliciter ou d’agréer, sans droit, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques :

  1. Soit pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat ;
  2. Soit pour abuser de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer Inhaber öffentlicher Gewalt, mit einer öffentlichen Aufgabe betraut oder mit einem öffentlichen Wahlmandat versehen ist und ohne Befugnis direkt oder indirekt Angebote, Versprechungen, Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen fordert oder annimmt, um dafür

  1. eine Handlung vorzunehmen oder zu unterlassen, die in den Bereich seines Amtes, seiner Aufgabe oder seines Mandats fällt oder dadurch erleichtert wird, oder
  2. seinen tatsächlichen oder vermeintlichen Einfluß zu mißbrauchen, um die Gewährung von Auszeichnungen, Beschäftigungsverhältnissen, Aufträgen oder anderen begünstigenden Entscheidungen durch eine Behörde oder die öffentliche Verwaltung zu erwirken.
Paragraphe 3 – De la prise illégale d’intérêts 3. Absatz – Vorteilsbeschaffung
Art. 432-12 Art. 432-12
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou par une personne investie d’un mandat électif public, de prendre, recevoir ou conserver directement ou indirectement, un intérêt quelconque dans une entreprise ou dans une opération dont elle a, au moment de l’acte, en tout ou partie, la charge d’assurer la surveillance, l’administration, la liquidation ou le paiement, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende.
Toutefois, dans les communes comptant 3 500 habitants au plus, les maires, adjoints ou conseillers municipaux délégués ou agissant en remplacement du maire peuvent chacun traiter avec la commune dont ils sont élus pour le transfert de biens mobiliers ou immobiliers ou la fourniture de services dans la limite d’un montant annuel fixé à 100 000 F.
En outre, dans ces communes, les maires, adjoints ou conseillers municipaux délégués ou agissant en remplacement du maire peuvent acquérir une parcelle d’un lotissement communal pour y édifier leur habitation personnelle ou conclure des baux d’habitation avec la commune pour leur propre logement. Ces actes doivent être autorisés, après estimation des biens concernés par le service des domaines, par une délibération motivée du conseil municipal.
Dans les mêmes communes, les mêmes élus peuvent acquérir un bien appartenant à la commune pour la création ou le développement de leur activité professionnelle. Le prix ne peut être inférieur à l’évaluation du service des domaines. L’acte doit être autorisé, quelle que soit la valeur des biens concernés, par une délibération motivée du conseil municipal.
Pour l’application des trois alinéas qui précèdent, la commune est représentée dans les conditions prévues par l’article L. 122-12 du Code des communes et le maire, l’adjoint ou le conseiller municipal intéressé doit s’abstenir de participer à la délibération du conseil municipal relative à la conclusion ou à l’approbation du contrat. En outre, par dérogation au deuxième alinéa de l’article L. 121-15 du Code des communes, le conseil municipal ne peut décider de se réunir à huis clos.
Wer Inhaber öffentlicher Gewalt, mit einer öffentlichen Aufgabe betraut oder mit einem öffentlichen Wahlmandat versehen ist und sich im Rahmen eines Unternehmens oder einer Geschäftstätigkeit, deren Überwachung, Verwaltung, Abwicklung oder Bezahlung er zum Zeitpunkt der Tathandlung ganz oder teilweise sicherzustellen hat, direkt oder indirekt irgendeinen Vorteil verschafft oder einen solchen Vorteil entgegennimmt oder behält, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
In Gemeinden mit bis zu 3.500 Einwohnern können jedoch die Bürgermeister, die Beigeordneten oder die beauftragten oder in Vertretung des Bürgermeisters handelnden Gemeinderatsmitglieder jeweils mit der Gemeinde, deren Vertreter sie sind, über die Übertragung beweglicher oder unbeweglicher Güter oder die Erbringung von Dienstleistungen im Rahmen eines jährlichen Betrags von 100.000 FF Verträge abschließen. Außerdem können in diesen Gemeinden die Bürgermeister, die Beigeordneten oder die beauftragten oder in Vertretung des Bürgermeisters handelnden Gemeinderatsmitglieder ein Grundstück aus gemeindlichem Bauland erwerben, um dort ihre persönliche Wohnung zu errichten, oder sie können mit der Gemeinde zu ihrer eigenen Unterbringung Mietverträge über Wohnraum abschließen. Diese Rechtsgeschäfte müssen nach einer Schätzung der betreffenden Güter durch das Amt für öffentlichen Grundbesitz durch einen begründeten Beschluß des Gemeinderats genehmigt werden.
Dieselben Vertreter der genannten Gemeinden können zur Begründung oder Entwicklung ihrer beruflichen Tätigkeit ein der Gemeinde gehörendes Vermögensgut erwerben. Der Preis darf nicht unter demjenigen liegen, der vom Amt für öffentlichen Grundbesitz durch eine Bewertung ermittelt wurde. Das Rechtsgeschäft muß unabhängig vom Wert der betreffenden Vermögensgüter durch einen begründeten Beschluß des Gemeinderats genehmigt werden.
Für die Anwendung der drei vorhergehenden Absätze wird die Gemeinde unter den in Art. L. 122-12 Code des communes vorgesehenen Bedingungen vertreten, und der betroffene Bürgermeister, Beigeordnete oder das betroffene Gemeinderatsmitglied dürfen nicht an der Beschlußfassung des Gemeinderats über den Abschluß oder die Genehmigung des Vertrags teilnehmen. Außerdem kann der Gemeinderat in Abweichung von Art. L. 121-15 Abs. 2 Code des communes nicht beschließen, sich unter Ausschluß der Öffentlichkeit zu versammeln.
Art. 432-13 Art. 432-13
Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende le fait, par une personne ayant été chargée, en tant que fonctionnaire public ou agent ou préposé d’une administration publique, à raison même de sa fonction, soit d’assurer la surveillance ou le contrôle d’une entreprise privée, soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée, soit d’exprimer son avis sur les opérations effectuées par une entreprise privée, de prendre ou de recevoir une participation par travail, conseil ou capitaux dans l’une de ces entreprises avant l’expiration d’un délai de cinq ans suivant la cessation de cette fonction.
Est punie des mêmes peines toute participation par travail, conseil ou capitaux, dans une entreprise privée qui possède au moins 30 p. 100 de capital commun ou a conclu un contrat comportant une exclusivité de droit ou de fait avec l’une des entreprises mentionnées à l’alinéa qui précède. Au sens du présent article, est assimilée à une entreprise privée toute entreprise publique exerçant son activité dans un secteur concurrentiel et conformément aux règles du droit privé.
Ces dispositions sont applicables aux agents des établissements publics, des entreprises nationalisées, des sociétés d’économie mixte dans lesquelles l’État ou les collectivités publiques détiennent directement ou indirectement plus de 50 p. 100 du capital et des exploitants publics prévus par la loi n 90-568 du 2 juillet 1990 relative à l’organisation du service public de la poste et des télécommunications.
L’infraction n’est pas constituée en cas de participation au capital de sociétés cotées en bourse ou lorsque les capitaux sont reçus par dévolution successorale.
Mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer als Beamter, Bediensteter des öffentlichen Dienstes oder Beamter des einfachen oder mittleren Dienstes aufgrund seiner Stellung damit betraut war, die Überwachung oder Kontrolle eines Privatunternehmens sicherzustellen, Verträge jeglicher Art mit einem Privatunternehmen abzuschließen oder sich über die von einem Privatunternehmen getätigten Geschäfte in Form von Gutachten zu äußern, und sich vor Ablauf einer Frist von fünf Jahren nach Beendigung seiner Amtstätigkeit an einem dieser Unternehmen eine Beteiligung durch Arbeitsleistung, Beratung oder Kapital verschafft oder eine solche Beteiligung annimmt.
Mit denselben Strafen wird eine Beteiligung durch Arbeitsleistung, Beratung oder Kapital an einem Privatunternehmen bestraft, das mindestens 30 % des gemeinsamen Kapitals an einem der im vorhergehenden Absatz erwähnten Unternehmen besitzt oder mit einem solchen Unternehmen einen Vertrag abgeschlossen hat, der für dieses eine rechtliche oder tatsächliche Ausschließlichkeitsstellung beeinhaltet.
Einem Privatunternehmen im Sinne dieses Artikels wird ein öffentliches Unternehmen gleichgestellt, das auf einem Wettbewerbssektor gemäß den Bestimmungen des Privatrechts tätig ist.
Diese Vorschriften sind anwendbar auf Bedienstete der öffentlich-rechtlichen Anstalten, der verstaatlichten Unternehmen, der gemischtwirtschaftlichen Unternehmen, an denen der Staat oder die öffentlich-rechtlichen Körperschaften unmittelbar oder mittelbar mehr als 50 % des Kapitals besitzen, und der im Gesetz Nr. 90-568 vom 2. Juli 1990 über die Organisation der öffentlichen Aufgaben in den Bereichen Post und Telekommunikation bezeichneten öffentlichen Betreiber. Handelt es sich um eine Beteiligung an Gesellschaftskapital, das an der Börse notiert ist, oder wird das Kapital durch Erbanfall erworben, liegt keine Straftat vor.
Paragraphe 4 – Des atteintes à la liberté d’accès et à l’égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public 4. Absatz – Beeinträchtigungen des freien Zugangs und der Gleichbehandlung von Bewerbern um öffentliche Aufträge und um Aufträge im Bereich der Übertragung öffentlicher Aufgaben
Art. 432-14 Art. 432-14
Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende le fait par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou investie d’un mandat électif public ou exerçant les fonctions de représentant, administrateur ou agent de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics, des sociétés d’économie mixte d’intérêt national chargées d’une mission de service public et des sociétés d’économie mixte locales ou par toute personne agissant pour le compte de l’une de celles susmentionnées de procurer ou de tenter de procurer à autrui un avantage injustifié par un acte contraire aux dispositions législatives ou réglementaires ayant pour objet de garantir la liberté d’accès et l’égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public. Mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer Inhaber öffentlicher Gewalt, mit einer öffentlichen Aufgabe betraut, mit einem öffentlichen Wahlmandat versehen ist oder das Amt eines Vertreters, leitenden Verwaltungsbeamten oder Bediensteten des Staates, der Gebietskörperschaften, der öffentlich-rechtlichen Anstalten, der nationalen gemischtwirtschaftlichen Unternehmen, die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut sind, oder der örtlichen gemischtwirtschaftlichen Unternehmen ausübt oder wer im Auftrag einer der oben genannten Einrichtungen handelt und dabei einem anderen durch eine Amtshandlung einen ungerechtfertigten Vorteil verschafft oder zu verschaffen versucht, die im Gegensatz zu denjenigen Gesetzen oder Verordnungen steht, die den freien Zugang und die Gleichbehandlung der Bewerber um öffentliche Aufträge und um Aufträge im Bereich der Übertragung öffentlicher Aufgaben gewährleisten sollen.
Paragraphe 5 – De la soustraction et du detournement de biens 5. Absatz – Entwendung und Unterschlagung von Sachen
Art. 432-15 Art. 432-15
Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende.
La tentative du délit prévu à l’alinéa qui précède est punie des mêmes peines.
Wer als Inhaber öffentlicher Gewalt, als eine mit einer öffentlichen Aufgabe betraute Person, als Rechnungsbeamter, öffentlicher Verwahrer oder einer seiner Untergebenen Urkunden, Schriftstücke oder öffentliche oder private Gelder oder an deren Stelle tretende Wertpapiere, Belege oder Schriftstücke oder sonstige Gegenstände, die ihm aufgrund seines Amtes oder seiner Aufgabe überlassen wurden, zerstört, unterschlägt oder wegnimmt, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Der Versuch des im vorhergehenden Absatz bezeichneten Vergehens wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 432-16 Art. 432-16
Lorsque la destruction, le détournement ou la soustraction par un tiers des biens visés à l’article 432-15 résulte de la négligence d’une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, d’un comptable public ou d’un dépositaire public, celle-ci est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Beruht die Zerstörung, Unterschlagung oder Entwendung einer der in Art. 432-15 genannten Sachen durch einen Dritten auf der Nachlässigkeit eines Inhabers öffentlicher Gewalt, einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person, eines Rechnungsbeamten oder eines öffentlichen Verwahrers, beträgt die Strafe ein Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe.
Section 4 Peines complémentaires 4. Abschnitt Zusatzstrafen
Art. 432-17 Art. 432-17
Dans les cas prévus par le présent chapitre, peuvent être prononcées, à titre complémentaire, les peines suivantes :

  1. L’interdiction des droits civils, civiques et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  3. La confiscation, suivant les modalités prévues par l’article 131-21, des sommes ou objets irrégulièrement reçus par l’auteur de l’infraction, à l’exception des objets susceptibles de restitution ;
  4. Dans le cas prévu par l’article 432-7, l’affichage ou la diffusion de la décision prononcée, dans les conditions prévues par l’article 131-35.
In den in diesem Kapitel aufgeführten Fällen können folgende Strafen als Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. die Einziehung der von dem Täter in rechtswidriger Weise erlangten Geldsummen oder Gegenstände gemäß den Bestimmungen des Art. 131-21, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können.
  4. Im Fall des Art. 432-7 die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Chapitre III Des atteintes à l’administrationpublique commises par la particuliers Kapitel III Beeinträchtigungen der öffentlichen Verwaltung durch Privatpersonen
Section 1 De la corruption active et du trafic d’influence commis par les particuliers 1. Abschnitt Bestechung und unerlaubte Einflußnahme durch Privatpersonen
Art. 433-1 Art. 433-1
Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende le fait de proposer, sans droit, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour obtenir d’une personne dépositaire de l’autorité publique, chargée d’une mission de service public ou investie d’un mandat électif public :

  1. Soit qu’elle accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat ;
  2. Soit qu’elle abuse de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.

Est puni des mêmes peines le fait de céder à une personne dépositaire de l’autorité publique, chargée d’une mission de service public ou investie d’un mandat électif public qui sollicite, sans droit, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte visé au 1 ou pour abuser de son influence dans les conditions visées au 2 .

Mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer ohne Befugnis direkt oder indirekt Angebote oder Versprechungen macht oder Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen anbietet, um damit zu erreichen, daß ein Inhaber öffentlicher Gewalt, eine mit einer öffentlichen Aufgabe betraute oder mit einem öffentlichen Wahlmandat versehene Person

  1. eine Handlung vornimmt oder unterläßt, die in den Bereich ihres Amtes, ihrer Aufgabe oder ihres Mandats fällt oder dadurch erleichtert wird, oder
  2. ihren tatsächlichen oder vermeintlichen Einfluß mißbraucht, um die Gewährung von Auszeichnungen, Beschäftigungsverhältnissen, Aufträgen oder anderen begünstigenden Entscheidungen durch eine Behörde oder die öffentliche Verwaltung zu erwirken.

Mit denselben Strafen wird bestraft, wer einem Inhaber öffentlicher Gewalt, einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten oder mit einem öffentlichen Wahlmandat versehenen Person nachgibt, die ohne Befugnis direkt oder indirekt Angebote, Versprechungen, Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen fordert, um dafür eine in Nr. 1 genannte Handlung vorzunehmen oder zu unterlassen oder unter den in Nr. 2 genannten Bedingungen ihren Einfluß zu mißbrauchen.

Art. 433-2 Art. 433-2
Est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende le fait, par quiconque, de solliciter ou d’agréer, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour abuser de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Est puni des mêmes peines le fait, de céder aux sollicitations prévues à l’alinéa précédent, ou de proposer, sans droit, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour qu’une personne abuse de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer direkt oder indirekt Angebote, Versprechungen, Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen fordert oder annimmt, um dafür seinen tatsächlichen oder vermeintlichen Einfluß zu mißbrauchen, um die Gewährung von Auszeichnungen, Beschäftigungsverhältnissen, Aufträgen oder anderen begünstigenden Entscheidungen durch eine Behörde oder die öffentliche Verwaltung zu erwirken.
Mit denselben Strafen wird bestraft, wer den im vorhergehenden Absatz bezeichneten Forderungen nachgibt oder ohne Befugnis direkt oder indirekt Angebote oder Versprechungen macht oder Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen anbietet, damit jemand seinen tatsächlichen oder vermeintlichen Einfluß mißbraucht, um die Gewährung von Auszeichnungen, Beschäftigungsverhältnissen, Aufträgen oder anderen begünstigenden Entscheidungen durch eine Behörde oder die öffentliche Verwaltung zu erwirken.
Section 2 Des menaces et actes d’intimidation commis contre les personnes exerçant une fonction publique 2. Abschnitt Drohungen und Einschüchterungshandlungen gegenüber Personen, die ein öffentliches Amt ausüben
Art. 433-3 Art. 433-3
Est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’un magistrat, d’un juré, d’un avocat, d’un officier public ou ministériel, d’un militaire de la gendarmerie, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’administration pénitentiaire ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, lorsqu’elle est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet. La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et 500 000 F d’amende lorsqu’il s’agit d’une menace de mort ou d’une menace d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes.
Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende le fait d’user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d’intimidation pour obtenir d’une personne mentionnée au premier alinéa ou investie d’un mandat électif public soit qu’elle accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat, ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat, soit qu’elle abuse de son autorité vraie ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable.
Die Androhung eines Verbrechens oder Vergehens gegen Personen oder Sach- und Vermögensgüter gegenüber einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen, einem Rechtsanwalt, einer Urkundsperson oder einem Inhaber eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege, einem Angehörigen der Gendarmerie, einem Beamten der nationalen Polizei, der Zollbehörden oder der Justizvollzugsverwaltung oder jeder anderen Person, die Inhaber öffentlicher Gewalt oder die mit einer öffentlichen Aufgabe betraut ist, bei oder anläßlich ihrer Amtsausübung, wird, wenn sie entweder wiederholt oder durch ein Schriftstück, eine Abbildung oder irgendeinen anderen Gegenstand zum Ausdruck gebracht wird, mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafe erhöht sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn der Tod oder eine Beeinträchtigung von Sachen angedroht wird, die Personen gefährden kann.
Mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer Drohungen oder Gewalttätigkeiten anwendet oder andere Einschüchterungshandlungen begeht, um zu erreichen, daß eine der im ersten Absatz erwähnten Personen oder eine mit einem öffentlichen Wahlmandat versehene Person entweder eine Handlung vornimmt oder unterläßt, die in den Bereich ihres Amtes, ihrer Aufgabe oder ihres Mandats fällt oder dadurch erleichtert wird, oder ihre tatsächliche oder vermeintliche Machtbefugnis mißbraucht, um die Gewährung von Auszeichnungen, Beschäftigungsverhältnissen, Aufträgen oder anderen begünstigenden Entscheidungen durch eine Behörde oder die öffentliche Verwaltung zu erwirken.
Section 3 De la soustraction et du détournement de biens contenus dans un dépôt public 3. Abschnitt Entwendung und Unterschlagung von Sachen, die sich in öffentlicher Verwahrung befinden
Art. 433-4 Art. 433-4
Le fait de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou des effets, pièces ou titres en tenant lieu ou tout autre objet, qui ont été remis, en raison de ses fonctions, à une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, à un comptable public, à un dépositaire public ou à l’un de ses subordonnés, est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende.
La tentative du délit prévu à l’alinéa précédent est punie des mêmes peines.
Wer Urkunden, Schriftstücke oder öffentliche oder private Gelder oder an deren Stelle tretende Wertpapiere, Belege oder Schriftstücke oder sonstige Gegenstände zerstört, unterschlägt oder wegnimmt, die einem Inhaber öffentlicher Gewalt, einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person, einem Rechnungsbeamten, einem öffentlichen Verwahrer oder einem seiner Untergebenen aufgrund des jeweiligen Amtes überlassen worden sind, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Der Versuch des im vorhergehenden Absatz bezeichneten Vergehens wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 4 De l’outrage 4. Abschnitt Beleidigung
Art. 433-5 Art. 433-5
Constituent un outrage puni de 50 000 F d’amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.
Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende.
Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende, et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende.
Eine mit 50.000 FF Geldstrafe bedrohte Beleidigung liegt vor, wenn an eine mit einer öffentlichen Aufgabe betraute Person bei oder anläßlich der Erfüllung ihrer Aufgabe nichtöffentlich Worte, Gesten oder Drohungen, Schriftstücke oder Abbildungen jeglicher Art gerichtet oder ihr Gegenstände jeglicher Art zugesandt werden, die geeignet sind, ihre Würde oder die Achtung vor dem Amt, das sie bekleidet, zu verletzen.
Richtet sich die Beleidigung gegen einen Inhaber öffentlicher Gewalt, wird sie mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Wird sie unter Beteiligung mehrerer begangen, wird die im ersten Absatz bezeichnete Beleidigung mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe und die im zweiten Absatz bezeichnete Beleidigung mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 5 De la rébellion 5. Abschnitt Aufruhr
Art. 433-6 Art. 433-6
Constitue une rébellion le fait d’opposer une résistance violente à une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant, dans l’exercice de ses fonctions, pour l’exécution des lois, des ordres de l’autorité publique, des décisions ou mandats de justice. Aufruhr ist gewaltsamer Widerstand gegenüber einem Inhaber öffentlicher Gewalt oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person, die in Ausübung ihres Amtes und in Ausführung von Gesetzen, Befehlen der öffentlichen Gewalt oder gerichtlichen Entscheidungen oder Befehlen handelt.
Art. 433-7 Art. 433-7
La rébellion est punie de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. La rébellion commise en réunion est punie d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Der Aufruhr wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft. Der unter Beteiligung mehrerer begangene Aufruhr wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 433-8 Art. 433-8
La rébellion armée est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende.
La rébellion armée commise en réunion est punie de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende.
Der bewaffnete Aufruhr wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Der unter Beteiligung mehrerer begangene bewaffnete Aufruhr wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 433-9 Art. 433-9
Lorsque l’auteur de la rébellion est détenu, les peines prononcées pour le délit de rébellion se cumulent, par dérogation aux articles 132-2 à 132-5, sans possibilité de confusion, avec celles que l’intéressé subissait ou celles prononcées pour l’infraction à raison de laquelle il était détenu. Ist der Täter eines Aufruhrs inhaftiert, treten die für das Vergehen des Aufruhrs verhängten Strafen in Abweichung von Art. 132-2 bis 132-5 ohne die Möglichkeit des Aufgehens der leichteren in der schwereren Strafe zu den Strafen hinzu, die der Betroffene verbüßt hat oder die für die Straftat verhängt wurden, wegen der er inhaftiert worden ist.
Art. 433-10 Art. 433-10
La provocation directe à la rébellion, manifestée soit par des cris ou des discours publics, soit par des écrits affichés ou distribués, soit par tout autre moyen de transmission de l’écrit, de la parole ou de l’image, est punie de 50 000 F d’amende. Lorsque le délit prévu à l’alinéa précédent est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Die unmittelbare Anstiftung zum Aufruhr, kundgetan durch öffentliche Ausrufe oder Reden, öffentlich bekanntgemachte oder verteilte Schriften oder jedes andere Mittel der schriftlichen, mündlichen oder bildlichen Übermittlung, wird mit 50.000 FF Geldstrafe bestraft. Wird das im vorhergehenden Absatz bezeichnete Vergehen über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Section 6 De l’opposition à l’exécution de travaux publics 6. Abschnitt Widerstand gegen die Ausführung öffentlicher Bauaufträge
Art. 433-11 Art. 433-11
Le fait de s’opposer, par voies de fait ou violences, à l’exécution de travaux publics ou d’utilité publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Wer sich mit Tätlichkeiten oder Gewalttätigkeiten der Ausführung öffentlicher Bauarbeiten oder im Allgemeininteresse liegender Arbeiten widersetzt, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 7 De l’usurpation de fonction 7. Abschnitt Amtsanmaßung
Art. 433-12 Art. 433-12
Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende le fait, par toute personne agissant sans titre, de s’immiscer dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant l’un des actes réservés au titulaire de cette fonction. Mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer sich unbefugt in die Ausübung eines öffentlichen Amtes einmischt, indem er Amtshandlungen vornimmt, die dem Inhaber dieses Amtes vorbehalten sind.
Art. 433-13 Art. 433-13
Est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende le fait par toute personne :

  1. D’exercer une activité dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique ou d’une activité réservée aux officiers publics ou ministériels ;
  2. D’user de documents ou d’écrits présentant, avec des actes judiciaires ou extrajudiciaires ou avec des documents administratifs, une ressemblance de nature à provoquer une méprise dans l’esprit du public.
Mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer

  1. eine Tätigkeit unter Bedingungen ausübt, die geeignet sind, in der Öffentlichkeit eine Verwechslung mit der Ausübung eines öffentlichen Amtes oder einer Tätigkeit hervorzurufen, die Urkundspersonen oder Inhabern eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege vorbehalten ist;
  2. Urkunden oder Schriftstücke gebraucht, die mit gerichtlichen Urkunden, zuzustellenden Urkunden oder Verwaltungsurkunden eine solche Ähnlichkeit haben, daß in der Öffentlichkeit eine Verwechslung entstehen kann.
Section 8 De l’usurpation de signes réservés à l’autorité publique 8. Abschnitt Widerrechtliche Verwendung von Zeichen, die der öffentlichen Gewalt vorbehalten sind
Art. 433-14 Art. 433-14
Est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende le fait, par toute personne, publiquement et sans droit :

  1. De porter un costume, un uniforme ou une décoration réglementés par l’autorité publique ;
  2. D’user d’un document justificatif d’une qualité professionnelle ou d’un insigne réglementés par l’autorité publique ;
  3. D’utiliser un véhicule dont les signes extérieurs sont identiques à ceux utilisés par les fonctionnaires de la police nationale ou les militaires
Mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer öffentlich und ohne Befugnis

  1. eine Amtstracht, eine Uniform oder eine Auszeichnung trägt, die einer Regelung durch die öffentliche Gewalt unterliegt;
  2. eine Urkunde gebraucht, die den Nachweis über berufliche Fähigkeiten oder Abzeichen erbringt, die einer Regelung durch die öffentliche Gewalt unterstehen;
  3. ein Fahrzeug benutzt, dessen äußere Merkmale mit denjenigen identisch sind, die von Beamten der nationalen Polizei oder von Soldaten benutzt werden.
Art. 433-15 Art. 433-15
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende le fait, par toute personne, publiquement, de porter un costume ou un uniforme, d’utiliser un véhicule, ou de faire usage d’un insigne ou d’un document présentant, avec les costumes, uniformes, véhicules, insignes ou documents distinctifs réservés aux fonctionnaires de la police nationale ou aux militaires, une ressemblance de nature à causer une méprise dans l’esprit du public. Mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer öffentlich eine Amtstracht oder eine Uniform trägt, ein Fahrzeug benutzt oder ein Abzeichen oder eine Urkunde gebraucht, deren Ähnlichkeit mit den besonderen, den Beamten der nationalen Polizei oder den Soldaten vorbehaltenen Amtstrachten, Uniformen, Fahrzeugen, Abzeichen oder Urkunden geeignet ist, in der Öffentlichkeit eine Verwechslung zu verursachen.
Art. 433-16 Art. 433-16
Les infractions définies par les articles 433-14 et 433-15 sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende lorsqu’elles ont pour objet de préparer ou de faciliter la commission d’un crime ou d’un délit. Die in Art. 433-14 und 433-15 bezeichneten Straftaten werden mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie die Begehung eines Verbrechens oder Vergehens vorbereiten oder erleichtern sollen.
Section 9 De l’usurpation de tieres 9. Abschnitt Widerrechtliche Verwendung von Titeln
Art. 433-17 Art. 433-17
L’usage, sans droit, d’un titre attaché à une profession réglementé par l’autorité publique ou d’un diplôme officiel ou d’une qualité dont les conditions d’attribution sont fixées par l’autorité publique est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Der unbefugte Gebrauch eines Titels, wenn der ihm zugrunde liegende Beruf durch die öffentliche Gewalt geregelt ist, oder eines amtlichen Zeugnisses oder einer Fähigkeit, deren Verleihungsbedingungen durch die öffentliche Gewalt festgelegt sind, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 10 De l’usage irrégulier de qualité 10. Abschnitt Unerlaubte Verwendung von Eigenschaften
Art. 433-18 Art. 433-18
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende le fait, par le fondateur ou le dirigeant de droit ou de fait d’une entreprise qui poursuit un but lucratif, de faire figurer ou de laisser figurer, dans une publicité réalisée dans l’intérêt de l’entreprise qu’il se propose de fonder ou qu’il dirige :

  1. Le nom, avec mention de sa qualité, d’un membre ou d’un ancien membre du Gouvernement, du Parlement, du Parlement européen, d’une assemblée délibérante d’une collectivité territoriale, du Conseil constitutionnel, du Conseil d’État, du Conseil économique et social du Conseil supérieur de la magistrature, de la Cour de cassation, de la Cour des comptes, de l’Institut de France, du conseil de direction de la Banque de France ou d’un organisme collégial investi par la loi d’une mission de contrôle ou de conseil ;
  2. Le nom, avec mention de sa fonction, d’un magistrat ou d’un ancien magistrat, d’un fonctionnaire ou d’un ancien fonctionnaire ou d’un officier public ou ministériel ;
  3. Le nom d’une personne avec mention de la décoration réglementée par l’autorité publique qui lui a été décernée.

Est puni des mêmes peines le fait, par un banquier ou un démarcheur, de faire usage de la publicité visée à l’alinéa qui précède.

Mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer ein Unternehmen gründet oder rechtlich oder tatsächlich leitet, das einen wirtschaftlichen Zweck verfolgt und wer in einer Werbung, die im Interesse des Unternehmens erfolgt, das er zu gründen vorhat oder das er leitet, die Erwähnung

 

des Namens eines Mitglieds oder ehemaligen Mitglieds der Regierung, des Parlaments, des Europäischen Parlaments, eines beschließenden Organs einer Gebietskörperschaft, des Verfassungsrats, des Staatsrats, des Wirtschafts- und Sozialrats, des Obersten Richterrats, des Kassationshofs, des Rechnungshofs, des Institut de France, des Vorstands der Bank von Frankreich oder eines Kollegialorgans, dem durch Gesetz Überwachungs- oder Beratungsaufgaben übertragen worden sind, unter Angabe der jeweiligen Stellung veranlaßt oder geschehen läßt;

des Namens eines Richters oder Staatsanwalts oder ehemaligen Richters oder Staatsanwalts, eines Beamten oder ehemaligen Beamten oder einer Urkundsperson oder eines Inhabers eines öffentlichen Amtes der Rechtspflege unter Angabe des jeweiligen Amtes veranlaßt oder geschehen läßt;

des Namens einer Person unter Angabe der ihr verliehenen Auszeichnung, die einer Regelung durch die öffentliche Gewalt untersteht, veranlaßt oder geschehen läßt. Mit denselben Strafen wird ein Bankier oder ein Akquisiteur bestraft, der von der im vorhergehenden Absatz bezeichneten Werbung Gebrauch macht.

Section 11 Des atteintes à l’état civil des personen 11. Abschnitt Beeinträchtigungen des Personenstands
Art. 433-19 Art. 433-19
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende le fait, dans un acte public ou authentique ou dans un document administratif destiné à l’autorité publique et hors les cas où la réglementation en vigueur autorise à souscrire ces actes ou documents sous un état civil d’emprunt :

  1. De prendre un nom ou un accessoire du nom autre que celui assigné par l’état civil ;
  2. De changer, altérer ou modifier le nom ou l’accessoire du nom assigné par l’état civil.
Est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende le fait, dans un acte public ou authentique ou dans un document administratif destiné à l’autorité publique et hors les cas où la réglementation en vigueur autorise à souscrire ces actes ou documents sous un état civil d’emprunt :

  1. De prendre un nom ou un accessoire du nom autre que celui assigné par l’état civil ;
  2. De changer, altérer ou modifier le nom ou l’accessoire du nom assigné par l’état civil.
Art. 433-20 Art. 433-20
Le fait, pour une personne engagée dans les liens du mariage, d’en contracter un autre avant la dissolution du précédent, est puni d’un an d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines l’officier public ayant célébré ce mariage en connaissant l’existence du précédent. Wer als verheiratete Person mit einer anderen Person eine Ehe eingeht, bevor die vorangegangene Ehe aufgelöst ist, wird mit einem Jahr Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird der Standesbeamte bestraft, der diese Ehe in Kenntnis der vorangegangenen Ehe geschlossen hat.
Art. 433-21 Art. 433-21
Tout ministre d’un culte qui procédera, de manière habituelle, aux cérémonies religieuses de mariage sans que ne lui ait été justifié l’acte de mariage préalablement reçu par les officiers de l’état civil sera puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Ein Geistlicher, der gewohnheitsmäßig religiöse Eheschließungen vornimmt, ohne daß ihm die zuvor von einem Standesbeamten beurkundete Eheschließung bestätigt worden ist, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 433-21-1 Art. 433-21-1
Toute personne qui donne aux funérailles un caractère contraire à la volonté du défunt ou à une décision judiciaire, volonté ou décision dont elle a connaissance, sera punie de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Jeder, der einer Beisetzung einen Charakter verleiht, der dem Willen des Verstorbenen oder einer gerichtlichen Entscheidung widerspricht, und Kenntnis von diesem Willen oder dieser Entscheidung hat, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 12 Peines complémentaires et responsabilité des personnes morales 12. Abschnitt Zusatzstrafen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 433-22 Art. 433-22
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues au présent chapitre encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction, pour une durée de cinq ans au plus, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de la- quelle l’infraction a été commise ;
  3. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde;
  3. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.
Art. 433-23 Art. 433-23
Dans les cas prévus aux articles 433-1, 433-2 et 433-4, peut être également prononcée la confiscation des sommes ou objets irrégulièrement reçus par l’auteur de l’infraction, à l’exception des objets susceptibles de restitution. In den Fällen der Art. 433-1, 433-2 und 433-4 kann außerdem die Einziehung der von dem Täter in rechtswidriger Weise erlangten Geldsummen oder Gegenstände angeordnet werden, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können.
Art. 433-24 Art. 433-24
Les personnes physiques coupables de l’une des infractions prévues à l’article 433- 8 encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
  2. La confiscation des armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition.
Gegen natürliche Personen, die sich einer der in Art. 433-8 genannten Straftaten schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu fünf Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung der Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt.
Art. 433-25 Art. 433-25
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux sections 1, 6, 7, 9 et 10 du présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Pour une durée de cinq ans au plus, les peines mentionnées aux 2 , 3 , 4 , 5 , 6 et 7 de l’article 131-39 ;
  3. La confiscation prévue à l’article 131-21 ;
  4. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Abschnitt 1, 6, 7, 9 und 10 dieses Kapitels aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 4, 5, 6 und 7 genannten Strafen für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  3. die in Art. 131-21 vorgesehene Einziehung;
  4. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre IV Des atteintes à l’action de justice Kapitel IV Beeinträchtigungen der Tätigkeit der Justiz
Section 1 Des entraves à la saisine de la justice 1. Abschnitt Behinderungen der Anrufung der Justiz
Art. 434-1 Art. 434-1
Le fait, pour quiconque ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets, ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Sont exceptés des dispositions qui précèdent, sauf en ce qui concerne les crimes commis sur les mineurs de quinze ans :

  1. Les parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que les frères et soeurs et leurs conjoints, de l’auteur ou du complice du crime ;
  2. Le conjoint de l’auteur ou du complice du crime, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui.

Sont également exceptées des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l’article 226-13.

Wer Kenntnis von einem Verbrechen hat, dessen Auswirkungen noch verhütet oder begrenzt werden können oder dessen Täter möglicherweise neue Verbrechen begehen, die verhindert werden könnten, und die Justiz- oder Verwaltungsbehörden nicht benachrichtigt, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Soweit es sich nicht um Verbrechen gegen Minderjährige unter 15 Jahren handelt, sind von den vorangegangenen Bestimmungen ausgenommen:

  1. die in gerader Linie mit dem Täter oder Teilnehmer des Verbrechens Verwandten und deren Ehegatten sowie seine Geschwister und deren Ehegatten;
  2. der Ehegatte des Täters oder Teilnehmers des Verbrechens oder die Person, die mit ihm offenkundig in einer eheähnlichen Gemeinschaft lebt.

Von den Bestimmungen des ersten Absatzes sind außerdem die Personen ausgenommen, die unter den in Art. 226-13 vorgesehenen Bedingungen der Schweigepflicht unterliegen.

Art. 434-2 Art. 434-2
Lorsque le crime visé au premier alinéa de l’article 434-1 constitue une atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation prévue par le titre Ier du présent livre ou un acte de terrorisme prévu par le titre II du présent livre, la peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende. Besteht das in Art. 434-1 Abs. 1 genannte Verbrechen in einer in Titel I dieses Buchs bestimmten Beeinträchtigung der nationalen Grundinteressen oder einer in Titel II dieses Buchs bestimmten terroristischen Handlung, erhöht sich die Strafe auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 434-3 Art. 434-3
Le fait, pour quiconque ayant eu connaissance de privations, de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligés à un mineur de quinze ans ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique ou d’un état de grossesse, de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Sauf lorsque la loi en dispose autrement, sont exceptées des dispositions qui précèdent les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l’article 226-13. Wer Kenntnis von Entzugshandlungen, Mißhandlungen oder sexuellen Übergriffen hat, die an einem Minderjährigen unter 15 Jahren oder an einer Person begangen wurden, die wegen Alters, Krankheit, Behinderung, körperlichen oder seelischen Gebrechens oder Schwangerschaft nicht in der Lage ist, sich zu schützen, und die Justiz- oder Verwaltungsbehörden nicht benachrichtigt, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Von diesen Bestimmungen sind die Personen ausgenommen, die unter den in Art. 226-13 vorgesehenen Bedingungen der Schweigepflicht unterliegen, außer wenn gesetzlich etwas anderes bestimmt ist.
Art. 434-4 Art. 434-4
Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende le fait, en vue de faire obstacle à la manifestation de la vérité :

  1. De modifier l’état des lieux d’un crime ou d’un délit soit par l’altération, la falsification ou l’effacement des traces ou indices, soit par l’apport, le déplacement ou la suppression d’objets quelconques ;
  2. De détruire, soustraire, receler ou altérer un document public ou privé ou un objet de nature à faciliter la découverte d’un crime ou d’un délit, la recherche des preuves ou la condamnation des coupables.

Lorsque les faits prévus au présent article sont commis par une personne qui, par ses fonctions est appelée à concourir à la manifestation de la vérité, la peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende.

Mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer, um die Feststellung der Wahrheit zu verhindern,

  1. den Zustand des Begehungsortes eines Verbrechens oder Vergehens durch das Entstellen, Verfälschen oder Entfernen von Spuren oder Indizien oder durch das Anbringen, die Verlagerung oder die Beseitigung von Gegenständen jeglicher Art verändert;
  2. eine öffentliche oder private Urkunde oder einen Gegenstand, der die Aufdeckung eines Verbrechens oder Vergehens, die Erforschung von Beweisen oder die Verurteilung der Schuldigen erleichtern könnte, zerstört, wegnimmt, verbirgt oder verfälscht. Werden die in diesem Artikel bezeichneten Handlungen von einer Person begangen, die kraft ihres Amtes dazu berufen ist, zur Feststellung der Wahrheit beizutragen, erhöht sich die Strafe auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 434-5 Art. 434-5
Toute menace ou tout autre acte d’intimidation à l’égard de quiconque, commis en vue de déterminer la victime d’un crime ou d’un délit à ne pas porter plainte ou à se rétracter, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Jede Drohung oder sonstige Einschüchterungshandlung, gleichgültig gegen wen sie gerichtet ist, durch die das Opfer eines Verbrechens oder Vergehens dazu bestimmt werden soll, keine Strafanzeige zu erstatten oder eine Aussage zu widerrufen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-6 Art. 434-6
Le fait de fournir à la personne auteur ou complice d’un crime ou d’un acte de terrorisme puni d’au moins dix ans d’emprisonnement un logement, un lieu de retraite, des subsides, des moyens d’existence ou tout autre moyen de la soustraire aux recherches ou à l’arrestation est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende lorsque l’infraction est commise de manière habituelle. Sont exceptés des dispositions qui précèdent :

  1. Les parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que les frères et soeurs et leurs conjoints, de l’auteur ou complice du crime ou de l’acte de terrorisme ;
  2. Le conjoint de l’auteur ou du complice du crime ou de l’acte de terrorisme, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui.
Wer dem Täter oder Teilnehmer eines Verbrechens oder einer terroristischen Handlung, die mit mindestens zehn Jahren Gefängnis bedroht ist, eine Unterkunft, einen Zufluchtsort, finanzielle Unterstützung, Unterhaltsmittel oder andere Möglichkeiten verschafft, sich den Ermittlungen oder der Verhaftung zu entziehen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn die Straftat gewohnheitsmäßig begangen wird. Von diesen Bestimmungen sind ausgenommen:

  1. die in gerader Linie mit dem Täter oder Teilnehmer des Verbrechens oder der terroristischen Handlung Verwandten und deren Ehegatten sowie seine Geschwister und deren Ehegatten;
  2. der Ehegatte des Täters oder Teilnehmers des Verbrechens oder der terroristischen Handlung oder die Person, die mit ihm offenkundig in einer eheähnlichen Gemeinschaft lebt.
Art. 434-7 Art. 434-7
Le fait de receler ou de cacher le cadavre d’une personne victime d’un homicide ou décédée des suites de violences est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer die Leiche einer Person verbirgt oder versteckt, die Opfer einer Tötung geworden oder infolge von Gewalttätigkeiten gestorben ist, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 2 Des entraves à l’exercice de la justice 2. Abschnitt Behinderungen der Ausübung von Justiztätigkeiten
Art. 434-7-1 Art. 434-7-1
Le fait, par un magistrat, toute autre personne siégeant dans une formation juridictionnelle ou toute autorité administrative, de dénier de rendre la justice après en avoir été requis et de persévérer dans son déni après avertissement ou injonction de ses supérieurs est puni de 50 000 F d’amende et de l’interdiction de l’exercice des fonctions publiques pour une durée de cinq à vingt ans. Wer als Richter oder Staatsanwalt oder sonst in einem richterlichen Gremium tätige Person oder als Vertreter einer Verwaltungsbehörde nach Stellung eines Antrags die Entscheidung verweigert und nach einem Verweis oder einer Anweisung seiner Vorgesetzten auf seiner Verweigerung beharrt, wird mit 50.000 FF Geldstrafe und dem Verbot der Ausübung seiner öffentlichen Ämter für die Dauer von fünf bis 20 Jahren bestraft.
Art. 434-8 Art. 434-8
Toute menace ou tout acte d’intimidation commis envers un magistrat, un juré ou toute autre personne siégeant dans une formation juridictionnelle, un arbitre, un interprète, un expert ou l’avocat d’une partie en vue d’influencer son comportement dans l’exercice de ses fonctions est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Jede Drohung oder Einschüchterungshandlung, die gegenüber einem Richter oder Staatsanwalt, einem Geschworenen oder einer sonst in einem richterlichen Gremium tätigen Person, einem Schiedsrichter, einem Dolmetscher, einem Sachverständigen oder dem Rechtsanwalt einer Partei begangen wird, um sein Verhalten während der Ausübung seines Amtes zu beeinflussen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-9 Art. 434-9
Le fait, par un magistrat, un juré ou toute autre personne siégeant dans une formation juridictionnelle, un arbitre ou un expert nommé soit par une juridiction, soit par les parties, ou une personne chargée par l’autorité judiciaire d’une mission de conciliation ou de médiation, de solliciter ou d’agréer, sans droit, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour l’accomplissement ou l’abstention d’un acte de sa fonction, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Le fait de céder aux sollicitations d’une personne visée à l’alinéa précédent, ou de proposer des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques afin d’obtenir d’une de ces personnes l’accomplissement ou l’abstention d’un acte de sa fonction est puni des mêmes peines. Lorsque l’infraction définie au premier alinéa est commise par un magistrat au bénéfice ou au détriment d’une personne faisant l’objet de poursuites criminelles, la peine est portée à quinze ans de réclusion criminelle et à 1 500 000 F d’amende. Wer als Richter oder Staatsanwalt, Geschworener oder eine sonst in einem richterlichen Gremium tätige Person, ein vom Gericht oder den Parteien bestimmter Schiedsrichter oder Sachverständiger oder eine von der Justiz mit Schlichtungs- oder Vermittlungsaufgaben betraute Person ohne Befugnis direkt oder indirekt Angebote, Versprechungen, Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen fordert oder annimmt, um dafür eine Amtshandlung vorzunehmen oder zu unterlassen, wird mit zehn Jahren und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Wer den Forderungen einer im vorhergehenden Absatz genannten Person nachgibt oder Angebote oder Versprechungen macht oder Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen anbietet, damit eine dieser Personen eine Amtshandlung vornimmt oder unterläßt, wird mit denselben Strafen bestraft. Wird die im ersten Absatz bezeichnete Straftat von einem Richter oder Staatsanwalt zum Nutzen oder zum Schaden einer Person begangen, die Gegenstand einer strafrechtlichen Verfolgung ist, erhöht sich die Strafe auf 15 Jahre Zuchthaus und 1.500.000 FF Geldstrafe.
Art. 434-10 Art. 434-10
Le fait, pour tout conducteur d’un véhicule ou engin terrestre, fluvial ou maritime, sachant qu’il vient de causer ou d’occasionner un accident, de ne pas s’arrêter et de tenter ainsi d’échapper à la responsabilité pénale ou civile qu’il peut avoir encourue, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Lorsqu’il y a lieu à l’application des articles 221-6 et 222-19, les peines prévues par ces articles sont portées au double. Jeder Führer eines auf dem Land-, Fluß- oder Wasserweg benutzten Fahrzeugs oder einer entsprechenden Maschine, der in dem Wissen, daß er soeben einen Unfall verursacht oder veranlaßt hat, nicht anhält und sich so der straf- oder zivilrechtlichen Verantwortlichkeit zu entziehen versucht, die ihn möglicherweise trifft, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Besteht Anlaß zur Anwendung der Art. 221-6 und 222-19, verdoppeln sich die in diesen Artikeln vorgesehenen Strafen.
Art. 434-11 Art. 434-11
Le fait, pour quiconque connaissant la preuve de l’innocence d’une personne détenue provisoirement ou jugée pour crime ou délit, de s’abstenir volontairement d’en apporter aussitôt le témoignage aux autorités judiciaires ou administratives est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Toutefois, est exempt de peine celui qui apportera son témoignage tardivement, mais spontanément. Sont exceptés des dispositions du premier alinéa :

  1. L’auteur ou le complice de l’infraction qui motivait la poursuite, ses parents en ligne directe et leurs conjoints, ainsi que ses frères et soeurs et leurs conjoints ;
  2. Le conjoint de l’auteur ou du complice de l’infraction qui motivait la poursuite, ou la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui.

Sont également exceptées des dispositions du premier alinéa les personnes astreintes au secret dans les conditions prévues par l’article 226-13.

Jeder, der Kenntnis vom Beweis der Unschuld einer in Untersuchungshaft befindlichen oder wegen eines Verbrechens oder Vergehens verurteilten Person hat und es vorsätzlich unterläßt, dies unverzüglich vor den Justiz- oder Verwaltungsbehörden zu bezeugen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft. Wer seine Aussage verspätet, aber freiwillig ablegt, bleibt jedoch straffrei. Von den Bestimmungen des ersten Absatzes sind ausgenommen:

  1. der Täter oder Teilnehmer der Straftat, die den Anlaß der Strafverfolgung bildet, und seine mit ihm in gerader Linie Verwandten und deren Ehegatten sowie seine Geschwister und deren Ehegatten;
  2. der Ehegatte des Täters oder Teilnehmers der Straftat, die den Anlaß der Strafverfolgung bildet, oder die Person, die mit ihm offenkundig in einer eheähnlichen Gemeinschaft lebt. Von den Bestimmungen des ersten Absatzes sind außerdem die Personen ausgenommen, die unter den in Art. 226-13 vorgesehenen Bedingungen der Schweigepflicht unterliegen.
Art. 434-12 Art. 434-12
Le fait, pour toute personne ayant déclaré publiquement connaître les auteurs d’un crime ou d’un délit, de refuser de répondre aux questions qui lui sont posées à cet égard par un juge est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Jeder, der öffentlich erklärt hat, die Täter eines Verbrechens oder Vergehens zu kennen, und die Antwort auf Fragen verweigert, die ihm diesbezüglich von einem Richter gestellt werden, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-13 Art. 434-13
Le témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d’une commission rogatoire est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Toutefois, le faux témoin est exempt de peine s’il a rétracté spontanément son témoignage avant la décision mettant fin à la procédure rendue par la juridiction d’instruction ou par la juridiction de jugement. Wer als Zeuge vor Gericht oder vor einem in Ausführung eines untersuchungsrichterlichen Ermittlungsersuchens handelnden höheren Beamten der Gerichtspolizei unter Eid falsch aussagt, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Ein Zeuge, der falsch ausgesagt hat, bleibt jedoch straffrei, wenn er seine Aussage freiwillig widerrufen hat, bevor eine das Verfahren abschließende Entscheidung durch das Untersuchungsgericht oder das erkennende Gericht ergangen ist.
Art. 434-14 Art. 434-14
Le témoignage mensonger est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende :

  1. Lorsqu’il est provoqué par la remise d’un don ou d’une récompense quelconque ;
  2. Lorsque celui contre lequel ou en faveur duquel le témoignage mensonger a été commis est passible d’une peine criminelle.
Die falsche Aussage wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn

  1. sie durch die Übergabe einer Zuwendung oder irgendeiner Belohnung veranlaßt worden ist;
  2. derjenige, zu dessen Lasten oder zu dessen Gunsten falsch ausgesagt wurde, mit einer Verbrechensstrafe bestraft werden kann.
Art. 434-15 Art. 434-15
Le fait d’user de promesses, offres, présents, pressions, menaces, voies de fait, manoeuvres ou artifices au cours d’une procédure ou en vue d’une demande ou défense en justice afin de déterminer autrui soit à faire ou délivrer une déposition, une déclaration ou une attestation mensongère, soit à s’abstenir de faire ou délivrer une déposition, une déclaration ou une attestation, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende, même si la subornation n’est pas suivie d’effet. Wer im Laufe eines gerichtlichen Verfahrens oder im Hinblick auf eine Klage oder Verteidigung vor Gericht von Versprechungen, Angeboten, Geschenken, Druckmitteln, Drohungen, Tätlichkeiten, Machenschaften oder Kunstgriffen Gebrauch macht, um einen anderen dazu zu bestimmen, eine falsche Aussage, Erklärung oder Bescheinigung abzugeben oder zu erteilen oder es zu unterlassen, eine Aussage, Erklärung oder Bescheinigung abzugeben oder zu erteilen, wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft, selbst wenn die Beeinflussung ohne Erfolg ist.
Art. 434-16 Art. 434-16
La publication, avant l’intervention de la décision juridictionnelle définitive, de commentaires tendant à exercer des pressions en vue d’influencer les déclarations des témoins ou la décision des juridictions d’instruction ou de jugement est punie de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Lorsque l’infraction est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. Die vor Erlaß einer rechtskräftigen gerichtlichen Entscheidung erfolgte Veröffentlichung von Stellungnahmen, die darauf gerichtet ist, Druck auszuüben, um die Erklärungen von Zeugen oder die Entscheidung der Untersuchungsgerichte oder der erkennenden Gerichte zu beeinflussen, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft. Wird die Straftat über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze.
Art. 434-17 Art. 434-17
Le faux serment en matière civile est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Der Falscheid in einer Zivilsache wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-18 Art. 434-18
Le fait, par un interprète, en toute matière, de dénaturer la substance des paroles ou documents traduits est puni, selon les distinctions des articles 434-13 et 434-14, de cinq ans d’emprisonnement et 500 000 F d’amende ou de sept ans d’emprisonnement et 700 000 F d’amende. Wer als Dolmetscher, gleichgültig in welcher Sache, den Inhalt der übersetzten Worte oder Dokumente verfälscht, wird gemäß den Unterscheidungen der Art. 434-13 und 434- 14 mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe oder mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-19 Art. 434-19
La subornation de l’interprète est réprimée dans les conditions prévues par l’article 434-15. Die unzulässige Beeinflussung eines Dolmetschers wird gemäß den Bestimmungen des Art. 434-15 geahndet.
Art. 434-20 Art. 434-20
Le fait, par un expert, en toute matière, de falsifier, dans ses rapports écrits ou ses exposés oraux, les données ou les résultats de l’expertise est puni, selon les distinctions des articles 434-13 et 434-14, de cinq ans d’emprisonnement et 500 000 F d’amende ou de sept ans d’emprisonnement et 700 000 F d’amende. Wer als Sachverständiger, gleichgültig in welcher Sache, in seinen schriftlichen Berichten oder mündlichen Ausführungen das Ausgangsmaterial oder die Ergebnisse des Gutachtens verfälscht, wird gemäß den Unterscheidungen der Art. 434-13 und 434-14 mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe oder mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-21 Art. 434-21
La subornation de l’expert est réprimée dans les conditions prévues par l’article 434-15. Die unzulässige Beeinflussung eines Sachverständigen wird gemäß den Bestimmungen des Art. 434-15 geahndet.
Art. 434-22 Art. 434-22
Le bris de scellés apposés par l’autorité publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. La tentative de bris de scellés est punie des mêmes peines. Est puni des mêmes peines tout détournement d’objet placé sous scellés ou sous main de justice. Der Bruch von Siegeln, die von der öffentlichen Gewalt angelegt worden sind, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Der Versuch des Siegelbruchs wird mit denselben Strafen bestraft. Die Unterschlagung von Gegenständen, die versiegelt sind oder der gerichtlichen Zwangsverwaltung unterliegen, wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 434-23 Art. 434-23
Le fait de prendre le nom d’un tiers, dans des circonstances qui ont déterminé ou auraient pu déterminer contre celui-ci des poursuites pénales, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Nonobstant les dispositions des articles 132-2 à 132-5, les peines prononcées pour ce délit se cumulent, sans possibilité de confusion, avec celles qui auront été prononcées pour l’infraction à l’occasion de laquelle l’usurpation a été commise. Est punie des peines prévues par le premier alinéa la fausse déclaration relative à l’état civil d’une personne, qui a déterminé ou aurait pu déterminer des poursuites pénales contre un tiers. Wer den Namen eines Dritten unter Umständen führt, die Anlaß zu einer strafrechtlichen Verfolgung gegen diesen Dritten gegeben haben oder hätten geben können, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Ungeachtet der Bestimmungen der Art. 132-2 bis 132-5 treten die für dieses Vergehen verhängten Strafen ohne die Möglichkeit des Aufgehens der leichteren in der schwereren Strafe zu den Strafen hinzu, die für die Straftat verhängt werden, aus deren Anlaß die Namensanmaßung begangen wurde. Die falsche Erklärung über den Personenstand einer Person, die Anlaß zu einer strafrechtlichen Verfolgung gegen einen Dritten gegeben hat oder hätte geben können, wird mit den im ersten Absatz vorgesehenen Strafen bestraft.
Section 3 Des atteintes à l’autorité de la justice 3. Abschnitt Beeinträchtigungen des Ansehens der Justiz
Paragraphe 1 – Des atteintes au respect dû à la justice 1. Absatz – Verletzungen der Achtung vor der Justiz
Art. 434-24 Art. 434-24
L’outrage par paroles, gestes ou menaces, par écrits ou images de toute nature non rendus publics ou par l’envoi d’objets quelconques adressé à un magistrat, un juré ou toute personne siégeant dans une formation juridictionnelle dans l’exercice de ses fonctions ou à l’occasion de cet exercice et tendant à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont il est investi est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Si l’outrage a lieu à l’audience d’une cour, d’un tribunal ou d’une formation juridictionnelle, la peine est portée à deux ans d’emprisonnement et à 200 000 F d’amende. Die Beleidigung eines Richters oder Staatsanwalts, eines Geschworenen oder einer sonst in einem richterlichen Gremium tätigen Person in Ausübung ihres Amtes oder anläßlich dieser Amtsausübung durch nichtöffentliche Worte, Gesten oder Drohungen, Schriftstücke oder Abbildungen jeglicher Art oder die Zusendung von Gegenständen jeglicher Art wird, wenn die Beleidigung darauf gerichtet ist, die Achtung vor dem Amt, das diese Person bekleidet, oder ihre Würde zu verletzen, mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft. Findet die Beleidigung in der Verhandlung eines Gerichtshofs, Gerichts oder richterlichen Gremiums statt, erhöht sich die Strafe auf zwei Jahre Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe.
Art. 434-25 Art. 434-25
Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Les dispositions de l’alinéa précédent ne s’appliquent pas aux commentaires techniques ni aux actes, paroles, écrits ou images de toute nature tendant à la réformation, la cassation ou la révision d’une décision. Lorsque l’infraction est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables. L’action publique se prescrit par trois mois révolus, à compter du jour où l’infraction définie au présent article a été commise, si dans cet intervalle il n’a été fait aucun acte d’instruction ou de poursuite. Wer eine richterliche Handlung oder Entscheidung durch Handlungen, Worte, Schriftstücke oder Abbildungen jeglicher Art öffentlich unter Umständen herabzusetzen sucht, die das Ansehen der Justiz oder ihre Unabhängigkeit verletzen können, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Bestimmungen des vorhergehenden Absatzes können weder auf fachliche Stellungnahmen noch auf Handlungen, Worte, Schriftstücke oder Abbildungen jeglicher Art angewandt werden, die auf die Abänderung einer Entscheidung, eine Revision oder die Wiederaufnahme eines Verfahrens gerichtet sind. Wird die Straftat über die Presse oder audiovisuelle Medien begangen, gelten für die Feststellung der verantwortlichen Personen die besonderen Bestimmungen der diese Materie regelnden Gesetze. Die öffentliche Klage verjährt in drei Monaten, gerechnet ab dem Tag, an dem die in diesem Artikel bezeichnete Straftat begangen wurde, wenn in diesem Zeitraum keine richterliche Untersuchungs- oder Strafverfolgungshandlung stattgefunden hat.
Art. 434-26. Art. 434-26.
Le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Wer fälschlicherweise bei einer Justiz- oder Verwaltungsbehörde als Verbrechen oder Vergehen strafbare Handlungen anzeigt, die die Justizbehörden zu unnötigen Ermittlungen veranlaßt haben, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Paragraphe 2 – De l’évasion 2. Absatz – Entweichen von Gefangenen
Art. 434-27 Art. 434-27
Constitue une évasion punissable le fait, par un détenu, de se soustraire à la garde à laquelle il est soumis, par violence, effraction ou corruption, lors même que celles-ci auraient été commises, de concert avec lui, par un tiers. L’évasion est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Ein strafbares Entweichen liegt vor, wenn sich ein Gefangener durch Gewalt, Aufbrechen oder Bestechung der Aufsicht, der er unterliegt, entzieht, selbst wenn diese Handlungen im Einverständnis mit ihm von einem Dritten begangen worden sein sollten. Das Entweichen von Gefangenen wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-28 Art. 434-28
Pour l’application du présent paragraphe, est regardée comme détenue toute personne :

  1. Qui est placée en garde à vue ;
  2. Qui se trouve en instance ou en cours de présentation à l’autorité judiciaire à l’issue d’une garde à vue ou en exécution d’un mandat d’amener ou d’arrêt ;
  3. Qui s’est vu notifier un mandat de dépôt ou un mandat d’arrêt continuant de produire effet ;
  4. Qui exécute une peine privative de liberté ou qui a été arrêtée pour exécuter cette peine ;
  5. Qui est placée sous écrou extraditionnel.
Für die Anwendung dieses Absatzes wird als Gefangener angesehen,

  1. wer vorläufig festgenommen ist;
  2. derjenige, der nach einer vorläufigen Festnahme der Justiz vorgeführt oder gegen den ein Vorführungs- oder ein Haftbefehl vollzogen wird;
  3. derjenige, dem ein noch wirksamer Aufnahme- oder ein Haftbefehl bekanntgegeben wird;
  4. derjenige, gegen den eine Freiheitsstrafe vollstreckt wird oder der zur Vollstreckung dieser Strafe verhaftet worden ist;
  5. wer sich in Auslieferungshaft befindet.

 

Art. 434-29 Art. 434-29
Constitue également une évasion punie des mêmes peines le fait :

  1. Par un détenu placé dans un établissement sanitaire ou hospitalier, de se soustraire à la surveillance à laquelle il est soumis ;
  2. Par tout condamné, de se soustraire au contrôle auquel il est soumis alors qu’il a fait l’objet d’une décision soit de placement à l’extérieur d’un établissement pénitentiaire, soit de placement sous surveillance électronique ou qu’il bénéficie soit du régime de la semi-liberté, soit d’une permission de sortir ;
  3. Par tout condamné, de ne pas réintégrer l’établissement pénitentiaire à l’issue d’une mesure de suspension ou de fractionnement de l’emprisonnement, de placement à l’extérieur, de semi-liberté ou de permission de sortir ;
  4. Par tout condamné placé sous surveillance électronique, de neutraliser par quelque moyen que ce soit le procédé permettant de détecter à distance sa présence ou son absence dans le lieu désigné par le juge de l’application des peines.
Ein mit denselben Strafen bedrohtes Entweichen begeht außerdem,

  1. wer als Gefangener in einer Gesundheitspflege- oder Krankenanstalt untergebracht ist und sich der Aufsicht, der er unterliegt, entzieht;
  2. wer als Verurteilter Gegenstand einer Entscheidung über die Beschäftigung außerhalb der Strafvollzugsanstalt oder die Unterstellung unter elektronische Überwachung ist oder durch die Regelungen über die Halbgefangenschaft oder durch eine Ausgangserlaubnis begünstigt ist und sich der Kontrolle, der er unterliegt, entzieht;
  3. wer als Verurteilter nach Beendigung von Maßnahmen der Unterbrechung der Vollstreckung oder der Aufteilung der Gefängnisstrafe in Abschnitte, der Außenbeschäftigung, der Halbgefangenschaft oder der Ausgangserlaubnis die Strafvollzugsanstalt nicht wieder aufsucht;
  4. wer als Verurteilter, der elektronischer Überwachung unterstellt ist, mit welchem Mittel auch immer das Verfahren, mit dem seine Anwesenheit oder Abwesenheit an dem vom Strafvollstreckungsrichter bezeichneten Ort aus der Entfernung erfaßt werden kann, unwirksam macht
Art. 434-30 Art. 434-30
Les infractions prévues à l’article 434-27 et au 1 de l’article 434-29 sont punies de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende lorsque les violences consistent en la menace d’une arme ou d’une substance explosive, incendiaire ou toxique ou lorsqu’elles ont été commises dans le cadre d’une action concertée entre plusieurs détenus. Les peines sont portées à dix ans d’emprisonnement et à 1 000 000 F d’amende lorsqu’il a été fait usage d’une arme ou d’une substance explosive, incendiaire ou toxique. Die in Art. 434-27 und Art. 434-29 Nr. 1 bezeichneten Straftaten werden mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn die Gewalttätigkeiten in Drohungen mit einer Waffe oder einer explosiven, brennbaren oder giftigen Substanz bestehen oder wenn sie im Rahmen einer zwischen mehreren Gefangenen gemeinsam abgestimmten Aktion begangen wurden. Die Strafen erhöhen sich auf zehn Jahre Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe, wenn von einer Waffe oder einer explosiven, brennbaren oder giftigen Substanz Gebrauch gemacht wurde.
Art. 434-31 Art. 434-31
Nonobstant les dispositions des articles 132-2 à 132-5, les peines prononcées pour le délit d’évasion se cumulent, sans possibilité de confusion, avec celles que l’évadé subissait ou celles prononcées pour l’infraction à raison de laquelle il était détenu. Ungeachtet der Bestimmungen in Art. 132-2 bis 132-5 treten die für das Vergehen des Entweichens verhängten Strafen ohne die Möglichkeit des Aufgehens der leichteren in der schwereren Strafe zu den Strafen hinzu, die der Entwichene verbüßt hat oder die für die Straftat verhängt wurden, wegen der er inhaftiert worden ist.
Art. 434-32 Art. 434-32
Est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende le fait, par toute personne, de procurer à un détenu tout moyen de se soustraire à la garde à laquelle il était soumis. Si le concours ainsi apporté s’accompagne de violence, d’effraction ou de corruption, l’infraction est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Si ce concours consiste en la fourniture ou l’usage d’une arme ou d’une substance explosive, incendiaire ou toxique, l’infraction est punie de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer einem Gefangenen Möglichkeiten verschafft, sich der Aufsicht, der er unterliegt, zu entziehen. Geht die auf diese Weise geleistete Unterstützung mit Gewalt, Aufbrechen oder Bestechung einher, wird die Straftat mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Besteht die Unterstützung in der Beschaffung oder dem Gebrauch einer Waffe oder einer explosiven, brennbaren oder giftigen Substanz, wird die Straftat mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-33 Art. 434-33
Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende le fait, par toute personne chargée de sa surveillance, de faciliter ou de préparer, même par abstention volontaire, l’évasion d’un détenu. Ces dispositions sont également applicables à toute personne habilitée par ses fonctions à pénétrer dans un établissement pénitentiaire ou à approcher, à quelque titre que ce soit, des détenus. Dans les cas prévus par le présent article, si le concours apporté consiste en la fourniture ou l’usage d’une arme ou d’une substance explosive, incendiaire ou toxique, l’infraction est punie de quinze ans de réclusion criminelle et de 1 500 000 F d’amende. Mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer mit der Aufsicht über einen Gefangenen betraut ist und, auch durch vorsätzliches Unterlassen, dessen Entweichen erleichtert oder vorbereitet. Diese Bestimmungen sind außerdem auf Personen anwendbar, die aufgrund ihrer Funktion berechtigt sind, in eine Strafvollzugsanstalt zu gelangen oder, aus welchem Rechtsgrund auch immer, Gefangene dort aufzusuchen. Besteht in den in diesem Artikel vorgesehenen Fällen die Unterstützung in der Beschaffung oder dem Gebrauch einer Waffe oder einer explosiven, brennbaren oder giftigen Substanz, wird die Straftat mit 15 Jahren Zuchthaus und 1.500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-34 Art. 434-34
Les personnes visées aux articles 434-32 et 434-33 peuvent être condamnées solidairement aux dommages-intérêts que la victime aurait eu le droit d’obtenir du détenu par l’exercice de l’action civile en raison de l’infraction qui motivait la détention de celui-ci. Die in Art. 434-32 und 434-33 genannten Personen können als Gesamtschuldner zum Ersatz des Schadens verurteilt werden, den der Verletzte von dem Gefangenen durch Erhebung der Zivilklage auf der Grundlage der Straftat, wegen der er inhaftiert worden ist, hätte verlangen können.
Art. 434-35 Art. 434-35
Est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende le fait, en quelque lieu qu’il se produise, de remettre ou de faire parvenir à un détenu, ou de recevoir de lui et de transmettre des sommes d’argent, correspondances, objets ou substances quelconques en dehors des cas autorisés par les règlements. La peine est portée à trois ans d’emprisonnement et à 300 000 F d’amende si le coupable est chargé de la surveillance de détenus ou s’il est habilité par ses fonctions à pénétrer dans un établissement pénitentiaire ou à approcher, à quelque titre que ce soit, des détenus. Mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe wird bestraft, wer an welchem Ort auch immer einem Gefangenen Geldsummen, Briefe, Gegenstände oder Substanzen jeglicher Art übergibt oder zukommen läßt oder von ihm erhält und weiterleitet, außer wenn die Vorschriften dies zulassen. Die Strafe erhöht sich auf drei Jahre Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe, wenn der Schuldige mit der Aufsicht über Gefangene betraut oder aufgrund seiner Funktion berechtigt ist, in eine Strafvollzugsanstalt zu gelangen oder, aus welchem Rechtsgrund auch immer, Gefangene dort aufzusuchen.
Art. 434-36 Art. 434-36
La tentative des délits prévus au présent paragraphe est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Absatz aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 434-37 Art. 434-37
Toute personne qui a tenté de commettre, en qualité d’auteur ou de complice, l’une des infractions prévues au présent paragraphe, sera exempte de peine si, ayant averti l’autorité judiciaire ou l’administration pénitentiaire, elle a permis d’éviter que l’évasion ne se réalise. Jeder, der als Täter oder Teilnehmer versucht hat, eine der in diesem Absatz aufgeführten Straftaten zu begehen, bleibt straffrei, wenn er es durch Benachrichtigung der Justiz- oder Strafvollzugsbehörden ermöglicht hat, das Entweichen zu verhindern.
Paragraphe 3 – Des autres atteintes à l’autorité de la justice pénale 3. Absatz – Sonstige Beeinträchtigungen des Ansehens der Strafjustiz
Art. 434-38 Art. 434-38
Le fait, par un interdit de séjour, de paraître dans un lieu qui lui est interdit est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait pour l’interdit de séjour de se soustraire aux mesures de surveillance prescrites par le juge. Wer als Person, über die ein Aufenthaltsverbot verhängt wurde, einen von dem Verbot umfaßten Ort aufsucht, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Eine Person, über die ein Aufenthaltsverbot verhängt wurde und die sich den richterlich angeordneten Überwachungsmaßnahmen entzieht, wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 434-39 Art. 434-39
Dans le cas où un jugement a ordonné, à titre de peine, l’affichage de la décision de condamnation, le fait de supprimer, dissimuler ou lacérer totalement ou partiellement des affiches apposées est puni de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende. Le jugement ordonnera à nouveau l’exécution de l’affichage aux frais du condamné. Wer in den Fällen, in denen ein Urteil die Bekanntgabe der Verurteilung als Strafe angeordnet hat, die angebrachten Plakate ganz oder teilweise entfernt, unkenntlich macht oder abreißt, wird mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe bestraft. Das Urteil ordnet die erneute Vornahme der Bekanntgabe auf Kosten des Verurteilten an.
Art. 434-40 Art. 434-40
Lorsqu’a été prononcée, à titre de peine, l’interdiction d’exercer une activité professionnelle ou sociale prévue aux articles 131-27 à 131-29, toute violation de cette interdiction est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wurde das in Art. 131-27 bis 131-29 vorgesehene Verbot der Ausübung einer beruflichen oder sozialen Tätigkeit als Strafe verhängt, wird jeder Verstoß gegen dieses Verbot mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-41 Art. 434-41
Est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende la violation, par le condamné, des obligations ou interdictions résultant des peines de suspension ou d’annulation de permis de conduire, d’interdiction de détenir ou de porter une arme, de retrait du permis de chasser, d’interdiction d’émettre des chèques ou d’utiliser des cartes de paiement, de fermeture d’établissement ou d’exclusion des marchés publics prononcées en application des articles 131-6, 131-10, 131-14, 131-16 ou 131-17. Est puni des mêmes peines le fait de détruire, détourner ou tenter de détruire ou de détourner un véhicule immobilisé ou un véhicule, une arme ou tout autre objet confisqués en application des articles 131-6, 131-10, 131-14 ou 131-16. Est également puni des mêmes peines le fait, par une personne recevant la notification d’une décision prononçant à son égard, en application des articles précités, la suspension ou l’annulation du permis de conduire, le retrait du permis de chasser ou la confiscation d’un véhicule, d’une arme ou de tout autre objet, de refuser de remettre le permis suspendu, annulé ou retiré ou la chose confisquée à l’agent de l’autorité chargé de l’exécution de cette decision. Mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft, wer als Verurteilter die Verpflichtungen oder Verbote mißachtet, die sich aus den in Anwendung der Art. 131-6, 131-10, 131-14, 131-16 oder 131-17 verhängten Strafen der Aussetzung oder der Entziehung der Fahrerlaubnis, des Verbots des Besitzes oder Tragens einer Waffe, des Entzugs des Jagdscheins, des Verbots der Scheckausstellung oder der Benutzung von Zahlungskarten, der Betriebsschließung oder des Ausschlusses von den öffentlichen Aufträge ergeben. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer ein stillgelegtes Fahrzeug oder Fahrzeuge, Waffen oder sonstige Gegenstände, die in Anwendung der Art. 131-6, 131-10, 131-14 oder 131-16 eingezogen wurden, zerstört, unterschlägt oder zu zerstören oder unterschlagen versucht. Mit denselben Strafen wird außerdem derjenige bestraft, dem eine Entscheidung bekanntgegeben wird, die in Anwendung der genannten Artikel die Aussetzung oder die Entziehung der Fahrerlaubnis, den Entzug des Jagdscheins oder die Einziehung eines Fahrzeugs, einer Waffe oder eines sonstigen Gegenstands gegen ihn verhängt, und der sich weigert, dem mit der Vollstreckung dieser Entscheidung betrauten Bediensteten einer Behörde die ausgesetzte oder entzogene Erlaubnis oder die eingezogene Sache auszuhändigen.
Art. 434-42 Art. 434-42
La violation, par le condamné, des obligations résultant de la peine de travail d’intérêt général prononcée à titre de peine principale ou de peine complémentaire est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Mißachtet ein Verurteilter die Verpflichtungen, die sich aus der als Haupt- oder Zusatzstrafe verhängten Strafe der gemeinnützigen Arbeit ergeben, wird er mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 434-43 Art. 434-43
Lorsqu’a été prononcée contre une personne morale l’une des peines prévues à l’article 131-39, la violation par une personne physique des obligations qui en découlent est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wurde gegen eine juristische Person eine der in Art. 131-39 vorgesehenen Strafen verhängt, wird die Mißachtung der sich daraus ergebenden Verpflichtungen durch eine natürliche Person mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 4 Peines complémentaires et responsabilité des personnes morales 4. Abschnitt Zusatzstrafen und Verantwortlichkeit juristischer Personen
Art. 434-44 Art. 434-44
Les personnes physiques coupables de l’un des délits prévus aux articles 434-4 à 434-8, 434-11, 434-13 à 434-15, 434-17 à 434-23, 434-27, 434-29, 434-30, 434-32, 434-33, 434- 35, 434-36 et 434-40 à 434-43 encourent également l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26. Dans les cas prévus aux articles 434-16 et 434-25, peuvent être également ordonnés l’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35. Dans les cas prévus à l’article 434-33 et au second alinéa de l’article 434-35, peut être également prononcée l’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise. Dans tous les cas prévus au présent chapitre, est en outre encourue la confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction, à l’exception des objets susceptibles de restitution. Gegen natürliche Personen, die sich eines der in Art. 434-4 bis 434-8, 434-11, 434-13 bis 434-15, 434-17 bis 434-23, 434-27, 434-29, 434-30, 434-32, 434-33, 434-35, 434-36 und 434-40 bis 434-43 bezeichneten Vergehen schuldig gemacht haben, kann außerdem die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26 verhängt werden. In den Fällen der Art. 434-16 und 434-25 kann außerdem die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen angeordnet werden. In den Fällen der Art. 434-33 und 434-35 Abs. 2 kann außerdem gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27 das Verbot verhängt werden, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde. In allen in diesem Kapitel aufgeführten Fällen kann außerdem die Einziehung der Sache angeordnet werden, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können.
Art. 434-45 Art. 434-45
Les personnes physiques coupables du délit prévu par l’article 434-10 encourent également la suspension, pour une durée de cinq ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle. Gegen natürliche Personen, die sich des in Art. 434-10 bezeichneten Vergehens schuldig gemacht haben, kann außerdem für die Dauer bis zu fünf Jahren die Aussetzung der Fahrerlaubnis verhängt werden; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden.
Art. 434-46 Art. 434-46
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies au deuxième alinéa de l’article 434-9, à l’article 434-30, au dernier alinéa de l’article 434-32 et à l’article 434-33. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 434-9 Abs. 2, 434-30, 434-32 letzter Absatz und 434-33 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 434-47 Art. 434-47
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles 434-39 et 434-43. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Pour une durée de cinq ans au plus, les peines mentionnées aux 2 , 3 , 4 , 5 , 6 et 7 de l’article 131-39 ;
  3. La confiscation prévue à l’article 131-21 ;
  4. L’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 434-39 und 434-43 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 Nr. 2, 3, 4, 5, 6 und 7 genannten Strafen für die Dauer bis zu fünf Jahren;
  3. die in Art. 131-21 vorgesehene Einziehung;
  4. die Bekanntgabe oder Verbreitung der ergangenen Entscheidung unter den in Art. 131-35 vorgesehenen Bedingungen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Titre IV Des atteintes à la confiance publique Titel IV Beeinträchtigungen des öffentlichen Vertrauens
Chapitre Ier Des faux Kapitel I Fälschungen
Art. 441-1 Art. 441-1
Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques. Le faux et l’usage de faux sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Eine Fälschung ist jede arglistige Veränderung der Wahrheit, die einen Schaden verursachen kann und die, mit welchem Mittel auch immer, an einem Schriftstück oder einem sonstigen Träger von Gedankenäußerungen durchgeführt wird, der den Nachweis über ein Recht oder eine Tatsache mit rechtlichen Folgen bezweckt oder diese Wirkung haben kann. Die Fälschung und der Gebrauch einer Fälschung werden mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 441-2 Art. 441-2
Le faux commis dans un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d’accorder une autorisation est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. L’usage du faux mentionné à l’alinéa précédent est puni des mêmes peines. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 700 000 F d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis :

  1. Soit par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ;
  2. Soit de manière habituelle ;
  3. Soit dans le dessein de faciliter la commission d’un crime ou de procurer l’impunité à son auteur.
Eine Fälschung, die an einer Urkunde begangen wird, die von der öffentlichen Verwaltung ausgestellt wurde, um ein Recht, Personalien oder eine Eigenschaft zu bescheinigen oder eine Genehmigung zu erteilen, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Der Gebrauch der im vorhergehenden Absatz genannten Fälschung wird mit denselben Strafen bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe, wenn die Fälschung oder der Gebrauch der Fälschung begangen wird:

  1. von einem Inhaber öffentlicher Gewalt oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person in Ausübung ihres Amtes;
  2. gewohnheitsmäßig;
  3. in der Absicht, die Begehung eines Verbrechens zu erleichtern oder seinem Täter zur Straflosigkeit zur verhelfen.
Art. 441-3 Art. 441-3
La détention frauduleuse de l’un des faux documents définis à l’article 441-2 est punie de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende en cas de détention frauduleuse de plusieurs faux documents. Der arglistige Besitz einer der in Art. 441-2 bezeichneten gefälschten Urkunden wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Im Fall des arglistigen Besitzes mehrerer gefälschter Urkunden erhöht sich die Strafe auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe.
Art. 441-4 Art. 441-4
Le faux commis dans une écriture publique ou authentique ou dans un enregistrement ordonné par l’autorité publique est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1000 000 F d’amende. L’usage du faux mentionné à l’alinéa qui précède est puni des mêmes peines. Les peines sont portées à quinze ans de réclusion criminelle et à 1 500 000 F d’amende lorsque le faux ou l’usage de faux est commis par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ou de sa mission. Eine Fälschung, die an einer öffentlichen Urkunde oder einer von der öffentlichen Gewalt angeordneten Aufzeichnung begangen wird, wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft. Der Gebrauch der im vorhergehenden Absatz genannten Fälschung wird mit denselben Strafen bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf 15 Jahre Zuchthaus und 1.500.000 FF Geldstrafe, wenn die Fälschung oder der Gebrauch der Fälschung von einem Inhaber öffentlicher Gewalt oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person in Ausübung des Amtes oder in Erfüllung der Aufgabe begangen wird.
Art. 441-5 Art. 441-5
Le fait de procurer frauduleusement à autrui un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d’accorder une autorisation est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 700 000 F d’amende lorsque l’infraction est commise :

  1. Soit par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public agissant dans l’exercice de ses fonctions ;
  2. Soit de manière habituelle ;
  3. Soit dans le dessein de faciliter la commission d’un crime ou de procurer l’impunité à son auteur.
Wer einem anderen in arglistiger Weise eine Urkunde verschafft, die von der öffentlichen Verwaltung ausgestellt wurde, um ein Recht, Personalien oder eine Eigenschaft zu bescheinigen oder eine Genehmigung zu erteilen, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Die Strafen erhöhen sich auf sieben Jahre Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe, wenn die Straftat begangen wird:

  1. von einem Inhaber öffentlicher Gewalt oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Person in Ausübung ihres Amtes;
  2. gewohnheitsmäßig;
  3. in der Absicht, die Begehung eines Verbrechens zu erleichtern oder seinem Täter zur Straflosigkeit zur verhelfen.
Art. 441-6 Art. 441-6
Le fait de se faire délivrer indûment par une administration publique ou par un organisme chargé d’une mission de service public, par quelque moyen frauduleux que ce soit, un document destiné à constater un droit, une identité ou une qualité ou à accorder une autorisation est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de fournir une déclaration mensongère en vue d’obtenir d’une administration publique ou d’un organisme chargé d’une mission de service public une allocation, un paiement ou un avantage indu.
Wer sich auf irgendeine arglistige Weise von der öffentlichen Verwaltung oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Einrichtung unberechtigt eine Urkunde ausstellen läßt, die dazu bestimmt ist, ein Recht, Personalien oder eine Eigenschaft zu bescheinigen oder eine Genehmigung zu erteilen, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Mit denselben Strafen wird bestraft, wer eine unwahre Erklärung vorlegt, um von der öffentlichen Verwaltung oder einer mit einer öffentlichen Aufgabe betrauten Einrichtung nicht geschuldete Leistungen, Zahlungen oder Vergünstigungen zu erhalten.
Art. 441-7 Art. 441-7
Indépendamment des cas prévus au présent chapitre, est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende le fait :

  1. D’établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts ;
  2. De falsifier une attestation ou un certificat originairement sincère ;
  3. De faire usage d’une attestation ou d’un certificat inexact ou falsifié.

Les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et à 300 000 F d’amende lorsque l’infraction est commise en vue de porter préjudice au Trésor public ou au patrimoine d’autrui.

Unabhängig von den in diesem Kapitel aufgeführten Fällen wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft,

  1. wer eine Bescheinigung oder ein Zeugnis ausstellt, das auf sachlich unrichtige Tatsachen Bezug nimmt;
  2. wer eine Bescheinigung oder ein Zeugnis verfälscht, das ursprünglich echt war;
  3. wer von einer Bescheinigung oder einem Zeugnis Gebrauch macht, das unrichtig ist oder verfälscht wurde.

Die Strafen erhöhen sich auf drei Jahre Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe, wenn die Straftat begangen wird, um die Staatskasse oder das Vermögen eines anderen zu schädigen.

Art. 441-8 Art. 441-8
Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende le fait, par une personne agissant dans l’exercice de sa profession, de solliciter ou d’agréer, directement ou indirectement, des offres, promesses, dons, présents ou avantages quelconques pour établir une attestation ou un certificat faisant état de faits matériellement inexacts.
Est puni des mêmes peines le fait de céder aux sollicitations prévues à l’alinéa précédent ou d’user de voies de fait ou de menaces ou de proposer, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques pour obtenir d’une personne agissant dans l’exercice de sa profession qu’elle établisse une attestation ou un certificat faisant état de faits inexacts.
La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et à 500 000 F d’amende lorsque la personne visée aux deux premiers alinéas exerce une profession médicale ou de santé et que l’attestation faisant état de faits inexacts dissimule ou certifie faussement l’existence d’une maladie, d’une infirmité ou d’un état de grossesse, ou fournit des indications mensongères sur l’origine d’une maladie ou d’une infirmité ou sur la cause d’un décès.
Mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe wird eine Person bestraft, die in Ausübung ihres Berufs direkt oder indirekt Angebote, Versprechungen, Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen fordert oder annimmt, um dafür eine Bescheinigung oder ein Zeugnis auszustellen, das auf sachlich unrichtige Tatsachen Bezug nimmt.
Mit denselben Strafen wird bestraft, wer den im vorhergehenden Absatz bezeichneten Forderungen nachgibt oder von Tätlichkeiten oder Drohungen Gebrauch macht oder direkt oder indirekt Angebote oder Versprechungen macht oder Zuwendungen, Geschenke oder sonstige Vergünstigungen anbietet, um zu erreichen, daß eine Person in Ausübung ihres Berufs eine Bescheinigung oder ein Zeugnis ausstellt, das auf unrichtige Tatsachen Bezug nimmt.
Die Strafe erhöht sich auf fünf Jahre Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe, wenn die in den ersten beiden Absätzen genannte Person einen medizinischen Beruf oder einen Beruf der Gesundheitspflege ausübt und die unrichtige Bescheinigung das Vorhandensein einer Krankheit, einer Behinderung oder einer Schwangerschaft verschweigt oder fälschlicherweise feststellt oder unwahre Angaben über die Herkunft einer Krankheit, einer Behinderung oder über eine Todesursache enthält.
Art. 441-9 Art. 441-9
La tentative des délits prévus aux articles 441-1, 441-2 et 441-4 à 441-8 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 441-1, 441-2 und 441-4 bis 441-8 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 441-10 Art. 441-10
Les personnes physiques coupables des crimes et délits prévus au présent chapitre encourent également les peines suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activité de nature professionnelle ou sociale selon les modalités prévues par l’article 131-27 ;
  3. L’exclusion des marchés publics ;
  4. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution.
Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Verbrechen und Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt oder eine berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27;
  3. der Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen;
  4. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können.
Art. 441-11 Art. 441-11
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies au présent chapitre. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 441-12 Art. 441-12
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre II De la fausse monnaie Kapitel II Geldfälschung
Art. 442-1 Art. 442-1
La contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 3 000 000 F d’amende.
Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicable aux infractions prévues par le présent article.
Das Nachmachen oder Verfälschen von Geldmünzen oder Banknoten, die in Frankreich gesetzliches Zahlungsmittel sind oder von den zur Ausgabe ermächtigten ausländischen oder internationalen Einrichtungen ausgegeben werden, wird mit 30 Jahren Zuchthaus und 3.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten anwendbar.
Art. 442-2 Art. 442-2
Le transport, la mise en circulation ou la détention en vue de la mise en circulation des signes monétaires contrefaits ou falsifiées visés à l’article 442-1 est puni de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende.
Lorsqu’ils sont commis en bande organisée, les mêmes faits sont punis de trente ans de réclusion criminelle et de 3 000 000 F d’amende.
Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables à l’infraction prévue au deuxième alinéa du présent article.
Die Beförderung, das Inverkehrbringen oder der auf das Inverkehrbringen gerichtete Besitz der in Art. 442-1 genannten nachgemachten oder verfälschten Geldzeichen wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Dieselben Taten werden mit 30 Jahren Zuchthaus und 3.000.000 FF Geldstrafe bestraft, wenn sie in einer organisierten Bande begangen werden.
Die ersten beiden Absätze des Art. 132-23 über die Sicherheitsperiode sind auf die im zweiten Absatz des vorliegenden Artikels bezeichnete Straftat anwendbar.
Art. 442-3 Art. 442-3
La contrefaçon ou la falsification de pièces de monnaie ou de billets de banque français ou étrangers n’ayant plus cours légal ou n’étant plus autorisés est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Das Nachmachen oder Verfälschen von französischen oder ausländischen Geldmünzen oder Banknoten, die nicht mehr gesetzliches Zahlungsmittel oder nicht mehr zugelassen sind, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 442-4 Art. 442-4
La mise en circulation de tout signe monétaire non autorisé ayant pour objet de remplacer les pièces de monnaie ou les billets de banque ayant cours légal en France est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Das Inverkehrbringen nicht zugelassener Geldzeichen, das den Ersatz der Geldmünzen oder Banknoten bezweckt, die in Frankreich gesetzliches Zahlungsmittel sind, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 442-5 Art. 442-5
L’emploi ou la détention sans autorisation des matières et instruments spécialement destinés à la fabrication des pièces de monnaie et des billets de banque est puni d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende. Der ohne Genehmigung erfolgende Gebrauch oder Besitz von Materialien und Geräten, die eigens zur Herstellung von Geldmünzen und Banknoten bestimmt sind, wird mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 442-6 Art. 442-6
Sont punis d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende la fabrication, la vente, la distribution de tous objets, imprimés ou formules qui présentent avec les signes monétaires visés à l’article 442-1 une ressemblance de nature à faciliter l’acceptation desdits objets, imprimés ou formules au lieu et place des valeurs imitées. Die Herstellung, der Verkauf oder die Verteilung von Gegenständen, Druckerzeugnissen oder Vordrucken, deren Ähnlichkeit mit den in Art. 442-1 genannten Geldzeichen geeignet ist, die Annahme der erwähnten Gegenstände, Druckerzeugnisse oder Vordrucke anstelle der echten Werte zu erleichtern, werden mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 442-7 Art. 442-7
Le fait, pour celui qui a reçu les signes monétaires contrefaits ou falsifiés visés à l’article 442-1 en les tenant pour bons, de les remettre en circulation après en avoir découvert les vices est puni de 50 000 F d’amende. Wer die in Art. 442-1 genannten, nachgemachten oder verfälschten Geldzeichen erhalten und für echt gehalten hat und sie nach Entdeckung der Fehlerhaftigkeit wieder in Verkehr bringt, wird mit 50.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 442-8 Art. 442-8
La tentative des délits prévus par le premier alinéa de l’article 442-2 et par les articles 442-3 à 442-7 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 442-2 Abs. 1 und 442-3 bis 442-7 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 442-9 Art. 442-9
Toute personne qui a tenté de commettre l’une des infractions prévues au présent chapitre sera exempte de peine si, ayant averti l’autorité administrative et judiciaire, elle a permis d’éviter que l’infraction ne se réalise et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Jeder, der versucht hat, eine der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten zu begehen, bleibt straffrei, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die Ausführung der Straftat zu verhindern und gegebenenfalls die Identität der übrigen Schuldigen festzustellen.
Art. 442-10 Art. 442-10
La peine privative de liberté encourue par l’auteur ou le complice des infractions prévues par les articles 442-1 à 442-4 est réduite de moitié si, ayant averti les autorités administratives ou judiciaires, il a permis de faire cesser les agissements incriminés et d’identifier, le cas échéant, les autres coupables. Die gegen den Täter oder Teilnehmer einer der in Art. 442-1 bis 442-4 bezeichneten Straftaten zu verhängende Freiheitsstrafe wird um die Hälfte verkürzt, wenn er es durch Benachrichtigung der Verwaltungs- oder Justizbehörden ermöglicht hat, die strafbaren Handlungen zu beenden und gegebenenfalls die Identität der übrigen Schuldigen festzustellen.
Art. 442-11 Art. 442-11
Les personnes physiques coupables des crimes et délits prévus aux articles 442-1 à 442-6 encourent également les peines suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activité de nature professionnelle ou sociale selon les modalités prévues par l’article 131-27 ;
  3. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31
Gegen natürliche Personen, die sich der in Art. 442-1 bis 442-6 bezeichneten Verbrechen und Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt oder eine berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27;
  3. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.
Art. 442-12 Art. 442-12
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 442-1 à 442-4. Les dispositions des sept derniers alinéas de l’article 131-10 ne sont pas applicables. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 442-1 bis 442-4 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat. Die Bestimmungen der letzten sieben Absätze des Art. 131-30 sind nicht anwendbar.
Art. 442-13 Art. 442-13
Dans tous les cas prévus au présent chapitre, peut être également prononcée la confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution.
La confiscation des pièces de monnaie et des billets de banque contrefaits ou falsifiés ainsi que des matières et instruments destinés à servir à leur fabrication est obligatoire.
Selon que la contrefaçon ou la falsification a porté sur des pièces de monnaie ou des billets de banque, les signes monétaires contrefaits ou falsifiés sont remis à l’administration des monnaies et médailles ou à la Banque de France, aux fins de destruction éventuelle. Leur sont également remis, aux mêmes fins, ceux des matériels et instruments confisqués qu’elles désignent.
La confiscation des objets, imprimés ou formules visés à l’article 442-6 est également obligatoire. Elle entraîne remise de la chose confisquée à l’administration des monnaies et médailles ou à la Banque de France, selon la distinction prévue à l’alinéa précédent, aux fins de destruction éventuelle.
In allen in diesem Kapitel aufgeführten Fällen kann außerdem die Einziehung der Sache angeordnet werden, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können.
Die Einziehung der nachgemachten oder verfälschten Geldmünzen und Banknoten sowie der zu ihrer Herstellung bestimmten Materialien und Geräte ist zwingend.
Je nachdem, ob das Nachmachen oder Verfälschen Geldmünzen oder Banknoten betrifft, werden die nachgemachten oder verfälschten Geldzeichen der Münz- und Medaillenverwaltung oder der Bank von Frankreich zum Zweck der etwaigen Zerstörung ausgehändigt. Zum selben Zweck werden ihnen diejenigen der eingezogenen Materialien und Geräte ausgehändigt, die sie bezeichnen.
Die Einziehung der in Art. 442-6 genannten Gegenstände, Druckerzeugnisse und Vordrucke ist ebenfalls zwingend. Sie hat die Aushändigung der eingezogenen Sache an die Münz- und Medaillenverwaltung oder die Bank von Frankreich zum Zweck der etwaigen Zerstörung nach der im vorhergehenden Absatz vorgesehenen Unterscheidung zur Folge.
Art. 442-14 Art. 442-14
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39 ;
  3. La confiscation, suivant les modalités prévues par l’article 442-13.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen;
  3. die Einziehung gemäß den Bestimmungen des Art. 442-13.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre III De la falsification des titres ou autres valeurs fiduciaires émises par l’autorité publique Kapitel III Verfälschen der von der öffentlichen Gewalt ausgegebenen Wertpapiere oder sonstigen Werte
Art. 443-1 Art. 443-1
La contrefaçon ou la falsification des effets émis par le Trésor public avec son timbre ou sa marque ou des effets émis par les États étrangers avec leur timbre ou leur marque, ainsi que l’usage ou le transport de ces effets contrefaits ou falsifiés sont punis de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Das Nachmachen oder Verfälschen der von der öffentlichen Hand ausgegebenen Wertpapiere mit Stempel oder Kennzeichen oder der von ausländischen Staaten ausgegebenen Wertpapiere mit Stempel oder Kennzeichen sowie der Gebrauch oder die Beförderung dieser nachgemachten oder verfälschten Wertpapiere werden mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 443-2 Art. 443-2
Sont punis de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende la contrefaçon ou la falsification des timbres-poste ou autres valeurs fiduciaires postales, ainsi que des timbres émis par l’administration des finances, la vente, le transport, la distribution ou l’usage de ces timbres ou valeurs contrefaits ou falsifiés. Das Nachmachen oder Verfälschen von Briefmarken oder sonstigen von der Post ausgegebenen Werten oder der von der Finanzverwaltung ausgegebenen Stempelmarken sowie der Verkauf, die Beförderung, die Verteilung oder der Gebrauch dieser nachgemachten oder verfälschten Briefmarken oder Werte werden mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 443-3 Art. 443-3
Sont punis d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende, la fabrication, la vente, le transport ou la distribution de tous objets, imprimés ou formules qui présentent, avec les titres ou autres valeurs fiduciaires émises par l’État, les collectivités locales, les établissements publics ou les exploitants publics prévus par la loi n 90-568 du 2 juillet 1990 relative à l’organisation du service public de la poste et des télécommunications, une ressemblance de nature à faciliter l’acceptation desdits objets, imprimés ou formules au lieu et place des valeurs imitées. Die Herstellung, der Verkauf, die Beförderung oder die Verteilung von Gegenständen, Druckerzeugnissen oder Vordrucken, deren Ähnlichkeit mit den Wertpapieren oder sonstigen Werten, welche vom Staat, den Gebietskörperschaften, den öffentlich-rechtlichen Anstalten oder den im Gesetz Nr. 90-568 vom 2. Juli 1990 über die Organisation der öffentlichen Aufgaben in den Bereichen Post und Telekommunikation bezeichneten öffentlichen Betreibern ausgegeben werden, geeignet ist, die Annahme der erwähnten Gegenstände, Druckerzeugnisse oder Vordrucke anstelle der echten Werte zu erleichtern, werden mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 443-4 Art. 443-4
Sont punis de six mois d’emprisonnement et de 50 000 F d’amende la contrefaçon ou la falsification des timbres-poste étrangers ou autres valeurs postales émises par le service des postes d’un pays étranger, ainsi que la vente, le transport la distribution ou l’usage de ces timbres ou valeurs contrefaits ou falsifiés. Das Nachmachen oder Verfälschen von ausländischen Briefmarken oder sonstigen von einem ausländischen Postdienst ausgegebenen Werten sowie der Verkauf, die Beförderung, die Verteilung oder der Gebrauch dieser nachgemachten oder verfälschten Briefmarken oder Werte werden mit sechs Monaten Gefängnis und 50.000 FF Geldstrafe werden bestraft.
Art. 443-5 Art. 443-5
La tentative des délits prévus au présent chapitre est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Kapitel aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 443-6 Art. 443-6
Les personnes physiques coupables des délits prévus au présent chapitre encourent également les peines suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activité de nature professionnelle ou sociale selon les modalités prévues par l’article 131-27 ;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de lachose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution.

Dans tous les cas, la confiscation du corps du délit est obligatoire. Elle entraîne remise à l’administration de la chose confisquée aux fins de destruction éventuelle.

Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt oder eine berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegebenwerden können.

In allen Fällen ist die Einziehung des Beweisgegenstands des Vergehens zwingend. Sie hat die Aushändigung der eingezogenen Sache an die Verwaltung zum Zweck der etwaigen Zerstörung zur Folge.

Art. 443-7 Art. 443-7
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies aux articles 443-1 et 443-2. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in Art. 443-1 und 443-2 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 443-8 Art. 443-8
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions prévues au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39 ;
  3. La confiscation suivant les modalités prévues par l’article 443-6.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen;
  3. die Einziehung gemäß den Bestimmungen des Art. 443-6.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Chapitre IV De la falsification des marques de l’autorité Kapitel IV Verfälschen von Hoheitszeichen
Art. 444-1 Art. 444-1
La contrefaçon ou la falsification soit du sceau de l’État, soit des timbres nationaux, soit des poinçons servant à marquer les matières d’or, d’argent ou de platine, ou l’usage de ces sceaux, timbres ou poinçons, contrefaits ou falsifiés, est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Das Nachmachen oder Verfälschen des Staatssiegels, von staatlichen Stempeln oder Prägestempeln zur Kennzeichnung von Gold, Silber oder Platin oder der Gebrauch dieser nachgemachten oder verfälschten Siegel, Stempel oder Prägestempel wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 444-2 Art. 444-2
L’usage frauduleux du sceau de l’État, des timbres nationaux ou des poinçons servant à marquer des matières d’or, d’argent ou de platine est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Die mißbräuchliche Verwendung des Staatssiegels, von staatlichen Stempeln oder Prägestempeln zur Kennzeichnung von Gold, Silber oder Platin wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 444-3 Art. 444-3
Sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende :

  1. La contrefaçon ou la falsification des sceaux, timbres ou marques d’une autorité publique, ou l’usage de ces sceaux, timbres ou marques, contrefaits ou falsifiés ;
  2. La contrefaçon ou la falsification des papiers à en-tête ou imprimés officiels utilisés dans les assemblées instituées par la Constitution, les administrations publiques ou les juridictions, la vente, la distribution ainsi que l’usage de ces papiers ou imprimés ainsi contrefaits ou falsifiés.

 

Mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe werden bestraft:

  1. das Nachmachen oder Verfälschen von Siegeln, Stempeln oder Kennzeichen der öffentlichen Gewalt oder der Gebrauch dieser nachgemachten oder verfälschten Siegel, Stempel oder Kennzeichen;
  2. das Nachmachen oder Verfälschen von Kopfbögen oder amtlichen Vordrucken, die von den durch die Verfassung eingesetzten Versammlungen, der öffentlichen Verwaltung oder denGerichten verwendet werden, sowie der Verkauf, die Verteilung und der Gebrauch dieser nachgemachten oder verfälschten Papierbögen oder Vordrucke.
Art. 444-4 Art. 444-4
L’usage frauduleux des sceaux, marques, timbres, papiers ou imprimés visés à l’article 444-3 est puni de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 F d’amende. Die mißbräuchliche Verwendung der in Art. 444-3 genannten Siegel, Kennzeichen, Stempel, Papierbögen oder Vordrucke wird mit drei Jahren Gefängnis und 300.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 444-5 Art. 444-5
Sont punies d’un an d’emprisonnement et de 100 000 F d’amende la fabrication, la vente, la distribution ou l’utilisation d’imprimés qui présentent avec les papiers à en-tête ou imprimés officiels en usage dans les assemblées instituées par la Constitution, les administrations publiques ou les juridictions une ressemblance de nature à causer une méprise dans l’esprit du public. Die Herstellung, der Verkauf, die Verteilung oder die Benutzung von Vordrucken, deren Ähnlichkeit mit den von den durch die Verfassung eingesetzten Versammlungen, der öffentlichen Verwaltung oder den Gerichten verwendeten Kopfbögen oder amtlichen Vordrucken geeignet ist, in der Öffentlichkeit eine Verwechslung zu verursachen, werden mit einem Jahr Gefängnis und 100.000 FF Geldstrafe werden bestraft.
Art. 444-6 Art. 444-6
La tentative des délits prévus au présent chapitre est punie des mêmes peines. Der Versuch der in diesem Kapitel aufgeführten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 444-7 Art. 444-7
Les personnes physiques coupables des crimes et délits prévus au présent chapitre encourent également les peines suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction d’exercer une fonction publique ou une activité de nature professionnelle ou sociale selon les modalités prévues par l’article 131-27 ;
  3. L’exclusion des marchés publics ;
  4. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit, à l’exception des objets susceptibles de restitution.

Dans tous les cas, la confiscation du corps du délit est obligatoire. Elle entraîne remise à l’administration de la chose confisquée aux fins de destruction éventuelle.

Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Verbrechen und Vergehen schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Strafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt oder eine berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27;
  3. der Ausschluß von den öffentlichen Aufträgen;
  4. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, mit Ausnahme der Gegenstände, die herausgegeben werden können.

In allen Fällen ist die Einziehung des Beweisgegenstands des Vergehens zwingend. Sie hat die Aushändigung der eingezogenen Sache an die Verwaltung zum Zweck der etwaigen Zerstörung zur Folge.

Art. 444-8 Art. 444-8
L’interdiction du territoire français peut être prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-30, soit à titre définitif, soit pour une durée de dix ans au plus, à l’encontre de tout étranger coupable de l’une des infractions définies au présent chapitre. Das Aufenthaltsverbot auf französischem Staatsgebiet kann unter den in Art. 131- 30 vorgesehenen Bedingungen entweder endgültig oder für die Dauer bis zu zehn Jahren gegen jeden Ausländer verhängt werden, der sich einer der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht hat.
Art. 444-9 Art. 444-9
Les personnes morales peuvent être déclarées pénalement responsables, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39 ;
  3. La confiscation, suivant les modalités prévues par l’article 444-7.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen;
  3. die Einziehung gemäß den Bestimmungen des Art. 444-7.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Titre V De la participation à une association de malfaiteurs Titel V Beteiligung an einer kriminellen Vereinigung
Art. 450-1 Art. 450-1
Constitue une association de malfaiteurs tout groupement formé ou entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis de dix ans d’emprisonnement. La participation à une association de malfaiteurs est punie de dix ans d’emprisonnement et de 1 000 000 F d’amende. Eine kriminelle Vereinigung ist eine Gruppe oder ein Zusammenschluß, der zum Zweck der durch einen oder mehrere materielle Umstände gekennzeichneten Vorbereitung eines oder mehrerer Verbrechen oder eines oder mehrerer mit zehn Jahren Gefängnis bedrohten Vergehen gebildet wurde. Die Beteiligung an einer kriminellen Vereinigung wird mit zehn Jahren Gefängnis und 1.000.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 450-2 Art. 450-2
Toute personne ayant participé au groupement ou à l’entente définis par l’article 450-1 est exempte de peine si elle a, avant toute poursuite, révélé le groupement ou l’entente aux autorités compétentes et permis l’identification des autres participants. Jeder, der an einer in Art. 450-1 bezeichneten Gruppe oder einem solchen Zusammenschluß beteiligt war, bleibt straffrei, wenn er vor Einleitung der Strafverfolgung die Gruppe oder den Zusammenschluß den zuständigen Behörden offenbart und die Feststellung der Identität der übrigen Beteiligten ermöglicht hat.
Art. 450-3 Art. 450-3
Les personnes physiques coupables de l’infraction prévue par l’article 450-1 encourent également les peines complémentaires suivantes :

  1. L’interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l’article 131-26 ;
  2. L’interdiction, suivant les modalités prévues par l’article 131-27, d’exercer une fonction publique ou d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise ;
  3. L’interdiction de séjour, suivant les modalités prévues par l’article 131-31.

Peuvent être également prononcées à l’encontre de ces personnes les autres peines complémentaires encourues pour les crimes et délits que le groupement ou l’entente avait pour objet de préparer.

Gegen natürliche Personen, die sich der in Art. 450-1 bezeichneten Straftat schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aberkennung der staatsbürgerlichen, bürgerlichen und familiären Rechte gemäß den Bestimmungen des Art. 131-26;
  2. das Verbot, ein öffentliches Amt oder die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, gemäß den Bestimmungen des Art. 131-27;
  3. das Aufenthaltsverbot gemäß den Bestimmungen des Art. 131-31.

Gegen diese Personen können außerdem die sonstigen, für diejenigen Verbrechen und Vergehen geltenden Zusatzstrafen verhängt werden, die von der Gruppe oder dem Zusammenschluß vorbereitet werden sollten.

Art. 450-4. Art. 450-4.
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction prévue par l’article 450-1. Les peines encourues par les personnes morales sont :

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38 ;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. 450-1 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

 

LIVRE V DES AUTRES CRIMES ET DÉLITS BUCH V SONSTIGE VERBRECHEN UND VERGEHEN
Titre Ier Des infractions en matière de santé publique Titel I Straftaten im öffentlichen Gesundheitswesen
Chapitre Ier Des infractions en matière d’éthique biomédicale Kapitel I Straftaten im Bereich der biomedizinischen Ethik
Section 1 De la protection de l’espèce humaine 1. Abschnitt Schutz der menschlichen Gattung
Art. 511-1 Art. 511-1
Le fait de mettre en oeuvre une pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est puni de vingt ans de réclusion criminelle. Die Anwendung eines eugenischen Verfahrens zum Zweck der Selektion von Personen wird mit 20 Jahren Zuchthaus bestraft.
Section 2 De la protection du corps humain 2. Abschnitt Schutz des menschlichen Körpers
Art. 511-2 Art. 511-2
Le fait d’obtenir d’une personne l’un de ses organes contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, est puni de sept ans d’emprisonnement et 700 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines, le fait d’apporter son entremise pour favoriser l’obtention d’un organe contre le paiement de celui-ci, ou de céder à titre onéreux un tel organe du corps d’autrui. Les mêmes peines sont applicables dans le cas où l’organe obtenu dans les conditions prévues au premier alinéa provient d’un pays étranger. Wer sich von einer Person gegen jegliche Art von Bezahlung eines ihrer Organe beschafft, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer sich als Vermittler betätigt, um die Beschaffung eines Organs gegen Bezahlung zu begünstigen oder wer gegen Entgelt ein aus dem Körper eines anderen stammendes Organ abgibt. Dieselben Strafen gelten für den Fall, daß das unter den im ersten Absatz vorgesehenen Bedingungen erlangte Organ aus dem Ausland stammt.
Art. 511-3 Art. 511-3
Le fait de prélever un organe sur une personne vivante majeure sans que le consentement de celle-ci ait été recueilli dans les conditions prévues par l’article L. 671-3 du Code de la santé publique est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de prélever un organe sur un donneur vivant mineur ou sur un donneur vivant majeur faisant l’objet d’une mesure de protection légale sans avoir respecté les conditions prévues aux articles L. 671-4 et L. 671-5 du Code de la santé publique. Wer eine Organentnahme bei einer lebenden volljährigen Person vornimmt, ohne daß deren Einwilligung unter den in Art. L. 671-3 Code de la santé publique vorgesehenen Bedingungen eingeholt wurde, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer eine Organentnahme an einem lebenden minderjährigen oder einem lebenden volljährigen Spender vornimmt, der einer gesetzlichen Schutzmaßnahme unterliegt, ohne die in Art. L. 671-4 und L. 671-5 Code de la santé publique vorgesehenen Bedingungen eingehalten zu haben.
Art. 511-4 Art. 511-4
Le fait d’obtenir d’une personne le prélèvement de tissus, de cellules ou de produits de son corps contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait d’apporter son entremise pour favoriser l’obtention de tissus, de cellules ou de produits humains contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, ou de céder à titre onéreux des tissus, des cellules ou des produits du corps d’autrui. Wer von einer Person gegen jegliche Art von Bezahlung die Entnahme von Gewebe, Zellen oder Produkten ihres Körpers erwirkt, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer sich als Vermittler betätigt, um die Beschaffung von Gewebe, Zellen oder Produkten des menschlichen Körpers gegen jegliche Art von Bezahlung zu begünstigen oder wer gegen Entgelt Gewebe, Zellen oder Produkte abgibt, die aus dem Körper eines anderen stammen.
Art. 511-5 Art. 511-5
Le fait de prélever un tissu ou des cellules ou de collecter un produit sur une personne vivante majeure sans qu’elle ait exprimé son consentement est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait de prélever un tissu ou des cellules ou de collecter un produit sur une personne vivante mineure ou sur une personne vivante majeure faisant l’objet d’une mesure de protection légale sans avoir respecté les conditions prévues par l’article L. 672-5 du Code de la santé publique. Wer bei einer lebenden volljährigen Person Gewebe oder Zellen entnimmt oder ein Produkt gewinnt, ohne daß die Person ihre Einwilligung erteilt hat, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer bei einer lebenden minderjährigen Person oder einer lebenden volljährigen Person, die einer gesetzlichen Schutzmaßnahme unterliegt, Gewebe oder Zellen entnimmt oder ein Produkt gewinnt, ohne die in Art. L. 672-5 Code de la santé publique vorgesehenen Bedingungen eingehalten zu haben.
Art. 511-6 Art. 511-6
Le fait de recueillir ou de prélever des gamètes sur une personne vivante sans son consentement écrit est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer die Gewinnung oder Entnahme von Gameten bei einer lebenden Person ohne deren schriftliche Einwilligung vornimmt, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-7 Art. 511-7
Le fait de procéder à des prélèvements d’organes ou des transplantations d’organes, à des prélèvements ou des greffes de tissus, à la conservation ou à la transformation de tissus ou à la greffe de cellules dans un établissement n’ayant pas obtenu l’autorisation prévue par les articles L. 671-12, L. 671-16, L. 672-7, L. 672-10 et L. 672-13 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer in einer Einrichtung ohne die nach Art.L. 671-12, L. 671-16, L. 672-7, L. 672-10 und L. 672-13 Code de la santé publique erforderliche Zulassung Organentnahmen oder Organtransplantationen, Entnahmen oder Übertragungen von Gewebe, die Konservierung oder Veränderung von Gewebe oder die Übertragung von Zellen vornimmt, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-8 Art. 511-8
Le fait de procéder à la distribution ou à la cession d’organes, de tissus, de cellules et produits humains en vue d’un don sans qu’aient été respectées les règles de sécurité sanitaire exigées en application des dispositions de l’article L. 665-15 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Al. 2 ajouté par L. n 96-452 du 28 mai 1996; abrogé par L. n 98-535 du 1er juillet 1998. Wer Organe, Gewebe, Zellen und Produkte des menschlichen Körpers, die als Spende dienen sollen, verteilt oder abgibt, ohne daß die nach Art. 665-15 Code de la santé publique erforderlichen gesundheitlichen Sicherheitsbestimmungen eingehalten wurden, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Abs. 2 hinzugefügt durch Gesetz Nr. 96-452 vom 28. Mai 1996; aufgehoben durch Gesetz Nr. 98-535 vom 1. Juli 1998.
Art. 511-8-1 Art. 511-8-1
Le fait de mettre en oeuvre, en vue d’un usage thérapeutique, des procédés de préparation, conservation ou transformation de tissus et de cellules qui ne sont pas destinés à des thérapies cellulaire ou génique, en violation des dispositions de l’article L. 672-15 du Code de la santé publique, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer im Hinblick auf eine therapeutische Verwendung Verfahren zur Vorbereitung, Konservierung oder Umwandlung von Gewebe und Zellen anwendet, die nicht für die Zell- oder Gentherapie bestimmt sind, unter Verstoß gegen die Bestimmungen des Art. L. 672-15 Code de la santé publique, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-8-2 Art. 511-8-2
Le fait de procéder à l’importation ou à l’exportation des organes, tissus et cellules qui ne sont pas destinées à des thérapies cellulaires ou géniques, en violation des dispositions prises pour l’application de l’article 18 de la loi n 92-1477 du 31 décembre 1992 relative aux produits soumis à certaines restrictions de circulation et à la complémentarité entre les services de police, de gendarmerie et de douane, est passible de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer Organe, Gewebe und Zellen einführt oder ausführt, die nicht für die Zell- oder Gentherapie bestimmt sind, unter Verstoß gegen die Bestimmungen, die für die Anwendung von Art. 18 des Gesetzes Nr. 92-1477 vom 31. Dezember 1992 über Produkte, die bestimmten Verkehrsbeschränkungen unterliegen, sowie über die wechselseitige Zusammenarbeit zwischen den Polizeidienststellen, der Gendarmerie und dem Zoll erlassen wurden, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-9 Art. 511-9
Le fait d’obtenir des gamètes contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, à l’exception du paiement des prestations assurées par les établissements effectuant la préparation et la conservation de ces gamètes, est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait d’apporter son entremise pour favoriser l’obtention de gamètes contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, ou de remettre à des tiers, à titre onéreux des gamètes provenant de dons. Wer Gameten gegen jegliche Art von Bezahlung beschafft, es sei denn, es handelt sich um die Vergütung von Leistungen der Einrichtungen, in denen diese Gameten präpariert und konserviert werden, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer sich als Vermittler betätigt, um die Beschaffung von Gameten gegen jegliche Art von Bezahlung zu begünstigen, oder wer aus Spenden stammende Gameten an Dritte gegen Entgelt abgibt.
Art. 511-10 Art. 511-10
Le fait de divulguer une information permettant à la fois d’identifier une personne ou un couple qui a fait don de gamètes et le couple qui les a reçus est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer eine Information weitergibt, mit der es möglich ist, die Identität einer Person oder eines Paares festzustellen, das Gameten gespendet hat, sowie diejenige des Paares, das sie erhalten hat, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-11 Art. 511-11
Le fait de recueillir ou de prélever des gamètes sur une personne vivante en vue d’une assistance médicale à la procréation sans procéder aux tests de dépistage des maladies transmissibles exigés en application de l’article L. 665-15 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer bei einer lebenden Person im Hinblick auf eine medizinisch unterstützte Fortpflanzung Gameten gewinnt oder entnimmt, ohne die nach Art. L. 665-15 Code de la santé publique erforderlichen Untersuchungen auf übertragbare Krankheiten durchzuführen, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-12 Art. 511-12
Le fait de procéder à une insémination artificielle par sperme frais ou mélange de sperme provenant de dons en violation de l’article L. 673-3 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer unter Verstoß gegen Art. L. 673-3 Code de la santé publique eine künstliche Befruchtung mit aus Spenden stammendem frischem Sperma oder einer Spermamischung vornimmt, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-13 Art. 511-13
Le fait de subordonner le bénéfice d’un don de gamètes à la désignation par le couple receveur d’une personne ayant volontairement accepté de procéder à un tel don en faveur d’un couple tiers en violation de l’article L. 673-7 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer unter Verstoß gegen Art. L. 673-7 Code de la santé publique den Erhalt einer Gametenspende davon abhängig macht, daß das Empfängerpaar eine Person benennt, die sich freiwillig zu einer solchen Spende zugunsten eines dritten Paares bereit erklärt hat, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-14 Art. 511-14
Le fait de procéder à des activités de recueil, de traitement, de conservation et de cession de gamètes provenant de dons sans avoir recueilli l’autorisation prévue à l’article L. 673-5 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer ohne die nach Art. L. 673-5 Code de la santé publique erforderliche Zulassung Tätigkeiten ausübt wie die Gewinnung, Behandlung, Konservierung oder Abgabe von aus Spenden stammenden Gameten, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 3 De la protection de l’embryon humain 3. Abschnitt Schutz des menschlichen Embryos
Art. 511-15 Art. 511-15
Le fait d’obtenir des embryons humains contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait d’apporter son entremise pour favoriser l’obtention d’embryons humains contre un paiement, quelle qu’en soit la forme, ou de remettre à des tiers, à titre onéreux, des embryons humains. Wer gegen jegliche Art von Bezahlung menschliche Embryonen beschafft, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird bestraft, wer sich als Vermittler betätigt, um die Beschaffung menschlicher Embryonen gegen jegliche Art von Bezahlung zu begünstigen oder wer menschliche Embryonen an Dritte gegen Entgelt abgibt.
Art. 511-16 Art. 511-16
Le fait d’obtenir des embryons humains sans respecter les conditions prévues aux articles L. 152-4 et L. 152-5 du Code de la santé publique est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer menschliche Embryonen beschafft, ohne die in Art. L. 152-4 und L. 152-5 Code de la santé publique vorgesehenen Bedingungen einzuhalten, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-17 Art. 511-17
Le fait de procéder à la conception in vitro d’embryons humains à des fins industrielles ou commerciales est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Est puni des mêmes peines le fait d’utiliser des embryons humains à des fins industrielles ou commerciales. Wer zu industriellen oder wirtschaftlichen Zwecken menschliche Embryonen in vitro erzeugt, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft. Mit denselben Strafen wird die Verwendung menschlicher Embryonen zu industriellen oder wirtschaftlichen Zwecken bestraft.
Art. 511-18 Art. 511-18
Le fait de procéder à la conception in vitro d’embryons humains à des fins de recherche ou d’expérimentation est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer für Forschungszwecke oder für Versuche menschliche Embryonen in vitro erzeugt, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-19 Art. 511-19
Le fait de procéder à une étude ou une expérimentation sur l’embryon en violation des dispositions de l’article L. 152-8 du Code de la santé publique est puni de sept ans d’emprisonnement et de 700 000 F d’amende. Wer unter Verstoß gegen Art. L. 152-8 Code de la santé publique an einem Embryo eine Untersuchung oder ein Experiment durchführt, wird mit sieben Jahren Gefängnis und 700.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-20 Art. 511-20
Le fait de procéder au diagnostic prénatal sans avoir reçu l’autorisation mentionnée à l’article L. 162-16 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer ohne die nach Art. L. 162-16 Code de la santé publique erforderliche Zulassung ein Verfahren zur pränatalen Diagnostik anwendet, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-21 Art. 511-21
Le fait de méconnaître les dispositions de l’article L. 162-17 du Code de la santé publique relatif au diagnostic préimplantatoire est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer die Bestimmungen des Art. L. 162-17 Code de la santé publique über die Durchführung diagnostischer Verfahren vor der Implantation nicht einhält, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-22 Art. 511-22
Le fait de procéder à des activités d’assistance médicale à la procréation sans avoir recueilli l’autorisation prévue à l’article L. 184-1 du Code de la santé publique est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer ohne die nach Art. L. 184-1 Code de la santé publique erforderliche Zulassung Verfahren zur medizinisch unterstützten Fortpflanzung anwendet, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-23 Art. 511-23
Le fait de divulguer une information nominative permettant d’identifier à la fois le couple qui a renoncé à un embryon et le couple qui l’a accueilli est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer eine namensbezogene Information weitergibt, mit der es möglich ist, die Identität des Paares festzustellen, das einen Embryo abgegeben hat, sowie diejenige des Paares, das ihn erhalten hat, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-24 Art. 511-24
Le fait de procéder à des activités d’assistance médicale à la procréation à des fins autres que celles définies à l’article L. 152-2 du Code de la santé publique est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 F d’amende. Wer Tätigkeiten im Bereich medizinisch unterstützter Fortpflanzung zu anderen als den in Art. L. 152-2 Code de la santé publique bezeichneten Zwecken ausübt, wird mit fünf Jahren Gefängnis und 500.000 FF Geldstrafe bestraft.
Art. 511-25 Art. 511-25
Le fait de procéder au transfert d’un embryon dans les conditions fixées à l’article L. 152-5 du Code de la santé publique sans avoir pris connaissance des résultats des tests de dépistage de maladies infectieuses exigés en application de l’article précité est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. Wer unter den in Art. L. 152-5 Code de la santé publique festgelegten Bedingungen die Übertragung eines Embryos vornimmt, ohne die Ergebnisse der nach diesem Artikel erforderlichen Untersuchungen zur Feststellung übertragbarer Krankheiten abzuwarten, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft.
Section 4 Autres dispositions et peines complémentaires applicables aux personnes physiques et responsabilité des personnes morales 4. Abschnitt Sonstige Bestimmungen und Zusatzstrafen für natürliche Personen und Verantwortlichkeit juristischer Personen

 

Art. 511-26 Art. 511-26
La tentative des délits prévus par les articles 511-2, 511-3, 511-4, 511-5, 511-6, 511-9 et 511-15 est punie des mêmes peines. Der Versuch der in Art. 511-2, 511-3, 511-4, 511-5, 511-6, 511-9 und 511-15 bezeichneten Vergehen wird mit denselben Strafen bestraft.
Art. 511-27 Art. 511-27
Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent chapitre encourent également la peine complémentaire d’interdiction pour une durée de dix ans au plus, d’exercer l’activité professionnelle ou sociale dans l’exercice de laquelle ou à l’occasion de laquelle l’infraction a été commise. Gegen natürliche Personen, die sich der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten schuldig gemacht haben, kann außerdem für die Dauer bis zu zehn Jahren die Zusatzstrafe des Verbots, die berufliche oder soziale Tätigkeit auszuüben, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde, verhängt werden.
Art. 511-28 Art. 511-28
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent chapitre. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-38;
  2. Les peines mentionnées à l’article 131-39.

L’interdiction mentionnée au 2 de l’article 131-39 porte sur l’activité dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de laquelle l’infraction a été commise.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in diesem Kapitel aufgeführten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art.131-38;
  2. die in Art. 131-39 genannten Strafen.

Das in Art. 131-39 Nr. 2 genannte Verbot bezieht sich auf die Tätigkeit, bei oder anläßlich deren Ausübung die Straftat begangen wurde.

Titre II Autres dispositions   Titel II Sonstige Bestimmungen
Chapitre unique Des sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux Einziges Kapitel Schwere Mißhandlungen und Grausamkeiten an Tieren
Art. 521-1 Art. 521-1
Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 200 000 F d’amende. A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d’un animal, à titre définitif ou non. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d’un nouveau gallodrome. Est également puni des mêmes peines l’abandon d’un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l’exception des animaux destinés au repeuplement. Wer öffentlich oder nichtöffentlich schwere Mißhandlungen oder Grausamkeiten an einem Haustier oder einem gezähmten oder in Gefangenschaft gehaltenen Tier begeht, wird mit zwei Jahren Gefängnis und 200.000 FF Geldstrafe bestraft. Als Zusatzstrafe kann das Gericht den Besitz eines Tieres, endgültig oder nicht endgültig, untersagen. Die Bestimmungen des vorliegenden Artikels gelten nicht für Stierkämpfe, wenn eine fortdauernde örtliche Tradition geltend gemacht werden kann. Sie sind auch nicht anwendbar auf Hahnenkämpfe in Gegenden, in denen eine fortdauernde Tradition nachgewiesen werden kann. Mit den im ersten Absatz vorgesehenen Strafen wird jede Errichtung einer neuen Hahnenkampfarena bestraft. Mit denselben Strafen wird außerdem bestraft, wer ein Haustier oder ein gezähmtes oder in Gefangenschaft gehaltenes Tier aussetzt, mit Ausnahme der Tiere, die zur Wiederansiedlung bestimmt sind.
Art. 521-2 Art. 521-2
Le fait de pratiquer des expériences ou recherches scientifiques ou expérimentales sur les animaux sans se conformer aux prescriptions fixées par décret en Conseil d’État est puni des peines prévues à l’article 521-1. Wer Versuche oder wissenschaftliche oder experimentelle Forschungen an Tieren durchführt, ohne die durch Dekret nach Anhörung des Staatsrats festgelegten Bestimmungen einzuhalten, wird mit den in Art. 521-1 vorgesehenen Strafen bestraft.

 

LIVRE VI DES CONTRAVENTIONS

(Règlements )

BUCH VI ÜBERTRETUNGEN

(Verordnungen)

Titre Ier Dispositions générales Titel I Allgemeine Bestimmungen
Art. R. 610-1 Art. R. 610-1
Les contraventions, ainsi que les classes dont elles relèvent, sont déterminées par décrets en Conseil d’État. Die Übertretungen sowie die Gruppen, denen sie zugeordnet sind, werden durch Dekrete nach Anhörung des Staatsrats bestimmt.
Art. R. 610-2 Art. R. 610-2
Le complice d’une contravention au sens du second alinéa de l’article 121-7 est puni conformément à l’article 121-6. Der Teilnehmer an einer Übertretung im Sinne von Art. 121-7 Abs. 2 wird gemäß Art. 121-6 bestraft.
Art. R. 610-3 Art. R. 610-3
Le montant des amendes encourues pour les cinq classes de contraventions est fixé par l’article 131-13. Die Höhe der für die fünf Gruppen von Übertretungen angedrohten Geldstrafen ist in Art. 131-13 festgelegt.
Art. R. 610-4 Art. R. 610-4
Les contraventions punies d’une amende dont le taux est proportionnel au montant ou à la valeur exprimée en numéraire du préjudice, des réparations ou de l’objet de l’infraction constituent des contraventions de la 5ème classe dont la peine d’amende ne peut excéder les montants fixés par le 5 de l’article 131-13. Übertretungen, die mit einer Geldstrafe bestraft werden, die sich nach der Höhe oder dem in Geld ausgedrückten Wert des Schadens, der Wiedergutmachungsleistungen oder des Gegenstands der Straftat bemißt, sind Übertretungen der fünften Gruppe, bei denen die Geldstrafe die in Art. 131-13 Nr. 5 festgelegten Beträge nicht übersteigen darf.
Art. R. 610-5 Art. R. 610-5
La violation des interdictions ou le manquement aux obligations édictées par les décrets et arrêtés de police sont punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 1ère classe. Verstöße gegen Verbote oder Verletzungen von Pflichten, die durch Polizeiverordnungen und Polizeiverfügungen erlassen wurden, werden mit der für Übertretungen der ersten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Titre II Des contraventions contre les personnes Titel II Übertretungen gegen Personen
Chapitre Ier Des contraventions de la 1re classe contre les personnes Kapitel I Übertretungen der ersten Gruppe gegen Personen
Section 1 De la diffamation et de l’injure non publiques 1. Abschnitt Nichtöffentliche Verleumdung und Beleidigung
Art. R. 621-1 Art. R. 621-1
La diffamation non publique envers une personne est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 1re classe. La vérité des faits diffamatoires peut être établie conformément aux dispositions législatives relatives à la liberté de la presse. Die nichtöffentliche Verleumdung einer Person wird mit der für Übertretungen der ersten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Die Wahrheit der verleumderischen Tatsachen kann gemäß den gesetzlichen Bestimmungen über die Pressefreiheit festgestellt werden.
Art. R. 621-2 Art. R. 621-2
L’injure non publique envers une personne, lorsqu’elle n’a pas été précédée de provocation, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 1re classe. Die nichtöffentliche Beleidigung einer Person wird, wenn ihr keine Provokation vorausging, mit der für Übertretungen der ersten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Chapitre II Des contraventions de la 2e classe contre les personnes Kapitel II Übertretungen der zweiten Gruppe gegen Personen
Section 1 Des atteintes involontaires à l’intégrité de la personne n’ayant entraîné aucune incapacité totale de travail 1. Abschnitt Fahrlässige Verletzungen der Unversehrtheit der Person, die keine vollständige Arbeitsunfähigkeit verursacht haben
Art. R. 622-1 Art. R. 622-1
Hors le cas prévu par l’article R. 625-3, le fait, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, de porter atteinte à l’intégrité d’autrui sans qu’il en résulte d’incapacité totale de travail est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction.
Abgesehen von dem Fall des Art. 625-3 wird die Verletzung der Unversehrtheit eines anderen durch Ungeschicklichkeit, Unvorsichtigkeit, Unaufmerksamkeit, Nachlässigkeit oder Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht, ohne daß daraus eine vollständige Arbeitsunfähigkeit folgt, mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat.
Section 2 De la divagation d’animaux dangereux 2. Abschnitt Freies Umherlaufenlassen von gefährlichen Tieren
Art. R. 622-2 Art. R. 622-2
Le fait, par le gardien d’un animal susceptible de présenter un danger pour les personnes, de laisser divaguer cet animal est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2e classe. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une oeuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Wer als Tierhalter ein Tier, das eine Gefahr für Personen darstellen kann, frei umherlaufen läßt, wird mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Wird der Eigentümer des Tieres verurteilt oder ist er unbekannt, kann das Gericht anordnen, daß das Tier einem als gemeinnützig anerkannten oder einem eingetragenen Tierhilfswerk zur freien Verfügung übergeben wird.
Chapitre III Des contraventions de la 3e classe contre les personnes Kapitel III Übertretungen der dritten Gruppe gegen Personen
Section 1 Des menaces de violences 1. Abschnitt Drohungen mit Gewalttätigkeiten
Art. R. 623-1 Art. R. 623-1
Hors les cas prévus par les articles 222-17 et 222-18, la menace de commettre des violences contre une personne, lorsque cette menace est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. Abgesehen von den Fällen der Art. 222-17 und 222-18 wird die Drohung, Gewalttätigkeiten gegen eine Person zu begehen, wenn diese Drohung entweder wiederholt oder durch ein Schriftstück, eine Abbildung oder irgendeinen anderen Gegenstand zum Ausdruck gebracht wird, mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Section 2 Des bruits ou tapages injurieux ou nocturnes 2. Abschnitt Beleidigende Lärmbelästigungen oder nächtliche Ruhestörungen
Art. R. 623-2 Art. R. 623-2
Les bruits ou tapages injurieux ou nocturnes troublant la tranquillité d’autrui sont punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. Les personnes coupables des contraventions prévues au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction. Le fait de faciliter sciemment, par aide ou assistance, la préparation ou la consommation des contraventions prévues au présent article est puni des mêmes peines. Beleidigender oder nächtlicher Lärm, der andere in ihrer Ruhe stört, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder die dazu bestimmt war, verhängt werden. Wer wissentlich durch seine Hilfe oder Unterstützung die Vorbereitung oder die Vollendung der in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen erleichtert, wird mit denselben Strafen bestraft.
Section 3 De l’excitation d’animaux dangereux 3. Abschnitt Aufstachelung gefährlicher Tiere
Art. R. 623-3 Art. R. 623-3
Le fait, par le gardien d’un animal susceptible de présenter un danger pour les personnes, d’exciter ou de ne pas retenir cet animal lorsqu’il attaque ou poursuit un passant, alors même qu’il n’en est résulté aucun dommage, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une oeuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Wer als Tierhalter ein Tier, das eine Gefahr für Personen darstellen kann, aufhetzt oder nicht zurückhält, wenn es einen Passanten angreift oder verfolgt, wird, selbst wenn dadurch kein Schaden entstanden ist, mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Wird der Eigentümer des Tieres verurteilt oder ist er unbekannt, kann das Gericht anordnen, daß das Tier einem als gemeinnützig anerkannten oder einem eingetragenen Tierhilfswerk zur freien Verfügung übergeben wird.
Section 4 De la violation des dispositions réglementant le commerce de certains matériels susceptibles d’être utilisés pour porter atteinte à l’intimité de la vie privée 4. Abschnitt Verstöße gegen die Bestimmungen über den Handel mit bestimmten Geräten, die zu Verletzungen der Privatsphäre benutzt werden können
Art. R. 623-4 Art. R. 623-4
Le fait, par une personne titulaire de l’une des autorisations mentionnées à l’article R. 226-3, de ne pas tenir le registre prévu par le deuxième alinéa de l’article R. 226-10 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. Wer es als Inhaber einer der in Art. R. 226-3 genannten Genehmigungen unterläßt, das in Art. R. 226-10 Abs. 2 vorgesehene Verzeichnis zu führen, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.
Chapitre IV Des contraventions de la 4e classe contre les personnes Kapitel IV Übertretungen der vierten Gruppe gegen Personen
Section 1 Des violences légères 1. Abschnitt Leichte Gewalttätigkeiten
Art. R. 624-1 Art. R. 624-1
Hors les cas prévus par les articles 222-13 et 222-14, les violences volontaires n’ayant entraîné aucune incapacité totale de travail sont punies de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  4. Le retrait du permis de chasser, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus;
  5. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

Le fait de faciliter sciemment, par aide ou assistance, la préparation ou la consommation de la contravention prévue au présent article est puni des mêmes peines.

Abgesehen von den Fällen der Art. 222-13 und 222-14 werden vorsätzliche Gewalttätigkeiten, die keine vollständige Arbeitsunfähigkeit verursacht haben, mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu drei Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu drei Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  5. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Wer wissentlich durch seine Hilfe oder Unterstützung die Vorbereitung oder die Vollendung der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung erleichtert, wird mit denselben Strafen bestraft.

Section 2 De la diffusion de messages contraires à la décence 2. Abschnitt Verbreitung anstößiger Mitteilungen
Art. R. 624-2 Art. R. 624-2
Le fait de diffuser sur la voie publique ou dans des lieux publics des messages contraires à la décence est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe.
Est puni de la même peine le fait, sans demande préalable du destinataire, d’envoyer ou de distribuer à domicile de tels messages.
Les personnes coupables des contraventions prévues au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Le fait de faciliter sciemment, par aide ou assistance, la préparation ou la consommation des contraventions prévues au présent article est puni des mêmes peines.
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent article.
Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Wer auf öffentlichen Straßen oder an öffentlichen Orten anstößige Mitteilungen verbreitet, wird mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Mit denselben Strafen wird bestraft, wer solche Mitteilungen ohne vorherige Bestellung des Empfängers jemandem ins Haus schickt oder an der Haustür verteilt.
Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden.
Wer wissentlich durch seine Hilfe oder Unterstützung die Vorbereitung oder die Vollendung der in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen erleichtert, wird mit denselben Strafen bestraft.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden.
Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Section 3 De la diffamation et de l’injure non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire 3. Abschnitt Nichtöffentliche rassistische oder diskriminierende Verleumdung oder Beleidigung
Art. R. 624-3 Art. R. 624-3
La diffamation non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. Die nichtöffentliche Verleumdung einer Person oder einer Personengruppe aufgrund ihrer Herkunft oder ihrer tatsächlichen oder vermeintlichen Zugehörigkeit oder Nichtzugehörigkeit zu einer bestimmten Volksgruppe, Nation, Rasse oder Religion wird mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 624-4 Art. R. 624-4
L’injure non publique commise envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. Die nichtöffentliche Beleidigung einer Person oder einer Personengruppe aufgrund ihrer Herkunft oder ihrer tatsächlichen oder vermeintlichen Zugehörigkeit oder Nichtzugehörigkeit zu einer bestimmten Volksgruppe, Nation, Rasse oder Religion wird mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 624-5 Art. R. 624-5
Les personnes coupables des infractions définies aux articles R. 624-3 et R. 624-4 encourent, outre les peines d’amende prévues par ces articles, les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  2. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Gegen Personen, die sich der in Art. R. 624-3 und R. 624-4 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können neben den in diesen Artikeln vorgesehenen Geldstrafen folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Art. R. 624-6 Art. R. 624-6
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles R. 624-3 et R. 624-4. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. R. 624-3 und R. 624-4 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Chapitre V Des contraventions de la 5e classe contre les personnes Kapitel V Übertretungen der fünften Gruppe gegen Personen
Section 1 Des violences 1. Abschnitt Gewalttätigkeiten
Art. R. 625-1 Art. R. 625-1
Hors les cas prévus par les articles 222-13 et 222-14, les violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale du travail d’une durée inférieure ou égale à huit jours sont punies de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.
Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  4. Le retrait du permis de chasser, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus;
  5. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit;
  6. Le travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent-vingt heures. Le fait de faciliter sciemment, par aide ou assistance, la préparation ou la consommation de la contravention prévue au présent article est puni des mêmes peines.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l’article 132-11.

Abgesehen von den Fällen der Art. 222-13 und 222-14 werden vorsätzliche Gewalttätigkeiten, die eine vollständige Arbeitsunfähigkeit von acht Tagen oder weniger verursacht haben, mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu drei Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt.
  4. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu drei Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  5. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  6. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden.

Wer wissentlich durch seine Hilfe oder Unterstützung die Vorbereitung oder die Vollendung der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung erleichtert, wird mit denselben Strafen bestraft. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11geahndet.

Section 2 Des atteintes involontaires à l’intégrité de la personne 2. Abschnitt Fahrlässige Verletzungen der Unversehrtheit der Person
Art. R. 625-2 Art. R. 625-2
Hors le cas prévu par l’article 222-20, le fait de causer à autrui, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, une incapacité totale de travail d’une durée inférieure ou égale à trois mois est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Abgesehen von dem Fall des Art. 222-20 wird derjenige, der durch Ungeschicklichkeit, Unvorsichtigkeit, Unaufmerksamkeit, Nachlässigkeit oder Verletzung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht bei einem anderen eine vollständige Arbeitsunfähigkeit von drei Monaten oder weniger verursacht, mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 625-3 Art. R. 625-3
Le fait, par un manquement délibéré à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, de porter atteinte à l’intégrité d’autrui sans qu’il en résulte d’incapacité totale de travail est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Wer bewußt eine ihm durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegte Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht mißachtet und dadurch die Unversehrtheit eines anderen verletzt, ohne daß daraus eine vollständige Arbeitsunfähigkeit folgt, wird mit der für Übertre- tungen der fünften Klasse vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 625-4 Art. R. 625-4
Les personnes coupables des infractions définies aux articles R. 625-2 et R. 625-3 encourent, outre les peines d’amende prévues par ces articles, les peines complémentaires suivantes:

  1. La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  4. Le retrait du permis de chasser, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus;
  5. La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction;
  6. Le travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures.
Gegen Personen, die sich der in Art. R. 625-2 und R. 625-3 bezeichneten Straftaten schuldig gemacht haben, können neben den in diesen Artikeln vorgesehenen Geldstrafen folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu drei Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu drei Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  5. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat;
  6. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden.
Art. R. 625-5 Art. R. 625-5
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles R. 625-2 et R. 625-3. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction.
Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. R. 625-2 und R. 625-3 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat.
Art. R. 625-6 Art. R. 625-6
La récidive des contraventions prévues aux articles R. 625-2 et R. 625-3 est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15. Der Rückfall wird bei den in Art. R. 625-2 und R. 625-3 bezeichneten Übertretungen gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.
Section 3 De la provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciales 3. Abschnitt Nichtöffentliche Anstiftung zu Diskriminierung, Rassenhaß oder rassistischer Gewalttätigkeit
Art. R. 625-7 Art. R. 625-7
La provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.
Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  2. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit;
  4. Le travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures.

Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article.
Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Die nichtöffentliche Anstiftung zu Diskriminierung, Haß oder Gewalt gegen eine Person oder eine Personengruppe aufgrund ihrer Herkunft oder ihrer tatsächlichen oder vermeintlichen Zugehörigkeit oder Nichtzugehörigkeit zu einer bestimmten Volksgruppe, Nation, Rasse oder Religion wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  4. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden.
Die Strafen für juristische Personen sind:

die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41; die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-25 geahndet.

Section 4 Du racolage 4. Abschnitt Kundenwerbung zum Zweck der Prostitution
Art. R. 625-8 Art. R. 625-8
Le fait, par tout moyen, de procéder publiquement au racolage d’autrui en vue de l’inciter à des relations sexuelles est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  2. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit;
  4. L’interdiction, pour une durée de trois ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  5. Le travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l’article 132-11.
Wer durch irgendein Mittel öffentlich Kunden anwirbt, um sie zum Geschlechtsverkehr anzustiften, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  4. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  5. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 geahndet.
Section 5 De la violation des dispositions réglementant le commerce de certains matériels susceptibles d’être utilisés pour porter atteinte à l’intimité de la vie privée 5. Abschnitt Verstöße gegen die Bestimmungen über den Handel mit bestimmten Geräten, die zu Verletzungen der Privatsphäre benutzt werden können
Art. R. 625-9 Art. R. 625-9
Le fait, par une personne titulaire de l’une des autorisations mentionnées à l’article R. 226-3, de proposer, céder, louer ou vendre un appareil figurant sur la liste visée à l’article R. 226-1 en violation des dispositions du premier alinéa de l’article R. 226-10 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Wer als Inhaber einer der in Art. R. 226-3 genannten Genehmigungen unter Verstoß gegen die Bestimmungen des Art. R. 226-10 Abs. 1 ein Gerät anbietet, abgibt, vermietet oder verkauft, das in der in Art. R. 226-1 genannten Liste aufgeführt ist, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Titre III Des contraventions contre les biens Titel III Übertretungen gegen Sach- und Vermögensgüter
Chapitre Ier Des contraventions de la 1re classe contre les biens Kapitel I Übertretungen der ersten Gruppe gegen Sach- und Vermögensgüter
Section unique Des menaces de destruction, de dégradation ou de détérioration n’entraînant qu’un dommage léger Einziger Abschnitt Drohungen mit einer Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung mit nur geringfügigem Schaden
Art. R. 631-1 Art. R. 631-1
Hors le cas prévu par l’article 322-13, la menace de commettre une destruction, une dégradation ou une détérioration n’entraînant qu’un dommage léger, lorsqu’elle est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 1ère classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  2. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition.

Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41.

Abgesehen von dem Fall des Art. 322-13 wird die Drohung, eine Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung mit nur geringfügigem Schaden zu begehen, wenn sie entweder wiederholt oder durch ein Schriftstück, eine Abbildung oder irgendeinen anderen Gegenstand zum Ausdruck gebracht wird, mit der für Übertretungen der ersten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.

Chapitre II Des contraventions de la 2e classe contre les biens Kapitel II Übertretungen der zweiten Gruppe gegen Sach- und Vermögensgüter
Section unique De l’abandon d’ordures, déchets, matériaux ou autres objets Einziger Abschnitt Zurücklassen von Müll, Abfällen, Baumaterial oder sonstigen Gegenständen
Art. R 632-1 Art. R 632-1
Hors le cas prévu par l’article R. 635-8, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2e classe le fait de déposer, d’abandonner ou de jeter, en un lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet, de quelque nature qu’il soit, si ce dépôt n’est pas effectué par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. Abgesehen von dem Fall des Art. R. 635-8 wird mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft, wer an einem öffentlichen oder privaten Ort, mit Ausnahme der für diesen Zweck von der zuständigen Verwaltungsbehörde ausgewiesenen Plätze, Müll, Abfälle, Baumaterial oder irgendeinen anderen Gegenstand ablädt, zurückläßt oder wegwirft, wenn das Abladen nicht durch die Person, die zur Nutzung des Platzes berechtigt ist, oder mit ihrer Erlaubnis erfolgt. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.
Chapitre III Des contraventions de la 3e classe contre les biens Kapitel III Übertretungen der dritten Gruppe gegen Sach- und Vermögensgüter
Section 1 De la violation des dispositions réglementant la vente ou l’échange de certains objets mobiliers 1. Abschnitt Verstoß gegen die Vorschriften über den Verkauf oder Tausch bestimmter beweglicher Gegenstände
Art. R. 633-1 Art. R. 633-1
Le fait, par une personne mentionnée à l’article R. 321-1, lorsqu’elle est requise par l’autorité compétente, de s’abstenir de présenter le récépissé de déclaration prévu au dernier alinéa du même article, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. Die in Art. R. 321-1 genannte Person, die es trotz Aufforderung durch die zuständige Behörde unterläßt, die im letzten Absatz desselben Artikels vorgesehene Meldebestätigung vorzulegen, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 633-2 Art. R. 633-2
Le fait, par une personne mentionnée à l’article R. 321-1, d’omettre de faire figurer de manière apparente sur un objet ou lot d’objets exposé à la vente ou détenu en stock le numéro d’ordre correspondant, conformément aux prescriptions de l’article R. 321-4, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. Die in Art. R. 321-1 genannte Person, die es unterläßt, einen zum Verkauf ausgestellten oder vorrätig gehaltenen Gegenstand oder einen Posten Gegenstände gemäß den Bestimmungen des Art. R. 321-4 sichtbar mit der entsprechenden laufenden Nummer zu versehen, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 633-3 Art. R. 633-3
Le fait, par une personne mentionnée à l’article R. 321-1, d’omettre de faire parapher le registre d’objets mobiliers prévu à l’article R. 321-3, conformément aux prescriptions de l’article R. 321-6, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. Die in Art. R. 321-1 genannte Person, die es unterläßt, das in Art. R. 321-3 genannte Verzeichnis beweglicher Gegenstände gemäß den Bestimmungen des Art. R. 321-6 abzeichnen zu lassen, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 633-4 Art. R. 633-4
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles R. 633-1, R. 633-2 et R. 633-3. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. R. 633-1, R. 633-2 und R. 633-3 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.
Section 2 De la violation des dispositions concernant les manifestations publiques en vue de la vente ou de l’échange de certains objets mobiliers 2. Abschnitt Verstoß gegen die Bestimmungen über öffentliche Veranstaltungen zum Verkauf oder Tausch bestimmter beweglicher Gegenstände
Art. R. 633-5 Art. R. 633-5
Le fait, par une personne mentionnée au deuxième alinéa de l’article 321-7, d’omettre de faire parapher le registre prévu par l’article R. 321-9, conformément aux prescriptions de l’article R. 321-10, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3ème classe. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. Die in Art. 321-7 Abs. 2 genannte Person, die es unterläßt, das in Art. R. 321-9 genannte Verzeichnis gemäß den Bestimmungen des Art. R. 321-10 abzeichnen zu lassen, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.
Chapitre IV Des contraventions de la 4e classe contre les biens Kapitel IV Übertretungen der vierten Gruppe gegen Sach- und Vermögensgüter
Section 1 Des menaces de destruction, de dégradation ou de détérioration ne présentant pas de danger pour les personnes 1. Abschnitt Drohungen mit einer Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung, die keine Gefahr für Personen darstellt
Art. R. 634-1 Art. R. 634-1
Hors le cas prévu par l’article 322-13, la menace de commettre une destruction, une dégradation ou une détérioration ne présentant pas de danger pour les personnes, lorsqu’elle est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet, est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. Les personnes coupables de la contravention prévues au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  2. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition.

Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41.

Abgesehen von dem Fall des Art. 322-13 wird die Drohung, eine Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung zu begehen, die keine Gefahr für Personen darstellt, wenn sie entweder wiederholt oder durch ein Schriftstück, eine Abbildung oder irgendeinen anderen Gegenstand zum Ausdruck gebracht wird, mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Straftat schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.

Chapitre V Des contraventions de la 5e classe contre les biens Kapitel V Übertretungen der fünften Gruppe gegen Sach- und Vermögensgüter
Section 1 Des destructions, dégradations et détériorations dont il n’est résulté qu’un dommage léger 1. Abschnitt Zerstörungen, Beschädigungen und Verunstaltungen mit nur geringfügigem Schaden
Art. R. 635-1 Art. R. 635-1
La destruction, la dégradation ou la détérioration volontaires d’un bien appartenant à autrui dont il n’est résulté qu’un dommage léger est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle;
  2. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  3. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  4. Le retrait du permis de chasser, avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus;
  5. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit;
  6. Le travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures.

Le fait de faciliter sciemment, par aide ou assistance, la préparation ou la consommation de la contravention prévue au présent article est puni des mêmes peines. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Die vorsätzliche Zerstörung, Beschädigung oder Verunstaltung einer Sache, die einem anderen gehört, wird, wenn dadurch nur ein geringfügiger Schaden entstanden ist, mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Aussetzung der Fahrerlaubnis für die Dauer bis zu drei Jahren; diese Aussetzung kann auf das Fahren außerhalb der beruflichen Tätigkeit beschränkt werden;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  3. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  4. der Entzug des Jagdscheins mit dem Verbot, während einer Frist bis zu drei Jahren die Erteilung eines neuen Jagdscheins zu beantragen;
  5. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  6. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden. Wer wissentlich durch seine Hilfe oder Unterstützung die Vorbereitung oder die Vollendung der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung erleichtert, wird mit denselben Strafen bestraft.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Section 2 De la vente forcée par correspondance 2. Abschnitt Kaufzwang im Versandhandel
Art. R. 635-2 Art. R. 635-2
Le fait d’adresser à une personne, sans demande préalable de celle-ci, un objet quelconque accompagné d’une correspondance indiquant que cet objet peut être accepté contre versement d’un prix fixé ou renvoyé à son expéditeur, même si ce renvoi peut être fait sans frais pour le destinataire, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction, pour une durée de trois ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. L’interdiction, pour une durée de trois ans au plus, d’émettre des chèques autres que ceux qui permettent le retrait de fonds par le tireur auprès du tiré ou ceux qui sont certifiés;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Wer einer Person ohne vorherige Bestellung irgendeinen Gegenstand mit einem Schreiben zusendet, aus dem hervorgeht, daß dieser Gegenstand gegen Bezahlung eines bestimmten Preises angenommen oder an den Absender zurückgeschickt werden kann, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft, selbst wenn dem Empfänger durch die Rücksendung keine Kosten entstehen. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren Schecks auszustellen, ausgenommen Schecks, die das Abheben von Geld durch den Aussteller beim Bezogenen ermöglichen oder die bestätigt sind;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Section 3 De la violation des dispositions réglementant la vente ou l’échange de certains objets mobiliers 3. Abschnitt Verstoß gegen die Bestimmungen über den Verkauf oder Tausch bestimmter beweglicher Gegenstände
Art. R. 635-3 Art. R. 635-3
Le fait, par une personne mentionnée à l’article R. 321-1, d’omettre de procéder aux déclarations prévues par ce même article et par l’article R. 321-2 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe. Die in Art. R. 321-1 genannte Person, die es unterläßt, die im selben Artikel sowie in Art. R. 321-2 vorgesehenen Meldungen vorzunehmen, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 635-4 Art. R. 635-4
Le fait, par une personne mentionnée à l’article R. 321-1, de recevoir, à titre gratuit ou onéreux, un objet mobilier d’un mineur non émancipé sans le consentement exprès des père, mère ou tuteur est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe. Die in Art. R. 321-1 genannte Person, die entweder unentgeltlich oder gegen Bezahlung einen beweglichen Gegenstand von einem noch nicht für mündig erklärten Minderjährigen ohne die ausdrückliche Einwilligung des Vaters, der Mutter oder des Vormunds entgegennimmt, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 635-5 Art. R. 635-5
Le fait, par une personne mentionnée au deuxième alinéa de l’article 321-7, d’omettre de déposer le registre prévu par l’article R. 321-9 auprès des services compétents dans les conditions prévues à l’article R. 321-10 est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe. Die in Art. 321-7 Abs. 2 genannte Person, die es unterläßt, das in Art. R. 321-9 genannte Verzeichnis unter den in Art. R. 321-10 vorgesehenen Bedingungen bei den zuständigen Behörden zu hinterlegen, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 635-6 Art. R. 635-6
Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies aux articles R. 635-3, R. 635-4 et R. 635-5. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der in Art. R. 635-3, R. 635-4 und R. 635-5 bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.
Art. R. 635-7 Art. R. 635-7
La récidive des contraventions prévues aux articles R. 635-3, R. 635-4 et R. 635-5 est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15. Der Rückfall wird bei den in Art. R. 635-3, R. 635-4 und R. 635-5 bezeichneten Übertretungen gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.
Section 4 De l’abandon d’épaves de véhicules ou d’ordures, déchets, matériaux et autres objets transportés dans un véhicule 4. Abschnitt Hinterlassen von Fahrzeugwracks oder Müll, Abfällen, Baumaterial und sonstigen in einem Fahrzeug beförderten Gegenständen
Art. R. 635-8 Art. R. 635-8
Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe le fait de déposer, d’abandonner ou de jeter, en un lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, soit une épave de véhicule, soit des ordures, déchets, matériaux ou tout autre objet, de quelque nature qu’il soit, lorsque ceux-ci ont été transportés avec l’aide d’un véhicule, si ce dépôt n’est pas effectué par la personne ayant la jouissance du lieu ou avec son autorisation. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe wird bestraft, wer an einem öffentlichen oder privaten Ort, mit Ausnahme der für diesen Zweck durch die zuständige Verwaltungsbehörde ausgewiesenen Plätze, entweder ein Fahrzeugwrack oder Müll, Abfälle, Baumaterial oder irgendeinen anderen Gegenstand ablädt, zurückläßt oder wegwirft, sofern diese Gegenstände mit einem Fahrzeug befördert wurden, außer wenn das Abladen durch die Person, die zur Nutzung dieses Platzes berechtigt ist, oder mit ihrer Erlaubnis erfolgt. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Titre IV Des contraventions contre la nation, l’État ou la paix publique Titel IV Übertretungen gegen die Nation, den Staat oder den öffentlichen Frieden
Chapitre Ier Des contraventions de la 1re classe contre la nation, l’État ou la paix publique Kapitel I Übertretungen der ersten Gruppe gegen die Nation, den Staat oder den öffentlichen Frieden
Section unique De l’abandon d’armes ou objets dangereux Einziger Abschnitt Zurücklassen von Waffen oder gefährlichen Gegenständen
Art. R. 641-1 Art. R. 641-1
Le fait d’abandonner, en un lieu public ou ouvert au public, une arme ou tout autre objet présentant un danger pour les personnes et susceptible d’être utilisé pour commettre un crime ou un délit est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 1re classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction. Wer an einem öffentlichen oder für die Öffentlichkeit zugänglichen Ort eine Waffe oder irgendeinen anderen Gegenstand zurückläßt, der eine Gefahr für Personen darstellt und der zur Begehung eines Verbrechens oder Vergehens benutzt werden kann, wird mit der für Übertretungen der ersten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat, verhängt werden.
Chapitre II Des contraventions de la 2e classe contre la nation, l’État ou la paix publique Kapitel II Übertretungen der zweiten Gruppe gegen die Nation, den Staat oder den öffentlichen Frieden
Section 1 Du défaut de réponse à une réquisition des autorités judiciaires ou administratives 1. Abschnitt Weigerung, einer Dienstverpflichtung der Justiz- oder Verwaltungsbehörden nachzukommen
Art. R. 642-1 Art. R. 642-1
Le fait, sans motif légitime, de refuser ou de négliger de répondre soit à une réquisition émanant d’un magistrat ou d’une autorité de police judiciaire agissant dans l’exercice de ses fonctions, soit, en cas d’atteinte à l’ordre public ou de sinistre ou dans toute autre situation présentant un danger pour les personnes, à une réquisition émanant d’une autorité administrative compétente, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2ème classe. Wer sich ohne berechtigten Grund weigert oder es versäumt, einer Verpflichtung zu einer Sach- oder Dienstleistung nachzukommen, die von einem Richter oder Staatsanwalt oder einer Dienststelle der Gerichtspolizei in Ausübung ihrer Ämter oder von einer zuständigen Verwaltungsbehörde bei einem Angriff auf die öffentliche Ordnung oder einem Unglücksfall oder in irgendeiner anderen für Personen gefährlichen Situation angeordnet wurde, wird mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Section 2 Des atteintes à la monnaie 2. Abschnitt Angriffe auf die Währung
Art. R. 642-2 Art. R. 642-2
Le fait d’accepter, de détenir ou d’utiliser tout signe monétaire non autorisé ayant pour objet de remplacer les pièces de monnaie ou les billets de banque ayant cours légal en France est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La peine de confiscation est obligatoire pour les signes monétaires visés au premier alinéa du présent article en application des articles 131-21 et 131-48

Wer irgendein nicht genehmigtes Währungszeichen annimmt, besitzt oder benutzt, das die in Frankreich als gesetzliches Zahlungsmittel geltenden Geldmünzen oder Banknoten ersetzen soll, wird mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

In Anwendung der Art. 131-21 und 131-48 ist die Strafe der Einziehung bei den im ersten Absatz des vorliegenden Artikels genannten Währungszeichen zwingend.

Art. R. 642-3 Art. R. 642-3
Le fait de refuser de recevoir des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France selon la valeur pour laquelle ils ont cours est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2ème classe. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. Wer die Annahme von Geldmünzen oder Banknoten, die in Frankreich gesetzliches Zahlungsmittel sind, zu ihrem gesetzlichen Kurswert verweigert, wird mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen.
Art. R. 642-4 Art. R. 642-4
Le fait d’utiliser comme support d’une publicité quelconque des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 2ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La peine de confiscation est obligatoire pour les signes monétaires visés au premier alinéa du présent article en application des articles 131-21 et 131-48. Les dispositions du troisième alinéa de l’article 442-13 sont applicables.

Wer für irgendeine Art von Werbung als Werbeträger Geldmünzen oder Banknoten benutzt, die in Frankreich gesetzliches Zahlungsmittel sind oder von den zur Ausgabe ermächtigten ausländischen oder internationalen Einrichtungen ausgegeben wurden, wird mit der für Übertretungen der zweiten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

In Anwendung der Art. 131-21 und 131-48 ist die Strafe der Einziehung bei den im ersten Absatz des vorliegenden Artikels genannten Währungszeichen zwingend. Die Bestimmungen des Art. 442-13 Abs. 3 gelten entsprechend.

Chapitre III Des contraventions de la 3e classe contre la nation, l’État ou la paix publique Kapitel III Übertretungen der dritten Gruppe gegen die Nation, den Staat oder den öffentlichen Frieden
Section 1 De l’usurpation de signes réservés à l’autorité publique 1. Abschnitt Widerrechtliche Verwendung von Zeichen, die der öffentlichen Gewalt vorbehalten sind
Art. R. 643-1 Art. R. 643-1
Hors les cas prévus par l’article 433-15, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3ème classe le fait de porter publiquement un costume ou un uniforme ou de faire usage d’un insigne ou d’un document présentant avec des costumes, uniformes, insignes ou documents réglementés par l’autorité publique une ressemblance de nature à causer une méprise dans l’esprit du public. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Abgesehen von den Fällen des Art. 433-15 wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft, wer öffentlich eine Amtstracht oder eine Uniform trägt oder ein Abzeichen oder eine Urkunde gebraucht, deren Ähnlichkeit mit Amtstrachten, Uniformen, Abzeichen oder Urkunden, die einer Regelung durch die öffentliche Gewalt unterliegen, geeignet ist, in der Öffentlichkeit eine Verwechslung zu verursachen. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Section 2 De l’utilisation de poids ou mesures différents de ceux établis par les lois et règlements en vigueur 2. Abschnitt Benutzung von anderen als den aufgrund der geltenden Gesetze und Verordnungen eingeführten Gewichten oder Maßen
Art. R. 643-2 Art. R. 643-2
L’utilisation de poids ou mesures différents de ceux qui sont établis par les lois et règlements en vigueur est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 3ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Der Gebrauch von anderen als den aufgrund der geltenden Gesetze und Verordnungen eingeführten Gewichten oder Maßen wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Chapitre IV Des contraventions de la 4e classe contre la nation, l’État ou la paix publique Kapitel IV Übertretungen der vierten Gruppe gegen die Nation, den Staat oder den öffentlichen Frieden
Section 1 De l’accès sans autorisation à un terrain, une construction, un engin ou un appareil militaire 1. Abschnitt Unbefugter Zutritt zu einem militärischen Gelände, Bauwerk, Gerät oder einer Maschine
Art. R. 644-1 Art. R. 644-1
Hors le cas prévu par l’article 413-5, le fait, sans autorisation des autorités compétentes, de pénétrer, séjourner ou circuler sur un terrain, dans une construction ou dans un engin ou appareil quelconque affecté à l’autorité militaire ou placé sous son contrôle est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe. L’interdiction d’accès aux terrains, constructions, engins ou appareils visés à l’alinéa précédent fait l’objet d’une signalisation particulière lorsque aucune marque distinctive ne signale qu’ils sont affectés à l’autorité militaire ou placés sous son contrôle. Abgesehen von dem Fall des Art. 413-5 wird derjenige, der sich ohne Genehmigung der zuständigen Behörden zu einem Gelände, Bauwerk oder Gerät oder irgendeiner Maschine, die der Militärhoheit unterstehen oder ihrer Aufsicht unterstellt sind, Zutritt verschafft, sich darin aufhält oder umherbewegt, mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Das Verbot des Zutritts zu den im vorhergehenden Artikel genannten Gebieten, Bauwerken, Geräten oder Maschinen muß besonders ausgeschildert sein, wenn kein besonderes Kennzeichen darauf hindeutet, daß sie der Militärhoheit unterstehen oder ihrer Aufsicht unterstellt sind.
Section 2 Des entraves à la libre circulation sur la voie publique 2. Abschnitt Behinderungen der Bewegungsfreiheit auf öffentlichen Straßen
Art. R. 644-2 Art. R. 644-2
Le fait d’embarrasser la voie publique en y déposant ou y laissant sans nécessité des matériaux ou objets quelconques qui entravent ou diminuent la liberté ou la sûreté de passage est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Wer die öffentlichen Straßen versperrt, indem er ohne Notwendigkeit irgendwelche Materialien oder Gegenstände abstellt oder zurückläßt, die den freien oder sicheren Durchgang behindern oder einschränken, wird mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden.
Section 3 De la violation des dispositions réglementant les professions exercées dans les lieux publics 3. Abschnitt Verstoß gegen die Bestimmungen über die an öffentlichen Orten ausgeübten Berufe
Art. R. 644-3 Art. R. 644-3
Le fait, sans autorisation ou déclaration régulière, d’offrir, de mettre en vente ou d’exposer en vue de la vente des marchandises ou d’exercer toute autre profession dans les lieux publics en violation des dispositions réglementaires sur la police de ces lieux est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.
Wer an öffentlichen Orten ohne Genehmigung oder ordnungsgemäße Anmeldung unter Verstoß gegen die verordnungsrechtlichen Bestimmungen über die Über- wachung dieser Orte Waren anbietet, verkauft oder zum Verkauf ausstellt oder irgendeinen anderen Beruf ausübt, wird mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.
Chapitre V Des contraventions de la 5e classe contre la nation, l’État ou la paix publique Kapitel V Übertretungen der fünften Gruppe gegen die Nation, den Staat oder den öffentlichen Frieden
Section 1 Du port ou de l’exhibition d’uniformes, insignes ou emblèmes rappelant ceux d’organisations ou de personnes responsables de crimes contre l’humanité 1. Abschnitt Tragen oder Zurschaustellen von Uniformen, Abzeichen oder Symbolen, ähnlich denen von Organisationen oder Personen, die für Verbrechen gegen die Menschlichkeit verantwortlich sind

 

Art. R. 645-1 Art. R. 645-1
Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe le fait, sauf pour les besoins d’un film, d’un spectacle ou d’une exposition comportant une évocation historique, de porter ou d’exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant les uniformes, les insignes ou les emblèmes qui ont été portés ou exhibés soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945, soit par une personne reconnue coupable par une juridiction française ou internationale d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité prévus par les articles 211-1 à 212-3 ou mentionnés par la loi n 64-1326 du 26 décembre 1964. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. L’interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation;
  2. La confiscation d’une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition;
  3. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit;
  4. Le travail d’intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article.

Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe wird bestraft, wer, außer zum Zweck eines Films, einer Aufführung oder Ausstellung mit historischem Bezug, öffentlich eine Uniform, ein Abzeichen oder ein Symbol trägt oder zur Schau stellt, die den Uniformen, Abzeichen oder Symbolen ähnlich sind, welche entweder von den Mitgliedern einer unter Berufung auf Art. 9 des Statuts des Internationalen Militärgerichtshofs, Anlage zum Londoner Abkommen vom 8. August 1945, als verbrecherisch erklärten Organisation oder von einer Person getragen oder zur Schau gestellt wurden, die von einem französischen oder internationalen Gericht eines oder mehrerer Verbrechen gegen die Menschlichkeit im Sinne der Art. 211-1 bis 212-3 oder des Gesetzes Nr. 64-1326 vom 26. Dezember 1964 schuldig gesprochen wurde. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. das Verbot, für die Dauer bis zu drei Jahren eine erlaubnispflichtige Waffe zu besitzen oder zu tragen;
  2. die Einziehung einer oder mehrerer Waffen, deren Eigentümer der Verurteilte ist oder über die er frei verfügt;
  3. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  4. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden.

Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Section 2 Des dessins, levés ou enregistrements effectués sans autorisation dans une zone d’interdiction fixée par l’autorité militaire 2. Abschnitt Anfertigung von Plänen, Aufnahmen oder Aufzeichnungen in einem von der Militärhoheit ausgewiesenen Sperrgebiet ohne Genehmigung
Art. R. 645-2 Art. R. 645-2
Le fait, dans une zone d’interdiction fixée par l’autorité militaire et faisant l’objet d’une signalisation particulière, d’effectuer, sans l’autorisation de cette autorité, des dessins, levés ou des enregistrements d’images, de sons ou de signaux de toute nature est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l’article 132-11. Die Anfertigung von Plänen, Aufnahmen, Bild- oder Tonaufzeichnungen oder Aufzeichnungen von Signalen jeglicher Art in einem von der Militärhoheit ausgewiesenen, besonders gekennzeichneten Sperrgebiet ohne Genehmigung dieser Behörde wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 geahndet.
Section 3 Des atteintes à l’état civil des personnes 3. Abschnitt Beeinträchtigungen des Personenstands
Art. R. 645-3 Art. R. 645-3
Est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe le fait, par un officier d’état civil ou une personne déléguée par lui en vertu des dispositions de l’article 6 du décret n 62-921 du 3 août 1962:

  1. De contrevenir aux dispositions réglementaires concernant la tenue des registres et la publicité des actes d’état civil;
  2. De ne pas s’assurer de l’existence du consentement des père, mère ou autres personnes lorsque la loi le prescrit pour la validité d’un mariage;
  3. De recevoir, avant le temps prescrit par l’article 228 du Code civil, l’acte de mariage d’une femme ayant déjà été mariée.

Les contraventions prévues par le présent article sont constituées même lorsque la nullité des actes de l’état civil n’a pas été demandée ou a été couverte. La récidive des contraventions prévues au présent article est réprimée conformément à l’article 132-11.

Mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe wird bestraft, wer als Standesbeamter oder als eine Person, die vom ihm aufgrund der Bestimmungen des Art. 6 des Dekrets Nr. 62-921 vom 3. August 1962 beauftragt wurde,

  1. gegen die verordnungsrechtlichen Bestimmungen über die Führung der Register und die Öffentlichkeit der Personenstandsurkunden verstößt;
  2. sich nicht versichert, ob die Einwilligung des Vaters, der Mutter oder anderer Personen vorliegt, wenn das Gesetz dies für die Gültigkeit einer Ehe vorschreibt;
  3. vor Ablauf der in Art. 228 Code civil vorgeschriebenen Frist die Eheschließung einer Frau, die bereits verheiratet war, beurkundet.

Die in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen sind verwirklicht, selbst wenn die Nichtigkeit der Personenstandsurkunden nicht beantragt oder der Mangel geheilt wurde. Der Rückfall wird bei den im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretungen gemäß Art. 132-11 geahndet.

Art. R. 645-4 Art. R. 645-4
Le fait, par une personne ayant assisté à un accouchement, de ne pas faire la déclaration prescrite par l’article 56 du Code civil dans les délais fixés par l’article 55 du même code est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Wer bei einer Entbindung zugegen war und die in Art. 56 Code civil vorgeschriebene Meldung innerhalb der in Art. 55 desselben Gesetzbuchs festgesetzten Fristen nicht macht, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft
Art. R. 645-5 Art. R. 645-5
Le fait, par une personne ayant trouvé un enfant nouveau-né, de ne pas faire la déclaration prescrite par l’article 58 du Code civil ou, si elle ne consent pas à se charger de l’enfant, de ne pas le remettre à l’officier d’état civil est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Wer ein neugeborenes Kind gefunden hat und die in Art. 58 Code civil vorgeschriebene Meldung nicht macht oder wer, wenn er sich nicht bereit erklärt, für das Kind zu sorgen, es nicht dem Standesbeamten übergibt, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft.
Art. R. 645-6 Art. R. 645-6
Le fait de procéder ou faire procéder à l’inhumation d’un individu décédé sans que cette inhumation ait été préalablement autorisée par l’officier public, dans le cas où une telle autorisation est prescrite, ou en violation des dispositions législatives et réglementaires relatives aux délais prévus en cette matière est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15. Wer die Bestattung eines Verstorbenen vornimmt oder vornehmen läßt, ohne zuvor die vorgeschriebene Genehmigung der Urkundsperson einzuholen, oder unter Verstoß gegen die gesetzlichen und verordnungsrechtlichen Bestimmungen über die in diesem Bereich festgelegten Fristen, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.
Section 4 De la soustraction d’une pièce produite en justice 4. Abschnitt Entwendung eines bei Gericht vorgelegten Schriftstücks
Art. R. 645-7 Art. R. 645-7
Le fait, pour une personne ayant produit, dans une contestation judiciaire, un titre, une pièce ou un mémoire, de le soustraire, de quelque manière que ce soit, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. La peine encourue par les personnes morales est l’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15. Wer in einem Rechtsstreit einen Titel, ein Schriftstück oder einen Schriftsatz vorgelegt hat und diese Schriftstücke auf irgendeine Weise entwendet, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Gegen juristische Personen ist als Strafe die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41 vorgesehen. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.
Section 5 De l’utilisation d’un document délivré par une administration publique comportant des mentions devenues incomplètes ou inexactes 5. Abschnitt Gebrauch einer von einer Behörde ausgestellten Urkunde, die nicht mehr vollständige oder nicht mehr gültige Angaben enthält
Art. R. 645-8 Art. R. 645-8
L’usage d’un document délivré par une administration publique aux fins de constater un droit, une identité ou une qualité ou d’accorder une autorisation, lorsque les mentions invoquées par l’intéressé sont devenues incomplètes ou inexactes, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Wer eine Urkunde verwendet, die von einer Behörde ausgestellt worden ist, um ein Recht, Personalien oder eine Eigenschaft zu bescheinigen oder eine Erlaubnis zu erteilen, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft, wenn die von dem Betreffenden benutzten Angaben nicht mehr vollständig oder nicht mehr gültig sind. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder die aus ihr hervorgegangen ist.

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Section 6 Le refus de restitution de signes monétaires contrefaits ou falsifiés 6. Abschnitt Weigerung, nachgemachte oder gefälschte Währungszeichen herauszugeben
Art. R. 645-9 Art. R. 645-9
Le fait, par une personne ayant reçu des pièces de monnaie ou billets de banque ayant cours légal en France contrefaits ou falsifiés, de refuser de les remettre ou de les faire remettre à la Banque de France ou à l’administration des Monnaies et médailles, conformément aux prescriptions de l’article 38-2 du Code des instruments monétaires et des médailles, est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, de l’infraction définie au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La peine de confiscation est obligatoire pour les signes monétaires visés au premier alinéa du présent article en application des articles 131-21 et 131-48. Les dispositions du troisième alinéa de l’article 442-13 sont applicables. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Wer nachgemachte oder gefälschte Geldmünzen oder Banknoten, die in Frankreich gesetzliches Zahlungsmittel sind, erhalten hat und sich weigert, diese bei der Bank von Frankreich oder bei der Münz- und Medaillenverwaltung abzugeben oder abgeben zu lassen, wie in Art. 38-2 Code des instruments monétaires et des médailles vorgeschrieben, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Sache gedient hat oder die aus ihr hervorgegangen ist.

In Anwendung der Art. 131-21 und 131-48 ist die Strafe der Einziehung bei den im ersten Absatz des vorliegenden Artikels genannten Währungszeichen zwingend. Die Bestimmungen des Art. 442-13 Abs. 3 gelten entsprechend. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Section 7 De l’altération ou de la contrefaçon de timbres-poste ou des timbres émis par l’administration des finances 7. Abschnitt Verändern oder Nachmachen von Postwertzeichen oder Stempelmarken der Finanzverwaltung
Art. R. 645-10 Art. R. 645-10
L’altération des timbres-poste ou des timbres émis par l’administration des finances dans le but de les soustraire à l’oblitération et de permettre ainsi leur réutilisation est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables des contraventions prévues au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La peine de confiscation est obligatoire pour les timbres visés au premier alinéa du présent article en application des articles 131-21 et 131-48. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Wer die Postwertzeichen oder die von der Finanzverwaltung ausgegebenen Stempelmarken in der Absicht verändert, sie der Entwertung zu entziehen und dadurch ihre Wiederverwendung zu ermöglichen, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftat strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

In Anwendung der Art. 131-21 und 131-48 ist die Strafe der Einziehung bei den im ersten Absatz des vorliegenden Artikels genannten Wertzeichen zwingend. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Art. R. 645-11 Art. R. 645-11
La contrefaçon ou la falsification des timbres-poste ou autres valeurs fiduciaires postales périmés, français ou étrangers, ainsi que l’usage de ces timbres ou valeurs fiduciaires contrefaits ou falsifiés, sont punis de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables des contraventions prévues au présent article encourent également la peine complémentaire de confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit. Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l’article 121-2, des infractions définies au présent article. Les peines encourues par les personnes morales sont:

  1. L’amende, suivant les modalités prévues par l’article 131-41;
  2. La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit.

La peine de confiscation est obligatoire pour les timbres et autres valeurs fiduciaires postales visés au premier alinéa du présent article en application des articles 131-21 et 131-48. La récidive des contraventions prévues au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.

Das Nachmachen oder Verfälschen nicht mehr gültiger französischer oder ausländischer Briefmarken oder sonstiger von der Post ausgegebener Werte sowie der Gebrauch dieser nachgemachten oder gefälschten Briefmarken oder Werte werden mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretungen schuldig gemacht haben, kann außerdem die Zusatzstrafe der Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist, verhängt werden. Juristische Personen können unter den in Art. 121-2 vorgesehenen Bedingungen wegen der im vorliegenden Artikel bezeichneten Straftaten strafrechtlich zur Verantwortung gezogen werden. Die Strafen für juristische Personen sind:

  1. die Geldstrafe gemäß den Bestimmungen des Art. 131-41;
  2. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder dazu bestimmt war oder die aus ihr hervorgegangen ist.

In Anwendung der Art. 131-21 und 131-48 ist die Strafe der Einziehung bei den im ersten Absatz dieses Artikels genannten Briefmarken und sonstigen von der Post ausgegebenen Werten zwingend. Der Rückfall wird bei den im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretungen gemäß Art. 132-11 und 132-15 geahndet.

Section 8 De l’intrusion dans les établissements scolaires 8. Abschnitt Eindringen in Schulen

 

Art. R. 645-12 Art. R. 645-12
Le fait de pénétrer dans l’enceinte d’un établissement scolaire, public ou privé, sans y être habilité en vertu de dispositions législatives ou réglementaires ou y avoir été autorisé par les autorités compétentes est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 5e classe. Les personnes coupables de la contravention prévue au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes:

  1. La confiscation de la chose qui a servi à commettre l’infraction ou de la chose qui en est le produit;
  2. Le travail d’intérêt général pour une durée de 20 à 120 heures.

La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l’article 132-11.

Wer in das Gelände einer öffentlichen oder privaten Schule eindringt, ohne dazu aufgrund von gesetzlichen oder verordnungsrechtlichen Bestimmungen befugt zu sein oder die Genehmigung der zuständigen Behörden zu haben, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Gegen Personen, die sich der in diesem Artikel bezeichneten Übertretung schuldig gemacht haben, können außerdem folgende Zusatzstrafen verhängt werden:

  1. die Einziehung der Sache, die zur Begehung der Straftat gedient hat oder die aus ihr hervorgegangen ist;
  2. die gemeinnützige Arbeit für die Dauer von 20 bis 120 Stunden.

Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 geahndet.

Titre V Des autres contraventions Titel V Sonstige Übertretungen
Chapitre Ier Des contraventions de la 1re classe Kapitel I Übertretungen der ersten Gruppe
Néant Keine
Chapitre II Des contraventions de la deuxième classe Kapitel II Übertretungen der zweiten Gruppe

 

Néant Keine
Chapitre III Des contraventions de la troisième classe Kapitel III Übertretungen der dritten Gruppe

 

Section unique Des atteintes involontaires à la vie ou à l’intégrité d’un animal Einziger Abschnitt Fahrlässige Angriffe auf das Leben oder die Unversehrtheit eines Tieres
Art. R. 653-1 Art. R. 653-1
Le fait par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence imposée par la loi ou les règlements, d’occasionner la mort ou la blessure d’un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une oeuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Wer durch Ungeschicklichkeit, Unvorsichtigkeit, Unaufmerksamkeit, Nachlässigkeit oder Mißachtung einer durch Gesetz oder andere Vorschriften auferlegten Sicherungs- oder Sorgfaltspflicht ein Haustier oder ein gezähmtes oder in Gefangenschaft gehaltenes Tier tötet oder verletzt, wird mit der für Übertretungen der dritten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Wird der Eigentümer des Tieres verurteilt oder ist er unbekannt, kann das Gericht anordnen, daß das Tier einem als gemeinnützig anerkannten oder einem eingetragenen Tierhilfswerk zur freien Verfügung übergeben wird.
Chapitre IV Des contraventions de la quatrième classe Kapitel IV Übertretungen der vierten Gruppe
Section unique Des mauvais traitements envers un animal Einziger Abschnitt Mißhandlung von Tieren
Art. R. 654-1 Art. R. 654-1
Hors le cas prévu par l’article 521-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d’exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une oeuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Abgesehen von dem Fall des Art. 521-1 wird derjenige, der ohne Notwendigkeit öffentlich oder nichtöffentlich vorsätzlich ein Haustier oder ein gezähmtes oder in Gefangenschaft gehaltenes Tier mißhandelt, mit der für Übertretungen der vierten Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Wird der Eigentümer des Tieres verurteilt oder ist er unbekannt, kann das Gericht anordnen, daß das Tier einem als gemeinnützig anerkannten oder einem eingetragenen Tierhilfswerk zur freien Verfügung übergeben wird. Die Bestimmungen dieses Artikels sind nicht anwendbar auf Stierkämpfe, wenn eine fortdauernde örtliche Tradition geltend gemacht werden kann. Sie sind auch nicht anwendbar auf Hahnenkämpfe in Gegenden, in denen eine fortdauernde Tradition nachgewiesen werden kann.
Chapitre V Des contraventions de la cinquième classe Kapitel V Übertretungen der fünften Gruppe
Section unique Des atteintes volontaires à la vie d’un animal Einziger Abschnitt Vorsätzliche Angriffe auf das Leben eines Tieres
Art. R. 655-1 Art. R. 655-1
Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévues pour les contraventions de la 5e classe. La récidive de la contravention prévue au présent article est réprimée conformément à l’article 132-11. Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie. Wer ohne Notwendigkeit öffentlich oder nichtöffentlich vorsätzlich ein Haustier oder ein gezähmtes oder in Gefangenschaft gehaltenes Tier tötet, wird mit der für Übertretungen der fünften Gruppe vorgesehenen Geldstrafe bestraft. Der Rückfall wird bei der im vorliegenden Artikel bezeichneten Übertretung gemäß Art. 132-11 geahndet. Die Bestimmungen dieses Artikels sind nicht anwendbar auf Stierkämpfe, wenn eine fortdauernde örtliche Tradition geltend gemacht werden kann. Sie sind auch nicht anwendbar auf Hahnenkämpfe in Gegenden, in denen eine fortdauernde Tradition nachgewiesen werden kann.

 

LIVRE VII DISPOSITIONS APPLICABLES DANS LES TERRITOIRES D’OUTRE-MER ET DANS LA COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE MAYOTTE 7.BUCH ANWENDBARE BESTIMMUNGEN FÜR DIE ÜBERSEEISCHEN GEBIETE UND DIE GEBIETSkÖREPERSCHAFT VON MAYOTTE
non traduit nicht übersetzt